xt702v2cc32b https://exploreuk.uky.edu/dips/xt702v2cc32b/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-19 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 19 July 1792 text Journal Général de France, 19 July 1792 1792 1792-07-19 2023 true xt702v2cc32b section xt702v2cc32b   
  
 

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GENERAL
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Du qudi 19 JuiZZcz I792.

 
  
 

 

N O U V E L L E S.
Du Fonda-Kohl lzjui/th.

LA garnison impériale qui est ici augmente
do iour en jour. Aussitét aprés l’arrivéc de
cette garnison , la communication avec
Strasbourg a été interrompue. L’oflicier qui

7 ycommandeuenvoyé un trompettc portcur

de propositions tendantes éi rétablir In com-
munication. Le commandant Autrichien a
répondu qu’on n’a jamais pensé 2‘1 interiom-
pre la correspondunce , _que ce sont au con-
traire les Francais qui ont rompu le pout
du Rhin: qu’ils sont maitrcs de rétablir Lt
communication , er qu’pn n’a mis garniscu
é. Kehl que pour garantir le’s états do l’em—
pereur de toute hostilité: mais qu’on no
pouvoit plus laisser passer de provisions do
bouche pour l’Alsace. Lellendemai‘n la cor-
respondance a eu lieu.

 

Offenbom'g, 10 juillct. Hier sont arrivés
ici , vers less to heures, trois compagnies (le
troupes do I’Empire (lll cercle dc Suzibc.
Ellos étoient suivies do 4 piéces dc Canon.
On vient do recevoir (les lettres (le Batis-
bonne, qui portent que trés-probablemeut,
les Frangais ziuront t‘i soutenir la guerre con-
trc tout le corps Germanique. Elle doit étre
cléolurée aprés 1e couronnement dc l’empe-
rcur. En général, toutes_les lettres d’Alle-
magne ue purlent que de la marche (les trou-
pes de l’Autriche et de la Prusse.

’ W

De Frillozn‘g, 9 juillet. Plusieul‘s négo-
cians de Strasbourg, députés par leur corps,
sont venusphez 1e commandant du Fort-(1e-
Kelil , solliciter la permission dc faire trans-
porter dc temps en temps def. marchandiscs
on Allomagne , afin que le commerce avec

,._ ,-,.7..vr_r.-;:7m -y ,5“ __.—..,A u. 74

 

l" $.4thch

l’Empire ne soit pas totalement interrompu.
Le commandant do Kohl les 3. regu fort how
nétement, et lcur a (lit qu’il n'avoit pus le
pouvoir do lcur accordcr'cc qu’ils (lcxnun-'
doient, ct qu’ils (levoient s’udrcsser an com-
mandant général dc Fribourg. (c Messieurs ,
>2 leur a—t-il (lit en los quittant , auuoncez
» aux gazetticrs (la Strasbourg que je m'ap-
» préte a vengcr les souvcmins dc l’lflurope
n qu’ils out outragé dc la maniérc la plus
2) révoltante. Je punirai ces scéléruts d’une
1) maniére éclatante. Annoncez cclu de ma
>) part :21 Simon , é fllayer , é Cala, 1‘1 Sal;—
» mtm , Trcflct ct Lavaux. n Cctte nouvelle
a causé la plus grandc joie aux Allemands,
Tiui. en apprenant la maniére (lont les gazet-
tiers de France avoient n‘ailé l’empcrcur
Léopold , uinsi (Iue sonfiuguste lils , en one
étéindignés , et brulent dc les vengcr.

 

Sturgard, [e gjuz'llet. On apprcnd clans
cc moment que (les cstafcttes purcourent
toute In Suabe , la Franconic , le Pula-'
tinat, les élcctorats ecclésiastiques, pour
porter l’ordre aux troupes Autricliienues
depressor leur marche vers les [routiéres de
France; do no pas prendre un seul séjour,
do ne pas s’arréter un seul moment.

Le méme ordre a été donné aux boulau-
gers de l'armée , et les commissaires (les vi-
vros doivent rassembler (les chariots, pourles
transporter le plus promptement possible.

