xt702v2cc60t https://exploreuk.uky.edu/dips/xt702v2cc60t/data/mets.xml  France  1800-01-01 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie du Journal, rue du Cimetiere - St.-André- des Arcs, n°. 9  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero XLV.), Primedi 11 Nivôse, an VIII, [1 January 1800] text L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero XLV.), Primedi 11 Nivôse, an VIII, [1 January 1800] 1800 1800-01-01 2023 true xt702v2cc60t section xt702v2cc60t    

 

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I (NUMEno XLV.)

  
 

 

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PRIMIDI , 11 Niv‘ose , An VIII.

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L’sncn GABRIEL,

JOURNAL POLITIQUE, HISTOVBIQUE,LITTEBAIR,

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Trio sunt omnia , et 177511711 for in omnem parlor” so

(Zlfflmdit. Ants'ror. l. 1. do Cazlo.

 

 

Proclamation dos consuls aux liabz'mns dc l’Oucst ; arré'té [Iortnvnt mnm‘stz'e plain/3 at cnn‘érc. -—- Causes qui om?"

suspendn la paczflcon’on a-vcc [cs Inficnntcns. —— Consular/nous d6 Z’awcnir. -— Position plus rassurante des troupes
stationnécs (‘1. Kell. —- Scconrs (lemandés aux consuls .fi'nncais par dos patriotes Izelvén'qnes , pour culbntcr
quelques dirrcl'eurs. *— Ilépmrsc (2 cs snjct—u— Touc/Lantc proclamation (In général (Ziwsionnaire Danna/we)I aux bra-I

bl‘mns dc Lyon.

 

 

Ce Journal qzn’ paroifi tons [cs jours ," est; dn prim
{nadir/He do 1 1 firms; pour [rat's mois ; do zttfijnncs pour
SM: Inofs _; 65 do Ifo'fl'ancs pour an on franc dell‘polrt. 0n
sera. [If/Ire do ne souscrirc que pour IU-Ir mars _. en pay/ant
4 fI‘. 0n cnvoic ch leftres at l’aan'cnt , q/jranc/u's, L‘L
l’ndresse (In directcur (Ia l’Ange Ga )riel , rue du Cz'me—
tz'ere—St.André—des—Arcs , nQ. 9 , (‘I Paris.

 

 

 

REPUB'LIQUE FRANQAISE.

Strasbourg, 6 nivdse. On craint toujours un choc pro—
chain entre les differen :‘partis en Suisse. Le ge’ne’rnl Mai—
noni , avant son depart de Berne pour le Valais, a ordonné
an commandant [rungais de Berne de veiller pour la sfireté
de ladite commune; ce dernier vient de faire distribucr
beaucoup de eartouches ct dc poudr’e 21 595 soldats.

Les deux conscils helveliques ont tenn le premier de cc
mois une séance secrote , (lu’on dit avoir été (10. la plus
haute importance. ll s’agissoit, dit—on, du de’cret d’accnsa—
tier] £1 rendre centre trots directeurs, Lalmrpe , Oberlin ct
Secretan.

D’un autre cote, on salt positivemcnt clue nombre de
palriotes du canton du Léman, mus par un directcur hel—
véliquc, out demandé aux consuls de la république fran—
gaise de les assister et de leur donner leur appui ponr cul—
buter deux directuurs et une vingtaine de représenlans;
mais les consuls s’y sont refusés, en disant qu’un pureil
c'hangernent concernoit nniquement la republique llelvé—
thue, et no regardoit pas les autres puissanccs.

Lyon, 3 nI'qIO'se. Les prisonniers que l’adjudant—générnl
Dauvergne fit arréter ily‘a plus de deux mois , pendant la

nuit , on par mesure do surcté génc'rule , sont encore en—-’

tassés pele—mélo dans les caves de la maison commune,

sans You, n/lgllgr-e les riguenrs do In saison, n’y rcspirant

qu un fur mcplntnple, corrompupnr les ordurcs et les exha-
' Cl ’. ‘. l . . '

larsons dmtlclts dc LOI, ulhcnx soulerrnm, n’ayzmt pour

tout ht (IO une poxgnce dc pmlle huollec, pourrle ct c0115

verto d’excromens. Outru lcs rigueurs dc la suison ct do la
captivité , lcs citoyens out encore 51 soulI'rir les insultes et
les rieunncmens dcs geolicrs impitoyables, qui rctirrnt un
gros llltérét do Icurs 'vxctimes on les filisant composer,
omgeant encore dc Fax-gent dc ceux qui viennent les vi—

 

sitor ,fet faisant attendre des heures entiéres ceux qui leuv
apportent des vivres , lorsqn’ils n’ont pu prodiguer do For-
gent aux guichetiers. Quant est-ce done que cos vietimeg
commenccront £1 s’appercevoir ({ue nos autorrtés constituées
no sont plus lcs mémcs?

