xt7cnp1whh1d https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7cnp1whh1d/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1812 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1812 1792-05-07 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1798  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 07 May 1792 text Journal Général de France, 07 May 1792 1792 1792-05-07 2023 true xt7cnp1whh1d section xt7cnp1whh1d    

  

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URNAL
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lDu Lundi 7

($09)
«22- , : sis-cw...— “ *' :9.

 

 

GENERAL
ANCE.

Mai 1797..

 

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NOUVELLES ETHANGERES.

De Londrcs, le 1er mai 1 2.
79

AVANT-HIER M. Gray, jcune oruteurfou-
gueux, quin’a que (lu clinquant , de l’ambi-
tion et de tres-n'iauvaises intentions , menaga
lu mfnepm‘tie de la nation de produire , l’an-
née prochaine, one motion tendante eclian-
get la representation parlemenraire. Plu—
sieurs honorables membrcs , que la faction
rend elm/[lens , appuyérent ce qu’ii avoit
avancé ; Innis les Pitt , les Burke , les Gren-
ville s’y opposerent. Je vous donne quelques
traits du discours de M. Burke.

(Le discours suivant n’est point fait pour
les lecteurs frivoles, qui se rebutent 51 la.
vue d'un article de plus de 20 lignes. C’est
un morceau d’éloquence qu’on ne pouvoit
abre’ger sans 1e géter. Il nous est envoye’ de
Londres par un homme digne sous tous les
rapports de servir d’interpréte a‘i l'immor-
tel Burke. Nous ne dirons point que nous
partageons ses sontimens , seulement nous
assurons qu’il a été traduit fidellement. )

e< C’est zi'vec lierté que j’e me leve pOur dire
que ,, depuis quelque temps je me suis ab-
senté de cette chambre, ne pouvant plus
agir avec un parti que je snis etre l’ennemi

'de l’état: ma presence anroit éte un crime.

.La providence ni'a conseillé d’abandonner
cenx avéc qui , sans blesser mon honneur,
je ne pouvois avoir (1e liaisons ; mais quand
ma pati‘ie est nienacée, 1e devoir me pres-
crit de paroitre. Quand la citadelle est atta—
quée, 105 invalides, blanchis sous 1e cas-
que, volent aux armes. J’ai servi mon pays
pendant vingt—sept ans, et je viens aujour-
d’hui ceindre l’épée pour le protéger. Je
me sens rajeuni; j’ai la vigueur de la virilité
pom défendre notrc excellente constitution,

  

qu'on ose attaquer dens 1m moment peu
propre aux innovations; clans un moment
on l’on ne profere contr’elle aucune pluinte

aucune petition, aucune raisun ; mais les aha-
rimblcs réformateurs ont enlreptxs d’exciter

_le tumulte , de suggéreruu peuple q1x"l n'e-

toit pas représenté, que la nation élolt la
plus mallaeureuse sur la teri'e, et line 1125
5611].? Francois jouissoient de toutes les bé—
nédictions, depuis que de grands philoso-
phes, inspires sans doute , ont découvcrt
[cs drafts (lo l’homme. Tout ce que nos soi-
dismzt réformateurs‘ peuvent gagner.. . . ..
Quelle horrible victoire! c’est de semer la.
discordel lVIais comment ces héros appai-
seront-ils la tempéte qu’ils auront suscitée P
L’liistoire ele tous les temps fair fol que
ceux-lét, qui ont fomenté 1e désordi‘e p0<
pulaire , ne l’ont pas vu linir on paix.
Hamp/zlen provoqua l’opposition contre lo
roi; mais a-t—il vécu pour jouir de son triom—
phe P Nous avons eu une revolution (lans
notre pays ; un roi :1 péri victime d’une
faction vomie de renter; la monarcliie a
été abolie , une restauration a eu lieu; no-
tre religion a subi une re'forme; une nou—
velle ftunille s'est assise sur le Irene de ces
empires , et une inlinité d’autres événen'iens
sont arrives parmi nous ; mais on n’a jamais
touol’le' 5. la representation. On l’a toujonrs
regardée commemcrc'e; elle a toujoui‘s main-
tenu la vfgueur de la constitution. C’est une
barriei‘e entre les prerogatives ct le pouvoir
de la couronne, et la violence du peuple.
Comme 1a representation , telle qu’elle est ,
a répondn 2'1 toutes les attentes (lo 121 nu-
tion, 06 seroit 1e comble de la folie d’y vou—
loir changer quelque chose. Le bonheul‘
inoui' dont nous jouissons n’est-il pas le fruit
de notre constitution, telle que nos péres
nous l’ont transmise 5’ Un trés - honorable

