xt747d2q863r https://exploreuk.uky.edu/dips/xt747d2q863r/data/mets.xml Galart de Montjoie, 1746-1816 France Galart de Montjoie, 1746-1816 1790-12-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French A Paris : Crapart  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 L'Ami du Roi, des Français, de L'Ordre et Sur-tout de la Vérité, 24 December 1790 text L'Ami du Roi, des Français, de L'Ordre et Sur-tout de la Vérité, 24 December 1790 1790 1790-12-24 2023 true xt747d2q863r section xt747d2q863r N”. CCVIII.
gm

Du Z’elzdl'cd/ 24 Déeembre 1790.»

L’AMI DU ROI,

DES FRANQAIS, DE L‘ORDRE ET SUB—TOUT DE LA VERITE

 

PAR LES CONTINUATEURS DE FREBON.

 

LE3 Pmsoxmas (170111: Z'a/mrmerrtcnta commencé an MOIS n'OC'rormE, et flm‘t [e 31 DxicaMnm: , .mrzc
priécs dc [e rename/[er an plum‘t, afln qu’z‘l n'y (22‘: point d'z‘zzterruptiou darts It: service.
85 771 on (lit [a [ems dc faz're imprimer [es adl‘eues, e: de [Mandi-e tomes [es précmm'ons

pouibles pour l’eructitude dew eizuoz's.

 

ASSEMBLIEE NATIONALE.

Sc'mzce (In flflznlz' man}; 21 Décembre 1790.

Je passe , nvr‘c rapizlité, sur quelques Fairs pen im-
gm‘tnns qui «mt mnnstf- le COITIInlfHCClUt‘lllL de lc] séance
«an attendant la tiicussion principale. M. BOILCllC , 06
grand critique des )rochs-vcrl3mLx , n relevé comme

in secrémire it l‘évi‘ri'ue at prince dc Liégo. ll 3: re-

commnmlé sé\'£u~eim—ir1t an rédactonr (l'uppwndre,
mleux set langue, et‘ (16 no plus souiller, par les

termes ties 63":HVE‘S, l0 (licliom‘mire (l'un pauple
lilire. Sans icnnor ici Ml Honcho sur notrc pré—
mndue libertl" , suns lui mmwllcr comloion les sujrats
(fun roi VCrtuCux, sent S!J}Tn(,'rl(‘llrs aux vils esclaves
de la p0pulacfuje lui (lomérnlemi si son intention
est diassujcrtir les (“Mangers (1 nos claimf‘res natio-
nales: (in quc‘l (lroit ’il (lr'mlne ix l'l'wénlue dc Liége
le titre qui lui appnrtinnt dun; son pays, et lui \'o.e ,
pour ainsi (lire. son nmn?‘ Combion ne scmit—il
alonc pas scmulaln si 1m sm.:rc'~lnirc ayanr. ii purler
tln sultan (les Lurcs. lui (lonnoit lo titre usité LlC
gran/l 50113101172” Je VEHIK lui npprcndrc ,_ pour ml—
mer ses scrupules, qua 2m”25043171011,", snix‘ant lVly-
lnologie 1 116 Signifil‘: ins plus quo ”music/11', 0L1 mum
sire; que los italiens (lnnnent :‘l tout le momle lo nom
:le .vezynm/f‘; quc lu [mlilosw espngnolc lc proiligue
)ném‘, mix numlizms: qn'il y a rlc la puérilité et (le
la pelitesse (‘1 tipilognur ainsi am los nmts. qua l‘usnge
rl‘gle et LIOll. xreigler lvs marques extt'ricurcs do (l<'l’e_"—
roman at lns (hinomirmlilins lmnnriliqmts qui distin—
guent les rungs. ullU‘L'leIlHCllL lu subordination , et
«gnnservqnl ll: respect (lfi nu} (lelplnsilairr‘s (lo l’nuto-
f1r_iL(’2v(lres lnix: enlin (lue la Linn: do IIioILs'cr'g/wlx/g
'donné it an prince étx'nngnr, (lnit lJeJLlCOlIli mains
clmqunrM. Douche qua cclui do m,".v-/m/n/n.’u ct

n[lflgio'wlwzko'autJe/‘fi'iteurqu'wt donne 51 tout le monde ‘

ancansritndonel le Lure dc fi’i’ozzx(3/gzzeizz', «lonm? par

 