La voix publique nous avoit peint le générnl division-
naire Moncey sous les couleurs les plus flatteuses; 1:1 pro-
clamation de ce militaire, du 28 frnnaire , ajoute le dernier
trait nu tableau. Lyonnois, saiSissez—en l’augure. << Un sen-
timent mélé dc peine et de jouissance , (lit—i1, m’a fait tres-
sdillir en entrant dans cette grande cité:je me suis rap—
pellc 21 la fois sa splendour et ses désuslrcs. J’ai gémi
sur ses maux; mais 21 cette premiere impression (1e
dnv’ or a succédé une douce satisfaction, on songeant
que les jours de sa gloire vont bienlot rcparoilrc. . . . . . . .
Respirez cnfin , lyonnais , qui ave: (LCILC’L‘é 51' chércmcnt Ze.
(Zr-on d’c’tre heureuw....... Confondons nos haines dons
l’mnour de la patrie; abjurons tout desir de vengeance 2
c’est dans la conscience dos méclmns (Inc nous trouverons
dos vengeurs. Elcvons un autcl 21 la concorde , rallions—
nous dc bonue foi au gouverncmcnt republicain , et qua
cctte fraternjte, écrite .iusqu’ici sculemont sur nos murs,
soit enfin gravée dans tous nos cosurs. )1

Le générnl debrigade Gilly le J'eune , commandant de In
place de Lyon , :1 fuit nflicher aussi une‘proclmnntion 01‘:
réspircnt lcs mémes sontimens. La conhancc (pli entouro
ces dcux braves militaires est dcjh pour Lyon ’aurore du.
bonllcnr , ct bientot nous en nurons la realitrj.

Cinq ccnts honnncs do la 4’56. qui eto'tent ici depuis un
mois 2Hsont pm‘tis 1e xer. nivose pour la l’uy, deparlclnenl:
do la Haute-Lmrc.

Deux cent trcnlc—trois hommcs du 180. regiment dc
cavulerie , fails prisonnicrs it Home ,. sont arrivos ici 1e 2.
11s sont it pied : n lour a rctcnu leurs chcvaux en
Italic. .

Ln 25c. damn—brigade est arrivcc le premier,- elle fem 19
service milituirc dc notrc place.

\

Jlfou-velncns dos armérzs.

Des Icttres d’Italie , qui no soul: pomt postc’rienrcs I: 1.1 vic~
wire (In :12 l'rimuirc clout nous axons parle , (l sent qu’on 0n
é.oit encore aux mains le 2:4,: que l’enncmi11min,bcuncoupreculé;
qu’on L-spéroit quc in division Vatrin purvicndroil it 1c Lourner,

     
   
 
  

 
    
   
    
  

     
     

  

 

1,..._u,‘

_1‘cnnen\.i , qni d'autrc purl; love

 

 

