xt7pvm42vr78 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7pvm42vr78/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1796-11-19 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 19 November 1796 text Le Véridique ou Courrier Universel, 19 November 1796 1796 1796-11-19 2023 true xt7pvm42vr78 section xt7pvm42vr78 gr: ('16 lg
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LE VERIDIQUE

00' CGUREER

Du 29 BRUMAIBE, an 5°. do la Ilépublique francnise.
(Samedi 19 novnmmu 1796, vieux style. )

Ari: cum/Eel.

L’ordre étahli dans les bureaux do distribution do ce iournal
no permet pas rl’envoycr dc; numc’vrcs au—delz‘i du j_our lugé
pourla fin de l’abonncment. Les ,pcrsonnes (p11 .seromn‘t fa-
chécs d’e‘prnuver unc interruption , sout donc pne’es do Jetter
les you: 5111‘ l’cuveloppe qui couvrc lC'II‘ feuille ; elles y v.61"-
ront toujnurs l’époqm: fixe de leur abounemenr. ll scroll}
(lésirer quc chat no abonné qui est Clans l’intcntion de conti-
nucr Ll rccevoir le Véria‘z'que, écrivit au moins quinze ;ours
d’avance : ainsi , ceux dcat l’abonnemznt linit lc trente du
.mois , doivont écrire le 15 , et ccux dour l’abonnement finlt
le If), doivent éarire lo 1'”. Ce moyen est le seul propre é
prévcnir toulc espéco dc retard , et nous pouvom gurannr é
crux qui l’emploicront, 1.1 plus graude exaolimdc et la plus
grands régularité dans la service.

Le prix est de 9 liv. en numérairepour 5 mois , 18 pour
6, at 56 pour un an.

011 s’abonne pour ce journal , chez lc cit. Lnnoux ,
lug do: Prétres Saint-Germain l’Auxerroxs , 11. 4‘2.

Toutes lettrcs non alfranchics no seront point recues.

 

NOUVELLES ETHANGERES,
I TA LIE.
Rome, 24 oetobz'e (36mmaire.)

Le manifesto de S. M. qui annoncc la suspension (16
l’drmistice avec la France , a été publié dans toutes lcs
fcuillcs do cc pays. En voici 13 passage la plus remar—
quable , parse qu’il donnc une idée do In manicre dont
cct incident cst survenu.

« Les négociations (l3 paix qui avoicnt été entamées
entrc lc Saint-Pore etlla rc’publique francaise , ayant c'té
rompucs ii Paris, parcc quc M. Picra‘cchi, ministre
plénipotentiaire de S. S. avoit rcfnsé dc souscrire un
article inconciliable avec les maximes de la. religion
catlmlique , lo directoire exécutil‘arré'a qu’un député
do In cour dc Rome so rcndroit prés <1 5 commissaircs
francais aux armécs d’Italic et des Alpes , Sulicetti ot
Gm‘rau. M. Galeppi ayant été choisigh cet ell‘ct par
S. S. , il so rentlit auasi-t’ot hFlorcnce , iicu choisipar lea
commissaires pour le congrés. C'es dernicrs lui présen--
tércnt soixante-quatre ar icles, en mettant pour rogle
expressc, qu’ils devoient fitre acceptés en masse ou
re-l‘usés. M. Guleppi rcvint :1 Rome pour mettre ccs
articles sous les yeux du S. I’érc S. S. couvoqua une-
congrégntion (lo tous les cadinaux qui- se trouvoien:
ici get dans cette assemblée ,. onjugca unanimcmm:
gut: leadiu ortigleg étgiont incompaubleq affcglesino:

UNEVERSEL;

 

(Divan): rzzRI/Jt 9m}; 1121,41?)
._._._

1

1)}

ximcs de la. religion catholique , et qu’ils porloinnt évi-é
demmentatteintc nu). droits de la souverainclé. En coo-
séquence ils furent refusés. M. Galeppi relourna 1
Florence , ct il fit part aux commissaircs frnnoais de la
résolution pontificale , nu moyen (l’une note signée de
lui et de M. Azzara ,ministre d’Espagne , médiateur
entre le saint-siége et la France. Les commissairco re-
fuscrent do rccevoir cetlc note , allégunntl qu’ils n’a-
Voient aucune relation avec M. d’Azzara. M. Galeppi
lcur répliqua par une note , dans laquclle il réclamoit Ia
médiation de S. M. catholique , ct lcur disoit qnc,
quoiqu’ils eussent refusé la promicre note , parcc qn’clle
étoit signée par M. le Chevalier d’Azzara , la répume
pontificnle no dcvoit pas moins étre rogardée comma
donnéc. Jusqu’h ce moment, l’armistice n‘a pas été dri-
claré rompu , ni par les francais ,ni par 10 Saint-Pore ;.
mais Ie terme étant~ cxpiré rt lo paix so trouvant éloi-
gnée , S. S. a résolu 11c suspendre , pour le moment y
l’accomplissementdes conditions do l’armistice,