 

nu bas LlGS lettres , et qui va‘ sans dome , étrg aboli
trés-sérieusement pm‘ l‘usscmlilée, comma uri symp-
tt‘nne (l'esclavnge , et un attenmt contre les droits de
l‘lmmme , plus dangereux que los mnssa ares de Pro-
vence 0t Llu Qucmy. .le rm dois pus dissimnlnr qua
cute ridicule rodomontaclc (lo. M. Bouclie a été ap—
pl;;1zdie (10 tons ceux qui croicnt s'élever on nbaissant
ce qui est au—dessus (l’cux , et qui s'imnginent humi—
lier la personne en supprimant le titre.

Les magistrals, lcs jugs; et officiers ministériels
supprimés out (les CI ‘ancirn‘s qui doivent étre for:
alarmés en voynnt s’émnouir lcur lxypotln‘squn . 9r.
qui no sont pas trap 11155111133 par la prmnessc tl’un
rmnboursemuut en assignuts : il lent est (lt'l'undu, im—
qu‘lx l'époqne (,ln (:0 rmnlmursemcnt, dc poursuix'm
leurs debitcurs. 31 moinsquc cu. m: suit your 191mm-
mcnt des runlrs. Les (l6nmg;*pgma§ se stint cumo
portés iusqu'ici do nmni‘crc i1 [hire admirer cet autc
(19 Justice r130unnuu.

M. do In lirmlmfinlcault vmulroit bien ._ an mx'xpris.
d0: thI‘Cl'CES dc l‘ussmnlih‘c, l’uirc ventlre unu l‘urv‘zr.
nationals do 140 urpons , 0L cmmnc il ne peut on
donner (.le bonnos 1‘nisons,sa dcmmnle cst ajournée.
11 a pmposé ,avm; pins (in succbs, «l’zil‘h‘ancnir la
municipalite} (lo Paris les l‘lu‘mcs proscritos 1mm.- lbs
locations, qnnml le prix (lu layer sum mudessous dc:
500 liv. Ju mains que la' (“population ct la nxisl‘rc
n‘ubrégent enm’n'o liiun plus les l‘ln‘nmlités pour lcs
appartmncns‘ nu dr‘ssus (la cello valciu , en dispen; am.
tout—é-lhit lu municipalité dc les loner. '

Quclqnes «lil’licultés su'rvenues 31 Strasbourg sur
la- reculcment (lm; lmrrilrcs; out ("té levées lmr lul
décret qui nmimiem, lc privilt‘gc tlu train/Z- on
Alsace (et en Lorraine: t-t uttuntlu que la ville (l0
Stradionr; sn l1’()LI\'(J axhsujcltic ii ‘quclques nmwcmm
(lmlls bllt‘ l’cxpurtation ct; li‘ignportqtion gle susddon—
rées, jusqu’a la promulgation tlu nouvcuu tm'il’,

 

 

  

 

 