glue cependant cc-s fmng‘ziis quisc batt vent cu liéros, n‘avoicnt 7
1111111111 111 habits. Les iiutriciiicns s’étoient uvancés jtlsqn’u 11110
110111: et domie dc {lines : on ignore encore jusqu’ou on les aura
.i'ait reculer dc ce cow. Duns la 1'iv"u'e 1111 Poncnt, les troupes
pumissoicnt tn'oir pcrdu (1111101); mais ils étoicnt touiours iiOrmée
at it la l’itwa 3. ct lo Col do 'l'cndc (itt’ils ZUUlUHIL aliandonné un
instant , avoit ete occupe dc nouvoau par tux suns ijtunce;
Us 50 llzzttcnt d‘y avoir 15,0oo lionuucs , eL qu’il presentc en ce
moment une barriere insurnmntalfie 51 Fennemi. Le tlllil_liCl"-‘
gornirul 1111 general de cavaiL-rie aulricliiennc , M. dc Melina, etuit
:1 l"ossano_; les autricliiens bloquoient Gan; ils étuicnt dcvenus
maitrcs dc Novi. apres )' ux'uir fait £301- prisonnicrs; ct 1111c llotte
Iiumln'cusc anglo~russe obscruiit 1:1 i‘IYi‘Ltl‘C dc Uines , dons 1c
dcsscin dc l'airc éPI‘OXH‘Ul' aux lrimgais 10 1011 dcs vuisscaun dc
Ct'tto {lotto , s'ils tentcient dc'se retircr par cello route. Les
troupes autricliicnncs (1111 out lint 10 5163-11 d'AneOne , continucnt
it dc'lilcr par Bologna , phn' aller joindrc lu grande armec ; ct
dcs troupes daus la Lend ii‘die ,
:1 déja precede a la reorganisation dc larmce piéuiontaise , (111i
scru remisc sur l‘ancicn pied on ellc so trouvuit avunt la guerrc.
Tontes les troupes on garnison £1 Strasbourg , on cantonnées
dans les environs, out reg-11 lordre dc partir pour so rendre dans
10 Hunt—1111111. et en Snissc, d’unc partJ et de l’uulre dans les
environs dc VVorms ct dc 3133011ce : ce qui lait croirc que re»-
J‘loncant 1111 projct do délmut-iier pur Hell, on prél'éreru de de—
bouclier par le vieux Brisacl; ct par Mayence. Cependant‘les
glut-es Vienncnt dc rompre lo pent dc connnunication du Vieux
an ncul'Brisack, ct l’on no conuuuniquc que par de pctits bu—
tcaux. Le pout dc hell est l'embli} ct par cc moyen, la position
cles troupes stationne’es 11 licll: cesse d‘_ Lre aussi 11111111‘11ise ; clles
n’ax‘oicnt pus'de \‘i\'1‘CS , cl 011 11c pouvoit pas les secourir. Le

 

 

3 I 11,: '5 ‘

les départcmens dc l’Ou'est: Le dcvoir des premiers magma
trats de la republique est d’en arrétcr les progres ct do 1’é‘
teindre daus son foyerunais 115 no voulont déploycr 1a force
qu’apr‘es avoirépuisé les voies do In persuasion et de la
Justice.

Les artisans dc cos troubles sont (les partisans inscnsés
de deux llommcs qui. n’ont su lionorcr nilcur rang par des
vcrtus, ni lcur'nmllieur par des exploits; Inc-prises de l’é<
trang‘er , dent 115 out urine 1a liaiuo sans avoir puluiinspiA
rcr d’intérét.

(1c sout encore dcs trailres x'endus 31 l’anglais , et instru<
mens do 505 furcurs , 01.1 (les ln'igands «[ui ncchcrcllent dans
les discordes civilcs que Palimcut ct 1’impuuite (1e leurs
1111-1'11its.,5‘1,1lctcls hummus, lo gouvcrnemcnt no doit ni
menagoincut, ni doclaration do scs principes; male 11 est

' dt-s citoz'ens chers 51 1a patrie, (1111 out etc séduits parlem‘s
artiliecs: (fest 11 cos citoyons quc sout duos les lumiéres ch
121 \‘érilo. V

Des leis injustesont (‘té promulgiules ct exéculées ;.de3
actcs arbitraircs ont alarm‘é la sécurité (les citoyens et la.
liberté dos consciences; par-tout dos inscri1 tions liasar—

'de‘es sur des listcs d’émigrés out frappé (les citoyens qui
ii’avoient jamnis abandonné ni lcur patrie ni inferno leurs
foyers; enlin dc grands principes d’ordre out éte’ violés.
C’est pour réparer ces injustices ct ces erreurs (.{u’uu g0u<
vernemcnt, fonde sur les bases sacrées 51c 1:1 liberté , (1e
l’égulite , du systéme representatif, 21 e'té proclarné et ro—

  

 

quartier—général de l’alle gauche (1e Farméc du Bliin , VienL
’ctre établi itflagucnaud , 011 You croit qil‘il restcra quelque toms,

Situation dc l’inte’ricur.

