xt7zs756j33m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7zs756j33m/data/mets.xml  France  1792-12-30 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 30 December 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 30 December 1792 1792 1792-12-30 2023 true xt7zs756j33m section xt7zs756j33m    
 
 
 
  
 
  

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&, qu’clle

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LVedette,
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ey , parce
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GAZE'E‘TE

DUJOUR

 

 

RANCOIS, de grands événemens {e préparent; je fuis en Veda“: tour ca
U.” ye vois, mu: c: que j’entends , fur 1e champ , )6 mus en mfirms ; ce qua mm

q c
déccam‘mez ) ce que vcus ap

prendrez J fakes—la moi favoir ,, )e la public fur l'hau‘c.

 

Du dimanche 30 décembre 179 2.

i. I.“ - "I m, I

NOUVILIE! fiTLANG'RRE-S.

De Londrcx. ~—- lam: de M'. Dunda: , ficre'mirc
d’c’ra'z, au comic Gowsr, ambafliza’eur du roi
d’A/zg/ezcrre en France , du 17 aodt 1791, 6’ [me
[e 2.1 d: cc mois, dam Zdfi’ancc des comma/16:.

MYLORD,

« J’ai regu vos derniéres dépéches’en I’abfcnce
du 10rd Grenvillc. Je lcs ai mifes fous les yeux
du roi.

n S. M. en aété profondémentéflhgée , & dcs
conféquenccs cléplombles'qu’ils peuvent avoir 5 8:
{on afiliflion eff fondée , rant fur notre attache—
menr pcrfonnel :i leurs majef‘tés trés—chrétienncs , &
fur l’in'térét qu’ellc a roujours pris i-lehr profpérizé,
que fur l’ardent défir qu'clle a de voir {e foutcnir
la tranquilliré & ‘13 profpérité d’un royaume , au—
quel elle efi nttachéc P“ 165 liens de I‘amitié.

n Comme il’p'aroit que, dams l'étac ad'uel‘ des
chofcs , l‘excrcice du pouvoir exécutif a éré r'ctiré
des marlin de 5. M'. ttés~chrécienne, les [cures dc

 

 

 

 

 

‘ créance , dour vorre excellence 's'ef’ri fervi jufqu'zi'

Ptéfeut, 116 font plus valnbles. L’avis db 5. DJ. ePc
donc que vous ne demeuriez'pns plus long-temps i

‘ Paris , tan: 2% caufe dc cc: événement, que' par

rapport mu principes de neutralicé qu’elle a obfcr—

‘ vés jufqu’i préfent. L’intention de 5. M. eff en

conféquence que vous quittiez. Paris , & que vous
re tourniez en Anglererre , aufli-réc que vous aurez’
P“ obtenir lcs mire—ports nécefl'aircs. .

n Dans toutcs converfarions que vous ante: oc-
cafion d’aflair avam votre départ , vous aurez foin'
dc vous exprimer d’une maniére cdnfotme aux fen—l
timefisquifont la bafe dc cettc lame; 6: vous vous

attacherez parciculiércmenta‘ ne négliger aucune.
occafion de déclarcr qu’en méme~temps que 8. M.)
1 CR dams la réfolurion d’obfcrver Ies principcs de la

ueurralité dans tout ce qui Loncéme Ie gouvérn'eé
men: intérieur de la France ', elle ne croit pas f0

déparrir de cettc neutralizé , en manifcf‘taxir'fpar

tous les moyens quifont an {on pouvoir, fa follici—

rude pour la firuacion pcrfonnclle de leurs mnjcftés
trés-chrétiennes, 8: dc 1:1 tamllle royalc. Llic

,.

 

   
 
  
  
  
   
    
  
   
  
   
    
   
  
  
  
  
  
 
   
  
     
    
  
 
  
   
  

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mx‘flx Mm M_ W W”

a,” “v-wmt—fie‘

idéfite bien atdemment que fes voetix , :‘1 cet égard
ne foient pas trompés ; Sc que la famille royals foit
prefervéede tout afie de violence 3 car,une toute
auzte coudtiite , ne manqm‘roit pas ci’excitet des
fcntimens d’une indignation univerfelle dans tome
l’Em‘ope.J’ai i’honncut d’étre , CYC.
Sig/1c" I‘IENRIDUNDAS. :9

Stir la pfOPOfitiOll dtt lord cliacelicr dc l'échi-
quiet ,, la chtmbre ties communes a dams 1a féance
du 21 de ce mois exptimé & coxifiaté par aé‘tc fut
les rcgifitcs leS letitimcns d’indignation fur les dan-
gtrs que COUEE Louis XVI ', You a tematqué que
Fox dam {on difcours 1’3 toufours qualifié de mo-
narque infotttmé : ii a conciu Par dcmnnder qu’i}

ffit fair au plutétun meITngC en France relativement

5 cetze importante affine.

