xt715d8ngk76 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt715d8ngk76/data/mets.xml  France  1797-07-25 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 25 July 1797 text Journal de Francfort, 25 July 1797 1797 1797-07-25 2023 true xt715d8ngk76 section xt715d8ngk76 Ill.
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FRANEFORT

(AVEC pRi‘VILéGE DE SA MAJESTfi‘ IMPERIAEE:

 

DU MABDI, 25,

Email it: Nomadic: d: Pari: , k 19 juz’lfn.

Le Diwft‘vire rxe‘curif nu ge’ne’ral Buonnparte.— Du.

25 fl’fifldor (15 Juillet).

Le Directoire exécutif a, penlé, citoyen gé-
néral, qu’il clevoit aux importans fervices que
vous avez rendus a la Hépublique, depuis
votreentrée en Italie, de vous en manifefter
hautementJa faliafaction. Il vpus declare, en
conféquence , qu’il approuve pleinement la
conduite politique et militaire que vous y avez
tenue, notamment a l’égard de Venife et de-
Génes. _ V ‘ _ ' '

Sign? Carnot, pnfidr—Lagarde ,ficrézagfln

Les ne’gociatione [e continuent toujcurs, tam:
a Montebello qu’a Lille; tout porte a croire;
que le réfultar l‘era une paix folide et honora-
ble pour la République frangoife. Mais on ne
peut s’empécher d’admirer lea pretentious de
quelques hommes , de vouloir paroirre initiés,

~méme dans les dérails de ces ne’gnci‘ations.

Celles de Lille font a-peuvprés terminées, di-
foit-on bier ; elles ne tiennent plus qu’a la
refiitution deTrinquemale, etc. etc. Nous de-
vons nous attendre que lous trés—peu (le jours,
ils nous donneront tous les articles du traité
de paix, ou du moins celui qu’ils auront Fair
eux mémes. ———- Les plénipotentiaires anglois
fraiteront pour le Portugal; ceux de la Repu-
blique pour I’Efpagne et la Hollahde. (Rédac'teur)..
_Le miniflre Ottoman , dont nous avons an-
noncé l’arrivée ‘a Paris , a fait demander une
audience au miniftre des relations extérieures;
fous quelques jours i1 en aura une folemuelle.
du Directoire. (I/idrm).
' 0n n'a pas de ’nouvelles certainee que les
“rifonniers d'Olmutz aient été mis en liberté.
Ilvidem).
‘ Le journal ofi’iciel n’a encore rien publié tou-

JUILLET’ 1197.

ehant 1e changement qui a eu lieu dans Ie min.
nifiére. L’on s’étonne avec raifon que Merlin
ct Hamel aient été confervés; tandis que Co-
chon, Bénézech et Petiet font renvoyés. Car-
no: at Barthélemi [6 font ,‘ dit‘on , vivement
oppofés a cette’ clefiitution ;_ et ils ont méme
protefié fur les regiflres du Directoire cantre
l’arrété‘ pris par- I’Lewbell , la iieveilliére et Bar-
ras; ils [e font rendus enluite chez les troie
minifires qui emportent les regrets de la laine
partie de la nation, pour les allurer de vixie voix
de la part qu’ils prennent a leur disgrace et de
l’impuilfance dc leurs efforts._ Quant a Lacroix
es Tr'uguet, tout le monde appl'auelit a leur
renv‘oi, e; I'on paroit approuver le-‘choix. qui a
été fail: (1e Talleyrand‘Perigord, et Pleville—Pelet
Pour leur fuccéden Le premier s'efl allez fair
connoitre; l'autre eff un brave officier de mari-
ne , qui a perdu fa jambe- au fervice de. l’état;
il étoit capitaine‘ de port clans l’ancien régime.
—— Les minifires deflitue’s n'ont pas encore regu
offlciellement lanouvelle de leur deflitution.
On pré'tend que Carnot, avant d'en ligner l’ex-
pédition, avoulu faire un demier effort fur les
collégues, en que le Directoire s’efi alremblé fle-
nouveau bier a ce fujet..