Des pcrsonnos qui croycnt Lien connoltre l’esprit des departe—
mens insurgés, assurcnt que les dil'Iicultés (Ill’éprom'e la pacifi—
Cation, 1‘ientnxoins du fonds méme dos conventions, que de la‘
mdliance qui résnlte de la conduite qu’on tint 21 leur égard,
apr&s 1a pacification de lo Mabilais. Mais quelle (lill'erenco du
gom‘tu'nement actuel a celui ’alors, (1111, n’étant compose que
de misérables gens do chicane 5 n’apportércnt aucune loyaute’
militaire (lans l’exécution dcs conditions quiavoient été stipulées.
Blulgré cc (1110 lo gouverncment actuel a de rassurant sous ce
rapport cssenticl , 115 so défient encore , parcc qu'ils craigncnt
clans le gouvernement, cette instabilité qui, l'aisnnt succéder
d‘autres 11011111105 11 d‘autres lionnnes, permit plus (l’une fois au
'parti dominant , de (leszn'ouer, sans scrupulc , tout ce qui s’étoit
{nit avant lui et sans 111i. 115 insistent pour que le l'ameux Cor—
Lmarlin soit tire du fort do Clierbourg, 011 ii l'ut conduit, aprés
sétre laissé snrprendre par les diplomates a la Merlin, 1111 jour
qu’il croyoit venir diner avec les représentans du peuple envoye’s
Comme pacificateurs dans la ci—devunt Normandie. Quoiqu’il en
aoit (les autres cantons, cette dcrniere partie, ainsi quc cello du
Ntorliilian, paroit refillement moins disposée 1‘1 111 pacilieation.
Tent 10 pays, du c6116 d’Avranclies, est cOurt-rt dc mécontens ;
*presquc tous les jeunes gens out pris part1 sous leurs d 'apeaux ;
:ils s'accroissent dans cette contrée, comme dans le Morbilian ,
(l‘unc maniére formidable, ct paroissent encore compter terme—
ment sur le débarqucmcnt dos russes qui sent on Angleterre. La
partie de Bretagne la plus tranquille, 1a seulc 111("1118 qui la soil; ,
o’est cello dc Saint—Male, d’ou les méconlcns persévérent a se
tcnir dans 1111 éloignemcnt de 9 i1 10 lieucs. Les allarmes qu’é—
Prouvent lcs généraux républicuins (1111 y commandant, il’étoient
que dos te'rreurs paniqucs.

 

C O N S U L A T.
Les consuls (16 la répulvli' 1w aux lzubz'tans ales (Zépartemens
e [’Ouest.

D11 8 nivése an 8.

connu parla nation. La volonté constant‘e , cdunne l’inté‘rét'
ct la gloire (les magistrats qu’ollc s’est donnée , sera (1e fer-
mer toutes les plaics do la'li‘ran‘ce', ct den cette volonlé
est garantie par tous les actes qui sont émane’s d’enx.
Ainsi la loi desastrcuse do l’emprunt force, la loi plus
désastreuse des otages, ont été révoquées; (les individus

et a leurs familles. Chaque jour est ct sera marque par des
actes do justice, et le‘ conseil d’état travaille sans relé‘whc £1
preparer 1a reformation des mauvaises leis et uue combi-
naison plus heureuse dcs contributions publiqucs.

Les consuls de’clarent encore -que la liberté dcs cultes
est garantie par la constitution; ([11’aucun magistrat ne
peut y porter atteinte , qu’aucun homme ne peut dire i‘l un
autre : Tu exerceras zm tel culte ; in ne l’cxerceras r/u’zm
teljour. La loi du 11 prairial an 3, qui laisse aux citoyens
l’usage des édifices destinés au ‘culte religieux , sera
exécutée.

Tous les départemens doivent étre e'galement soumis 2‘1
l’empire dos leis générales; mais les premiers magistrats
accorderont toujours et des soins ct un intérét plus marque
h l’agriculture, aux fa’briques at an commerce , dans ceux.
( 111 exit éprouvé de plus grandes calamités.

Le gouverncment pardonnera , i1 feta grace au repentir;
l’indulgence sera entiére et absolue; 111.115 11 frappe 'a qui—
conque aprels cette ‘ldéclaration oseroit encore resistor 211a
souvcrainete nationale.

Francais, habitans (les départemens do l’Oucst , ralliez~
vous autour d’une constitution qui dorme aux magistrats"
qu’elle a creés , la force comme le devoir do prote’ger les
citoyens, qui les garantit également et de l’instabilité ct do
l’intempérance (les lois. Que ceux qui Veulent 1e bonheur
do la France se séparent (les 11011111105 qui persisteroient
a vouloir les égarer pour les livrer au fer do 111 tyrannie on
a la domination dc l’étranger:

Que les bons habitans des campagnes rentrent dans leurs
foyer-s ct reprennent leurs utiles travaux; qu’ils so défendent‘
(les insinuations de ceux ([ui voudroient les ramener t1 la

 

Due guerre impie menace d’embréser une :econde fois

t servitude féodale. Si malgré toutes les mesures que vieut dc

déportés sans jugcmcnt préable sont rendus 11 leur patrie '

