xt71c53f1z8c https://exploreuk.uky.edu/dips/xt71c53f1z8c/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-05-06 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 6 May 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 6 May 1797 1797 1797-05-06 2023 true xt71c53f1z8c section xt71c53f1z8c :- l’orclre (lli
{‘aire injure;
2 com/enable;

dans laquelle ~

arce que des-
les autres c1-

me foule (le
présidcnt met
le ,il déclare

.Desmoliérea;
aconscxl reate

cs pieces jus—
s l’all‘aire que
E: 2111 conseil,
a rcprésenta-

pOUI‘ 3011‘
’ . I
gumsation fa-

conseil a fixé
1: révolutiom
latit' d’épurcr
e contrmrc a
lemande done

 

Le président

LI. inscrire , at

‘t 91 la tribune.
'olulionnalre,
ion , tel est le
nmission s’est

renfermer cl‘s
l’abrogation;
e garantir' (1:
me inconstltu-
s rigoureuses,
arantie de plus

les générales,
te le projet de

1 fonctions p11-
.ac d’avonr son

:nclus fie leurs
‘entreront dams

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.finmu- ., . *

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LE VERIDIQUE.

; COUREERUNIVERSEL;

Du 17 FLOREAL , an 5c. de la République fraugaiae.
(Samedi 6 MAI 1797 , ( vieux style. )

f

 

«w.
(Dre-mm rBIwu QUID r3111?)

- ‘3

Lettre du sérmt de Venise nu généml en, o/zef d3 l’armée franpaise en Italia— Proclamation du .s'e'nat dc

. . , 1

Venise. — Bm’letin (la la Innate-(roar dc [ustzce , seante a Vang/6mg, __ Les vues dc
. . . , . J‘ . a,

centre l’orzlre 1‘0”me par la mrumczpalrte do JIdr‘on. -— I 101et (la Ll»

rels. —I)L'.scuurs d’A/zdré Dumont, sur les suspensmns et destrtutzons.

l

mma mtm'msz— a ‘ "5.1“;."..~.;. :12: -. P
CHANGEMENT on DOMICILB.

Les'lettrea et avis pour l’abonnement de ce journal ,
doivent maintenant étr: adressés au dlrecteur du Ven-
diquc , rue dc Tournon , 11°. 1123.

 

Cow‘s des changes du, 19 floréal:

Amst. . 60 61 ' Souvprain. 3. 53 [17 6
Hambuurg 188 i Esprit . . 7 {#0
Madrid.. . 11 16 Eau—de-we 540
Cadix . . . 11 12 6 Huile d’olivc. . 27
Génea. . . 92 Café. . . . . . . 42
Livoume. 101 Sucre d’Iinmb.§. 51 6
Basle. 1 § § 3 Sucre d’Orl. . . 118
Or fin. . . . . 102 15 Savon (leMars. 19
Lingot d’arg. 50 12 6 Chandelle . . . 13 .
Lyon. . au pall‘ 2‘1 vue.

Piastre. . .. 5 4 9 . '
Quadruple. 79 7 6 Inscription. 17 10
Mandat. . 1 l. 6 s.

Ducal d’Hol. . 11 76

u].-

4,...

5|-
" ~ __.._.

NOUVELLES ETRANGERES.
ITALIE.

Voici la répons‘e (lu sénat de Venise 31 la lettre de
Buonaparte que nous avons insérée dans un de nos der-
nicrs numéros.

Lettre du sénat de Venisn an générrtl en c/zeftie Z’armée
franpawe en Italze.
Au séuat , 1e 15 avril.
La lettrc que votre premier adjudant et chef de bri—
gade a présentée de votre part au sénat , lu1 a causé la

plus vive douleur , lorsqu’xl a vu lrs funestcs impres—
sions que l’on vous a. xlonnées sur la smcérilé de sa con-

 

nes de Paris cl

ajournemcnt.

DUJADEL.

aw .. guns-7w
”W

5 , 11°. [12-

duite; mais , dans 5a peine , i1 éprouve une espéce de
60nsolation dans la faculté que vous lui laissez 116 56 jus-
tilier vis~;k-vis dc .vous ,par unc réponse prompte et
1 précise.