Le minifire du Pape eli arrivé’ a Paris,

Plufi‘eurs villas ale la République viennen: d'étre le thia-
tre d2 l'cénes fang‘lanres: on y ‘a vu les cizoyens aux prifes
avec les citcyens, pour des difi'érencesv d'epinion. Angou-
léme a perd’u, vers le milieu de ce mois, plufieurs d2 fez
habitans ,. par l'éclat d‘une divifion intefimc. Clermont-
Fen-and a été aulli cnlinglamé, le 9 de cc’muis: des guin-
guettes étabh‘el pr'e‘s de cette ville, oh jonoianr, danlbiem
& buvoicnr un grand nombre de cir'oyens. ont été cumées
tout-i-coup par d’autres cimyens qui s'étoient emparés dc
canons, de {ufils 8; dc cartouchc: pour faint certe expédi-
tion. Les afl’aillis fe trauvoicnt fans armcs; ils fe font dé-
fendus quelque tems avec des lanes; on‘ afl'ure que douze

ont yéri: un grand nombre on: en nrrefialion. (Gazette
Nauonale.)

 

  

 

->"’r‘r*nr‘ . - ._w~:;~ «:7» l. "I;

€onfiil in 500. —- Sémac: du I7.

Le conleil fatigué de la lutte mutuelle qui

cxifloit depuis huit fours, a repofé, dans cette
féance, fon attention fur des objela d’un intérét
médiocre. Le feul qui mérite d’étrermentionm
né, ell unr projet de lard-Pauvilliers fur les:
presbitéres. Ce projet tend 21 confirmem lea ven--
tes des presbyléres légalement fakes, et d’a«
iourner néanmoins toutes les nouvelles ventee
jusqu’an moment 011 ill aura- été fiatué fur. Fem-
placement (lee écoles prima-ires. —- Le confeil
a décrété l'iznpielfion et l’ajoumement.

Sc‘izuce (In 18. — Delahaye 2. la parole pour
une motion d’nrdre; il demands qu’on s’occupe
enfin de l’organilation the la genie nationale,
(Le cette gartle qui a tant rendu (le letvices,
et qui l'eule pourra Calms: lesainquiétudes ales
citoyens, lurtout (lane ce moment of; l’on dis
que ales troupes arrivent 21 Paris,lans que le
corps léglslatif en [oit i-nformé.

Maillard propole qu’une commiflion [nit Chap
gée (le prendre des renfcignemens fur l’arrivée
de ces troupes. Un autre membre (lit qu’elles
font, 31 ce qu’on pretend, au nombre de 8000
hommes; il demande qu’il foil: fair 21 cet égard
un mellage au Directoire exéc'utif.

Camille Jordan a la parole. l’appuie, {lit-ll,
lafpropofition qui vous el't faite; ce meflage eft
nécefl‘aire pour calmer les inquiétudes (lunt
nous fommes remplis. (On murmure). Le Di-
rectoire a le droit cle choifir Gt (le renvoyer
[es miniftrea (les murmures augmentent); mais
nous avens le droit aulli de proclamer 31 cette
tribune les dangers ale la patrie. (Les murmu-
res deviennent plus violens). Le renvoi (le
certains miniftres peut inlpixer de jufles allar—
mes. (Nouveaux murmures). Quoique dspnis
quelque terms on calomnie le confeil d’une ma-
niére (léiefiable, j’oferai dire, e: j’en a-t‘teftel
ici mes «:ollégues, ilsfile diront comme moi,
que les focie'tés populaires menacent les depar-
temens (163 plus grands maux......

Oui, oui, c’ell vrai, Client 1111 grand nom‘
bre cle membres.

Les. partirans cle l’anarchie, continue l’ora-
teur, ne (llll'irnnlent plus leurs coupables efpé-
rances; ces l'célérats s’agltent (1e toutes parts,
(le bruit et les muxmures vont croiffant) et
e’ell clans ce moment qu‘on renvoie le minifixe
de la police: cc minlfire clont la lurvelllance
actite, 'dont le républiranilme vous étoient
connus et qui tennit le fil rle toutes (65 names.
is owls que les imtniions (In Dirccmire l‘ont
puree; mais il eft cizcom’enu; il l’c’fi par ccs
hommes qui font ennemis (le l’ordre; qui 1126’-
man: do nouveaux troubles, cle nouveaux

crimes; qui médiitent, repréfentana, de vous
allalllner.......