La chambre inure a ptéfenté une ndreffe au roi,
dans laquelle elle exprimei S. M. fa follicitude fur
la (ituation aétue‘xle dc Louis XVL

. On affine qne Bouillé 8c {on fils aiué font dans

ce moment :‘t Londres.

,3: Madrid , ce ,7, dc’ccmbre. -——- Lam du wring/Ire.

d’Efimgne au charge’d’afiire: dc France.

Monfieur, le gouvcrnement de France ayant
Iémoigné :‘t ceiui d’Efpagne , {as défirs de voir
chonflntcr’formellement 1:1 neutralité qui régne de

fait entre les deux nations, fa majcfié catboiiquev-

2' autorifé Te fouffigné a‘ déciarer que I’Efpagne
obfervera de {on thé , 1:1 neutralité 13 Plus par-
faite clans la guerre 011.13 France {6 tronve engagé‘e
avec d’autres puilfimccs. Cette note {era échaiagée
contra une nutre de France , dnns laquellc on
donnera res mémes aflurances.
Sig/26’ LE DUC D’ALCUDIA‘.

Monfieur, 1e roi d’Efpngne , en conféq’uence
do in neutralité convenne entre cette puiffance 6c
12: gouuetnement frangais , 86 dons I'affizmnce d6
{a home fol , ordonnem qu’on retire d‘es fron-
rifles} 10$. troupes dent elies font garnies ,_ con.-

. 32113.1; $395 195 glaces le nomer néceffaite Pour

   

I r

 

 

 

 

    

leur {ct-vice, & ceiui de Ieurs détachemens ref'pecj
tifs , ce qiti fern un afle , immédiatcment nprés
que la France remettm LmC déclaration égaie :1
cells—Ci , promettaut d’agit de {on coté de la meme
maniérc. On nommera les commiflhites refpcfiifs,
qui aflifteront :‘t l’exécution de cet nae , :‘1 l‘epoque
qui {era fixée , & routes lcs mefurcs {Grout prifes
de commun accord , agiflhnt avec la bonne {oi 6c

i’harmoniequi conviennent. Certs note feta échan-

‘ gée comre une fettiblable du minifirc de France.

Lear; de M. [c clzcvaz’icr d’Occarris au mini/Ere a'es

aflizire: e’rrangércs ‘ (in 2.6 de’cembre.
L L

Monficur, c'efi avec une grands fatisfac‘tion que
j’ai rcgu lcs lettres que vous m’nvez fait l’honnem:
de m’écrite , coricernam la neutralité «Sc 16 c‘iéfar-
mement ; In declaration de neutralité , démandée

. Par le miniftre de Francen‘ in cour d’Efpagne 3

pouvoit étre regardée comme un aé‘te inutile ,
puifqtfe cettc neutral-i‘té exifldit de fair; mais' ie
toi a confidéré que les changemcns furvenus en

. France, joints aux circonflances de la guerre, pou-

voient occafionner des défiances qu’il valoit micux
prévenit 3’ 85 cc qpi peut mieux contribuer 2‘1 con-

. folider cette réunion , ce feta “(Tue de l’aifaire

memorable qni occupe maintenant Infrtncc. C’ef‘t
:1 la maniére dont la nation en ufera avec I’infor«
tuné Louis & {a famille , que lcs puiffinccs éttan-
gétes poutront j'uger de {a moderation Ba de fa
générolité.. '

Cc grand yrocés ne. fantoit étrc regardé comme
étmnger nu roi d’Efpagne, & fa nmjlei‘té ne craint
Pasqu’on l’accufe dc vouloir fe mtler du gouver-
nement d’un pays (lui ne lui cf! Boint {oumis ,_
lorfqn’cllc vient faire entendre fa voix en faveur
dc Ion Patent &. de Ion ancien allié. Ie me bornetai

.' donc Si vous ptéfentet quelqnes idéea , unique—
4 ment fondées fur. lajufiice 86 fur le droit des gem.