-W

Extrait d’mzc thrrc (1e Coblcmz, 9 fur/let.
Il vient do passer ici un bataillou do chas-
seurs , (lont les carabiues porccnt ii 500 pas ,
et qui touchent 5i cett‘o distance dams un écu
do 6 livres. ll file sans cesse (le nouveaux
régimens Prussiens avec beaucoup d’urtille-
rie. Aujourd’hui , nous avons été témoins du

   

    
     
 
 

  
  

      
     
     
       
     
     
     
       
       
       
     
     
   
     
           
   
       
     
     
      
   
     

  

 

 

1-

‘ 11
{3‘ .
5i

1:

,11

 

( 801.),

passage (1e 40 'piéccs de canons. Les [1011-
pes Antricliiennes 1111;111:111 aussi la plus
grande activité dams lcurs marolie ; aVant la
ii 11 (in mois , sans y comprendro los émigrés,
il y aura 200,000 llOI‘nlnCS préts 2‘1 enn‘er en
France; oh quols 11011111105, oompurés £1 ccs
pauvrcs volontaircs tricolorsi

L’année (lcs éniigre’s , parl‘aitement équi-
pée ct approvisionnéc, est de laplus belle
tenue,et so pone sur los frontiéres. Le nar—
tior-général part; jeudi; le taste a (lélilé suc-
cossivement. L'ordre, la discipline qui est
exm‘uncnmnt s151‘ére, l1: courage. , les talsns
miliiaircs ,ctsur~1011tla jusLice (la leur cause,
pronwttcut d'lxcurcuk succés.

Les rois do ’Prusse et de Hongrie avoient
'invité lr) roi dc Dananiarck £1 entrer dans
la ligue 105 souverains qui se (lisposent A
Purgszr la France (ltrs scélérats qui la déclii-
111111. Sa majssté Danoine a répondu que
)0111‘ lo biou do 51:5 états elle davoit garder
la nuuu'alité , niais (c qu’elle avoue etrecon-
3) noit ses obligations dc concourir, comme
92 I]!Cl!1l)l‘€(lu l'ijmpirc , £1 Loutcs les mesures
a) communus qui suront prises pour 5a (lé—
a: llama , eh cells do scs (lroits. Sa Iiiajcsté
a) sera toujouis égaloinent empresso'e £1 con-
): vanir (11: 503 (lovoirs CL‘ 51 les remplir. n

A (loponhague , 10" juin 1792.

W”—

Ic'arn'm't (I’ll/:0. let/Tn [11: Dijon. Cent qua-
1017.1:111'11-11'15 , liommcs mspectablcs que l‘ap-
111‘11; (11:8 récmupenses, et la crainte du sup-
Plicc _. 11’111'0i6'11t pu (léterminei' £1 souillcr,
311n- un pariure, in religion sainte (lent: ils
son?1311111i1'ii.1311t (l'étre lus ministres , é:oient
(lfpilld lrois semuines tcuus renl'nrrués clans
l.» sominaire par la populace. LP, 5119 cc:
mois la nmnicipaliité a p.11‘11 ayoir ls- clessein
11:.) 11's 111<-I'11'13 (>11 libcriié: l1": peuple cnayant
v11 Counoissancc , a saisi les armes qui se\
50111; Ll'tnlvé't‘fi sous 5:1 1111.521 , s’ost attroupé ,
or11111119119211211111 tleux joui‘s 21111115101112, ex—
am. 1.1:8 i1111'1'1‘1111és qui éL1'1i1‘11Ll'o'L/j1m (l1; la
{11113111 populaixi‘ , (Ellwoicrit l1’:11rsnwi11sau
L‘lil , 1-.1' f1isuic111 £1 Dian l1: sacrifice (l9 leur
vim , s'allcn'lan: 1'1 Clzaque {115111.121 Sire Agor-

