xt7mcv4bsc6b https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7mcv4bsc6b/data/mets.xml  France  1800-12-12 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Primedi 21 Frimaire, an IX, [12 December 1800] text Le Publiciste, Primedi 21 Frimaire, an IX, [12 December 1800] 1800 1800-12-12 2023 true xt7mcv4bsc6b section xt7mcv4bsc6b ml
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P R I M E D1 :21 Frimaire , an IX.
I T A L I E. Milan, pour miller a la sfirete' dc cctte capitals: 8: do see

De Gé'ncs, _le 25 novembre {lgfi'imairc}.

Nous avons aujourd’hui en vue une l'lotte ang‘aise , d’en»
viron quarantevoilcs. On craint qu’elle n’aille an gnlfe de
la Spezmia. dont l’cn'trée est encore librc , at qu’cllc ne dé—
barque des troupes pour fairc une diversion en Toscanc.

On mande do Surzane, que le soir du jour oil une frégate
anglaise jotta l‘ancre dams le golfe de la Spezzia , on ap‘pcrgut
des feux dc distance en disiance sur lcs montagnrs. Ces
signaux ne pormcttcnt pas vie (lnutcr que l’emleini n’ait des
intelligenccs clans l’intéricur du pays. '

De Brascia, la 26 novembre ( Sfrz'maz‘rc).

Le quarticr—général do l'armée s”est établi ici le 2 Fri-
maire, et clans la nuit do 2 an 5, cntre anze heures 8c
minuit , liarmisticc a été rompn , de maniére qu’en cc mo-
ment nous sommes en élat do guerre. On vient de former
un corps cl‘élite do I 2,000 lmmnics , sous lc coznmandenient
du lieu!.enant~général Delinas. Ce corps est destiné a mar-
cher comma avaut—garde. _

Lo gaiuérdl en clict Briana , porte nu (oil attontifsnr toutes
les parties. II a fail pzqcr dam: mois arriéré: , 8»: 2'! promo: de
mettre 13 5018.6 au courani. ll a pourvn £1 l'liabillcnimit , &
des capotes o des somiers & autrrs oil's-(s so verscnl; a free

dams lcs divisions. It vient dc passer en revue une partie ,

do l’ailc gauche , cammandée per le lieutenant général
Hence)", I! a été vu. avoc cnthonsiasvne par les troupes , en
qui il a trmxré lc zncilleur esprit 8: 1e desir do so battre
l'rlutét que (lo languir éans l'inccr‘ritudc dcs arznisticcs. 1]
a admiré la réservc dos grenadiers , ('5’. a sur—tout distingué
la division du ,général Boudet.

De Milan ,V16 28 novcmbre ( 7 frimaire ).

‘Le généx‘al en chef :Brune , avant dc partir pour la quar—
tier-général, 21 Tennis le commundemcrnt de cctte place a
l’adrjndarit—général Nivet. Le général Hullin, son prédéccs-
sour, sera cmployé a .l’état-major du géuéral Dupont.

Liegénéral de division Dombrowski a regu ordre dc former
avec des corps ,polonais la division dc réscrve , sous lcs ordrcs
du lieutenant-général Michaud. Le général en chef, justc
(lane tout. co. qu'il fait , a rcgu honorablement ce bravo gri-
néral, l-es aflioiers 8c .les soldats qu’il commande , & qui
combattent depuis cinq ans en Italic. ‘Il a publié dans l’ordre
(l‘urjour que .les Polonais faisoient mejour partie cle l’armée
franchise, 8c qu’ils continueroient de porter la cozarcle 8c
les drapeaux de la république. '

Le gouvemement cisalpin , pénétré El’estimc & d'amilié
Pour lcs l’olonais , a chargé le ministre de la guerrc d’ofl'rir
au .général Dombro-wski la médaille Irappée en l’honneur
de Bonaparte.

Quatre mille Polona‘is sont partis pour Brescia , habille’s
8: wine’s (tout a ,neuf‘; trois milk: 'a-peu—yrias soot restés i1

environs. -

On croit que los troupes cisalpines qui sont depuis pcu
ici , pntiront lyicnlét pour l’arméc. Comma ellcs‘ont souf-
for! pendant long terns toutes sortes dc prw’alions, elles
craignoient de no rccevoir aucunc solde avant d’enlrer en
campagno, 8r 'firmt éclater lcur mécontehtenient d’une
mauiere repréhensible. Les mosures do justice & do fer-
nieté ; prises par la comité clu gonvemcment 8.: par les chefs ,
out bieutét rétaluli l’orclre 8< la discipline.