' Le sénat a tou’jours été duns la ferme résolution El’en-
Aireienir 1a paix let la bonne intelligence avec la répu»
1 @nge frangaisegtoutesfies démarohes out toujouna;tou§§

Carat. -— Allenlafi
are: sur la successibiltté des erzfans natuv

_,‘ kmwarummi1mm 531.1}? 1 WWW

Vera ce but, at il s’empresse dé ratifier ses intentions ,
méme dans les circonstances actuclles.

Szms doute cette déclaration franche et solemnelle no
sauroit étre obscurcie par (les évc’nemens qui n’ont avec
elle aucun rapport; car unc insurrection aussi fun-“eta
qu’inattendue ayant éclaté (lans nos villes au deli du Min-
cio , la fidélité et l’attacliement général dcs peuples pour
leur gouvernement légitime , les out fait count (16 1cm:
preprc mouvement aux armes , dams la scule vue d‘é-
touffer la révolte et (le repousser les violenccs desmutins;
en conséqucnce ils ont imploré l’assistance et les soc-ours
du gouvernement.

Si , dans une si grandc confusion , ily a eu quelques
déaordrea, on me sauroit lea attribucr qu’aux troubles
produits par la revolte ; 61 la volunté du gouvernemcnt
en est si élmgnéo que , par une proclamation publique 9
i1 vient (le borner l’usage des armes a feu pour 5123 311—1
jets au seul cas de défense porsonnclle , méme vis~€1-v~is
dcs révollés, ct cela 21 l’etfet d’éviter de plus grands
malheurs. ;

Mais le gouvernement étant disposé 2‘1 prendre touten

Ies mesures qui sont conformes 2‘1 v05 désirs, votre équité
sentira combien il est nécessaire qu’il soit garanti con-tre
toutcs les attaquea du dehors, et que l’attachement v.0—
lontaire du peuple pour lui soit :‘1 l’abri (lea troubles qu-e
l’on voudroit exciter (isms l’intéricur.
Le sénat étant parcillement disposé 2‘1 satisfaire é votre
demande concernant la punition et l’mtradilion dc ccux:
qui ont osé commettre dcs assassinats sur (les individus
de votre armée , prendra toutes les mesures les plus e'I'H-z
cacvs pour en découvrir les auteurs et les 'faire arréter,
21 l’cltet qu’ils subissunt la punition qu’ils ont méritée.
Pour terminer toules crs all‘aires fécheuscs avec une
satisfaction réciproque , nous avons .jugé a propos ~(le
ncmmer deux députés qui sont expreesémrnt chargés tie
vous faire connoitre combien il nous seroit agréable que
,vous voulussiez bien inlerposer votrc médiation a l’elfet
d’engager votre guuverncmcnt £1 faire runtrer (Inns 1’
~et dans leur état primitif les fillets au deli du
.qui He sent éloignéé‘s ele nous , ct vous assurer
,veau de la'sincérité de nos sentimens envers 1
gm: frangaise, a-insi que (1: metre cstimc e
«.giére considératiou pour vctrc Personne.

ordnc
Minciol,
dc nou—
a républia-

tdo metre «1r;

       
  
  
  
 
  
  
   
 
  
   
   
 
   
   
    
    
  
  
    
   
 
    
    
  
    
  
  
    
    
  
 
   
  
   
   
  
  
  
   
     
   
   
    
  
  
 
 
    
  

. _.__.«:-

  

 

 

In)

Proclamation flu sénat dc Venim

La conduite de la république de Venise, an milieu
fies agitations et des troubles de l’Europe, a été toujours
et est encore si loyale , et ses maximes dc neutralité et
d’amitié envers toutes les puissancr‘s belligérantes, ont été
si publiques et si notoires , qu’elle n’a pas jugé jusqu’h
présent (lignes de son attention les tentativrs insidieuses
des malvcillmis , tendant a élever des doutes sur la droi-
‘lure de 505 intentions. Cepcmlant leur perlidie étant
parvenue jusqu’au point do répandre les calomnies les
plus injuri<.uses sur la sincérité de ses dispositions paci-
fiques , en supposant une fausse proclamation (latée de
'Vérone, le 22 mars 1797 , par laquelle on attribue uu
Provérliteur extraordinaire Ba‘.fagia des principes oppo—
eés a ceux que le gouvernement a toujours professes , et