 

 
  
  
  
  
 
  
    
   
  
   
    
 
   
 

 

   
 
 

 

 

mmnbre (Ll. Fox ,qni :1 précérlé M. Burke)
3 remarqué qua, parmi ceux qui voteroicnt
contre la rét‘onne, se Lrouveroicnt dcs fun-
tours de despotisme. Lure demande an tres—
honorable préopinant s'il existo nu ami du
dcspotisme (lans l’em‘piri‘. Jo snis snr qua
non. J’irai plus loin; jz: lni (lmnundorui s'il
n’cxiste pus , dons cot empire , un pal‘ti».
(lont l’olgijot est de renverser la constitu-
tion. Je sais que ce purti infilme existe; je
lo sens; je le pronwrui. ll y a ici des clubs
qni approuvent et font circuler des libolles
atroccs contro lai constitution , libcllcs qu’on
0:53 décorcr dn titre fastneux dc (II-om ale
l’lzommc. Le trés—lionoralilc membre (tou—
jonrs M. Fox) a zippelé PAINI‘: un étran-
gar. Quanta moi, jc considéro Paine commo
un unimul umpliibie, Amél'icain , Frangnis,

Angliis , qui posséde toutus lcs munvuises

qualités do clmque nation, et qui est fait
pour tout embroniller , par—tout on on 16
soul‘l‘ro. Log mémes personnes , qui sontisn—
ncnt une 1'éf()1'n‘ie , sont cellos qui propa—
gcnt lcs libclles dc Cot étre méprisablo. Pour
prouvcr lo systéane dc Cos adorateurs de
Paine et (lo cos rél‘brinatcurs, je: dis qn'ils
Ont envoyé dos AMBASDADEURS EXTRAORDI-
NAIHES , HXEN EXTRAORDINAIRESl AU CLUn
némcmn m; Runs, Ponn' FORMER UNE riot:-
BATION, AU Non DU PEUPLE ANGLOIS , AV‘EC
LE PEUI’LE DE FRANCE , C’EsT—A—Dnus, ENTRE
LEi soust 131‘ L125 MATELOTS DES mgox NA-
’I‘H'INB. Inlcssiours [as rél'orinateurs, no con-
:zn‘;sc.4 vous pas Thomas Cooper at John
[fiat .9 .. . ..,

£an l‘mncc, quand lo géuéreux soux'emin
snivoit l0 donx pcncluint (lo son C(eur‘lncrb
fmmr, «at muttoit (out on oinvr-z: pour remé-
(liur cliicucmnent aux ubus qu’il croyoit voir
dun» lo gom’crnvnn‘nt, lcs rél’tu‘nzateurs
philohoplnzs l’onl armclzé cc son trono. lls
Ont ronx or»?! l’ordro; ils ont cnse’zvcli lo bon-
hvnr ct In puix sons lus Llél)1'lf‘»(lu l1 monar-
cli‘”. Co malliouronx [Millith’ C(t people
ja'lls .si nunrrzux ct si (ligno (lz) l’étrrs, mo-
iii-l: (1.: (lOUCelu'S, (l’urbunitc ct (la loyunté.
lgu’mml uujoul'd’llniP. . . . . "

 

 

.7.urait (Tum: lcrn'e ficz'i/c (7c Jacquemcl,
1.3.6 Hail;[-Dorm'I/glw , par 11!. _/ll**"* , 6'1
111. ** * , [c 14_/L"vricr 1791a.
l‘ions sommes, mon cllcr lion mni, role-