. B U {S S I E.
De Pe'tersbourg, le 14' oclo’u-re (’25 brumaire).

La gazette de la cour conticnt aujourel'hui liarticle sui-
vrmt ;

«A On vient d’amarenclre que l’isle cle Malte , occupée par
les francais, s’est rcnclue aux anglais qui en formoicnt le
blocns‘; mais on ignore si la convention conclue le 50
(léccrnbre'1798 , a été cxéculéc , lnquelle convention portc
qu’xxnmédlstvment apr‘es qn'cile sent prise, cette isle scra
rianclue al'01‘(ii‘c do daiut-Jenn-dc-Jérusalem . dout S. M. f;

. PM grand—mailre. C’csi. donc pour soutcnir scs ilroits, £1 cot
'r . ‘ r - v -. ' ' ,
cgard , qua b. 1V1. s CSL (lclerxum-cc a mettrc un amhargo SUF

tous les vaisscnux anglais qui sont dons los ports dc son Pin-—
piro; ct cat mnbargo subsistera jusqu’a cc quc la convention
dent on viont dc parlor, soit cxécutée dams toutc son étcnduen .
P B ‘U S S E.
De [Berlin , le 28 novembre ( 7 frjmas’r‘c).
' ll cst arrivé ici deux génc’mux russos, clzrargés d’une mis—
smn impxrtantc. Ils vianncnt. sc concertcr avec le gouver-
moment prussien sur lps majens (l'ussumr le passage do
l‘azjmée russe par [cs am prussicns, dams [a car you Go
PasSflgC set-on Jug” nécwsail‘e.
A L l... E I‘vi A G N E.
De Framtfort , la 4 dc'cemllre (iSfl'z'maz'ra l.

Le citoyen Rival , cliaz‘gé d’afl'airrs (la. la république Fran-v
gaise pros du landgrawc (lo Hesse—Cased, est passé hicr ici,
se rendant 51 Paris.

D’apr‘es on ordre do général en chel‘Morcau , arrivé avantv
hier a Francfort , cette ville doit payer sur—le~cliz1mp les six
cent mille livres qui restcnt dries sur la conlribution de liuit
cent mille livres imposée‘par le liculenant—géne’ral Sainte-
Suzanne. Chaque décade de retard cofitera cent mille livrcs
de plus.

Depuis le 2, 105 Frangais bombaracnt la forlornsw
W’urtzbourgLes troupes sous los ordres do go'néml ‘a . -
sesont déia portées jusqu’a Vritzingcn, (1113er H“
loin quc VVurtzlJonrg.

Il paroit quc l’Angletarre est sur lc paint «I; , xi,

  

 

guerre a la l’ulssie, si elle no love pas l’crnlxr-

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

(2)

mis sur les bAlimens anglais, 8c au Danemarcl; 8< ‘a la Suede,
5i ces puissanccs ne (lonnent pas une declaration sur la coali—
tion du Nord. Le ministre anglais 'a Berlin :1 rennis, 51 cc
sujet, une note air-r1 ministres dc cos deux pnissz’mees. Ainsi ,
phis nous avangons, plus l’horison politique s’obscurcit. 11
est a ,croire que clans ce cas, Paul I“. foreera l’enipercur
d’Allemagne i1 faire sa paix avec la France, afiu d’Oter a
l’Angleterre 1e seul allié qui lui reste.

P. 8. Le bruit court que le général russe prince Dolgo-
rowsky est passé avant—liier par Francl'ort, accompagné d’un
secrétaire, .& qu’il 5e rendoit en France. Cette nouvclle
mérite coaifirmation. ’

A N G L E T E R R E.
V De Lsndres , la 6 décembre (15frimaz're).

La cliambre des communes s’est occupée , dans la séance
Bu 2! novembre, 1° d’un bill pour le soulageinent des
pauvres d‘Edimbourg; 2°. (les sommes votécs pour le service
He trois mois lunaircs; 5°. d’une reduction dans la cavalerie,
-sur la demande de M. Nichols, demande dont M. Pitt a fait
aisément sentir le ridicule 8: le danger, 4a. enfin, de la
(lisette‘é’c des moyens Ll'y pourvoir.