. des expressions oE‘ensantes envers one nation amie du sé—

mt , Sla républiquo dc Venise se trouve clans la néceisité
de désavouer solenmelln-ment cette piece, et (l’avertir
rs fidéles sujets de ne pas se laieser tromper par de telles
Seductions, et do ne pas supposer que les principes
d’amilié et de bonne intelligence, envers la nation tran-
gziise, soiem altérés en aucune mani‘ere. Le sénat est d’ail«
leurs cunvainru que la loyauté de cette nation saura
reconnellre 1e but peril le de pareilles calomnies , arti—
ficieuscment répandues dans dill’érens papiers publics ,
el qu’en lea couvrant du mépris qu’ellcs meritent , elle
s’empressera do conserver 31a république d" Venise cette
iuste confiance , 51 laquelle cello—oi a dis droits incon-
testables par la constance de. ses sontimens, ainsi quc
par la fermeté ale son irréproehablc conduite.
Don/26' d Venise , dans le sénat , [e 12 auril 1797.

Signé ANDRE ALBERT]: , secrétaire.

REPUB'LIQUE FRANQAISE.‘

Toulon. , 5 floréal. Les frégates espagnoles qui avoient
reléclie' dans ce port, ont mis a la voile -, elles portenta
Livourne le cardinal—archevéque dc Toléde , chef du
tribunal do l’inquisition, ct plusieurs autres prélats espav
gnsls.

L‘ambassadeur de Tunis est parti sur la Fauvette.

L’état de la marine dans ce port n’cst pas s’itisliiisant.
Les traraux languisaent; (lepuis plusieurs mois , l‘*s ma.-
rins He sent point payés. ll semble qu’on vmillc les (le-
courager. Les prises qui sont leur propriété , ne sont pas
meme respectres.

Nantm , 9 floréal. Dans la unit 611 5 an [i do ee mois,
(lea citoyens qui s’e'tnicnt réenis pour zlonn~r (its séré—
nades devant Ira maisons des nouveaux élus, ont été
maltraites par une patrouille. Cette affairs est soumise
aux tribunaux.

Vandéme , in floréal.

Les débais out été suspendus (lepuis la séance du g ,
16 discours (le Bailly étoit plein de force , d’eloquence ,
do sensibilité; il a montré dans quelle épouvantable con-
fusion vouloient olonger notre république les conspira~
teura do floréal. Celts conspiration rut dévoré toutes les
classes descitoyensL’snarchie eut fait disparoiire le pro.
priétaire ct l’agriculteur ,le rapitaliste et le négociant ,
1e royaliste pfrfide ct le jacobin feroce , qui auroit fini
par false 1;: victims 6.6 we proyrcs furcurs. _11 a parlé en

accusateur national aux iurés , en’mngistmt an? nréwbl
nus, et en homme sensible :1 la grancle l'amllle (lent il
désire 1e bonheur. 11 a fait sentir l’indispensable néces-
sité de se réunir d’esprit et de cceur au (lirectoire execu-
tif. S’il a. e'u quelques tmts , on ne doit pas les attribuer
a des intentions perverses. Qu’on songe aux circons-
tances délicates au milieu desquelles il prit les rénes du
gouvernement , aux intriguns, aux mauvais citoyens qui
l’assaillirent (lans les premiers joura de son nutoritr’: , at
on pardonnera a quelq‘ues erreurs qui ne pouvoient
durer.

Depuis 1e to , les défenseurs ofiicieux ne communi-
quent plus qu’avec les prévenus qu’ils sont charges (is

udefenclre; les scenes seandaleuscs qui ont eu lieu clans

, .