(

on lui prnmct uue indemnité pour récomnenser
son patriotisme liicn connu. L
Nous apprenous du departement de Douai lcs
nierveilleux sitcces do la vente ties-bicns ecclesias—
t'qucs , malsré les lilg-clles incendiaircs repandus
par (pielquvs perturbatcurs du.repos public (Jul out
I audace do sourenir qu’on ne peut pas en conscience
achetcr ies lviens tl‘autrui. .
Nous voici a la granule question cles apanages.
Tous les gouvernemons sont foudés sur le respect
des propriétés: Notrc SL1l)liIIle constitution 5—1 la«
quelle rivn ‘ne ressemble or ne peut étre coni-
paré, semble avoir été (talilie sur le inépris Lie
ctcsmémes propriétés; ce r ui fail: craindre aux poli-
tupies qu'ellc ne soit pas de longuc durée. 8a lidse
principale est la spoliation de la IIOKlJlCSSG et flu clei‘e‘é:
1 un _des articles fondamentaux du nouvcau rl‘gime
consists dams le~droit do s’emparer, an nom de la
nation, dos liiens dc tout lomonde; c’est'la co (pron
:nppelle littvfralcnient' initir sur des ruinesf La .gura’e
{/lu' s'tlil/r: (um: inu‘rz'rircs (In LOIII'I‘B Ira pu déllendre
n05 rois et nos princes de cette invasion constitu-
tionelle et. de ces usurpations'nationalcs. Le Roi
est (ll:‘i)0uillé de scs doniaines , ies princes (le tours
apanages , comme les prélnts dc lours évéche’s,
et: les abbrs de leurs liénélices. L’cglise pent; so
consolcr en contemplmnt lr-s dr’sastres de la Cour,
eomme autrvl‘ois friarius so conso'oit a l’aSpect des
debris de Cartilage. ll faut convenir cepcndant
qu'en dt‘pit des grands principes do l'égalité , lcs
princes spirituels, sont bivn plus malltraitt's que

les princes tumporcls. Un évéquo toiulJé d‘une for:
lune nmnense dc douze ou quinze cents mille livres-

2i um: chi tire pension de douze mille, rtsste aban—
douné a la rigueur de scs créanciers qui peuvent
samr les deux tit-rs de cette rente alimentaire , et
le plunger clans um: imligvnce liOiile‘usO, relative—
mtznt a son (tat et sa situation passtie. Mais quoi-
_qu on accm‘de aux prinu-s uu million pour tonir
lit-u dc lapanaae, un aulrc million par l'ormC de
traumnent; on juge (ptavee un revenu annuel do
donx millonsils nc peuwnt pas encore paver leurs
dettes, la nation se charge do lies payer ;, on item:
accorde , _pour cut ol-jt-t , unc sonunc triis conside—
rable : 'jcsuis loin do lifamcr cut auto de la l)lus strictc
é’itlllt". Mais pourquoi l'assomblée st: moiitre-t—elllc
si injuste :1 l'tigard do; ("VG/pics, dos qros bélléll-
cicrs , on plutot it l timid do leurs crt'éan‘ciers? Pour-
quoi a—t—elle deux poids et deux InCSttt’lfS, dans ces
toms méinc on tile s’occupo do l‘uniformite dcs
poids ct ’des mesurcs clans tout lc royuumc?
Quolquos csprils, soivdisans fins ct. primitrans,
mais qui me paroissvut avoir plus do irialice (pie
do pt’~m'-lration, prcitundont (pie lcs l‘iiiics du lloi
sont lieurcux , (pie lcur sort so trouve lll' awe cului
(lo M. le duc d Urlt-"ans, (pti jouit d’un en'dit ct
d'unc Fm our extraordinaire anpri 5 do i'asst'mlillc ;
quc' pc-ut-éiic sans lieklléltlf‘ consideration (pt‘elle
cron devon‘ a on prince «pii a signalé sou zwlc

)

pour la ICV’vluLIOIl, d‘unc manierc si éclalantc.

 

 

)

elle n'aur'oit pas eu taut de gémirosiré pour des
princes a qui clle n’a pas, a beaucoup pres, les
mémas obligations. Quoirpt'il en suit de cos con-
juctures liasardécs , due iu suis bien (lavigne d’adop-
ter, il est. Certain qua M. le tluc d‘Orléans pcrd plus
qu‘e les cleux princes a. la supression dos apaiia‘aus
récls, parce que lo sien étoit plus considerable,
et qu‘il y avoit fair ~de grandes améliorations; mais
i1 l’aut considérer aussi tpt‘il jouit d’un riclie patri-
nioine , réuni 51 la dot immense de son (ipnme,
tandis que les (leux autres princes n’ont ni patri—
moine ni dot.