La cliainlfire des pairs s’est occupe’e , clans sa séance d’hier,

dc la clierté (les subsistances. Le eomte (1e Warwick renou-r

rella 5a proposition do fixer le prix des grains. Elle fut
combattue par lord Grenville, 8c rejettée ensuito sans
(livision.

Dans la Seance tie la chamlare (les communes, du meme
i-mr, 1M. Nichols, aprcs avoir remarqué la diminution sen-
sible do l’orxnormoyé, demanéa qu’un cornité fL‘it cliargé de
constater la quantité do so métal en circulation, 8c d’en faire
mi rapport a la chambre. .

53 motion , appmyée par M. Tierney, 8c combative par
lord llw'kerbury, cut seize sufi'rages pour elle, 8: treme-
élcux conlre.

M. Sheridan a fait, le premier décembre , la motion
qu’il avoit annoncc’e sur les negociations de paix. I] a
annoncé qu’il n’entreroit pas dans tous les details qu’il

ourroit produire pour prouvcr le déf'aut cle sincérité des
alliés de la Grande—Grelagne, & qu’il se borneroit 5 cm-
blir une seule disposition : c’cst que , d’aprés la conduite
générale dc l’empereur (l’Allemagne & (les nutres puissances
la Grancle-Bretogne n’avoit rien de plus sage a
i'aire que (le s’afl'nancliir le p’niot possible de tellcs cen—
nexions , & de locker de cmiclnre um: paix honorable &
solide nu inoycn d’une négociation sépare’c.

Il ajouta qn’il alloit smunettre a la clmmbre deux propo—
sitions qui lui pumissoient incontcstables . 8: dont il résul—
teroit deux consequences également évitlcntes.

La premiere étoit que, du moment oh la coalition se
forum contre la France , elle présenta dans toutcs ses opé—
rations un esprit do détiancc at ale duplicité mercenairc Sui
snrvit ellieacement :1 fairs rnanquer 10 but iném’e dc la guerrc;
& si cela Cal. \‘rai, (lit l’orateur, il en résultc quc la Grande—
llretagne n’étoit point obligée ’de se licr par une négocia‘tion

coalisécs,

commune.

La seconds proprsition e'toit cellc-ci. En supposant que
les ministres du roi fussent cntrés avec une parfaite sincérilé
dans les négociations de pziix, il 3' avoit encore de forte-s
raisous do soupgonner (pie lenrs gosux n’etoient pas égale—
ment sincercs pour 16 weeks de ces ne'gocialions, 11 en COR-f

 

 

 

clooit qzic c’e'mit cle l’interventi‘on seule dn parlement que
l’Angletcr e pom’oit espéror le i'éiulilissrrinent cle la paix.

L'oruteizrrappcllmlu’il n’y avoi! (pi’uncseule des puissunces
coaliséi‘s par lailuclle l‘Angletcrru n’eiit pas été trompéc 8c
abandonnee; (pie dans ce moment méxnc , l’empercur de
Russie, non content de incltre m1 embargo sur tous les vais-
seam; anglais (111i se trouvoient dams srs ports, avUit encore
fait arrt‘élcr 8; cmprisonner tons les capilaines dc cc-s navircs,
8: (pi’il avoit par-lit rompu torts liens d’lionueur E< de boune
(oi (in garantissoicnt la tranquiliité (les nations.

Lnrsipi'nn a cité au minisire ces examples do inauvaise
foi d’un cm; , do perfidie de l’uutre, qu'a-t—il répondu?
qu’ou no (levoit pas s’attc’ndre :1 étre ailisi traité par ses
allies. Mais est—cc la lo langage d’on homuic d’état? Est—cc
meme le langage d’nn homme? Fallon-ildonc on grant}
degre’ de sagacite politique , pour prévoir que 16 mi cle Prusse
avoit trop de sens pour entrer dons on plan ‘iiui tendoit a
agrandir la maison d’Auiriclie? E21 falloit—‘il beaucoup pour
prévoir que l’Espugne seroit batlue par les arruées frau-
caises, 8c forcée ensuite do so livrer ii sa cliscrétion? En
falloil-il pour prévoir que l’empcrcur suivroit la lignc qu’il
s’est tracéc , 8c que les petits états (le l’Allemagne ne con—
sulLeroient dans cette guerre que lcurs propres intéréls?
Frilloit-il done taut ile sagacité pour prévoir que lc magna—
n‘izne ’aul I” on entrant daris la confederation , n'y ros-
teroit attache qu’autant qu’il en seroit dédominagé par des
avantagcs ésluivalcns a ecux que pouvoicnt e11 recucillir ses
conf‘édérés ?