Je m°arréte {ur Ies nombreufcs réfl'exions qua:
foumitcette matiére ,, pour me relafermer dams c
(191 a. un tagger: direél'jux fonfiiona d'e mom

 

       

s rel'pwec3

n: nprés

égale A
la meme
zfpcfiifs,
l‘epoque
in: prifes
ie foi 66
a éclmn-
'mnce.

11' re dds

6.

ftion que
’lionneu:
le cléfar-
émandée
:fpagne 3
inutile ,
m-ais' _le
venus en
rre, pou-

ait micux/

3r 2‘1 con-
: l’aifaire
)CC. C’el‘r
: l’infor-
cs érmn-

& de fa

é comme
De craint
gouver-
foumis ,_
:n faveur
bornerai-
unique-
:les gens...
ions qua:
rdans C

de mun:

 

minlflere. On ne pen: [a dillimuler que les avis ne
foienc rrés—parmges fur le proces de Louis XVI.
Si donc les ennemis cle ce mallieureux prince par-
venoienr :‘1 faire exercer contre lui dcs Violences
extrémes, il feroit impoflible de perfuader aux
puillhnces e’rrangeres que c’efl :‘1 lanarion' & au
gonvcrnemenr fmngais qu’ils devroient impurer
('erte conduire. Ils en conclnroient qu’il exille en
France cles Pfll’EiCLlllCl‘S plus puillixns que le gouvrp
nement , 8: que la nation elle-meme galors il ell
inconrellable que les nations errangéres ne pour—
roienr fiiire aucun fonds fur les protcfiations de la
nation frangaifc, fur leur {mire de paix & de com—
merce; au lieu qu’une conduite magnanime euvers
ce royalarcu/E' pmduiroirdes effers rout comraires,
8: la préfence de Louis (‘1’ dc: fa fainille dams les
pays e'rmngcrs {eroir un remoignage dc lagéuérofiré
dc la France , 6: apprcndroit 2i tous les hommes
true vorre nation fair allier la moderation dla vic-
toire , a; les fencimcns d’ellime qu’elle infpircroir.
91' tous les penples , ue manqueroir pas d’ame—
net bieniot nne paixgénérale. Cell: le vosu du roi,
c’el‘t celuide lmmrion efpagnole que je viens de
vous exprimer; c’el} clans ces vucs, que S. M. ca.-
rholique ajugé honorable pour elle , de faire par-
venir au gouvernement frangais {es premiums 81
[as plus ardentes interceflions dans l’impormnre
2H1ire qui fixe alourd’hui l’arrention des l'iomnaes ,
& que je vous {upplie de tranfinetrre i la conven—
non.

Dc Stockalm , cc 2. d'e’remfire. L’ambalTadeur
de Ruflie , le comre de Stackelberg, vient de
déclarer , de la part de {a fouvemine , que la
Riiflie prenoit , fous {a proreérion immediate,
tons I‘cs Frunpaz': émigr-JJ qui' font Cl. Stockolm 5 85

our donner plus d'éclar :iv {a (lémarche ,. il a logé
lfe'migré Sainr- Pricil; clans {on hotel... . . . (Jn
ignore {i le regent {e difpofe cl foufliir pariemmen:
une injure faite en fa perfoime, A la nation fue-
doife ; mais il ell , cerres, des Suédois qm l’em
gageronr i ne pas permetrre. que le comte de
Smkelberg prérende en agir avec les Suédois ,.
Comme cet nmbnlfadeur fit 6 long—temps avec
la Pologne , 8: {e conduire LH] jour :l Srockolm
(lemme on l'a vu :‘i Varfovie ,. oCLil lail’foir habi-
tuallemenr i’e felon: l’ériquctte rufle , le roi
Staniflis-Augufle , {‘e confondre & s’avilir dans {on
arui—clmmbre.

F n A N c r.

Panic. Tandis que les puiffinces étmngé‘res
urercedeu: la. générolué frangaife, pour clue. Ia.