gJ-s. iinlin, la H]UfllClpdlilé aynnt fair pro- ‘

clamor la loi marliale , l'atiroupunienl s’cst
dissipé.
~W~
.Iiarlrm'r (I'M/u [cit/'11 (/11 Quimper , (Li/rar-
Icmmlru’u [infirm/'0 7 10 fuIY/ar. U11 culLiV‘ —
tour (l1: lioumuulnl‘, pelit vncli‘oil: éloig'né
111; ryhrlrluo licues dc Quimper', incligné des

ouuxigcs qu‘on faisoit an roi, qui est tou- '
jours adoré (inns nos campagnes , invilin tous

les pays-ans qui scroicnt pour ce bon roi £1

56 réunir. Cetle invitation s’étantrépandue ,

on accourut (icitoutes losV compagnes voisi-

nos; la (113;):1rten’1ent insrruit d1: cet attrou—

1301110111: £1 11111 iriarchcr (la la gendarmevrie , V
(lcs troupfls 0t (lu'canon, centre 065 culti-

valeurs (lont la plupart étoient sans armcs,

ll y a C11 1111 poiit combat, un ’llOlDIIlC Lué
(lo part d’autro, er quclques blessés. lu‘

sieuz's paysans ont él‘é pris. Le reste s’ust

rallié £1 11110 rlemi-lieue de Fouesnant. 011'
n’a pas osé les poursuivre , mais on va en-

voyer contr’eux dcs troupes plus nomln‘en—

ses. ll faut (lone aioutcr A tous les {1152111311

dont nous ont ziccalilé cos exécrables jaco-

bins qui (lirigent l’asscn‘iblée nationale, i1

faut ajousur la guerre Civile qui va sans

(loute déchii‘cr bienlot une panic clu ro-

311111110.

JACODINS.

Ila/1152712 on (In 1 5.

On prépare la pétilion £1 pr‘ésentcr 1‘1 l'215<
semblée national!) par los liédéz‘és , 5121“ la .5115»
pension (in mi, etc. etc. Un (léputé (lu Cal—
Vaclos débite un trés»long discours , (luns l1»
(111111 il parlo d’un camp (lie. 60,oooli()111n1es
51 former (lans l1) Champ-do—Mars pour 215511--
reriles décrcts (le rigueur que va rcndre in—
cessan‘iment l’nssmublée; Innis il est néces-
saire , pour accomplir ce projet , qu’une 1)‘;1i'«
tie dos fiidérés jacoliins reste £1 r’aris , 121' la
plupart (l'enlr’cux sont sans pain : il) on:
méme éh’) obligés (lo vemlre plusieurs (le lcurs
effcts : le (lépulé (loinanrlc en‘conséquence
(1110 cl1aque mombre (la la jaoobiniére Iii-cane
avec lui un fédéré, et lui doane la’ moitié do
so soups et de son logoniont. (A1]opté.)

M. Billaud Lie Vareuncs indique lcs 11m-
su‘res £1 prendre (lans les oil-constances pré-
sentes: on y remarque la déportation (lu roi 3
at In nomination , par le pouple , £1 touh-s.
les administrations. Le sappeur Audouin
ouvro la bouche pour parlor sur le 111131110
sujet,111aisl’a1‘1'ivéo (10M. Pétion la lui Fc-rInP.
Le Venue/m: moire entre grnwment , aux ac-
clauiations (16 la société et des Lx‘iiiunes : 012
10 place 2‘1 COEé du présidont Salzulin, MNL
Merlin (21‘. Goupilleau (iénonccnt lcs canon-
niers (l1; gardo cliez le roi , qui ont l’ormé
la projck (l1; tomber sur lcs patrfiows: nous
sommes 5.1‘11'5 de notre coup , ont (lit ces cal-
nom'iie .;; nous lns élmfl‘urons Ions. Aprés
quclquc‘ aulrcs (lénonciutions plus gaioss,

 

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le president dépose la sonnette, et clinqua
honorable membre prend son chap‘eau rond
et se retire.

ASSEMBLEE NATIONALE—LEGISLATJ VE.