lcs dernieres Seances, et qui paminsoient evnlemment
concertées , ont motive cette mvsure. On. a vu par la
letlrc (le Germain , qui a (is insérée dons lo Rédacteur ,
que les prévenus , an milieu meme de leur prison, cons-
piroient encore at cheruhoicnt a: l'uzre naitre un soulévc-
m-‘I‘t qui pin, lea sauver. Deonis ce telns on lea sur-
veille avec la plus grands exactitude; e1; hier les gar-
diens so 80':t appergus qre Dirthé, l’zrn dos oh la les
plus audaeieux (ls la censpiratinn, remetloit une lnitre
L‘i Ballyer , phrc , déffineenr olii-‘ieux. Celui—ci new" con-
duit a la municipalité, on il a protesté qu’il n’avoit
ri-sn regu. Les garlliens 1*.3’11‘1I insirté pour qu’il fut
fouillé , Ball‘yer alors a change tle langage , ct a remis
1a le'tre en demandant par-Eon et assurant (ce eont sea
expressions) qu’z’l [2.9 la jhroit plus. On cruit qu’il "a
étre traduit au tribunal do police correstionnelle dc cettc

ville.
PARIS, 16 florénl.

Unnouvel attental contre l’ordre,vient de se commettrc
par la niunicipalite dc Mz‘lcon , avec une audace qu’il est
impossible d’x‘xpliquer autrerncnt par que l’cspt'lranee bien
ou rnai fondée , qu’ont les brigands d’étre puissa‘rnment
secondés.

Il y a eu clans cette commune , plainte et informa-
tion juridique, sur les troubles etoulrsges dirigés contre
l’assemblée primaire, les 1 et 2 germinal; le direc-
teur du‘ jury a lancé un mardat d’ariét eontre un
nommé Plussin, chef de la bznntle désorganisalrirc,
et apr‘es son inttrrogatoire, il a été consiitué prisonnier.

La municipalité , composes des plus determines
jacobins, a de suite pris un arréfé , par leqziel , en
accusant de passion at d’animosité, le directeur du
jury , elle ozlsse cette procedure , avec defenses a

tous les commandans de in force pub‘lique , tl‘exécuter
aucun ordre provenaut du direct-aur- clu jury sur cette
allaire; et de euiie, un nom‘né Revel , municipal, es‘
corlé de deux cents bandits salaries , ivres et armés , la
plupart réfugie’s (le Lyon , a été fairs sortir la (lvitenu.

L’administration centrale du (lépartement ( dont lc
choix honore le corps electoral) plus mwlerée que sea
ennomis ne l’avoientcru , au lieu de suspendre la munid
cipalité comrne elle en avoit 1:: droit , s’i-st contentée de
casser son arrété , et renvoie sur le surplus , au direcv
loire.

On eat instruit quc l’instigateur do tant dc désordres;
Beverchon avec sea co‘legues G. suivis de M. e' N,
no cessent (le circonvenir 1e directoige et les ministrcs,
pour lui fairs approuver 1m acta auasi coupable; i1?

 

 

 

‘Fnrlcnt m
‘gsuspendre
'c‘Lé l‘ait l’u
Mais lo
l'orrlre e1
intcndra

.1 , .
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[rt uunira

ll est ;
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3 Kin-HHS,
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'arlcnt méme l’nurluce ivuqu'z‘i so Hatlcr do l’cngager 21

, . . ,.
'suspendre les membrea do ce (lepartemcnt , amsu qu il a

 

{hit l’unuée derniére sur (le faux exposes.

Maia loin r10 redoulor une tellc iniquilé , los amis (lo
l'orrlrc cl. Llc la paix so flattont que lo gouvernement
cnlcndra les rapports rles trois autrns mmnhres do In
iléputation «le SuEmc et Loire , ennenus m: l’unnrnlue ,
u nsmira cette municipnlné coupable dc hint d’e " '

i Il est impossible quc lo rlirccloirc tollsre um: muni—
(innftité qui usurpc le pouvoir' judlciaire, casse léu‘; ]u—
lieznuns, ouvre aux accuses la porle dos prisons; co
swroit légiliincr l’anarchic , les vengeances illégalos, et
ppprller la guerre civilc.

 

  
 

W

Les lamentations de Louvet snnt quelquofnis risiblea.