 

 

 

 

nation daign‘e au moins conferver les jours de‘
Louis 86 de {a famille , des {notions de Paris ,.
tourmentées fans dome (in lac-{om d'un {upplice ,.
font figncr aux ciroyc-ns , une adrefle A in con—-
venrion , par laquelle ils dcmandem la mort du
rymn , ou la leur. On fair guelle c-fl: la valeur dc'
ce r‘anarifme d’exprcllion , parce que tel qui ligne
qu’il aime micux perir que de voir laillé la vie 5..
un roi , (léniié de rout & reduit au dcrnicr uegré
d’inipiiilrazzce , {e rérr.aer_2ir bicn fire {1 on lui
annongoir que les allenzblEes primaires on: par-
donne 2i Louis On prepare nn .{pefiacle fair pour
exciter le peuple, c’ci’c cie tiaire préfenier {a la con-
veurion muonale , or enfnite {airs promener dams
les rues , les blclfes . les funnies & les enfnns dc
ccux quionr pe’ris le 10 acfir , it de leur Exile de-
nandar vengeance e11 faifanr mourir celui quia éié
d ce qu’ils (liron: la caufe cle leur morr.

§. Laure z’cr'ire & [a convention nationalc , [6‘9 de’cmr-

bre 179 1 , dual: (1:: Chartres, flgne’c BUDAUT,
mm d: [’fzumanire'.

u Souvenez-vous que Louis apparrient :‘1 tour:
la France , & que lc jugemenr que vous

‘klevez porter dou' érre ratifié par rous les de-

pnrtemcns ayant {on execution ', anrrcment
vous anireriez é jufh: titre fur vous 84 Paris:
leur implacable liaine.

u Voulez-vous maintenanr e'yiter un crime 33‘
tome la France , 8c acquittcr une panie des
dertcs de la nation ? Accepzez ma propofirionl;
la- voici r

a: Faites arrive: en sfir-cré cerre famille marl;
heureufe fur une rerrre érrangére, vous ne-
fouillerez point vos mains clans lc fang 3 lee
angnis. pourronr par-tout :wouer leur panic,
& l’on ne rougira plus de communique; avec
eux.

:2 Un tel bieufair ac reflera pas fans recom—
penfe.

» La nag-ion me (lei: 20,on l‘ivr-es ; Gem
mille inclividus font clans le media cas nous
apporrcrons [ous notrc quitmncc fur, le bureau
de la convention ,_ (36 nous nous eflimerons en»
core henreux de payer cerre rangon. 5. car. enfin.
11 1’01] {:2 peduncle que l’cxiflence desvprivfonniegs
clu Temple puifle nuire 31 la Républiquc,.il cfl'
plus ccrmin encore qu’il naiira‘ de leurs tenures.
des milliers do vengeurs..

6 Le fer & le fcu vont conflimcr nos pro»
priéte’s 5, vous le Pavez a: was le cachez au-EeupleéL

 

 

 
  
    
  
  
    
  
      
  
   
  
   
 
  
   
    
  
   
  
  
   
   
    
  
   
   
   
  
   
   
  
  
  
  
   
  
  
  
  
    

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Ecoutez clone les Cris de vos eonfciences , qui (e
joigucm £1 ceux dcs mallieureux , don: le Hombre
augmento tous les jours. n '

ConvngTron NATIONALE.
Prefidence du citoyen Treilhard.
" Se’ance dz: famedi 7.9 dds/725m.

'On fair le‘é‘rure 'd’une letrre des commilTaires
envoyés dans laBelgique', qui arteflenr que l’armée
eft dans le plus grand denuemenr , que le fervice
des fourages elt prér £1 manqner; ils denoncenr
un oflicierge’neral , qui a enipéché qu’on planrfir
l’arbre de la liberréi Aix—la-Clrapelle; il a force
un Ciroyeu de quirre'r le bonnet rouge.

0n invelliir les commilliiires clu pouvoir cle rem-
placer é‘c rle deliiruer rous les ofliciers civils &
milimires , & on ordonne que fous trois jours , les
comirés feront leur rapport fur les befoins de
l'armee.

Le minil’rre de la marine écrir que le ciroyen
Regalis , negocianr cle Genes , a prété au coutre—

amiralTruguer, 16o mille livres fans intérér 3 crop 5",

heurcux , a—r-il dir , d'erre urile :‘r la République
frangaife. Mention honorable.