Un corsairo francais s’étant approché , ces fours
éerniers , do la tour de S.-o‘overin , la garde tira sur loft
plusieurs coups dc canon quilc coulérentbas. L’équi-
page fut noyé , 1‘1 l’exception do six personncs qui futon:
conduites an chéteau S.—Ange.

Ferrare , le 22 octobre( 1 brumaz'rt.)

A l’exemplc Clea autres ville: Iibres (le l’Italie , l’ar'bro
de la liberté a été planté ici avec la plus grands pompe,

Lo cardinal Mattei cat parti pour Rome , aprcs avoir’
eu une conférence avec le génc’rnl Buonaparte. On croi:
qu’il est chargé de quelqucs propositions pour sci sainteté,

L’administration centrale (lu Ferrarois , sur l’invita-I
tion (In général Buonaparte , 2‘1 prendrc les mesures cstiv
mées les plus avantageuses 21 la religion ct nu cmlte , com-
me '21 la tranquillité at an bien-étre du pouple , 51 l’amé-'r
lioration de son instruction et dos sccours qu’tl recoil,
h (lécrété ce qui suit :

Il sera pourvu £1 co que tous Tes curés qu-i’ n"ont' pasfi
mic portion congrue do 180 écus rcgoivent annuallement
ccltc somme.

Toutes los parm'sses anront un vi'cairc qui'ne pout-nu)
avvoir moins de 50 écusv, non compris la messe. .

L’inquisition , autrement appvléc‘ le sain‘t-ofli'cn ,. est
(Iéclarée abolie mole—champ _, et $35 biens~ tlévolua aw.
peuple de Ferraro.

Tous-l-es‘ro'gulicrs é'trangero, 1‘1 l"cxception zl'r‘s pro’J
{csseurs (l'e l'université et des autres écoles publiqucs ,,
devront sortir de la province en5 jours. On Eniera‘ 14w
frais de lcu: y'oyagef '

4-“. --A»-—- ~— -

    
  
  
    
   
  
 
   
    
  
     
   
   
    
  
   
   
    
  
  
   
    
     
 
   
  
  
    
   
  
  
    
   
    
    

   

  

. -..,‘,

if
K

T-iililiffi Tfig'ttlict‘S l'crrnrois sont Jélitls :le tonic 55:-
3,, .li-ldnl‘tl liors (to lo province , et restcnt subsrdonnés
:\ in: lo spiritual it l’arcliLV’unc (l9 Ferraro.

Tau les rouvmrs ct corporations econ“ instiques ric—
h'vozit clnnner l’état dc lcurs biena , ilc quoltluo naturc
(pi'ils soicnt, (tans l’espacc tle (lix jSth‘-.

Aucnn convent. on corporation ne Pourra envoyer
d'nrrcent tors (la in province , sous qiiPltltie prétcxto (pic
r: puissc , Gtrc (lo pcnsions , dc contributions on untre—
NU nt. ll (loimeront la notc do cc q-u’ils out a payer.

Ancun ecliticc ecclésiastiqucu’uuru pluédésormais lepri—
Hinge ale ssrvir tle refuge aux mall'aitcurs. A l’égaril tlc
ceux qui y sont actuellcment rclugiés , on 105 conduira.
sous esr'orto licrs du pays.