De .violens murmures éclatent.~— Ozrz' .’ om‘ .’
1'1 (1 raijén, s’e’crient un grand nombre de mem—
bres.—~ Camille- 30¢sz -— 1e fuis convaincu qu'il
exifie....... (Le bruit interrompt l’orzteur). ll
reptend: En premiere ligne font les fuppots
de la terreur; tons lea [Célérats [ubalternes qui

wont derriére eux une {cote bien plus dangereufe;

nne [cote qui a Eomente tous les troubles, qui
a miné; [ourdement la Iépublique et qui 1e-
garde les terrorilles comme un inl‘trument. Par
l’anarchie, cette‘ [ecle veut ramener le roya-
lisme; mais un royalisme de la plus vile ef-
péce; la rage [era trompée; Ii elle réullllloit
un infiant, tous les départemens fe leveroient
pout l’écraler. Mais il n’en convient pas
moins,’reprél‘entans, que vous preniez 163 me-
l‘nres necel‘g‘aires pour alfurer la tranquillité Exes
citoyens et préferver la conflitution (lea atta-
ques qn’on mediie contre elle. Je demande
alone, comme le préopinant, que vous deman-
die: an Directolre qu‘il vous falle connoitre
Ia liimtion oil [5 txoulve la lic’pnbliquer: Ap-
Pzgé .’ crie-t—on de toutes parts.

Few-e regards les craimes qu’on zient de té-
moigner, comme exugérées ; i1 ne penfo pas
qu’on puille faire un mellage au Directoire fur
(lee fairs aulli vagues. ’ ~

Dumolard eroit zmlfi que les dangers dont
on a pazlé ne font pas imminens. Les arme’es,
(lit-ll, feroient nn rempart (le leurs corps
aux reprélemans du people s’ils étoient mena-
cés! male, qui l’oferoit ’5’ Que peut un tas de
m’fe’rable qui confpirent dans l’ombre? Le
ten-:5 de ltur pouvoir ell palle'. Et quel cito-
yen temlroit anjourrl'hui le col Ea ces léches
all‘allins '5‘ Partout ils trou‘reroisnt la plus gé—
néreufe réfillance. Quant aux miniltres, [ans
dome, (lit Pepina'nt, celui de la police emportera
l’efiime puljlique; fee fervi-ces vivmnt clans n05
co:urs...... Ow! oui.’ crle t-on de tomes parts.

Celni-l’a aufll,‘ continue Dumolard , emporte-
ra none sftimc,qui a (l'onné l’exemple trop peu
[phi do renclre des comptes et cle Te xnontrer,
mare (le l’argent du peuple. Maia la conflitu-,
tion nous intenlit de nous méler (la la nomi«
nazion et clu renvoi des minilh es; relpecions
la volomé. Quant El notre lfixeté , foyona lane
(Jaime : défmmais 1e triomphe des brigands ell:
impolfible. — Uv: grand mmére tie vaixl — 011i!
oui! —— Dnm 11ml. Le gouvernement [aura bien
(lécomterter leurs projets ; s’il no 168 arrétoit
pm, il [e penlroit l11i111éme. (Dependant, puis-
qu’on a témoigné ici des inqniéludes, il faut‘
mIrmex les citoyena. J'appuie la demande dm'
mellagea. ‘

 

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Ma'i'lla'rd‘ appui‘e toutét‘l‘es (profiofirions fakes, 8‘: futtbut‘
celle de ,demander compte de l’approche des troupes. ll
annonce de pins' qu'un‘e foule- d’étrangers font a Paris pre-
nant le mot d‘ordte de la fociété mére. Dans le départe-
men: de la Somme on m'écrir, dizdl, que les terroriffcs,
[es buveurs dc fang qnt regu des' avis de Paris, 8: font par-
tis fur led-lamp fans feulet‘nenr dunner avis d'e leur départ
3,.leurs familles»,, tam ils mntent d'imgonance & de- mis-
térc pour I’exgédition 5 laqualle on 135 deitine....... Mail-
lard damande, outte les propofitims qui om été faites.
qu=on eménde aprés-demain un rapgort fur la refponfibilité
des minill’res, enfuite le projet fur is: mas.

Parifot commence par dire qu’il n'a pas la' moindre pour.
(On rit beaucoup.) ll crait que la tranquilliré des déparw
mmens tiesbé celle dc‘Paris. C'efi donc de la feule {nua-
tion de i‘aris qu’il faut demander compxe.