Le meme miuiflre a Fair pallet des preuves de
la tra'nifon cle Cliorfeul-Goufher , ambalTadeur de

la Porfé. Malgré fa révocarion , il :1 intrigue pour

cngager les confuls frangaisfi le reconnoirre. Un
feul . nommé Boyal, ‘couful dMorée , s’vel‘t
refafe' Mention honorable; envoi lui {era fair du
princes-verbal.

On palTe :i l’ordre du jour. Biroreau a la parole:
Avanc le 10 aour, j’érois l’ennenii de Louis, apres
ccrre journée immorrelle , qui allure la liberré Ll. la
France, 1.1 morr uf'a paru devoir érre [a peine 5
Innis ell-er: £1 nous 51 la prononcer? QuoiJ des ci—
t’oyens qui {e difent les amis du peuple , our pro—
pofé de le ruer- en 24 heures, 85 de ne faire
lmroirre fes de’fenfes qu’aprés fa morr 5 Francnis 5
four—ce Li des mefures dignes de vous 911a conclu,
1 °. que la convention declare fi Louis el‘t Coupa—
ble; 2.9. que l’on vote , Par appel nominal , {i l'on

 

 

 

   
 

 

renverra le jug-amen: an peuplc , on .6 la conven.‘
rion le jugera 3 que le comire rle coriflirririoxi Ellie
un précis Clair & deraille de rous les crimes dour
Louis ell coupable, pour l‘eizvoyer aux dé’ar-
remens,

Hubert propofe que la conveniion (lécrere que
Louis , for {61111116 , {a [rent 8; lies enlans feronc
bannis :l perpetuire clu rerriroire rle in Republique;
la peiue de morr prononcee conrre ceux ale cerre
filmille qui voudroienr renrrer on France , 8C

' cepenclanr qu’ils reflcronr en (Stage jufqu’a la fin

de la guerre, 8: que fur routes lcs limzres Cld la
Republiqne , on Erigera des colonnes oil l’on inf—
criroir: Les rois/bnz c/zrzfieir de [a frame ,- paix
aux nations , [iris/‘15) €1,ELI'[‘Z’[C’P>Zrml. [cs ham/7265.
L’époque de l’expuliion lei-a un jour dc {ere , 8C
l'anniverliiire s’en reztouvellera d’igcs e1) figes.

Thuriot, éronne d’cnrendre des orareurs qrn nC‘

' vouloieur as du {9.117 de Louis XVI, demande
. ) _ P _ o , .
‘ 1 qu on Lille trors colonues , lune Four ceux (1131

veulent la morr du ci-devanr roi , 1.1 lecourle pour
l’appel an peuple , la rroifieme pour l’im’iolabilite,

’_ . On palle :i l’ordre du jour.

Moriflbn dir que la déclréance éroir la feule
peine que devoirfu‘oir Louis 5 puifqu’ellce’roii pro-
noncée, qu’il falloir le banuir a perpernire , 8c que
s'il tentoir de renrrer en France , il feroir pcrmis .r
rous le inoude de courir firs, & qu’il feron accori-Lz;
une recompenfe de .500 mille livres 5. qui le‘tlii'i‘i’jfl’.

Celui qui a fuivi Mormon a appellé is. :‘;::,;‘t fur
la tére clu dérroné; mais il a ajourc- 'qu on de-
voir lui réferver l’appel dn peuple, <11“: lacroir i11—
viré par fes rcpréfcnrans de commucr la peiu: .

Broil veur la peine cle morr irré" :‘r‘able & pro-
noncée par la convention. L’iuvio’nbilire lui paroir
uue abfurdité , quela~ convamun ne doit pas
liélirer clefrancliir: La conferr- ion dc Lous n’ein-
pechera pas la guerre em: 1er & le renvoi aux
aflcmblees primaires aménrrn ine’virablemenr la
guerre "civilc,

L’opinion qui la. (uivie a éré direfiemenr (on;
vtrairc. Par la morr de Louis , les PCEiPlcS {er-our li~
gués conrre nous , norre Commerce ile'rrzzit , um:

 

 

 

 

l guerre inrefline anéanrira la Republique.

 

On (norm: i Paris aubureau do la Vedette , boulevard dc la porre Saint-Martin, a celle Sainerenis, miméro :;
Le “NM (16 laborinement ell de 27 lrvres pourl'année,.15‘liv pour fix mois, ‘7 livla f. pour rrors mois. (1m

pan: s’a‘oouner pour deux mois en envoyanr an alfigria: de' cent fols.