_.I,i pairie est p*rdue, Llepuis qu’il cat ilécidi‘: qu’il he

siégr'ra plus an corps législalil', ou ccpen “uni. (lepuis
dix-huit mois il n’osoit plus ouvrir la bouislle: 11 de-
;naml-s au diz‘cctoire (11w! pout éére l’objez (Ins pauvrr's
jelztiitr’s qui soutiemwnt encore la rélmbliyue? Pour
l’inlércsaer en favour (les jumbins et JCS {err aisles , il

,dit aux directeurs ct aux ministres qu’ils soul foul ausul

‘nmhins, tout auasi terrorislcs , qu * bicn d’a-nri-s. L35
Prétres assermentée excitont 521 plus tcnvlre soiliomulia;
'aucun, (lit—i1, les larmes aux yeux, ne peuL CXI‘I‘Licr
lea functions aacerclotalcs, landis Que lrs prétrcs dé~
portés , lea détenus osent prier Dieu pubiiguement dans
leurs cachots.

”Wumméwmflfim .n Mme... .-»

Il n’y a encore rion de d-lcidé sur le jnur 01‘1 l’on lirera
su sort le (lirecleur sorlant , ni sur le mode du tirage. 11
par zit que 1: corps législutifne omit pas devoir fixer ce
Vino la par uric loi , el que les dirccleurs régleront cux—
h-Eiiics cet objct dams leur intérieur , le jour qu’il lcur
plain dc choisir avant le 1”. prairial.

[Jes cues de Garat.

Dans un nuage d-E phrases, de comparaisons , dc mé—
‘taphiires e1 dc iléclimations , on déoouvre trois idées qua
Cara! presenfe au gouvernemenl,comme le sublime de la.
p lihque, et 1c ncc plus u/lrc‘z de la science adminisa
inure.

1". ll lui conseille de payer drs journalistes.

2“. ll établit la nécessit/é (l’instiluer (lea fétes.

5". 1' recommandu au gouvcrnement de s’occuper dc
l’instruction pub‘ique.

Ces deux il=rnievs articles sont des pauvretés qui n’ont

ile rexndiquabla qu’un éloge do Chéiner et de Rouget
De‘illi ,auleur dc la lulzrseillaise. Voici l’éloge dc Ché~
nler :
« Uzi pliénoménc a pnru dams notre paésie; et quoi-
qu’on ait Faint do l’ubsenrer trés-peu , il attirera dam!
tons 1—25 (ems les regurls (les observateurs. C’est un
till-:11! aggramli , et un curactére ennobli par les ven—
gczm ‘Cb de la sa'yrc ; c’est la réunion (10 la grace et de
lzil'ucililé (les satyri-s d’I} irace , et de l’fime républi-
coin” lle sea odes. J’allois 11.“ point nmnmer Chénier.....
Mus a qual autre l-es traits que je viens dc tracer p0“!-
rment—il: coiivcnir? n

')

23:13:53.,

'28

   
 
 
 
  
  
 
  
  
  
 
 
  
 
  
  
  
 
 
   
  
 
 
  
  
  
 
    
   
  
 
 
  
   
  
  
 
 
  
  
 
 
 
  
  
 
   
   
 
   
   
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
  
   
 
  
   
  
  
  
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
  
 
 
 
 
  
 
 
  

(3) ‘

Passons sut les greasiéres incorreclions fie ce style.
Quelqu’un 5e rappelle-t-il qne Chénier dam sa eatyre ,
compare Garat ii Condillac? Garat s’en souvicnt. Donc
il devoit comparcr Chénier 2‘1 Horace. Quand un hommc
paroltsi (lécidé a braver le ridicule, il est plus que ridi-
cule ilv’: s’occuper dc: co qu7il écrit.

Payer des journalistcsl Oh ! cela a Quclque impora
lance! 1’ y a do genie (lans cette vue ; il y (an auroii plus
encore 9i lc journal clans lequcl Carat écrit , avoit lui-
mom!) bkso‘in , pour ne pas lumber bienlot, (l’étre sou-
truu 1311‘ la 1: ,'n igénércuse du gouverncmznt. Le style
(1': Carat est 1:1?8 puissanca , sans doutc 3 mais que de-
virvmimit ceitc pu‘ ancu , 5i les lecteurs ou plulot lea.

:ripleurs lui manquoizm ? Il s’et-megte cependant do

 

  

 

Swim

  

.JX qu’il [ant paver; ct i! no veut pas pour lui—meme
(Tune liberalité qu’ . povoque pour les autres; il n’en
Ventpas pour lui-méznc , lll’LlS il an vent pour M. Pan-
l:u:_l;e qui apparcmznent nc paic pas Gsrat.