La plupart do ceux qui ont opiné daus cette dis—
cussion , our fair voir (pt’ils n’enrendoicnt pas la
niatiere. ils semlilcnt n‘m'oir consultt} (pic des inté—
rets particuliers. M. Chasse)‘ a suivi son zcle pour
M. lo duc d’Orleans. 4M. Lanjuinais s'est abandonné

» a des vues (iconomiqucs pen conformcs a la justice

et a la dignitt’v de la nation ; M. Camus a Fait voir
encore plus d'aversion pour M. le comte tl’Artois ,
que de faveur’pour M. 16 due (l‘Orléans ; convert;
(lu inantcau du 1)‘tLl‘iOliSlll€ . il a tlécocht'v lacliement .,
conlre un prince absent 0: mallieureux , dos traits
enveuiun‘s qui décé-lent la passion or. la liaiut: contre‘
cot illustre exilé , pinto: qucvl'amour du bion public.

I“. Prugnon , trés-ardent avoéat' do 1%. l0 ,duc
(I’Drléans , a trouvé un adversaire tl.ins .M. l’alibé dc
Prades , inexorable partisan de la justice. M. ale
Puiwzlcy est le seul (lui ait. envisage in question sous
son veritable point de \‘ue , et approl’oudi in nature
des apanages.

Nos ancicns Rois avoient un patrimoine qui ser-
voit a l‘entretien cle leur maison. Les subsides
n’étoient employés qu‘aux bcsoins de l't’tat. Louis
sutrcesseurs ont trouvé plus commode do confondre
leurs finances avcc cellos do la nation , lcur trésor
mec ie 550 , ct leurs possessions particulieres ave-.0
lo domaine public; alors on leur a Ci'dé une portion
du territoire national , sous le nom de zlomuz'ues ale
[(1, comp/inc, pour teuir lieu du patriiuoine quils
no pouvoient laisser a leurs enfans et a lcur fainille.
C'est su'r ces domain es que les llois assignoient aux
princes Cufans do france dos apanages qu‘on pou—
VUiL regarder connno une l("§iLiUlC substituec a lcurs
descendans, et (pii apparttnoit ll Louie leurpostt'a‘ité
masculine. Cos apauagcs ont été plus on mains con—
sidt‘rables , sui\'..ul. lo caractbre des flois qui on
l‘aisoicnt la concession ‘ suivant le degrr’: d‘intriguc
on do favour (lu prince aurpml ils otoit‘ut aceordés.
Toutes les reclierclics liistmiques ne pem’ont dunner
tine regle lixe pour on t‘stiiuorla \alcur. inquestion
se rt'vdtiil 51 savoir, non pas quelle indrmnito on doit
an prince ‘auiptel on (:nl‘th: son apanagrir ; mais quelle
e:t la sonmu: dour. un prince a lJ( soin aujmtrd'liui ,
pour \ ivre diunc inanit re corivenable a sa dignité.
Que cetto scimne suit produito par los fruits d'nno
portion tlu toizriuzirc national, On tircc du trésor
dc la nation. pcu importe ; vllo n‘en est pas 11mins
untre les mains du prince, un veritable apanageql

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tenant linu de patrimoine , et passam 5- sec :losmn—
tlans uu‘iles'; l’assemlilrle, 0n uliénzuu Iris ilmuninns

' nationnux , n'est (lone pas curm‘c (znlnver aux-princes
lcurs upauziges, mais seulement en change-r la um um.
.lil si l'mi considem les alius d‘unu nmuv.:ise mlminis-
tmrion, les (ll'préilntious (le ageus iuliilr'wles; petu—
étre cst—il plus nvaiilagCUX, pour la nation et pour
les princes. que leurs terms suient venduas , et
(pron leur assigne ii la place un revenu DOL'OL lixa ,
tlémgé dc [out embarras dc régie; le rang qu’ils
tiisunent (laus I'd-tat leur ripond quc imnais, sous
aucun pri‘tcxle , le pniemcnt ne sem reFusé; minis il
n'cn est dc meme pour les purliculiers ' sulisliluer £1
lcur pmpriU-Ié Ull‘l‘lLUI‘llllG un trnitemont p("cnuia'-'e,
(fest leur causm‘ un dounnngu {res-grave , vu Yin-iter-
tituile (lu paiemcnt, e1. ln fueilité qu’ils out de faire
valoir nvanlaguuseuient lcurs propriéti's.