Ins distinctions (-le titulaires ecclésiastiqm‘s sont alm—
li-zs , ainsi quc ceux (la la noblcssc liéréditaircs, 6t sous
les niéiues pcines. Il n’cst pcrmis de porter aucuu titre
quc eclui dc _citoyen. ' ~

 

n

flfodé/za , 9.7 octoflre,

Aunom (la la républiquc francaise , le comité do gau-
vcrnementn public unc proclamation par laquellc la no-
,lzilesse est declarée it janmis abolic dans tous lea étufs do
Mml‘ene. Personne ne pourra porter aucun titre do no—
Llesse; il scm simplcment (lésigné par cclui (lo citoyen
.on par ccux (lo scs charges 5t Professions. Toutesles
nrmories , toutes les lifrrées J tous les blasons , ,toutes les
marques distinctivcs dc noblcssc , devrontdisparoitrc
«Inns limit jours. Toute corporation qui exige preuvc tle
nolilessc ,' dcmeurc supprimée. Tout coutrcvenant aux
présrntes dispositions, scm considéré comma enncmi do
}a constitution de la. pat‘rie, et comma tel sévérement
punt.
ALLERIAGNE.

RalisI/onne , 22 octobreu

Lea nouvelles les plus réccntes tie Vienn— (liscnt que
’{c messenger .d’état qui est arrivé (lepuis quelques jours
Alan's eettc capitals , y est encore, qnoiquc quelques
feuillcs publiqucs aicnt annoncé d’une maniére positive
gu’i'l en étoit parti. D’api'es ces lettres , on commence 51
zuvoir quelquc chose (1e l’pbjct do son message. Elles
manilent que ce mrsager étoit portcur d’une dépéchc du
«lirectoire exécuti de la république francaise pour S M.
l’vmprreur,par laquclle lc directoire fail. part .‘1 S. N. do:
clispos. oi; est la cour do Londres (l’entrer en négociation
3700 la république francaisc , mais en méme terns de la.
determination on (351 l: éirectoire dc n’cntamer aucnne
negotiation wee l’Anglcterre , avunt qu’on ait prélimh
nairemcnt posé Iles bases de la paix avec lc Continent.
,Dn ignore quelle réponsc la cour dc Vinnne fern :‘t cette
piétention clu directoire ; nmis il est vraisembztblc qua
l’crnpereunqni s’cst toujours montrc fidéle obscrvateur
fie 50s engagement; ,avec ans alliés , no fern point do
réponsc an directoirc avant (l’rt'voir communique Sit pré—
tt‘ntion an geuvcrremmt dc Lonilres , e]; on craint qua
Vcettc mcsure du directoirc inc'rclroidisse l’arcleur paci-
tiquc que lo cabinc}. do 5. James vie'nt do manifester.
Au reste , rctte marclie qui dorms lieu it time tonic (l0
conjectures ct do raisonncmens , (lémuvrira sars doute
hientdt quello est in véritablc intention du disrcctoire , 8i
W“ 0:20 guns on évasire .‘ 7 " '

a
v 4

\.’

ftfiPUBLIQUE FRANQAISR.
PARIS, 28 brumnire.

- cam: gm? iiuriwnl azv/jriurd’izui amino [(1 religion.

On est silligé do l’ail'cctation uvcc laquelln qnclqiuos»
Uns de nosiL-viimins périodiqum its zuicux rm:onnnan—
(libs jusqu’uujourtliliui par ', urs tcltns ct par leur motle-
rmion ,A enccnsr‘nt (lcpuis quelqui‘s tints la mr’mmre
do Diderot. ”Pious sounnr‘s loin tle vouloir ré-pé—
ter cc quc l’cspritrle pzuti) toujours injustc on. reli-
gion eommc en politiquc , a pu ct. pent encore écrirc oil
(lire contra les grands tdlcns tle co philosoplie qui ,
éminemmcnt doué (le lit ponsée qui créc , a manqué do
l’artqui ortlonne, ct Ilc la patience qni polit. Mais on
salt quc Ditlcrot,qui parloit micux encor e qu’il n’éerivon,
a employé toute son eloquence , comino il a sonrent cm—
ployé son style it préclter 1'

 

’alii'ousr doctrine do l’allic'isinc;
il uvoi-t crérjz la langue ré‘tfolutionnaire , quarante an; au
moins uvant la révolutiou ; it” fut , comme on l’a juuicieu.
soincnt observé, le précurseur des llelrert ct dos Gluin—
mettc. Ce n’cst pas que nous roulions imiter l’exemplc
dc ceux qu’nn with trop pen raisonné pent—étre cxctte
St fairs lc procés £1 dos écriwins inorts dcpuis lor gvterns ,
et qui , s’ils nous on! lnissé lo souvenir de leurs crrcurs
tlangcreusca , n r'” ont at‘essi lztissé cclui (ls lcur génie.
.Quoi qu’i’l en soit , une pcrsonnc rcspoctablc nous invxtc
it examiner 9i ml /zm;-né5<'i;om722,.3rl'm‘l'kwi/1/esoiwt (l’ail—
[curs 5:33 opinions , [ff/11' (.mjourd’liuzf ucrz're eon/re [a
religion. Cetle question a bicn Lit: l’éttntlnc pour un
journal, mais plus ellu comportc (lo dcvcloppemena, plus
onsentqve nous devons étre courts Nous écartirons tout
ce que la sensibilité regrctera snns doutc Etc no pas trou-
Vcr dans ret article , pour n"y laisser quc cc quc la scule
raison a droit (l’y cherchcr.