Tallfen: ll he {nut pas nous dillimuler que de bone 8: de 7

i'autte coté, l'oxai‘pération el’t tell-e, dans les circonliances
préfentes, qu‘il ell“ dn devoir d9 tons bons républicains, de
tout vézitab-le ami de fon Pays, de fair’e tous fes efforts pour
que la Era-rice ne foit point expofée 5 de nouveaux trou-
bles; 5: re“: pout—Eire a ceux qu'cn regarde comma les:
chefs des anarchiftcs qu’il apyartient de faire euzendre ces
accens. (M'urmores.) [e ne 'régxondrai Point aux yerfotma-
lités.... On a Parlé d’organifiuion de fociétés populairES;
j'iguore s'il en exilie; s'il y en a, elles» font contraires Er
la conliimtiori; ellgs doivgnt érre difloures; nuis s’il eff
des lieux oi: d2: citoyens fe raflémblem psifiblzment pour
difcuter dcs objets: telatifs flux .affaires pub‘liquEs, ces ci-
Inyens ne troublent 30m: .12 bon ordte 81 la tranquillivé;
aucune amorité n’a' toit de les empécher de (a réunir”...
T’ignoie ce qu‘il y n’de vrai dans ce que ban a dit, rela-
iivement au renvoi de: minillrcs. {e ne {his point an ha-
bitué de l'ceil de«boeuf du Luxembourg Mais Dumolatd
vou: a développé lcs wait principasé cat égardv... Mais on
a parl'é dc l'arrivée de troupes ’21 Paris. Je vois ave-or pcine3
que depuis quelque tems tout tend 5 rompre l’uni'on qui
doit exifl'er entre le Dirc&oire 8: 1e corps'législazif. Dans
lei cirmnflances difiicilm oh nous Vnous tl’ouvonsi, h lune
é‘poque oi: les négociations de: paix (is four avec deux dc:
plus grandes Puifl‘ances de l'Europe, je Fourieugqu'il eff
inconvemnt ‘a taut vrai‘ patriote, de charchen a tongue ces
liens, 8c ‘3 faire croire 2:: nos ccnemis que cane 'union
n’exifle {911156; que demain nous aurons u-n aune gouver—
nement. Des motions inconfidérécs om éxé faites fur la
confluire de nos ngens diplomatiqna, fur calla de nos géné—
raux. Ces motions om excité divs alarmzs: les deux prim:
comre lczqui 121 répizkliqua 2 E; ii: déf‘endre, (mt cru qu‘ils
pouvoient profirer 53 CES germes de divifion firués 3 defi‘cin 5.
8': que la moment ézoit vnnu de rét-ablir lc {céptre do l’aL
natcbie on celui de la royauté. Egelemcnt' éloignc’s do css
dcux exrrémes, nous voulons la conflirurion de 1'33 3“ No-
trc intention n’cil pas de fiagsrner le Di=e€loire; 'une pa.-

 

“ reille conduité {emit indigo: d’un homme libre, plus an-

core‘d'un- rcpxéfiantzn: do people". Mais je fouxims qu’il
n’efi pas- moim indigne d'unfrangois jalonx de la gloire do
{on pays, de dormer -,31 entenflra ‘3, cene. tribune ,;qu’il cxifie
unid‘éfziur d'uniou entre ,leicorgs législarif 8: le Direé’toirep
(bland cme mm fera établie... .. (Um roix: C'eil: le bri-
gzmiage qui régne qui nous indi ne... . Murmurts.) 11 me
{Emble ’qu‘e je ne dis rien qui ne fair juiie'n‘k raifannablo.
(“Plnficurs vaix: ‘Co'ntinuczj Ce fera alors que vous ferrzr
les {wait-res de toutes les feflions; que_vaus en tiendrez le
fil; qu’avec des 10m {ages 8: des inlliturinns i'épublicaines,
3‘? que Fans févc’iité , minis on ufiant d'indulgence , vous fe-
rez louxr ‘tcus les frangui: d‘u bienfait’ de Ia'conllitution. je
peme que le confé‘il doit {c burner 31 l’envoi d'un mefl'age
relatif a la fiiustion inrérimre .dc >121 ~ré;ubli_q‘ue.. " ‘
ffllfvl‘t’tl .j’aimeé afglaudir aux grincigts d‘union mani»