L’oraleur rappelle cnsnite les difi'érens prétcxtes qu’on_t
pris successivmnent les ministrcs pour anloriser iour parti—
cipation a la guerre. C’cst ii lour conduite qu’il attrihue 5a
defection do roi dc Prusse; il montre que le. i’riainticn cle
l’ordre social et de la tranquillité de l’Europe n’ctoit qu’un
prétexte dérisoireg que l’empereur prenoit (les villes en son
nom, pa ce qu’il vouloil. les garéer; que l’Anglelcrrc elle—
méme espéroit garder Dunkerque, si ses troupes avoienit'
pu s’en eniparer; et qu’elle avoit agi en consequrnce d’apr'es
des principcs qui ne lui dounoient pas le droit de reprocher
a 565 alliés leur coudnite mercenaire.

1V1. Sheridan ajoute clue l’empereur dc Russia avoit d’aboril

déclaré qu’il ue metlroit has les armes qu’aprcs avoir rétabli '

la maison de Bourbon sur la trone de France ; mais apres les
succ‘Cs de ses troupes on ltalie, il lronva qu’il y sacrifioit des
liosnines sans aucun avantage pour lui. Il est bien probable
qu’il avoit: espéré obtenir l’isle de lllalte 84 qu’il ne s’étoit
declare grand—maitre do l’ordre que daus Bette espérance. Il
palolt aimsi (pie srs vues n’aVOient point éte' contrariées par
le miniature britannique , puisque sir Home Popliam regut de
ses mainsJ’orGrc de Malta, 8: que cette nominalion fut
annoncée clans la gazette oflicielle dc Londrcs. Paul I“. n’ai
plus voulu continuer une guerrc clans laquclle il combattoit
pour des intéréts étrangers sans aucune indcrnnité pour lui—
meme.

IYous donn‘crons domain la suite dc col extrail'du dis-
cours de 1W. Sheridan.

8a motion a (ité rcjcttc'e iila majorité (lo I56Voix conlre 55.

Le parlii (lo l’upposition Viem. do rccex’oir uri renl’ort de
vingt membres par l’union (in parlcment (l'irlanclc. Ces mem-
brcs, ainsi réunis, s’assembleront, dnrant la session . tons
less vendrcdi ii la taverchdite '1Vialc/iccl—Ilcusc. Le president
actuel & lc president iiéputé sont M M. Grey & Saint-Jolim
On assure (pi’ils vont publier une clécluration (les pniucipes

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qu’ils veulmit suivro. Ils vont se homer, (print ‘a pre’sont, La
rendre‘puhliiiue lu théorie de leur doctrine sur la rétbrme
é faire, rant dzms l’église que clans l’e'tat; & la situation
Politique du royaulno doit spécialoment occuper l’attention 2
do cette assembloe.

Unc division de la grande llotte est rentrée it Torlmy. On
dit qu’elle sera envoyéo dansla merllaltique, sous les ordres
de lord Nelson,

On mande do Dublin qn’en conséduonce do la proclama—
tion émise pour la Grando-Bretag-ie 8r l’lrlande, on a pro—
cc'dé, lo n frimaire , it l’éleelion des inemlores qui doivent
rcprésenter les bourgs de ces (lerniers pays au parleinent
imperial.

Suivant dos lottres do Philadelphia, du 95 octoln‘e (5 bru-
lnairo), la nomination du lzrésident a été ajournéo an 15
novemhrc ( 21>. brumaire ). On croyoit généralement que la
majoriié des snfl‘rarres seroit en favour de M. Jefferson La
re'volte dos negres dans la Virginie 8c la Caroline septenlrio—
nale étoit enticrcmont réprimée.

Cliarlostown (clans la Caroline) 8c ses environs out éte’
ahimés le :2 vendémiaire par un coup de vent qui a ren—
Verso une partie do cotte ville.

Actions de la banquo, forme'es. — Trois pour cent con—
solidés, (crimes; pour leur ouvorture , (35 »'— g —- Omnium ,
1 , 0:, I.