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prendre le gouvernemenl', il étoit encore dos hemmes (pii
osasscnt provoqucr la guerre eivile , il no resteroil aux pre—
miers inagistrats qn’un devoir trisle , mais necessaire ii
remplir, colui de les suleuguer par la force. Mais non ; tons
no cenneilront plus (pi’un sentiment, l’amour do In patric.
Les minislres d’un (lien de paix seront lcs premiers ineLeurs
de la réeoneiliaLion et de la concorrle; qrflils parlent aux
(:oeurs le langago (Ill’lls apprirent a l’ecole de leur inailro ;
qulils aillenl dans cos temples qui se r’ouvren’L pour eux ,
offrir, avcc leurs conciteyt-ns, le sacrifice (pii expiera lcs
crimes de la guerre et le sung (pi’elle a fait verser.

Le premier consul , Signé , B o N A r A n ‘r 1;.

Les consuls de la republique, on consequence de la pro-
lamation de ce jour, arrélcnl :

Art. I. Dans la doeade ([ui suivra la publication clans les
communes conlposant Farrel]dissementdc l’nrmee d’Anglc~
terre, lanL de la proclamation faite aujourd‘liui parles Cen-
sulS; que des arretes y annexes: Lous les HUFOHPCHICHS dcs
insurgés se disseudrontg cllaque lialJitant renLreru dans sa
commune. , .

II. Les ari-nes do toule ospecc, notamnient les pieces do
canon oL les fusils (I‘ui ent éle fournis par_les anglais , se—
ronl déposés dans les lieux el; selon 1e mode‘ (pic preserira
10 general Hédeuville.

III. Anmistie onliero est accordée aux habit-ans dos (lé—
parlcniens de l’Ouest pour tons lcs événemens passes ,
sans (1H9 eeux ([1)! out pris part, aux troubles puisscnt en
aueun eas elre recherclies ni poursuivis a raisou do co. \

1V. Les communes (pii resteroiont on rebellion, seront
declarees , par le general lIéLlOLiVille,/1.01's (1070 constitution,
et lraiLees commc cnnemies du pouple francais.

P A n I s, 10 nipdse.

—— Ce sent les invalides qui vent garder le corps logis—
latif.

—— On pretend quc Carnot et Cechon scront memln'cs dur

consoil d’état.

-— Lo citoyen Puillieux , prévenu do eorrespondancc cri—
Jninclle avec dos eiiiigres , aprés une délonlien de 1 1 mois ,
dont85 jours an secret le plus rigoureux , a été mis , 1e 8
nivose, en liberlé.

—— Parmi 105 500 membres qui composent le corps legis—
latif, on cenipte 16o députés au ci—dcvant conseil dos cinq—
cents, 100 do conseil des anciens , 19 ex—c'onventionnels,

16 legislateurs ct ex—eonstiluans. 11 n’est resté quc quinze .

places pour les autres citoyens. .
' —— Le mall'aiteur qui e'gorgea en vendémiairo dernicrune
malheurouso domeslique dans la rue Taranne, TiCIll; do
subir le supplice (m a son crime. Lors qnc l’on voit accor—
dcr (lei/$772011? ct (lo/721' a l’instruclion (l’u n assassinal: avéré ,
ct mC-me avoué par son auteur , (pli pent s’cmpéclier do do—
plerer (Inc les memes precautions no president aux jugo—
mons qui n’onl.‘ (pie dos l'aits révolutionnaires pour objel‘.’
Cortes! on no peut se (lefcndre d’un sonlixnentamcr ct dou-
loureux quand on songe (pic 24 heures sent lixées aux com-—
missions pour appliqner la peine capitale a dos nuances
d’oplniens gui, comine nous l’avons deja vu plusieurs feis
(lepuis dix ans, ne sont plus meme un tort quclques mois
plus Lard. Esperons que le gouvernemcnt qui assure, clans
son arrélé du 6 nivoso , (pi’il vcul; repousser leulcs les 101's
do Circonsl‘unces , nécs (In maZ/zcur dos [ems cc (/0 luv/bi—
blesse (In g’ozmerncmcut, esperens (pi’il no souffi'ira plus
deux legislatlons criminelles , co qui outrage l’humanite
commc lens 105 principes. .

.- On craignoit qu’cn acceptan't 1a terre dc Crosne ,

' Sieyes n’eut denne 1e signal de sa retraite des aFFairos pu-
bliques; la patrio s’en allarmeit: il est rleux pour nous do
l’eu consoler. en apprenant a ses eul’ans (pie ce grand.
llOlnnlCl‘llCI‘L‘llO a permuter son lieneliee ceulro une inal—
son d’egale valeur a Paris, (lans le faulleurg Sand—Germain.