(i0. n'est ilonc paint. tine inilomnilé qire la nhlion
doit accoriler aux princes. c’est unc ri'vforme et une
regle qu’elle établit dams des apuuages qui iravoient
point ale tnux lixc ni de valeur (liltm:minr"e, puis—
qu‘ou remm‘que une inngnlité ti‘bs—lrnppnnle entre
les trois qui existent zuijourrl’liui; l'un rapporte
quntre millions ciuq cents uiille livrcs, l'nulre un
millinu six cents millo livrcs, tundis ([uu lc rmisibme
n’ofl're qu'un produit o'e- cian cents iuille livrcs. Il
est cliiir (prim lieu d’apcortlcr aux trois princes une
intlemnité gunérule, ll futulroit (3le ii ceux qui ont
trop, pour dunner 2'1 C(ELIV (pii n‘ont pas assez.

Que (loll: (lone faire l'assemlilfl-e , nprbs avoir
assignfi Hux [ninui-is txpauagistcs un revenu lumnéle ,
ciest cle [our necurder uu secours pnur acquitler
les (lattes rpm, li.‘ faciliti‘e (pills zu'oient rlC pulsar

  

(Luis lu trt’aa-or public leur avoit fruit commuter. Ce .

secours deviant d'aumnt plus niéixzssnira pour lus
dour Preres ilu Roi, qu‘ils liont effectivcuient au~
cuu anti-e bien que les sommcs assigirfes par la
nation; quaut an dun: il‘Oi‘léans, pent—Ono. scroit—
il (16 la justice rl’exzuuiuer si sou intrinmine n’nsi
pus sufl’isnnt pour ucquitter ses (lettes pursonnellns
‘M. rle Puivuloy Observe quc M. l0. (luc (l‘(:)i‘l(*axis
amir recueilli, (le la successirm de smi pure, 20
on 25 millions, (lnldnction fnitu cle tonnes les clothes
luiixnliiaires (le su milisun, pour la puieumnt (Im—
qunlles on lui. uvuit laissr‘ rles meuliles on cles im—
Iiurublns jusqu‘ll lu concurrence (le lreutv millions.
M. 10 due LliIDFl‘V’EIHS n‘zu‘uit' done pus liftu (le so
plnimlre (.lu cumin“. zpii prnposoit (ll’. lui dunner
un socours (lun million, qui (lecrriitruit successi-
vmnent «le 80 n‘iille livres pur an, jus'lu'll la trel—
zneine (runners. '

Les oliservatiqns imlinieuses or. prol’umlcs (In M.
4113 Puivaley (Gluicnt limes pour ("olziircr l‘nSSUllllJlx‘C
si (alle out voulu (l'lt‘o (.cluiiév. Muis les passions
(ls M. Camus lui mu;- pnru (les guirlvs plus s‘us quiz
lPs lumilrri-s (lo M. (_l(‘ l‘nimli'y. (fest rl'iiprz‘:5 M.
(litmus quit-He (l tlécrété, pmu‘ Monsieur. nu iuil—
liou tln rente upm‘rigi‘re, 1m millimx‘tlt‘. trfiittc'inent.
lt‘rpwl n’num plus lieu .ll‘srvrnmis pour 'uuf'izu
prince; en outre, une somine dc cinq cunts iuille

' princes apanm.)