311.4; (Inns le fort (l6: Jucquuuncl , urn-or. avoir

nlmmlouné toutes nos propriétés pour sau-

“V 1' nos vies; les‘mulgltres nssussinont‘ tout

cc qul est blanc , incendient toutus los hu-

(510)

hilarious, (at tut-n: lcs 118.3th ([ui no 'vou-J
lent pus étro (lo ltfllI' parti. lie/2.1 jnmie’r,
ils sont vcnus attuqucr le Fort do Jacque-
mol , ct n’nyont pn lc prcndre , ils ont billlé
la ville; lo 10 do on mois, ils sont vonns
nous assit’egcr; ils ont commencé £1 nous cu—
nonnvr ii '6 liourcs (ln mutiu, «at ii 10 homes ,
voyant qua lcur fen so mlcntissoit , nous
(Wons Fuit nnc sortie sur eux, nous nous
sommes (n'nparés do 2 pincer. do canon 6t
do 5 piorrivrs , ct avons tué brauconp d’en¢
nemis; sitOt cc comlmt lini, ils ont égorgé
tous les bluncs qu’ils avoient Fans prison~
niers. Ils asszissinent égulcment lcs négrosses
ct lcurs anans. lls out trois Camps £1 11110
lieue do distance do nous, ct ils nous mé-
nacent, en ce moment , do vcnir nous pren—
(lre d’assunt; comme ils no nous foroiont
aucun quartier, nous somlnes tons Irés—(lé—
cidés £1 mourir les armcs £1 la main. Nous
sommos 700 blancs duns nn polit réduit ,
ct no vivant que d’une {ms—petite ‘ution ,
nous couchant suns jumais nous (léslmbillcr
ni nous (lésurnuar, it cause des ulortes con-
tinncllcs. Ce qu'il y a do cruel, c’est que
nous (lovotis 2‘1 (lcs Francais la plus grande
partie do nos maux. —— Jo vous (:nvoie cello
lettm par 'unc goalettc qui nous u upporté
quclqnes pctits secours.

/ W

On mantle do Grenoble que si la jacobiu
niérc do cotto ville est adroite £1 répundre
en Savoic les principes cl...) la propagandc,
on n’cst pas moins vigilant in Chambery
pour dojouer scs pcrlidos manoeuvres. Le
major Colonne est nn homme admirabln:
on no pent tourncr ln ti‘eto qu’on no l’apper—
goive (lcrrzérc soi; il est secondé par une
granule. quantité d’espions qui lni dénon—
cent tous les gens suspects , ct qui vienncnt
do fulre uri‘cuxr , [out récemmcnt, -nn mir—
sionnaire (ln clul) jaicolnto de Grenoble. C’est
un épicier, uounué firegné, domeurantsur
la place Uronettc. Cc (ligne propagandiste
alloit proclier an peuple, dons los calmrets
do Chambery, lat sziinte insurrection. Pour
prix (le son zélo patriotique, le gouverneur
Duperron l’a condamné £1 recevoir 20 coups
(le bé'iion sur les tosses, ct cet ordrc a été
exécuté sur la place Saint-Léger, en pré—
sence do toutc la garnison.

W—
D’z/u/zusson, [c 2.2 (u'z'il 1792.

Il n’est gui‘n‘B pessible tle donner uric
Elna juste idée dc la. constitution. actuallc

 
 
     
     
    
 

 

    
   
    
    
   
    
   
   
     
     
    
    
   
    
 
 
 
 
 
 
 
  
  
 
 
 
  
  
   
  
  
  
   
 
  
   
  
 
  
  
 
 

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no; 124.127.; .{i‘ux ' ‘ i- u

 

    
    
    
 

 

     
    
    
  

   

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(la la nmwclle (léglisc gaillicrmo, (lu pen (l’in-
(with uzltqu’out la.» uouvrnux én‘rquos sur la
llzln'irlam do leurs prong-s, (lulu cimnt la
particularité suivnulv.