—— Une seeiele do francs—macens a preveuu la mummpa—
lilé do lieims qu’elle so propesoil do lenir ses assemldées.
L’adininisirmion est indecise sur la reponse (pi’elle dei:
faire eL sur les lois qui doivenl Ia decider.

——- H y euL le 19 a Londres uu eenseil secret preside par
le roi, relativement a des dopeelies ll’C‘JSdILiiHJFL‘iHXLUS rr‘.‘g;ues
dos Cotes de France; on enLrelienl uno correspemlmn‘e
{res—active avoc les royalislos (l0 la Brelztgne. Le. menu:
jour, M. PiLL rendit une Visite au comic rl’ArLois , cl (fut
avcc lui une longue con forenee (pii pouvoiL liien avoir 'rapv
port au projet de paciliealion. Deux'ieurs apt-es , les lleura
naux ininisleriels , ct nolannnenl FUN/Clo ent presente lo
tableau Io plus brillant do In force dos ellouans , auanels
il no manque plus , ii les en croire , (pie la presence d’un
prince frangais. . ,

 

./1 l’afuem'r.

O l.oi qu’on redoulc eL (pron desire lour—il-lourl Loi qui
n’es accessible ([u’a l’auleur do l’alinauaeh do Liege , ot
que les vers do (Lliénier ne vex-rent jamais; lei qui l’cm-
lwllit Lous les jours davaniagel u' u. pen/'1'! bile—[01.110 (Zero—-
Izil' [0 present g/IHH’](.’.‘;‘//}'(Illgffi{.§ .’

(fest i1 {oi (pi’ou l‘L‘ll‘JUlU [out ee qui est (li‘flicilc it faire;
c’est a Lei (pie le dolyil,eur adresse ses (:reauciers; c’est
loi (pii deit donncr a diner an renLier; v1: I'aire present:
d’un habit neufaux heros du Danube et du Ruin. Le pom
clleur t’aLtend pour so couverlir , or plus d’un legislateur
pour elre sage. 0 cwcnir.’ Mlle—[oi Lle z/cycm'r la prise/21;
pour les .fi'angais 1

Cost vers [oi ([uo sent dirigahis tomes lcs ospi'u'ances;
c’est ii toi que la more demande son Iils , (pie la femme
demande sen époux. On attend do [oi lo triemplie de
llllumaniLe’ el; 10 rolour do la justice la France on
deuil te redcmande Picllegru et ses aulrcs compagnons
d’infortune. O arm/'1'! [Mite—[oi (lezzlevcm'r le praise/15110111-
lcs ”/i'angais !

Quand Lu seras 1c present, no lrompo pas nos espe—
l'anees , et quand Lu doviendras lo passe? fills (pie nous
n’ayens pas 21 rougir de Lei. Laisso [cs illusions an peuple ,
(lonnc du courage aux Lrilmns , do l’cxpériencce aux legis~
laLeurs et des lurnieres a1 1’insiiLut. Viens rassurer coux qui
craignont ot eonsoler tous ceux (pii pleurent. C’cst dans
la main que reposent les dosiindes du monde; e’cst lei
qui. doit decider de la paix cl; do la guerre 3 c’est loi
qui nous apprendra Sl. la France delt étro encore heu—
reuse. 0 [01) (/u’on desire at qu’on. rcdoute tour—[L—l'our!
6 (wcm'r , lultc— L'oi l (h- dcucnir Ze présenb pour le-s

frangais ‘.

 

.4 Z31 nge Gab/vie l.

O U 1: L plaisant contrastc s’oll‘re 21 moi! . . . . . En

\ - v r .
meme terns «pie me parwenncut V05 Jdees sur lc desin~
Loressomcnt dent so piquoient les grands liommes d’ALhenes
ct de Rome , qui se .seroicnt cru degrades par des recom—
penses pécuniaires, 10 rooms la lclLro de ce grand hemme
do nolre use , qui, gralilie (liunc rel 'aitc do 15,000 francs
do revenu 5 ecriL 21 ses bienfzulcurs , (In a celto nouvelle ,1
s’est' lrouvé pdnc’tré ( c sczzsibil/fté at (/0 reconnaissance!
Il est vrai clue ceLLe reconnmssance alfecle de ne von' en

 