{site’s .par le pi‘é'opinantf Nous diéfi‘rons tons qne I’harmtfi'
me 1? plus patfaize régne entre le Direéloite 8: In: d‘cux
confells; quoiqu'on en dire,» 1e corp: législatif av donné den»
prouves muftipliées du défir qu’il a de maintenir cure
linloi’l.“ Peut‘élre a-ril poufié fa condefcendnnce trop loin,
hrsqu’ll a accotdé au Dirtfi'oire le droit d'e nommer aux?
Places_ qui font 5 la nomination du' yeuple..." Je fuis him:
convomeu que mute: les tentative: des ennemis de la li-
bette feront inutiles; que les fociétés populaircs auront 170““
entaffcr. montagnes fur montpgnes , elles ferom. foudroyée's.
I? gafi‘e fur l’nrrivé'e d'as troupes 5c fur 1e renvoi des mi-
mfires. I’e déclare que celui de la police emPurte les re~
grezs de tous les bons citoyens. (Qgelques voix: ouz‘,om’.)-
I: Tends le méme hommage an minrfkre de la guei‘re» qui
a fair des économies 8:. qui a randu dos comptes. La
max‘che de nos enncmi: Efi l‘audace,- la nérre feza la fer-
meté. Nous rte fortunes pas ici fies hommcs ifolés, maiS'
1e: repréfentans do people; 8c en certs: qualiré, nous fau-
rcns mourir ‘a name {Jolie pour la patrie, Plulét que ‘13
fcufl‘rir 1e retour du régne de l‘anarchie é: du crime.
L’orateur conclut en domaniant, :0. qa’il {'01: {air deny:
mefl‘ages an Direfioire, l'un fur la fituazion dc Paris, 8:
Farms for celle des déparremens; 7.0. que le rapgort de
Pichtgru fur la' garde naiionale foit fair demain. 8c celui
fur les clubs aptés- demain. -— Cos propofixiom fontv

~adcptées.

(Qatrsmérefair un rapport (111' la refponfabiliié dds mi-
niflt‘es. — Impreflion 8c ajournerm‘nn '

De Ere/l [e 9 3111‘1122.—-— L’a'ctivi'télranait ici’ avec
l’efpe’rance. Nos marina ont regu le quart des
deux moia les plus arriérés. Ce léger paiement
leur a rendu la vie; at [i l‘on continue 33 u’oc-
cuper du. paiement de nos braves marina, la!

République n’en manquera. pas. Void 1a lifiev
(lea vaifl'eéux ct frégates deflinés 23 former Iihe'

el'cadre, et qui‘ Interment trois mois (le Vivres.
Vaijfiazm: Le Republic/tin, le Terrill/e} l’lmimi/u’e,
do 110 eanons ;. Ie Fowzida/z/e, de 80; la Zilé, flex

:7. 3. Raul/9M, le Nflar, 1e IVs/21:29” ~la ijlfiiwv

zion, Ie' Gcmmappe, le Monobkmc, et le Cir/[2rd, (“274.

Fnjgazer: La Vmgeame‘ portant du calibre de 155 ;.
la Siréue, la Bmvoyv'e, la Carlin/1e, FBI/liai/Trnd», la
Cacarde, port'smt du calibre (le 19.; l’IumwzzzJi’t‘,

portant (in. calibre ale 94; la Romaine, POrlahti
vingt canons (le 24; 1e Ranger, avil‘o ,t (1611):.“-

lougres.
Nam. Cette divifion ou elcadre eff [0118 leer
ordres du généra‘lDuchayla. (Ext du Rédacteur.)
Dc Semlz'n ,‘ le 8' 7145/15; V 1'
Le 3 de ce mois, dans la matinée,_ la {roi-
liéme garde du cordon, pof’rée 3; la pioipte de
la Save dangle Village ile Kopanitza, Fur at=~
taquée par les Twas. Ces derniers tirérent
huit coups de fufil fur eile, maie henreuiemcnt
perfonne ne fut atteint. Les 2;;er ne riposn-
térent point, mais ils Fe diipol‘éient '51 la uh
fifiance, an cas que -les Turcs s’aiyprmLhaITent
de notre rive; ce qui n’eut point lieu. La
commamlemént-général a cl‘éntmcé cat aidi-
tant‘ aux [ugérieurs, (gran. commandant Ila

Edgardo,

   
   
   
  
  
 
  
  
  
  
 
  
  
    
 
 
   
  
  
   
 
  
  
  
 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
 
 
 
  
 
   
    
  
 
  
 
  
  
   
 
 
  
 
  
 
 
 
  
  
  
  
 
  
  
  
  
    
    

  

De I’Italie , l: 19 91117191.