l’wrsounu . lif'ut-li‘il‘ti, n’a mieux jugé nolre
nouwllc religion , qu’uu j ‘Llllt: wupluyé (luus
un l)1.1‘:uu (l'aulministraLinn. ll (lisoiL publi-
quouu-n'. qua, (lcpuis plus tl’un 2m , il n’a-
voit pus nus los piods £1l’églisu, CL (1116 , do
loulrs l1‘I:Hlll‘\>l5 cupcndunt Pas cc parti, (lisoil-il,
s’il t‘zllloit promutlrr: que je no me zuaricrai
pas, ct 51 jc uc conquers pas mom son.». pn'u
um: bonnc cure. (ll-5L uvuc dc si saiutcs (lis-
posirions (luv. cc jeune liomme {1:44, (ll: 23
ans , lit CULIIWJ‘ sus clleveux , hrs 1:: 15 (hi
mois dnrniur, l'uL tonsuré £1 Guel‘rl‘, or. L’ut
11m Infilr.) lo 51 , arrive. la ultimo jour clwz
lui, t'il POSLH, se vantant (l’él‘rfi; vicuma-ré-
gvut £1 l’onturion, [vii-s J‘xomganuuf, of; lo
curé ct lu vicarirc onL rvj-elé lc sormunt; il
s'y cat rcmlu ('11 (“one qualliléz do rctour clu-z
lui . il a auuoncé qu’il avoit élé nommé it
Ccth cure lo 22. (lo cl: mois-ci.

,flw
AssriMBLiEE-NATiLmA LE—LéczsLATu‘E.

Sen/Ice extraordinaire (11/ Jar/zcdi soz‘r 5
mai 1702.

Cotm séance I‘l’offi‘e (l’inléressant que le
rapport (lu lllll‘ll:.l,1‘t3 (-lo l‘intérieur sur la 5i—
‘cimtion d’A vigmm. M. (lc(}1‘il\'(355éL0iLChin‘-
g4? , sous 5;: rospmisabilité , (le uurintonir
llnwll‘u Lluus les Coull‘llus Irléz'i._li0ualcs. D‘a-
pros le récit (lo 3’1. Roland, les prisounicrs,
Jourdan, Tournul , CU). sont rentrés leins
A visuon j. ils sont it pau Pros main‘es do come
Villa ; ils dominmlt lvs til-actions, :t vont
pout-Mm se faim nourmer jugus, mlzuiuis-
11nLcurs..... Jourdan jug, ..... Lo miuisrro
Irrmuwt, dans pcu (lee jours . :flee nouvellos
conwluntcs. Tnnt mieux pour la minisirc
do In guerrc. .“LHHICOUP do pc’sonues out
aluuulonno la villc. Ln lu‘uir snill do l’arri-
m; (lu terrible, (lu f/rroco Jourdan iivoit
porlé duns Iouhab los (lures la LPrrour (at litr-
l‘roi.... On a (lécrélé qua lo minislre don-
ncroit son rapport Pill‘ écril'.

Se’allcc (71/ (It'll/.a/zc/zc 6 mai 1792.

Sul‘ une polition dds gurdvs nutionuux (la
Paris , on (lécrém qu’il sera célél'uré , ziu
Champ-(lo Mars, uno [Ute en l’lumneur (lu
mairc d‘LLLeunlycs, mort martyr dc la loi.

(311)

n
" ..
:.

D'zipro; ll: rapport (lu ministre C108 :1
Rum, (Linn; Cu‘r’s , le grand muirrc do l’orcll‘e
dc Mali-1m «sl llama ]:—s meillcures disposi-
tions pour la malion l‘rzmqniae.

L’ussmubloca a rvgu (lam calm séance at
(lans' (tellc do la voillo plusicurs dons peilrio-
lulucs.

Les aumurs (la la gazette universallu ont
inculpé 1v: panioliunc dos gufdtfls nationaux
(l9. Montpullicr. . . . . . .. liorlvoyé nu cuiuilé
(les (louze.

Le mi :1 ragu nne lettrc (le M. Rowliwrar-
beau. 3W. Merlin Vuutque le minielro (lus
nl‘t'erirms Mranfi‘n‘cs (:n 1511551: lecture it llam-
sembléo. Tml‘lcs lcs fois qu’il s’agit d'uue
motion abaurdc, ()nt (551 :-.1‘1r do yoir Jigu-
gurcr cct honorable ummbre. [fussemblée
a paszé sagement £1 l’ordre du jour.

w
LIVRES NOUVEAUX.