 

 

  

 

to don qu’une marque honorable de leur estime; mais lors-
(pi’on accepte , ne don-ne—t—on pas it penser ([th' 1e senti—
ment a des motifs secrets Lien plus ellers? Pourrois—ic
croirc (pt’il reposat sur des vucux (lu’on a (it-vines et (it‘S
”soullaits (Iu’ou a remplis '2’ .le les eussc done bieu pen con—
mls , inoi , ([ui tout plein d’idées grccques ct romaines, mo
plaisois tant a retrouver les grands lloznmes do l’antiquite
parmi les notrcs: car si‘j’eusse Lite consulte dans cette ren—
eontre , j’eusse (lit (pie la reeonnoissance pullliqttc , la C011-
sitleration, les applamlisscmens (lo tout on people; et sur—
1out cc doux souvenir dc l’ame , lc contentement d’avoir
ete utile a la patrie, ayant seuls cté dignes d’etre ambi—
lionnes par un pliilosoplie (pti , par ses~lutnicres et ses mé~
ditalions, auroit contribue a l‘aire lo bonlteur de ses conci-
toyens; toute retribution pécuninire , toute gratification
veualc , no pouvait (pt’étre un outrage au (lesintércssetnent
dent i1 doit fairs profession. Jzaurois eraint qu’elle ne fletrit
tlans son coeur le plaisir des services rendus , et qu’ellc n’im—

primi‘tt 5111‘ so reputation la taclle de la cupidite’. Pourquoi,~

s’il avoit par hasard tpteltpies pcncllans tinlidos it l’avarice,
le tenter, en les developpant avec perlitlie par une telle
offi'e"? Eh! s‘il acceptoit cettc gratification, eussé —je
ajoute' , s’il l’acceptoit dans uu tcins ou l’etat des finances
est presque de’sespéré , on les armées 'ne serotent ponit
payees , ou les ereaneiers de la pan-1e seroicnt ltvrés
an tlesespoir, on Io credit public seroit anéanti , Oil Pan
11c rencontreroit quc les traces de la misére la plus pro-
fonde , on l’on n’entendroit retentir que les plaiutes et les‘
ge’missemens des malhcureux; le cri do l’opinion ne trou—
lileroit-il pas l’esperance do bonheur qu’il croiroit trouver
clans cettc augmentation de sa fortune ? Toute sa renom—
Inee, toutes‘ les preuves d’alinégation qu’il auroit pu donner
auparavant, en refusant des fonctions lucratives : enlin,
toute la gloire de sa moderation , dc sa frugalite’ , no vien~
droit—elle pas échouer contre ce piége fatal? S’il avoit tra-
versé toute une revolution, on no prenant aucune part
sensible aux (léinéles des factieux , on se retrancliant tou—
jours dans le silence et dans l'oubli , no ressemblerait—il
pas alors n’avoir eu d’autrc merite que celui d’avoir été
patient, dc il’avoir l'ait tpi’attentlre 1c moment favorable
pour satisfairc son ambition on son avitlite? Enlin, s’il
avoit puissauunent coopere :1 un cllaugement llettreux , et
que dans ce cllangement loutes sesl itlees ottoutes ses vues
11’eusscnt pas e’té adoptécs, no pourroit—on pas soupgonner
qu’une do ses passions a voulu se dedonunager des pertes

e l’autre, et (pie l’intéret de sa fortune le console un
peu des [aux caleuls de son ambition? On pcut dire que
le citoycn Sieyrs n’a pas voulu jouer le rele dc dupe (laus
la revolution du 18 bruinaire , (lui lui enlevoit la place et
le traitement de directeur dont il jouissoit; mais no 50 se—
rait-il pas comporte d’une nianiere plus conl‘orme an ca—
x'ae-térc qu’il a montre jusqu’a present, si, voyant (pt’on
faisoit ‘a son ouvrage des corrections sensibles 21 son amour
prcpre , et contraires it ses vues , il etoit rentro encore
unc fois dans l’oubli ct dans le silence, laissant intact le
prolilt‘nne de son genie , de sa philosophic et de sa poli—
>ttque. - .