Exlrm't d’une ('em‘epm‘lz'culie/‘c (ZeLomlres , (1:121 novomére
(5;) brumaire). '

11 y a pres d’un an que You a pu‘nlie' on Angloterro &
on France on passng-r oxtrémoinent remarquable d’nn
Othl‘IIgL‘ int'itnle': [es Dialogues confidenlz‘els { Cesiuaeclle
imler' m‘cr Angeu) an ce'leln'o W'iclaod [passage ‘l‘ll pre—
.disoit formellcment la grande Iévolution du 18 hrumaire,
dans un toms oil le liéros do cotte celehre journéo étoit
encore en Egypte. A co sujet nos e'crivaillcurs ministériels
n‘ont pas manque do (lire que lVicland étoit dans le se-
cret , 8c que par consequent V"'icland étoit jncobin , comme
prosque tous les litterzxteuz‘s & professeurs allemancls. Midfie-
land a cru devoir so lever do cello accusation , ([ui, touto
absurde qu’elio éloit , pouvoit copendant lui attirer dos
desog‘réxnens, On vient do proposer an librairo Philips,
rédacteur d'uu do nos journaux les plus estimés, le ~Mont/lb”
M'agaz-i/ze, une traduction do icette apologie do M. VVie—
land : il n’a pas voulu s’en charger, parco que, dit-il,
son public n’a aucun besoin d’une pureille npologie. Cola
prouvo qu’il y a encore chez nous (In public do gens eclairés
8c raisonnables; mais i': 5' on at on autre, tros—nmnbreux ,
qui accueille avidement les absurdcs rapsodies , dons lesquell s
on réchaufi‘e continuclieinent les calomnies do Robison, (lo
Barruel, de l'auheur dos Purscri/s of Litloralure ,‘contre
tout co qu’il y a d’écrivoins distinguos on Europe ot sur-tout
on Alleinagne. La derniero production de ce genre est un
roman on trois volumes, i'ititulé : fifemoires dos Philo—
sopheS modemes ( zlie'moirs quoalcm Philosophers J. Les
auteurs ({ui faln'iqueot cos ouvragts no counoissent, 51 co
qu’il paroit, ni les heroines ni les livres contra lrsqucls ils
s'arzhornent; ils puisent dans des brochures publrées en
Allelnegno par quelquos homiues oliscurs, mixquels la plupart
dos nuteurs quils attoquoient n’ont jomnis daigné fairc la

moindro Jponso. {this il est malheureuseincnt encore de la
* .

 

politique (ln ministere do procurer cle la popularito’ i1 toutes
les insinuations qui ont(cette tendaucc—lh, quclquc qbsurcles ,

)

qn’elles puissent étre. On nous a aimoncé un ouvrage qui.
Ponrra faire d'autant plus de bien , que celui qui l’entreprend
no pent pas étro soupoonné do partialité ou d’intérét personnel.
M. Mouuior (i) est dans l’inlention do venger les littéraleurs
allemands dos ineulpations de iarrnel , do Kobison 6< do lours
éehos ; il a (hit toutes les recherches qui pouvoient 1e mettre
51 inézne do d-étruire cet éclmfaudage monstroeux do calom-
nies, trap méprise'os peut—étre jusqu’ici par ceuxlqu’ellcs
concornent. .
REPUBLIQUE FRANQAISFH
De pARlS , [e 2:) brumaire.

Dans un rapport présenté au premier consul par le mi—
nistie de la police, celui—ei déclare quo, si les vols des
diligences n’ontpas encore cessé, la faule no pout lui e11
étro imputée; les prisons de tous les départomens , remplies
do brigands, attestent le soin qu’il a pris de les pour—
suivre. Si cos désordres continuent, c’est quebeaucoup do
tribunaux & les jure’s ne font pas leur devoir. De toutes
parts, 105 préfets reclament la creation de commisssions
oxtramdinaires pour juger les prévenus actuellement e11
arrcslaiion. « Jo vous renouvelle done , citoyen consul, la
demande que je vons ai déjit fuite, do croor dos commissions
extraordiimiros dcslinées ii juger, 1° les volours (le (lili-
gences 8c rocetles publiquos; 2". les embauchcurs & provo—
cateurs é. la (léserliou; 5". ceux qui tonteroient d’enlever it
main arméo les individns reinis it la force publiquo n A co
rapport est joint un état exact & nominatif dos individus aim-
rétés dans tous les rlépartomens comme prévcnus do brigan"
dage 8c do vols do diligences, &c. Nous on ovens eompté 2/. .