Prmm‘érc /1'.'rali.s*o/?, tom. 1*", (.78 [Kristal/‘8
([va Cari. 12mm; do [a raw/71c: d5; lira/grails ;
par fl]. ,l'fim'u-r , (lo :\\llll[‘$ , aultur 1.75::
Journal clu pculnle , arcs CHIC. épz‘gmp/rc :

a CC n‘cw ui 1c passe ni l’avrnii‘ qu’il flu: czudier

n clans l‘histoirc , c‘csr 1c misc-111'.“

5.3; [raga J"1'172I70‘cmirnz , armies rie 2 gram/,-
Im an con/5111‘. [Jo I'imprilmrl'd (/1! Jour—
mll ([11 Pan/710. rue Bane (Z11 Refill/J07? do
[a fifagrlc/ninc , n“ 22 , 1792.

Cm/r‘u/m'a est un mot cmprunté (le l’lmu
lien: il signilie v.7ung9. [a C/zm'ge, en pein»
ture, est: uu Camclém plus ou moins 32y»
Ilérlmliqiu) , douné é: un portrait m1 :1 rut-
(lcssin quelcouquo : ainsi l'on uppelle maxi»
(alums lbs pm‘lraits m; lcs (leasing qui rim
(lent, (l’une umuiére exngtirée on grotesquz: ,
lcs particularités dos mouvemens exciléa
(luns l’hommo par lcs passions ou lo.» 411‘“
f‘uctions sentimcumles. Tcls gout Curtains
portraits (la .lpéuudrd , Cle \rinCi or tl'.\nm'»
luil Curaclxe. Ainsi l'on appells ((a’."[.Lt§’[U/‘c‘.\'
lvs (lessins on 105 tableaux dams lcsquela
sont I‘emlus , avec une vérih" oulrée, (livers.
0bjc~ts , (liverses habitucles, (limrsus coutu
rims. Tels sout los tabluaux <13 Callot, in~
[itulés : Leg/ruins, [as A‘Il/l/fl/Iilv‘I'J _. [us 7r1is£v€n
{lo [a gucrre , Icy [Human—1. do 8. 1471,.
twine. Prc. L’homnm (Iv learns cnvcrloppv
la wlriré qu’fl veul: mm untonrlre , dans la
voilz- (la l’zipologuo; lc pei 121‘s la cache sous
l8 masque do. In caricature. Celui qui sav'oit
lo mioux murul‘ois la rdiaon pour laqut'llo
on avoic employé tels 01.: Luis cuil>l¢iue> .

 
 
  
  
  
   
 
 
  
 
 
 
  
   
 
 
 
   
 
 
 
 
  
    
     
   
    
 
  
  
  
  
  
 
  
  
 
   
     
    
  
  
  
  
 
  
  
   
  
 
 
     

  

  
  
 
  
 
 
  
 
  
  
 
  
  
  
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
  
   
   
 
  
  
 
 
  
 
 
  
 
  
 
  
 
 
  
 
 
 
 
 
  
 
 
 
    
  

Miles on tell-es allegories , (inns in science
pumismatique , étoit celui qui connoissoit
le mieux l'hisloire de son temps: celui qui
sait aujourd’hui la raison pour laquelle on
a fair tellc ou telle caricature, et qutn’ignore
pas le traithistcrique ou l’anecdote qui la
hrent graver, pent done étre (l'un grand se—
cours aux écrivains qui consigneront dans
les fastes de l’histoire les événeinens surpre~