Le nouvel usage que lo gouverncment paroit vouloir eta-
blir, do recompenser le meritc ct les services par des con—A
cessions dc biens nationaux, et 10 premier exeniple (pt’il
en donnc dans la personuc do eitoyen Sicye‘s , pent avoir,
:il est Vrai, l’utilite politique de rassurcr ceux qui out acquis
de ces sortes dc biens. Mais n’est—il pas dangereux , clans

 

un toms on In cupidité est s't fort exaltée , de l’irriter en<
core par ee nouveau genre do recompense , et de me 1n0n<
trer it la vertu , an courage , aux lutnieres , d’autre perspec~
tiVes (pic cello de la propriete? N’est—cc pas étottller
‘jusqu’aut doruith‘es étiucelles de ce préeieux sentunent
d’limiueur, dout la nation et les imlividus paroissoient att—
trel'ois si jaloux‘.’ Nest—cc pas substituer 21 ee noble mobile
10 vil rcsmrt dc l’intét'ét? l‘i est—cc pas ruvir a toutes les
actions utiles a la patrie , ce lustre et cet eelat tpte le seul
désinteressement peut leur donucr ? Tout service alors
passe pour on calcul, lc zele pour une speculation , le tié~
voueinent pour un commerce; l’ide’e do la fortune se melt:
it tout et corrompt tout, la qloire s’e’clipse. la reconnms~
sauce publique n’cst plus qu’uu sentiment foible ct passager
qui se hate d’aequitterjsa (lette , et l’etat il’cst plus qu’une
loterie on eliacun cherche a mettre les chances de son eo‘te’.
Dans le tems snr—tout on nous vivons, ot‘l tout retentit
encore dos plaintes élevées centre taut de dilapidations,
de vols el; de brigandages ilnpunis, ou le scaudale de tent:
dc fortunes nouvelles contraste d’une maniére si outra~
geante avee le depouillement, l’ex—propriation et la misere ,
n’est-il pas 5 Grainer que l’opinion publique ne conl‘onde
trop aisétnent lcs citoyens que lo gouvernement croira
devoir g ntilicr ainsi, avec ces spéculateurs avides qui in—
sultent au malheur et a la justice par l’étalage fastueux
de leurs révoltantcs déprédations? Le prix de la Vertu sem
done le mémc que celui du crime ; et la fortune qui , dans
ces derniers momens , a perdu to'utc espéce dc considéra—
tion , parcc (pi’elle est de venue la proie de l’audace et do
l’ilmnoralité, couronnera lcs travaux ctles grandes actions,
de la meme main dont elle a placé le vice et lahonte sur
uu char dc triomphe. En vain s’appuiera—t—on sur des
cxemplcs antiques et célébres, il y aura toujours une tlilfé-
rcncehien sensible entre Cincinnatus qui, cultivant; l’hérL.
rage ([u’il a regu do ses péres , jouit en paix de l’estime et
de la eonfianee ge’nérales ; et le consul, recevanl: tout—21—
eoup une portion de terre, eomme dans un pays conquis
ou sauvage , n’off'rira d’autrc titre que celui d’un mérit’e
pent—étre e'tpiivoque , et saura (pie , dans le coeur, chacun
lui conteste le droit dent on l’aura tout—21~coop revétu. L’in-
Ll~igcn t_se croira frustt‘é d’un-c partie (les seconrs et (les biens
qu’il doit attendrc de la patrie, et le nouveau riche sourira
tlédaigneusemcnt a cette espece do recompense qu’il abien
so so procurerpar (les voics plus expétlitives et plus faciles.

 

Plus/curs parse/mes réclmnent lo nume’ro dd 8 de 08
711013, (Ia/ts Zequel il est question (In tableau ties SUM/Les,
nous nous/crow 1m plaz‘sz'r dc rcmeztre cc numéro d ceux
(/ui (voudrom: lg cvem'r p'rendrc d non-e bureau.

Spectacles (Zn 1 1 ni‘vdse.

THEATRE DE LA l’iurunIJQIw [11‘ Dies ARTS. Rolaelte.

T1112.” me Dr. LA l’wrunmoua. L’Ahlié de l’Epec., le Deuil préa
mature. »

FEYDFAU. Le Collatérm, ou la Diligence (le Joigny; la Petite
Nanette.

OrteuA—COMIQUE. Incessmnment Concert, retardé piu‘ indis~
posmon.

ltlus'I'ANSIEn-VAIHETES. LYntcndant comedian , le Vieux Bonc
ltemme , l‘iicoreux-Quiprmpio et le Désespoir dc Joerisse.

Jmmx-zs—An‘rts'rcs. Les ltcoliers dc Ste-Barbe; la Blonde et la
Bruno.

I

 

M.

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D E L’ I up It In an: n D U J 0 U a N AL , rue du Cimetiere—SL—«André—des—Arcs, 119. 9.