 

Je ne puis rroire qv’il ignore que le fiouvernsmentsalad
ric déja plusieurs journaux. ll en est résulté , comma on
salt , ligaueoup de bien. Si le gouvernoment avoit la.
Lonié d’en payer encore un , il en resultcroit sans doute
uii plus grand bicn. Carat ne fait point l’éloge dc la Clef
dds Cabinet? ; mais il fail celui de Baunou son collabo—
rateur; 1e voici; les élogcs faits par Garat out toujours
quelquc‘ chose dc curieux.

(c Un homme don: 1e talent a’éléve tous les jours , par:
» ce que tous les jours il le rend utile 31 la patrie , Dau—
)0 non, etc. 1»

Il compare les autres journalistcs , ceux qu’il ne fautr

pas payer ‘a 0:5 bétcs (ce sont ses expressions ') qui ont
dams leur organisation un poison qu’elles no font pas ,
et qu’ellesrng connoissent pas elles~mémes. On no peut
pas mieux faire sentir la nécessité de payer des
journalistes qui n’aient ni fiel ni poison , et qui , comma
Garat, conseillent poliment et sans aigreur au gouvcr-
nement, de faire encore dea moyens révolutionnaires.

» Les trésors des nations , s’écrie»t-il avec emphase ,
n ne s’auroient jamais éire mieux employésqu’a élcndre
» les lumiéresl Ce ne sont point les fournisseure de lu—
n miéres et de vérilés qui dévoueront la fortune de la
n république. »

II n’est lui qu’un fournisseur dz phrases ; nous lui
conseillons d’en faire gratis quelques unes eur les ren-
tiers qu’on ne paie pas. Quittons Garat; c’est pour ré-
pondre £1 des lieux communs; il faut accumuler trop do
lieux communs ; l’ennui est contagieux: n’ennuyons pan
pour réfutcr , commeil ennuie pour prouver.

W
CORPS LEGISLATII”.

CONSEIL DES CINQ-CENTS.
Se’ance du 16floréal.

André Dumont obtient 1a parole pour une motion;
d’ordre: C’cst au moment, dit-il, oh la paixprésugo
21 in Frame. des jours heureux , qu’il imporlc de faire
disparoiire tout ce qui peut alarmer lea hommes ver—
tucux , ct lea éloigncr des [onetime publiquca, La cams

€31”

 titution a donné an directoire le droit de suspendre et de
destituer lea administrateurs; mais en lui donnant ce
droit, elle n’a pas voulu ouvrir la porte a l’arbitraire ,
at no point laisser au fonctionnaire entaché d’une sus-
Pension ou d’unc destitution , la faculté de justifier lé—
galemont de son innocenie.

Eilc a voulu quc le gouvernerncnt puissc suspendre
'et destituer des administrati-urs prévaricateurs; mais elle
n’a pas voulu qua ces suspsn ions ct destitutions fussent
Prononcécs sur des rapports inlideles , sur (lea dénoncia-
dons mendiées.

Je demands: donc que le directoire ne puisse prononcer
une suspension on destitutian sans motiver son arrété ,
et que l’administrateur qui iroim devoir s’en plaindre ,
soit admis a produire dcvant lcs tribunziux 1a preuve de
son innocence.

Appuyé , s’écrient plusieurs membres; d’antrcs invo-
quent le renvoi dc la proposition a l’examen d’une com-
sion.

Bcffroi: J’appuie aussi 1e renvoi ; mais i1 ne faut pas que
la commission rcste long-terns. :nuette sur un objet aussi
important. La proposition qui vous estfaite , tend en
elfet, en orévcnant dcs destitutionsarbitraires, a prouver
votre respect pour les choix du peuple , ct a dormer une

garantic ne'vzcssaire aux forciionnaires publics centre
ies entrepriacs dc l’csprit dc parti.

L1 constitution n’a pas vouiu que les arrétés du di-
rectoirc, portant suspension oudestitution d’un adminis-
trateur , ne i'usscnt pas motives ; autrement ellc efit
vonlu fairc rcvivrc cctte formula du despotisme: Nous
vous dcsiituons , car tel est notre l)9n plaisir. C’estlh
ace qu’il taut ciupechor , ct jc demande que la commis-
teion it laquelle Vous rcnvoycz la proposition qui vous a
été faite , soit tenue de presenter son rapport duodi
‘prochuin. Adopté.