PEN/21‘0”, (ch :ériz’re‘s [1/0 (/0115 fa se’ance (Ze
)
mardL, (‘1 Z’m‘semble'c Hana/talc.

« La nation est traliie , a (lit l’orateur des
fédérés ; c’est une vérité qu’on ne pent mé-
connoitre. Que des' tyrans osent nous me-
nlacer au nom du roi (165 Francais; que des
ofl'icicrs plus que suspects remplissent nos
arméc—s; que he sang dos patriotes soit versé
inutilenient, et que les généraux désertent

leurs pestes en presence de l’ennemi , pour ~

venir conspirer a la cour‘ er menacer les re-

presentans , il faut le dire, tous ees atten-i

tats , nous ne (lcvons les impurer qu’él nous-
memes , qui avons luisse’ nos (lestiuées entre
les mains de nos anciens tyrans, é nous qui
avons soul'fert les crimes de leurs agens. Vous
avez declare que la patrie est en danger:
quelle est la cause de ces dangers , sinon 1a
coul‘? Si [a nation no [ch15 are .mzwe’c par
sex représemmzs , if frail/a 111'ch (/u’e/Ze [e
{oitpm eZZe-mémc ; ne fussions-nous que dix
Centre cent, nous vaincrons; l'homme libre
Vaut cent esclaves..... Nous ne demandons
point que la constitution soit attaquée, mais
qu’elle soit et‘qu’elle puisse étre executée.
Nous ne voulons point combattre sous les
ordres des constituans et. des trallres. On
veul' quc nous fassions la guerre £1 l’Autriche ;
l’Autriche est duns nos camps, l’Autriclie est
(lan‘s les conseils ct it la Lute de nos armées.
La noblesse frangoise est l’cimemie jurée do
In liberté. Tout co qu’il y a parmi has no—
l’rltas, d’hommes francs at braves, se sont ex—
putriés pour combattre ouvertementla cons-
titution ; mais, tout Ge qu‘il y avo.t ale plus
bus , dc plus vil, est rosté pnrmi nous pour
nous Lralrirflt leur tore est Lal‘uyutte, le plus
Ipéprisabl.~;, 1c plus crimim-l, le plus per-
lule cles ennomis de la libeztéglc plus infume
des .ussussins (lu peuple..... Pores de la pa-
Irie .’ suspendez provisoirenlmlt le pouvoir
exécutif; purl'ez le (lécret (l’accusafion 00n-
Ire Lafayette ; licencicz los éthts-majdrs , car
nous ne murclierouq point soas lvs chefs qui
lescomposent; (lesfiluez les (lirecroircs des
(lépzu'lomens ct district's coulisés uvec La—
fayetre; runouvellvz lcs corps judiciuires;
mans sur-LouL no perduz pus (lo vue que lo
foyer (lo lu réroltu 0st (luus l’uris.»

. Le tr«‘:s-cmrslirutionncl Vuublauc, qui pre-
Slclou' , a (lit qu’on u‘ouveroit le salut'r (le la

(803)

pulrie szs [a constitution. Cet homme ,
aussi foible quo funutique, n’a pas rougi d’in-
vitor los pétitiounaires aux honneurs de la
séuncc. ~~ Z‘rI. Girardin insisre pour avoir la
pmole. Un désorclre affreux “Site l’asscm-
blée ; les jacobins poussent (lcs cris Furieux;
Ivimlin , quel monstre .' court sur M. Girar-
din, er lui présente un pistolet, Iuenagant
de le tuer. M. Girardin vent dénoncer 1e
fair : les cris des tribunes et (les jacolnns re—
doublent. Enlin on passe £1 l’ordre du jour
sur cet horrible art/enter, atteste’ par M. Che-
ron et plusieurs autres.

A7110. C'est par erreur, ou du moins pré-
maturément, que nous avons dit que l’as-
semblée avoit (lécrété que le pouvoir exé-
cutifremlroit compte de l’emploi de la liste
civile. Cette motion, trés-indéceme ettrés-
inconstitutionnclle, a été ren'voyée au co.
mite des douze.