—— Le conseil d'e'tnt a decide, lo [8 frinmiro , (me
citoyen Lolievre, atljmnt au maire do l‘louen, & charge do
la police dos prisons do cette'ville , avoit rempli lcs devoirs
do 52: place (laiis tout ce qui a precede 8t accompagné rem
moment du 12 fructic’or, & par consequent qu’il u’y avoit
pas lien 51 lo Poursuivre. Cette decision est relative it one
petition pre’sentée contre le méiue citoyen Leliovre , par l4
t'amiilo lit-dos, do liouen , tendante 21 lo poursuivre cmnme
auteur d’un assassinat préme’dité.

—— Le bulletin de Lune’ville annnnce qno (lepuis ([n’on .3
recu dans cette ville la nouvelle do la Victoire do llohon—
linden , les ministros plénipoten’tiaires se voient plus souvent
8c que les couriers qni avoient cessé depuis dix jours so
succedent rapidemenl.

——~ Uri ancif'n négociant (les provinces méridionalr‘s, qno
la revolution & puis la terrcur avoient paralysé, vicnt rle
recouvrer ses forces & de ropreudrc le cours do scs affaires.
On assure qu’il a reniis en circulation 100 mille louis, onfums
depuis (Eix ans, cc qui prouve rleux chases dent tout le mondo
so doutoit, c’est‘clu’il y a on beauconp d’argent do cache,
8c qu’il reparoitra successivement avoc la conliance.

—- Le citoyen Merlot, ex-memhre do la premiere flESPm—
lglée legislative , est nommé préfet (lu departement do la
Vernlée. ‘

, —— Le nommo’ Michel Bridier, voituricr par lorro , cona
vainou d’avoir ussassiné sa femme, l'ut condanmé h mort lc

 

(1) Ce eclebm'memlne (le l’assemlllce constiluaiue s’est- retire,
rlepuis quolquos ounces, 51 XVeimar on it a lontle un Altalzlivsemont
d’éilucalion qi.’il dingo uYec autant do Intuit-res que :te sin-(es, 33::
que profit-n79 to duc de Saxo—Weimar, prince amt do: lettreefli do:

talens do tous les genres.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

(4)

51!- vt‘smlémiaire rlcmier’, par le tribunal criminal él’Agen ,
(Sc exécufé clans celle ville le 12 de ce mois.

alga jumnal (lu (lépartement (l'lzidre 8c Lolr am~once
deg cruintcs (le veir renaltre dc leurs ccuzlreslos famenxlu‘i—
gands (l’Os‘g‘eres. Leur clicf le plus redoulable , nmiuné le
Beau fl'angais, a ropam clans plusieurs endroiis. On
infinite, on menace les lémoins qui ont déposé au proc‘cs
ale leui‘s complic'es : leé habitans de la Beauce 8c du Gali-
nois melnlenl pour leurs vies 8c leurs propriétés. Le nial
est grand, ajeule le méme journal, mais non pas sans
remede. ’

'- lie 9 {le ce Innis, deuz brigades de gondm'morie en
t‘éurnée dansla commune de Bignan( Morbilian ), lreuvcrcnt
dams une aulieirge', caché derricre ales fagots , le 1mmmél3ar-
i:lielémi , di‘t Dnval, comm pnurétre l’u'idcs ClleSdC‘CllOUIInS
qui fut. rvmis eulre les mains du commandant mifilaire {le
l’arl‘nndiswmcnl, d‘e Luminé. Ce demier chargna un dela-
chemenl cle la troupe sousses ordi‘es, d9 lraxml‘c’rcr ce pr?—
s'ormie‘r l1 Vn'nnes pour 5m“. jugé; mais éianl, pm‘vemzs i1 la
inbiilagnt‘. d'e Que-slime, ils appeigurenl quai'amn lawns-nos
Mmés (111i s’npproclmirrnt d'eux précipilmmncnl: l)lC‘ll con-V-
V'Valhicus qu’ils clm‘clmicnt ii faire évador David , Cu: n’élani:
soinl. on forge pour ré'sister , ils om. é(.é dans la néccssilé la
la fusillor.

”-Unc lam-c rle Madrid, en rlnie (la 9 frimzire , annancc
unnquc a antl‘eromcnt cessé.