Un honnéte homme, quels que soient ses principes ,
(loit é. présent gardcr le silence sur cette iniportnnte mu-
tiérc , on n’cn pi rlc qu’a‘vec respect: s’il est athéc .
(ct nous vonlons bien ici supposcr qu’un atliée prut étre
unhonnétc homme) ira—t-il bravant le mépris ctl’lior-
reur do tous ceux qni penscnt bien , ct oubliant les 1c-
oons (lu passé , précher ouvertement , ou perlidement
insinuer sa funcstc doctrine quc la revolution toute en-
tiere accuse ? Non , personne n’osera soutcnir quc qui-
eonqne aujourd‘liui précheroit l’alhéisme , puisse étre un
honnéte homme.

S‘il cslt déistc, c’est-h—(lire , si admetlant l’e/xistenco
(l’un Dieu , il rciette tout cultc extérieur , il sait( car is
16 suppose éclairé , puisque jc le suppose capable (l’é-
crire ) il sait , dis-jc , quc pour lc pwplc il n’y a plus
de religion , (l‘es qu’il n’y a plus. dc cultc , 6t qu’éter 31.
one nation l’extérieur, les cérémonics , les rites , l8.
pompe , lcsautcls de la religion , c’est sinon la conduire
it l’atliéisme , au moins la précipiter (lens tous les execs
qu’il entraine: Vérit'é qui a (71": rcconnue par les plus
sages dos hommes , dams ccs tcms antiques oh la gros—
siéreté du culte cut pu fairc parclonncr au 2ch du.
,déismc,

S’il est de qnclqne secte étmngérc 21 la religion domi-
nante , je n: puis voir en lui qu’un scctairc nmbitieux
etcoupulilc, qui veut aux factions politiques meler l’lior—-
zcur dcs factions religiouses, rcnouvcllcr parnii nous lsq

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163.

igion. -

nclq-ues—
omman-
r mode-
memoirs
ir répé—
on reli—
crime on.
the qui ,
mqué do
Mais on,
écrivoit,
rent em-
ilhéisms;
e am am
ju(_licieu.
cs Chau—
’exemple
re cxctte
~gclems ,
s crreurs
ur genie.
;us invite
ant (l’rzil—
con/re Ia
pour un*
ens, plus
rons tout
pas trou‘
3 la mule

rincipcs ,
antema—
st athée ,

Put (Eire
5 ct l’hor-
nt les le-
rlidement
toute cn—
quc qui-
se étre un

existence
it( car is
pable d’é—
n’y a plus
qu’éter it
rites, la
. conduire
5 Ice cxcés
r les plus
.1 la gros-
1 29510 (111.

on domi«
imbitieux
iler l’lior-
ii nous 19%

sea-nu ganglantev. qu’onttozijours'rionnées Ies Iuttcs des
ircligious , ct rallumer lcs torches do Is Vendor.

Z Eniin , si tulle est son opinion politique , qu’il croie
lla religion ilu plus grant Hombre dang-reuse au sysiéine
faciucl du nonvermmant , nous lui deniamlerons:
1”. Ce qua pent avoir (le redoutable aujourd’hui uu
cull ‘ qui sort it peine de ses ruiniss at (les ft'l‘S (lo l’into—
ilérzmre ; 2°. c: (la/ll pourra jamais avoir (1e rmloutable,
Zdépouillé dc ,«ms 505 moyens d’influcnce, de 325 gran'les
ljvui‘ilictions saccfilotales , do see rielicsscs , (lo 505 cou-
iVCus , (ll: l’in;truclion pu'bliqnc , (in grand nomlire (le
1 sosininisfs‘cs , rle la puissance oratoire tie in cliaire qui
est :zoumise 31 i’attention dc la police , enlin do eat liaison
' ave-e l’auterité publique ; 3°. si ce culte n’a pas subi une
some ile transformation favorable an syslémc actucl ,par
: leserment que lesministres ont été obliges (lcprétcr aux
,i loix; 4". si 1% declamations centre :16 culte catholique
sour missi utiles par les in convéniens qu’elles peu 'cnt
prévenir, que i'unestcs par les tourmcns et les craintes
qu’cllcs causent £1 ceux qui n’ont plus d’autres consola—
tiouo que cello qu’ils puisent clans la religion; 5°. si , cn
supposmt in religion dangersuse ula liberté , cc danger
est plus grand que celui qu’entraineroit l’absence abso—
lue de touts religion ; 6“. qu’elle est enfin celle qu’il
voudroit mettre a la place clu culte qui exists.