' Til s'en laut que les villes et territoires de
l’Italie, qui om: été révolutionnés, jouill‘ent
d’une tranquillité parfaire. A Pavia, i1 y a eu
derniérement dee mouvemcr-e (liliges omit-e le
nouvean lyfiéme; les memuien: 1e portérent
en nombxe lur la place nil ell plume l’arbre
(Te la liberté; ils atraquérent 31 maln-armée et
E coups cle pierre 1a garde, ct la (lelogerent.
L’on dut faire marcher (let. troupes contre eux,
et ce ne fut pa:z [Vans peine que celles-ci par-
viment h dilperler le rallembiement. Dans le
commune de Reggie, il a éclaté, ces jours
demiere, des troubles i‘érieux. Le commandant
de Bologne fit anlluot member 1000 hummes
de la legion Polonoile; ces forces en imp:,::érent
aux imlnrgéfi; deux de leurs principaux chefs
ont été arrétés, La ville ale Bologna méme nc
jouit pas d’un grand calme; dans la journe’e
du 26 Juin, une lourcl‘e rumeur, indiee d’un
tumulte populaire, l‘e manifefia; le gouveme-
ment ne parvint 21 prévenir une explolion,
qu’en mettant fur pied toute la garde natio-
nale, et en prenant les melures lee plus rigou-
reules. ll en a été 31 peuvprés de méme éFerrareo

La féte en l‘honneuw des frangois morts du-
rant le cours de la guerre, & été célébrée 1e 14
avec beaucoup de pompe, dans les villes de la
Terre-Ferme Vénitienne. L’on avoit cru que
le général Buonaparte le remh'oit hVenile pour
cette lolemnité; mais il n’a point pam.

De la Ha}: , I: 16, jaillet.

L'on s’attend d’un moment it l’autre it ape
prendre que notre Home a mis 21 la voile, d’au—
tant plus que depuis deux iours 1e vent efi tree
favorable.

Des vail'leaux anglois croilent iournellement
h l'embouchure de l’Eacaut. Cette lemaine,
une de leurs chaloupes a. abordé lur l’isle dc
Cadsand. »

Do Bruxel-le: , le 19 yuillez.

Des lettres de Lille en date du 16,3nnoncent

que les négnciations l'e continuent avec beau-
coup d'uei‘ivivé.

Ln:- truiipufl Franguiles qui arrivent l'uccel—
livcmunt do llhinT “mum“! en .purtie des pen
litlons le lung dea‘ bards de la Meul‘e. Cepen—
dam: l’un allure qu’une divifinn Enttexe, (om—
pofée (1e 15 mille humme» tar-L cavallrie qu’in-
fautexie, et une (lumie (livil‘mn de 7 mille,
font (leliinés, le prvlnier corps pour le rendre
h Brell, et le l'ecnml ‘a Dnrvkerqfie. II (It cer-
tain au relic, que les armemens redoublent
dams ce :lemier pnrr.

All moment 01‘1 l'on s’attendoit que l’églil'e
qui lervoit de temple dc la loi, allnit étre ren-
flue an. culte catholique d'aprée l'arrété renclu.
a ce Inlet par l‘a-lminil‘lratinn centrale du dé-
partement de la Dyle, il ell arrivé au dépar-
temcnt une leitre du minillze de l’intérieur
Bénézech, qui axmulle eet arrété. '

Le _duc d‘Arem‘oerg ell arrivé, il y a quel-
qnes 10mg, dens l'ou duché; 0n 1'attendici.
D’autres ablens de unites lea clal‘les rentrent
journellemc—nt (lane leurs Eoycrs.

De Himbmtrg, le 19 yuiflet.

Le pacquebot anglois qui le rendoit 21 Cuxha-
ven avec des lettres de Londres du 7, a été
pri’s avant-hier par un corlaire franqois dans lea
environs de Helgoland , aprés un Combat do 8
heures; ce corlaire l’a vrailémblablemem rame-
né 3‘1 Delfziel. .

De Szrml-ourg , le 22 jail/e;

Le général Delaix, qui‘ ell parfaitement ré-
tabli , va Faire un voyage cle plaifir en Italic.
Le général en chef Moreau doit faire inceITam-
ment une tournée fur le Bas-Rhin. Le éné—
ral Vandamme a quitté Gengenbach; i1 ell rem
Placé par le général Duhemme. ;

De [Man/Jim , le 22 171/1713.

Les franqois qui ont quitté famedi demier
Grunfiadt et les environs pour la porter lur
Metz, ont été auflitéc remplacés par d’autres
troupes.

 

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