Seance extraordinaire (Zn mardi soir, 17
jail/Tot. '

Le déoret qui e'loigne do Pan's les trou-
pes (le ligne, inspire des alarmes sur la sip»
reté de la capitale. Les suisses sont compris '
dans le (lécret. M. d’Affri, c lonel grénéml,
écrit qu’il ne peut consentifau depart (lo
tout 18 CD ‘ps , suns en avoir provenu les cun—
tons. Les troupes suisses nedoivent pas d’uil-
leurs, aioute-t-il, descendrerau simple rang
des troupes de ligne. Le comité diploma»
tique Fen-1 jeudi sou rapport .‘a ce suiet.

L’ordre du ,jour aménc la discussion suy
le complétement (le l’ariué» portée é quatre-
cents C‘nquanre mille llommes. Pour 3' par—
venir plus facileu’rent, on offi'e les plus grands
avautages £1 ceux qui s’enréleront. Ainsi il.
a été‘ décrété : '

1°. Que tout citoyen qui aura trois on»:
de service duns los troupes (le ligne, re—
cevra an engagement plus l‘orL d’un ricrs que
les autres ; ‘

20. Que cheque enréle’ touchera 1'1 l’ins
rant la moilié de son engagement, at l'autrc
moitié £1 son arrivée uu corps;

5“. Que cllaque enrblé purliru lmit jruu's
£111 plus tard aprés l’engugement.

Dans une leU're £1 l'usseulblem sur la (lili-
licullé d'ermer promptement dos vaissmum:
de guerre , 1V1. Lucoste se'pluint (les social
Ms populaires , ce qui a beaucoup lk‘tohé
M. I‘iersainr.

Seance (Zu mcrcredi , 13 juiilcr.»

WI; Dumourier, que l’on rlisoit 2'1 Paris
ainsi gue M. Valence , fan passer des do

 

  

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l 804. )

tails surh pi'iscd'Orcliien. Nous avons Pehlll
liuit liommes , purini lesquels sout quatrc ci.
toyens (le la Ville , deux membres du depar—
lenient, le maire et le comumndunt (le la
garde nationalc, 31, Duinourier fail: passer
ces details 2‘1 l’assemble'e, parce qu’il ignore
s’il y a en ce moment un lninistre de la.
guerre. De deux généraux , l’un est a Paris ,
Home on no suit on. 11 se pluint aussi (13
(:e que M. Lukner, en lui ordonnant do
partir lo 20 pour .Metz, ne lui a laissé ni
urgent, ni counnissuires des guerres. Cette
lettre coupable et insense'e n’a pas été beau-
coup applaudie.

Les grands procurateurs de la nation se
pluignent du secrétuire de la municipalité
d‘Orléans , qui a engage plusieurs citoyens
£1 se rendrc éi Paris pour garder la personne
sacrée du roi. Cette denonciation ridi-
cule, et fuite pour attirer le mépris sur ses
uutcurs , est renvoyée an pouvoir exécutif.

M. Lumarl; veut parlor contre la clOture
des Tuileries : on pusse £1 l’ordre du jour.

On demandoit ix discuter la petitiOn de
.M. Lukner, lorsque M. Lafond- Ladebat
s’est plaint de ce que M. 16 maréclial avoit
été insulré. —~Expliquez-vous, crie M. Le—
cointre-Puimvault. —— << Le maréchal sortoit
bier du comité ; un homme est passé £1 cOté
dc lui , en criunt , voila encore un traitre ,
i1 l‘uut lui donner des coups de baton. Les
memes propos ontété répétés duns un groupe
i1 coté du maréclml. Trois députés ont été
témoins de ces fails. M. Jean—de-Brie étoit
l'un des trois. a) M. Jean-de—Brie, a dit un
autre membre, a causé avec l’honime qui
a insulté M. 1e maréchal. —— Le tout est
renvoyé uu comité. La pétition de M. Lei—
fayette est enlin 2‘1 l’ordre du jour pour le
lendemain. Cette détermination a été prise
it l’occasion d’une petition de quelques mau-
1'ais citoyens d’lssoire , qui demundent la
suspension du pouvoir exécutif, un décret
d'acousation contrc Lafayette. Les défen-
seurs de Lafayette veulent que la discussion
commence £1 l’instunt sur la pétilion du gé-
néral. A la bonno lieure, dit M. Ducos ,
qu’on les entende sans consdqucnce. L’as-
semblée no voudroit pas les écouter, répli-
que M. Leopold, comine elle écoute tous
les jours I”. Ducos.