1
l
1
a

F

«Wmuii;oz_m1 A... “mhnu

,

 

Blame , nous raméne :‘1 nos premi‘ercs seppasitious et
& n01 précéilentcs réponses; car , ee scra toujours ,
quelle quc soit l’opinion politique Clo celui que nous com—
battons, 21 um atliée, a un déistc , on a un sectaire
que nous aurons it répondre, ct déja nous avons rempli
cette taelie. D’ou il s’en suit , qu’avoir réfuté ces trois
especes d’opinions , c’est avoir detrui! lous lcs argumcns
qui peuvcnt se tircrde l’opinion polilique , puisque lo
résultat de oette derniere opinion est toujours et en
definitif ou ’établir l’athé'isrne , ou de détruirc tout
culte extéri-eur , on dc substituc-r 21 la religion du plus
grand Hombre , une autre religion quelconque.

Ainsi done , si l’athée Vient nous parlor des inconve-
nions politiques de la religion établie, nous lui parlerons
dos dangers de sa doctrine; si le déistc fait les mémes
objections, nouslui parlerons (lea dangers de son sys-
téme; si 1e sectair-e appuie leurs ra'isonnemcns , nous lui
parlerons des dangers dc scs prétentions ; ou plutét, ré—
tluisanttoutesces opinions a une scule , il est facile do
prouver gue cc quc veulent 1e Jéiste et le sectairc , ne
differe‘pas par les suites de ce que vcut l’athée , puisque
ilétru'ire tout culte screit , com inc nous l’avons pronvé ,
préeipiter le peuple (inns les exces do l’athéisme; et
qu’essayer , chose impossible , de substitucr une autre
religion :‘1 la religion dominante , scroi; 1a détruirc ,
sans rien mettre it sa place , ce qui se confond avec
laiseconde opinion , et par consequent avec la pre—
miére.

D’ou 'il suit que, quelles que soient h In fois et l’opinion
politique et l’opinion religiouse de celui qui attaque an.
jourd’liui la religion , son résultat est , sinon par l’inten-
tion , (in mains par le fait , (’établir l’athéismc , on so:
dangerouses consequences. Il est donc vrai dc dire qu’un
izormé/e llOl/Lflle , quels que soient ses principes , nc doit
pas aujourd’lwi évrire contre la religion.

L’athéisme ! cnttc‘rouelusion va révolter dos homlncs
gui sont. bicn loin sans daute d’avoir voulu prétcr ‘leur

“we: ..._ .nm‘m ‘

' “Wr‘u—M‘uamMLAJLJVL

< smw..¢&~:~smmirn -. .

Suite dc questions qui, cn 5e repliant our elle—

 

plume i1 cette horrible doctrine. E'i bicn! oui , l’a-—
tliéisme; et quoiqu’il soit vrai que jamais la sublime
irlée d’un chu ne s’efl'arzc du cmur des hwmvnca ,
toutefois, comme ditBus-met, si mas rompiz in ruin
(it: la religion , entrainés par la force aveugle (l ‘s pas—
sions, ils se conduisent bicnlot cummc si la givinité
n’existoit pas; iis no la nient point ii est Yrai , mais
ils l’onblient. ‘eite éloquente véritc est (lsvenuc tri—
viale , et n’a pas lies-sin dc prom-es.