 

(“inc la maladie épl
Le clfoyen Lucien Bonaparte , {unliassadour de la repu—
blique Hang-also acprbs (lo 5:; s‘najeslé callmliquc , Psi arrivé
avcc sa suite , lo 8.
Le cimyen .I‘xlrpiier , qn’nn (lit appellé h (llgntres fonclions
anpriws (lu genveri'zemcm l‘rnsignis , doll purlir-incessammecl.
pour Paris , ~&(liriger ’sa mule par Bordeaux.
‘ -—~ Le falt récont cl’un charbonuicr (l9 Caflix, que l'ivrcsse
a préservé de la paste , en a rappcllé un au‘lre plus ancicn,
inséré Clans le Journal des San/ans ,- ‘dn 7 mars 1667.-

« ll couroit, (lit l’au'renr, une nmlndie en Esnagne , qni
efil. randu ce roysume dé‘scrt, si le hasard n’en gm fail con—
noilre Ie remade. Un homme altaqué de c-e mal , s'élmil
énivré par dé’sospoii‘ , se trouv-a guérir pen do lenis apr'cs.
En efYoL si'su‘r-prenant obligca les méflecins de faire ouvrir
quelques euns 38 0911: q-u’i moururenvl de ceHe malaclie ,- on
tynuva lcu-r-(‘slomach plein (le ve-rs , qui , étant mis clans (lu
vin, furenl“. hiculét consumés. Depuis, 'on'en fit buire 51 tons
lea malades qui guérirent Lous n .

-—~Le rince de Lichtenslin eat up rlcs ge’néraux aulri—
c'h‘i‘ens fails prisormaie’rs 31 la bataille d’Hollenlinden.

,,_ 30 brnmaire, .le ffroid étoil 9i vif ~en Suede , qu’o'n
pouvoiL aller en ‘t‘raineau sur les rivieres. '

“Le roi (lb Suede se propose de faire incessamment. un
gmyage 1°; l’éibrs’bon‘rgw; on fail; méme déjé dams oette Ville
dos préparalifs pour-la receveir. Aussimlét aprbs son départ.,
Paul l“. 26 rendr-a £4 Grodng, pour passer en 11.:qu les
troupes russes qui se trouvenl sux‘ cettc frontier-e. On croil:
qu’il commit-era ensuite son vayage en Allemagne.

~r- Lcs matelots angl 1is qui e'toienf, la hora des vaisseaux
sur lesquelg on a; mis l’umlqargo en Russie , 9m été mis :2
tm‘t‘cy ’

.7 A‘. . l .. “w

 

VAniérfis.‘

Hisloire Naturalle des Sing—es at (1:23 JlIal'is , Iuivie de belle (let
Galéopilhiques; par J. B. Audebert, membre de la société d’lllfi-
toire nuturelle de Paris; nuvrage orué de 55 planches (leasinées
d’apiés nature , 8c imprimécs en conlenrs , in—fol. grand papier
vélxu , superlin satiné, (lix livraisons do chacune , quelre ’4 six‘
feuilles de texte, & de six 5 hult planches. Prix, 56 fr. uhaque
livraison; & la collection entiere , 550 fr.

Nola. Il n’a été tiré que tree—peu Ll’exemplaires dc cet ouvragP.

,Le citoyen Audebert s’étnit formé lui—méme 5 né a Rocllel'ort,
(le parens pauvres, il n’aveit requ d'eux que les premieres notions
du (lessin ; mais son intelligence & l’infatigablc activité de 8011 esprit
lui lirent biemét lrouver dans 0e foihlc secours & 5a subsistance
SI les moycns (l’acquérir un nom. Un atlraitirrésistiblc l’eniruinoit
vet's l’élutle des animaux , il nc- [drda pas ii les bien cunnnllzre , 8:
son debut en histnire naturelle fut un chef-(l’oeuvre , l’histoire dc:
singes & des makis.