Apres cette discussion , qui a été assez
vive , on a entendu 1e rapport do la motion
de M. Couthon, sur l’inliabilité des mem-
lJI‘CS des directoires £1 recevoir (163 places
(in pouvoil‘ exécutif. La question est ajour—
nee.

. ment ont donné leur démission.

Les adminisl'r.’il'e1u‘s du (lzipnrtemcnt do
DIS-lillln, apres uvoir purl/.3 (le leur putrid
tisme , sollicitent des avunces pour aclieter
dos urmes. —— renvoyé nu pouvoir executil“.
Qn passe £1 l’ordre du jour , sur la motion
denvoyer aux armées , liuit commissaires
tirés du scin de l’ussenibiée.

D’apres nnx'rlettre de El. Pétion, le
nombre dcs fédérés arrivés (lane la Capitule ,
n’est (In-'3 de 2960 , dont 2:)83 seulement
sonl: inscrits pour s0 rendre an camp do
Soissons. Les noms de ces (lerniri‘s seront
inscrirs lionorubleinent nu proces- verbal.
Foible ressource.

Ni. (‘rrungeneuve sollicito do nouveau la
déeision de l’assemblée sur son al‘i‘uire aver;
1W. Jouneau. ‘

Un député annonce que la plus parfaite
union regne entre les hubitans d’une com-
mune do in ci-devant province d’Arl'ois,
quoiqu’ils soient de diffe'rentos religions.
ll en sera fail; mention honorable.

Aprés une tries-longue discussion sur la
contribution Foncierc , il a été décrélé, qua
16 maximum seroit iixé an cinquieine du
revenu net.

W
Parry, 19/‘1117101‘.

Les troupes de ligne , qui d’abord nvoiene
paru plus propres ii inspiror des cruintes
qu’éi rassurer sur la trunquillité de la capi-
tale, Innis qui s’éLoient un peu réhabilitées
le jour de la. federation (1), sont parties liier
matin et hier soir. Il reste encore quelques
bataillons , qui doivent les suivre aujour-
d’hui. Le projet (les jacobins d'incorporer
les fédérés dans let guide nationale ne 59121

as mis é execution. Cette garde, soul. on
foible espoir des bons citoyens , ne seroit
plus qu’une aggregation monstrueuse or re-
doutable , puisque la majorité seroit alors
dévouée aux factieux.

— Presque tous 1es membres du départe-
Si on con-
sidere qu’ils empéchent l’ussemblée nationule
do commettre un’crime de plus , on scra.
pent-ewe moins tenté de les blumer.

 

 

 

(i) En passant auprés dc l’écolc militziin: 0-21 étoic lc
roi ct la famille royaie , cllcs out fair jouci‘ l’nii‘ rive
Henri IV, ct cat uuti‘c, 012 pm: 0/1 e'zrc miaux. Ccs
dcux airs out ere [res—applaudis ct accompnignes dc Cl'iS
dc vive [a mi. C‘csth ccuc conduitc qu’il laut 21mi—
bucr 1c décrct qui lifitc lcur depart. Cc Brissoc qui 501.
licitoit l'établisscmcn: (in camp dc LO millc homincsl
a soliicite avcc plus d'zu‘dcui' coco-'0 l’é‘oig :cnicni dcs
troupes dc ligucs qui ctoicn: (law in capiiuic. Rica
néanmoius n’cst plus consequent que cola,