Gossuin : Vous désircz tcrminer votrs‘ session par un
grand acte do justice. Vous vouiez abroger toutes les
loix contraires a la constitution; mais pour rendre une
justice complctte , ne devez—vous pas adoucir enfin 1e
Sort de ces défenseurs de la patrie , que des conseils de
,guerre peu éciairés ont souvcnt condamnés aux fers
‘pour des ’fautes lég‘eres ? 5e dcmand-- qu’il soit nomné
nne commission de cinq membres, cliargée de faire un
rapport ~stir lrs moycns dc réviser 'les jugemens des cou—
flellri de guerrc , et (1-: rendre aux drapcaux' ies militaires
qui n’auroient iété coniiamnés a la géne ou aux fers que
your due Fautcs légé res.

Blad : Ie ne puis qu’applaudir 'aux intentions du
:Préopinarit; Ina-is j’observc qne la constitution no nous
permct pa: (1 Mablir dans notre s:in nu tribunal dc
a'évision. ( i’lusi ~urs voix : cs n’est pas GPla- ) Jc eais que
de- miiIaice: out élé vict'me-v ale jugmn 'as arbitraires
act injustes; mais vous ne pouva lea réviser sans usurper
filaul :-rilé ) lliciuirG.

G )iSllan Je ue demands pas que la commission soi‘t
charge d~ réviser lcs jugemens , mais de préscnter les
manger» coustuu ionncls «to procédv‘r a cett’. revision.

Savory so joint s. Gossuin , ct sur 5a proposition , 1e

 

4 )
conseil renvoie Ala commission de la classificationd
loix , pour fairc son rapport dana 3 jours.
, . . .
. L ordrc do )our appelle la discussion sur la succest
bilite des cnfans naturels. Siméon , rapporteur , renr:
. ,

duit :lc projet qu’il a présenté , et qui tend 31 révoqm ‘
les disposnions de l’articlc IV de la loi du 13 thermidg

an 4.

On invoque l’ajournement jusqu’h la confectiond .

_c0.'le civil. La question dont il s’agit ne pcut étre 1‘65qu
isoléznent; ellc tient au systéme general qui doit ét;
adupté pour l’ordre des successions: d’apres (:03 Con‘
Sidérations, le- conseil prononce l’ajourncment.

 

Berthaud (du Bus—I‘lhin) présente un projet dc reso.
lution qui tend a autoriser le directoire~ a mottree.
vente 1c domaine do Chambord, en prenant pour bag:
la soumission faite par un nommé Buzau , qui 5’““§,<"12,i
a dormer un million dens 1c mois inéme de l’adjudi.
cation.

GilbertvDesmolieres attaque ce projet comme contraiu
aux intéréts de la république , en ce que in con lition (la
payer aur-le-champ un million , éloigneroit une foul;
d’acquéreurs honnétes qui sans elle pourroient 86 pré.
scnter; ct que d’ailleurs prendre pour base exclusive de
la vente , les ofFres d’un soumiSsionnaire, cc seron
violer les loix rendues sur cette matiere ; il demunde en
consequence 1a question préalable. Adoplé.

CON‘SEIL DES ANCIENS.
Séance du 15 floréal.

Orvane d’une commission , Dcrazey préaente un rap-
port , a la suite duquel on approuve une résolution,
en datedu 12 ventose , qui autarise i’adminiatration mu-
nicipale d’Argentrou , a acceptor la rétrocession d:
bfitimens et terreins ci—dcvant nationaux , pour étre cm~
ployéa aux établissemens publics existans dans cette comb
munc.

Le conseil ordonne la mention honorable dc l’hom-
mage que faitle citoyen Saint Aubin , d’un ouvragedans
lcquel il Llémontre l’avzintzig’n.«Mwmwhp-‘rowummwmnv

 

$3: l’imprimexie do u. NORMANT, 'éditeur w rue des Prétrcs—Saint- Germain-l’Auxcrroia , n": («at

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