nuns (le notrt: temps : ce scra (lone faire une~

chose utile, que tl’écrire la tradition des ca«
ricatures , puisqu’elles out toujours ridicu-
lisé ou célébré , d’une falcon emblematitpie,
les homnies on les événemcns t'aineux.
Tel est le mérite de l’ouvrage qu’entre-
prend Nl. Boyer , et dont il clonne aujour-
d’hui la premiere livraison. ll divise cet
ouvrage curieux et singulier en deux parties :
1a premiere donne une description ‘historique
(les caricatures faites pour favoriser la révolte
et les ré voltés; la seconde contient celle des
caricatures contre la révolte ct les révoltés.
Ainsi , 1a premiere caricature qu’il ol'l‘re an
public, représente M. Camus , tenant un
porte—feuille : 1W. Talleyrmul, ancien évéque
d’Autun , trainant apres lui la religion, la
présente a l’homme au porte—feuille, et lui
z‘épete les paroles que Judas (lit autrefois aux
Hébreux, lorsqu’il voulut leur vendre Jesus-
Christ : Gambia/L me (Ionizez-Vtuts , et je mus
la lune? l’hounne aux assignats , satisl'ait ,
repond , en montrant le papier -monnoie :
cette g/‘(ice eflcace (i’oit ope'rcr sur vous/ et
le prelat pied-bot avarice la main, de peur
que la grace eflicace lui échappe; et il est
sur le point de marcher, pour cela , sur sa
mitre et sur sa crosse. Le ministre (lainus ,
impatient, arrache l'encensoir des mains de
la religion tremblante, et se dispose a lui
plonger le poignard dans le sein des que le
marché sera conclu ; cependant, pour rap-
peler it l’évéque, (lont il a Fair de se me-
lier, qu’il (loit avoir part an produit de ses
crimes, il lui (lit, avec une inquiete rapa-
cité: de moitie' nous serous ensemble.
Ainsi cette caricature représente [a re'u-
Ilia/L du calvinisme , (lu juuse’uisme ct (Zu
philoso/x/Lisme , pour remierser [’autel at [c
”Jug. L’auteur ajoute a l’explication qu’il
en donue , des dévoloppemcns tt‘es-curieux ,
et qu’il faut lire dans l’ouvrage meme; il
prouve que , depuis plus de quarante ans,
105 protest‘ans, les jansénistes et les philo~

”r wan . I. 3—.

51”)

   
 
 

..
sophes out saisi mute: les occmions qui se
sout présentées, pour circonvunir ls. pellple
et. le mettre en insurrection; que Cctte li-
gue audacieusea maliiuurcusement consideré
coznine legitiines tous les mop-us qui out
pu concourir a l’exécution tle Ses plans (1e
vengeances, et que, pour t'aire triompher
5:1 doctrine, elle a également employé l’hy-
pocrisie et la calouinie, le fer et le fen,
le guet-a-pens et le poison , le pillage et les
massacres. C’est par des cilations , que l’au-
teur uppuye ce qu’il avance; c’est l’autorité
a la main qu’il poursuit les factieux etdé—
masque sur-tout les protestans , a qui il at-
tribue la plus grande partie de notre malheu-
reuse revolution. En un mot, cet ouvrage
de M. Boy-er est fair pour obtenir le plus
grand succes , et nous l'engageons £1 tru-
vailler sans reltlche a la suite inte’ressante
qu’il en promet él ses lecteurs.

Discussion politique sur la (Ie’nalz'te’ties char-
ges ct offices en France , sur ses avanmges
pourl’c’mt er pour [a socie’té , et sur [es
fmzestes incmwéuieus do [a suppression (lui
en a été tlécre’tée par l’assemble’e natio-
nale; t'z Paris , tle l’imyrimerie de Crapart ,
place Sui/zt-Jl/Iic/Lel, 71,0. 129; et se veud
chez Laurens jeune , Il'bmire , rue Sari/Lt-
Jacques, et chez les autres mare/Lands
ale uouvcaute’s.

La vénalité des charges et offices , en
France, avoit souvcnt été traitée ; mais elle
n’avoit point encore été approfondie , comme
l’a Fait l'auteur de l’écrit que nous annou-
cons; apres avoir prouvé combien cette ve-
nalité étoit avantageuse a l'état et aux par—
,tiCuliers, il a fait voir quc la suppression
qui en a été décrétée par l’assemblée natio-
nale , est une des plus grandes calamités qui
put arriver dans le royaume ; il propose
pour reméde de rétablir les charges suppri-
mées et leur vénalité , et de laisser aux ac-
que’reurs de ces charges 13. liberté d’en payer
la. finance avec les aSSignats , comme un
moyen sur d’en opérer l’anéantissement pour
la plus grande pal-tie , sans efforts et sans dé-
pense pour l’etat, qui s’en trouvera de’livré
et bien soulagé dans son commerce.

Cette brochure intéressera tous les lecteurs
qui aiment véritablement la patrie, et ils ne
pourront refuser a l’auteur le tribut d’éloges
qu’il mérite.

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Province . pot; franc. La Bureau est rue neuve Saint-Augustin , Ho'tel de la Correspondancc.