Que résultet-il de nos rtflexions ? Uzi sentiment d’vnv
tiére confianee clans l’lionnéteté dc ceux qui saisis par
un do are vsrtigos r3 pides qui do tents in toms S"ll)l§lv”nt
sorlir du scin dos revolutions, comma Li'fS entraillee d’uu
volcan , so sun: livrc’s a l’intempérance Lit: lr-ua‘i p ' s ,
et reconnoitront aisément leur errcur, S‘iis demanfloieut
des autorités de philosoplies,je les priemis (lo lire lo
livre 24““ tie l’Esprit des loix , et l’ouvrag: do (11!. mo

ert, qui a pour titre : Aims (la la wiziyue an, Ins/lore
(18 religion.
W

On trouvc dams le Iléclacteur , que le directoire cxi‘uv
tif avail prononcé la radiation definitive do llessiguier ,
prévenu d’émigralion ; mais qu’cnsuite il l’a remix~ sur la
liste dcs éinigrés , en rapportant son arrété firiorabl:

En prononcant sur la radiation (l’un préx’enud’émi‘
gratiou , le directoire cxécutif prornnc: sur l7d‘lpll-Zar'
tion des‘peines les plus terribles consiiv‘atiiiti (3‘s
bicns , la déportation , la mort : ill crew“ la plus. Sf!“

 

 

, .a
rible des functions judiciaires, l’ourquoi (1 me no Semit-
ilpas oblige dc respecter la premiere (lns ruglts judi—
ciaires? pourquoi auroit—il lc droit tie juger deux lei; le—
mémc indivitlui? .Non Dis ('7: idem.

Si 16 directoire pcut , a son gré , remettre sur 1;: li

~(
5‘ 3
dos chgFCb les eitoyens qui , uric lm'me fats , auront

 

Lift

leurs preuves , ut obienu leur radiation , n? 5223511121.“
,4 . . ‘ . . .

pas que tout piercnu dcmxgration eta }:ima:s szms la

verge de nos gouvernans?et que cclte chase do 6?-
toyens est condamnc'e a ne montrer jam ais ave-tine Cs-
péce d’énergic contre les actes du directoire , quclq'za
funestcs qu’ils puissant étre ii in liberlé publique. i

Je vais‘ plus loin , et je demands qui me gamntim a
moi-meme de n’étre pas confoudu dans cette muse do
pcrdition ?

Si j’ai constamment habité le territoire de
blique franeaise; si je l’ai vingt fois arrosé
sang dans incs combats pour la liberté ,
cotte'gar-antie précieuse ? lie pourra—1~il plus m’arriver
defoplarre on au directorre , on a unc aiministratiotl
(11.1 11 mfluencera , d’étre en consequence inscrit sur um-
listc rl’émigrés , et de me trouver ainsi , pour le reste in:
mes gours ,‘ exposé au caprice , 'a l’humeur des moraines
du dircetmre présent et a venir ?. . . .

(Extrait dc l’IIistorien. ) '
CONSEIL DES CINQ-CENTS;

Séance (In :18 brumaz're.

la. repu—
(le mun
aural—je alors

, I‘m conseil ayeitadresse on message an directoire , &
l’cfiet dc savour s’il n’étmt pas court-“nu dc fair-c ceaser
1 action du gouvernement militaire dams les dépu‘rtc‘mem
mums de la ci-devant Belgique. ,

Le directoire répond aujourz-l’hui que 53. suppression
entlé‘re entraineroit Lies dangers qu‘il importe do prove;
mt , sur—tout en oc moment , 9%: la reform: the onlrcz

  
  
 
 
 
   
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
 
  
  
 
 
   
  
  
  
  
  
 
  
  
  
 

   

 
    
        
 
       
        
 
       
     
   
     
   
      
    
   
     

 
 

  

religion}: pfiul agiter ics esprits encore imbus rics vioux
préjugcs , ct il pcnse quc la surcté publique exigc quc 1c
nigh-ac constitutionncl nc soit établi que par dégrés dons
cm contrécs.

Qua" q" "s mombros demandcnt 1c renvoi dc cc message
3; U11“, Commission; d’autrcs invoqucnt l’c-rdrc do. jour ,
:1 Cl ttr: «izrincrc psop-ssition est avlopléc.

Ft 113;)!th , av. 1min do 11 commission dos finances:
L’ol‘ticic 15‘; do in constitution chargc lc dirccloirc do
pr.'-;cnlrr ciiaquc ansir'm l’apporcu dos tlépe'nsos , fit i’état
dispensious. For no dcrzrzicr message, le directoia‘c vous
2i lt’nlOllt‘é qu’il r*spK-roit vans prtsentcr cc Clmipto a1
prcmivr l‘rim‘iiro ; main 10.3travau:;