 

 

livros allcrlili‘ a so: crfinnciers. lnquelle décmltm
cllflqur‘ dimr‘i‘ thr :25 mille lines. Pour Bl. le count:
(l‘AHuis, ile meme lai rorue apzmngerc (it. le tram):
nunit . er. la nalinn 3e charge (le payer pour llll
900 mille lirres d1: routes \‘izigiwres; le reste (le 803
(leltcs est renrmnl A la liste (:l\llC. M. l)l]l)01$ (.le
Crancé vouloit qu'on n‘necm‘di‘it rien ll M. d’Armis .
(Iulnprérs qu‘il :iuruit preré lo serment civique:
mais M. de MontmorC-nci lui a représenté qu‘ll no
falloit pas miner It‘s cre'anciers du prince, qui,
proliablvment , avoient prC-Ui le serment civiquc;
M. Camus lui—méme at (-It’: clmqu/é du procfltlé pPu
généreux de NI. do Crnncé; il a (lit quion fiiisoir.
injure 51 M. d'Artois, en supposnut qu’nn motif
d'intérél pouroit I’ongager £1 préter le scrmeut
ciriquc. On ne s’attendoit pas 2: cc trait dc. grandeur
d‘auie (lclmppé :‘1 AI. Camus; aussi. pour prd‘vcnir
le tort quiil pouvoit fuirc 51 SH reputation (lans
l’nssembli‘e, il s’cst lulte (le comb. tire ln proposi-
tion de DI. Vernier. qui rouloit qnc la niniou so:
cliargclz‘it (le toutes les (lattes du conue d'ArIois;
ct, pour le puicment tlc callus (lont ellc se charge ,
il a propose l‘buniiliimte precaution d‘nn scquestre.

Qunnt £1 NI. 16 due d'Orlfi-ans, ourrc le million.
(1e rentc apanagbre , on lui acco‘nle uue indcnmilé
d‘un million pendant viugt ans, et on lui laisse lg
Paluis—Iloyal, qui vault plus de cinq emits mille
lirros de rentes. 11 est \rai que le Luxembourg cs;
aussi atauclonné 51 Monsieur; mais c0 prdhmdu
bienfiiit est une charge do cent mille lirres d‘en~
tretien, que la nation rejctte sur IVlonsieur.

ll sera avisé am moyens ale procurer an comle
d‘Artois une llabilatimi cnm'enalile, qua/w] [as cf."—
com‘mnces l0 pernzctnvut; voilii lune belle espt‘;
rance, et stir—tout rres~procliaine , qui dnit engager
10 prince 21 se rendrc en toute diligence «lans la
caipitale. '

Au moyen do tontcs ces concessions Folios nun
pistes, on exigc qu‘ils renoncent 3i
toutes clemandes, répétitions on indemnitr’s.

 

 

Laure an Rc‘dzzcteur (lo l'xl/nz‘ (lu Roi.

Cu 14 Décembre 1790.

MONSIDUR,

Votre gazette est la smile qui mtl‘l‘lh‘ ln C(inlinncn
dos lumru’érvs gens s Vailh pourquoi in ui'wmprmsv zlr':
\'()Il§ rcmlre (‘umptv zlcs iilnllir-Lu‘s qui iil'l'lipuut la
p1‘0}‘i1’u‘<> (lu Querg' (Inn '1' lmlzile . pnur vous pri< 1‘
(l0 lUS lin‘re (‘muu‘iltrcx cl \I'uus pnuwz cmnpicr stir
ln Vi'ritU- Llu c-z‘tlt' relnli‘m. llepuis quiuzi: juurs , ii—
pCLLiII‘C‘S‘ il s'ust forum" un lell‘fllllH'llelll (Ens pziysuus
(los paroiesrs qui armisiueut la petite \‘lll(? (lr: (ii-ur-
(lun: lt.‘.31l]'15 pn'tvnrluiit .‘l‘l.