L‘lilstoire naturelle des singes 3t (les makis est une production abso—
lumcnt nenvc. Chaqne épreuve snmble un dessin original; 6: ce qui
i'rappc le plus , c’est l’étonnanle variété du burin de l’artiste. Les p .ila
qui , dans In nature} different sur cheque auimul , ofl'rent sur ce". gra—
vures la méme difference; on y reconnnit trés-bien [as polls rudes
8: grossiers de l’().-'an.g— Oulang, l’espece de laine fine (lu ilfola'ch,
8:: lo pelage doux & lustre dc l’Ouisliiz. Ger. Oixvrage, qui dm't ope-re:
(lane l’art un cliuugementamncageux‘, estsupérieur ii tous ceux dent
s’enorgneillissent les Anglais, ainsi que les Allemands si célebres (lans
Ce genre (lr: gravure. ,

Persuadé Lille l’histoire naturel‘le ne pouvoit ‘se passer (19 prin-
tures, quiz lcs simples descriptions x1e (lommient pas des idées assoz
justes de l’oliiet dccrit , 8: qua l’nrt (le peindrc exerguit sur l’esprlt
un empire pltw puissant Czplus nlasolu que l’art d’écrire, ila joint
aux descriptions les plus claires la figure dc cbaque animal, qu’fi
a su peiuclre & graver d’nne maniere absulument neuve.

Mai; l’ouvrage qui (lemamluit au plus haut point la réunion (lo
505 Lalens , c’cst. l’liistuire naturelle d‘es COlllJllS, oiseaux mwurlles
8L sumiers, qulil lerminnit lorsque la mort est Venue le frappnr. On
cancevra (lillirilement son ar'lresse é dun-net 51 595 figures tout l’éclat
{$1 19 chumyant (Eu plumage dc ces brillans oiseaux : cepemlant ll

\l‘a {alt , & au paint dc trumps!- lcs yeux; couleurs , attitudes, [out

on est. vrai, c’cst la naturcelle—méme.

En voyzmt re qu’il nous lalSaB , que (le regrets, lorsqu'on saura
qu’il vmétlitoit (leux grands ouawrages, l’un sur les oisoaux de proie
65; l'aulre sur les auinnux carrmssiers; ils nous manquent & lls mun-
quelrunt h sa gluire : les matériaux en sont préts, il est vrai; mais
l’liomme de génic, l’artisle Savant & laborieux n'cst plus pou'r‘les
mel‘lre en oeuvre.

W

memit (In gr‘néral Cor/Vina Saint-Cyr, consciller d’état, dessiné

(l'aprés nature par Guériu , & grave par Trésinger, in-fol. Prix, '

5 fr. A Paris , claPu Ant. Au”. Reuouard, libraire, rue Saint-

Atidré-(les-Arts , L“. 1-12.

Ce portrait fait ‘snire 21 la rollectim cles :généran‘x , gravée par le
meme 'I‘Irés-ingcr‘fic par madame Hcrlmn; GS: qui se v-eud cliez 1e
mémc libraire. - '

Incessamment les portraits de Bertlxier,1’érlno & Salute-Suzanne.

fifflnoires sur l’adminislmtion desfurélx; brochure (le. 82 page;
A Paris, chez Knvapen , rue ’Salnt—Audré—des—Arls , en face du pom;
Saint-Michel.

Idyllcs dc Jaufiret, sur 'l’enfance & l’amaur maternal, mises en
vers par madame Defiance, née Clmmpré , auteur dfun'e tiaduction
en vars des Odes d’jlnacrémz; ouvrage orné d’une figure en taillo
douco , gravée par Tardieu , sur le (lessin (le'Monne’t. 'l’rix . 1 fr;
25 cent. A Paris, cliez Leclere, 'librairc, quai de la Vallée., n“. 59.

Les Tulil‘eites Ixislorigues et géograpfzi‘guw franpaises'; ouvrago
qui présente la situafion de la France ayaut & depuis le 18 brumalre ,
ainsi que la galerie des lxommes distingués dens tous les genres;
vol. iii—18 tl’environ 5cm pages. Prix, 2 fr. '50 cent. , & 5fr. u-o-‘Uent.
franc (10 port. A Paris , Eliez‘flenaudiere, imprimeur & propriétaue
de cet ouvrag‘e , rue des Prouvaires , n”. 564. ‘

Campsagne de quaramte four-s 'en l’an 8 , en vers &-en prose .; lgl‘o-
churcde 0 pages.; par le cit. L..F. A Paris , chcz Tavermer, libralre.a

l rue du Bacq, n". 9377.

Ce n’es’t ( u’une blue‘tte ‘mais elle est oharmaute.
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De. l’lmptimgrle de M E Y M A '1‘. fire ’rlesMoineaex , n". 4955 ‘

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