 

mut quzuit‘ “.2110, l( s
(tutu-s plus, lt‘s illlll‘t r. mains, ils nut 1‘.( iuuwnm': pur

piller (it ltlés'iillfil'x‘l‘ uu grmnl )l’rll‘llll‘t‘ vlr- iuuismus , up—

purtenunt £1 (lilfif’rens cimyens (.le Cotu‘dou; dc tutu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

    

dim : cetln villa nyam druiamlil du secours écello de
Fiyac , of: il y a une partie (lu réginmut de Lan-
guedoc. .M. de Saint-Sauvuur , capitziinc , our, ordre
do so rcndre ii Uourdon avec un détacliement de
pent hommes: inais sans Fail-e ancune disposition mi-
]imire , il s'enl‘hrma clans l'église , 01‘.» il fut entouré
par cet attroupemem , eL Forcé de capiLuler honteu-
9611161”; or de se rctirer. Enliardis par 0e succ'es , ils
Ii’ont plus connu dc frcin ; ils se soul; ropamlus clans
les campagncs , ont pillé , volé ct incendié maisons eL
Chateaux , at on on compte un tries—grand nouibre ,
(111.115 06 moment—oi , qui sont la proie (les flamines.
Le di’lpartenient du Lot, qui siége $1 Culiors , et lzi
municipalilé de cutte ville, fuisant semblunt d'étre
vl'f'rayés du danger qui lcs trientlgoit, quc‘iiqu‘ils sfissent
Lien qn'ils n’avoient rien 5i crnindre; ils firent nne
requisition Ea {\‘l. le comte cl’Esparln's, commandant
ale la province. de se remlre h Caliors , tout. de. suite ,
m‘ec cont cinquame cavaliers de Royal-Pologne. ll
fault You: observer qu‘il y a encore ,clans celte ville ,
duux cents cinquante liommes du ré-gimcnt de Cham-
pagne at. cant, do Languudoc. En arrivant, M. d’Es-
parbes (lcmnnda au déparwment de lo requérir pour .
faint marclicndesIroupcs contre les incendiaires , ct
qu'il marclleroit lui—mémc 31 la téte; niais quoile Fun
ha surprise de voir que le difpartemem a. la munici~
pulilé s'y opposoit, er; qu’ils d<'-fendirent , an con—
traire , qu'aucun dc’iacliemenl ne sd'rLiL de la ville.

1%. la marquis d‘fiscayrnc , plein de courage et de
zEele pour les iméréis de sa province, d‘es qu‘il eut
appris ln conduite affrcuse Llu départemonl , so run-
dit , tout de suite, duns la polite \illc do Cusmlncnu—
(lt; — iVlomrnLier , dismnte dc trois lieux de celle de
Calmrs, so rt'unit 2: M. de Saint-.leun-(le—Bellud et
Plimicurs autrcs gentilslimmrics, quiils convoquérent,
ex l-OI'IILCI‘LDL lil n'soluiion dc marcher , sans gdélai ,_
pour sccouiir lcsmnllieureux. leiis é puine ccne pe-
tiie (:oziliu'ou limellc forméc, qu‘on en rcndiLcompLe
ii lu municipalité de Ceiliom, qui, craignant que M.
1C umruuis Ll’li‘scayrac, donL les prom-MUS sont Lrés—
('mrrgiqiies ,ne lui lit violence avcc ces collbgucs
[your ordr-uncr que les troupes margli‘usscnc,7 car olles
In: drinmnluicnt 1.0.5 uzioux , Iircnt ul‘ficlicr 11:16 pm:
clamzuiun, tout do suite, you: di'l'eudrc- 51 mule
pcrmrme, do quelle quaiité qu'cllc fut , ct non do:
uiiuiiiéu, d'cnirer duns la villo, eL onlonnaut it tous
les UL: zingers d’vn sortir dims l'mpaoc do (lCUX liourcs,
qua-linin- [)lusicurs \iciiinc-s du brigandngc s’y li‘issent
riél'ugiiis , 118 suulmnt on liabiter,‘ et, pour dunner
)lualdc fora; £1 ceuu proclamation, ils envoy‘erent
(litigx connnissairé-s dun: toutcs lcs niaisons ct au~
hm 1,40; .suivis de la garde nationule , pour en chasscr

turn (we qui nidlmt lids do la Ville.

(4)

M. d’Escayrac en Fm instruit: pen d’lieuros aprbs
qu’ellc fut publique , il monte 31 clioval, se rend

rois, Oi‘i logeoil .M. d'l.‘ispnrbcs , skunyresse de le
voir 62!; do 10 presser do routes 505 forms d’cmpluycr
les troupes er grand nombre de personues do bonnie
vulonlé ; mais NI. d’lfisparbes lui opposa' la r65isiance
du (bipartemcnt, et qu’il ne pouvoir. se préter abso—
luruent 51 5a demundc. Alors M. d’Fscflyrac cllerclia
é réunir quelquos volonmires dens la ville , counne
il avoit fair l’unnée derniére 2‘1 Monmnban , pour la
mémo cause , e1: nvec un grand succés ; Innis é pcine
pout-ll en lrouver quinzc , ce qui le lit; renonccr ii
son projet ; mais comma sa présence ofl’usrluoii inliy
niment les clxt‘fs du (,lt-‘sordre dc: cctte ville , qui ,
n'oszint pas lui fetire violence [your l’en [hire sorlir ,
puree qu’ils elrcruignoient les suites , lirent dire ii
l'aubergiste des lrois ,roi's qu’ils motLroipnt is fun ('1
son auberge , s’il le logeoit; BL Get aubergiste vint
lui signifier, devant M. lo. comm d’Esparlms et deux
consuls, d‘nller couchcr ailleurs , pour no pas le
fuire mourir de frayeur et vlétre la cause do 5,11 mine;
at M. d'EscayraC. par pitié pour cc unillicnrcux,
fut (tougher cliez 33.1. 16 comtc do Beaumont.

Voila , Monsieur, la belle liborté dont now jouis:
sons , er la cond'nilc eln dépnrtvun'ient qui , zm-c dc
grands moyens de défundre tomes les proprir‘tt's o:
rétal) ir le calme , laisse incendicr lous lcs cln‘ituuux
Ct toutes les maisons un peu appaumtes , et sera ,
dvms peu de jours , la cause de la ruinc totals de la

 

province. Vons trouverez Carminmncnt, Monsieur ,
cone relation liien mal rétligc’: , maisju suis zxu iuiiicu
du d<'sor(zlre; (liailleurs j’ui orr,‘ qu‘il snl‘limit (l6
vous rcndrc exactcnwnt comma des Exits, puree
que personne no sail. mieux lCS Claascr qua Vous.
Je V0113 ‘iiric dc rccevoir , B'lonsieur, l'assuranco (l0
mon Lrés~sinoere atmchement.

 

AVIS.

”Ea:ipinion do 1V1. l'abbé Maury, irm‘la annuity/flint
cz'vilu (in Clo/'51} , prouoncée dams l'asscmbldu natio—
nals , 1e 27 mowinbre 1790, est actuellenxenL en
write.

'On la trouvera nu bureau Lie ,Z’Ami du Roi , cliez.
madame Fréron, rue Saint-Arnlré-dcsruu‘cs , au poi};
de‘ cello dc l'Eperon , n“. 57. ~ '. ' ‘

Elle est couiposée dc soixanxe - quinie piigés
iii—80. . . ,

 

 

( «In: proclmnation lit asscz cc bruit pour quc
~—
mémn , Hm Sa'i/I,(-yfI/Irll'i.~{/it.i~_{In , 11"

our Lmiz. uwis.
Pour lu. province de 0;: hr

"cs pour an an ; dc 1‘8 livr'os pour'six mois {(16 lb pour trois India,

On snuscrit pour Cc Journal , rédigé par [(35 C(uml'lluyweurs (Ir: ERERUZV. clicz. fiiaidume Elll‘iRON ,
. 57 , an 00in do cclle dc liiperon. ,
Lu mix (10 lgi souscription pour Paris, est de 50 livres pour un an; (16 16 lu’res pour 511; .111015, deg

tout seul £1 Calmrs, ra descenilro ii l'aulmrne dcs frois ‘
h

  
  

 

 

 

   

VII

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