xt71g15tb40s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt71g15tb40s/data/mets.xml  France  1792-01-01 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1847 Gazette Universelle, Ou Papier-Nouvelles de Tous les Pays et de Tous les Jours, 01 January 1792 text Gazette Universelle, Ou Papier-Nouvelles de Tous les Pays et de Tous les Jours, 01 January 1792 1792 1792-01-01 2023 true xt71g15tb40s section xt71g15tb40s   
   
  

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ITALIE.

. De Rome, 1e 10 de'ccmbre.

L'APOPLEXIE , dont le pape a été frappé, efi d'une nature
ferreufe, puif'quil elt certainemcnt paralytiquc. ll 3 cu la
“ouclxe de travers , 8: on prétend qu'ellc a repris {a place,
6: ‘qui n'efi pas vrai. On tire an cordon autour de lui pour
coupcr toutc communication a ccux qui pourroiem: s'affurer
dc {on état: mais, d'apré< ce que m'a dit une perfonne qui
l'a vu, il u'efi gucres pomb‘e qu'a {on age il puifl‘: aller
ljoin. On 1': faigné dcux ou trois fois ' on lui a appliqué les
irélicatoires, (Sc une preuve de'monfirative qu’il cl? dans la
guaion la piss grave, deft qu'il n'a pas encore vu l'ab‘aé
aury, quoiqu'il fut entlxoufialie de cet ancien de'puté , qu'il
l'ait engage a venir 23 Rome, & que d'aprés {on ordre il (bit
_logé clrcz le cardinal fecrétaire d'état , qui lui fournit domef—
'giques 6c voiture.

A L L E M A G N E.
Extrait d’une lettre dc Francfort , du 20 de'cembre.

Y La Pruffi: vient dc donncr une déc‘aration femblablc a ccl‘c
Kglc i'enupeacur. Le cabinet prul‘r‘ien, pram-L dc prcndre un part1,
‘ pdficlare « que l'acceptation de Louis XVI l’empéchoit d'agir;
n mais quc Ii l'affemb'e'e nationalc on Is parti dominant de
1» is nation frargoife oublioicnt lcs obligations qu’ils venoient
W de contrafler covers leur roi . la PrulTe étoit prétc :21 em-
;» ployer toutes res forces en faveur de 5. M. trés—cllrétienne n.
ll n'y a done plus quc l'adhéfion dc l'empereur an conclufum
dc la dictc, qui feroit rcdoutable pour la France : mais {i ellc
fair avascer trois armc'es «I: so mill: hommes fur la fron-
iicrc, elle aura un moyen efficace pour appuycr les n-‘gocia-
«ions qui pourroient étrc ouvertes au fujet dcs princes ré-
:clamans , 8t pour prér'enir toutc efpecc d'atraquc & dc guerre.
~‘ Au relic. qu'on ne croic pas quc toutes les forces d: l’Em-
fpire, quand elles feroient rc'unics, feroicnt bien redoutables
‘gpour la France. ll y a dix cercles en Allemagne. Voici 1c
:‘contingent que chacun devroit fouruir en ca; d: guerre:
.-

 

 

l Cerc/es. Cavalrrie. I nfanterie.
_;- r. Bas-Rhin,.......... 6.:0 2707
1: 2. La Haute-Saxe,...... 13?.1 2707
K 3. Autrichc,........... 2521 5107
4,. Baurgogne,......... 132r i707
5.Franconie,......... 980 1901
6. Baviere,........... 800 14.93
7. LaSuabc,.......... x311 2707
8. Hant-Rhin,......... 491 2853
;~ 9. Wefiphalie,........ x321 2767
3 10. La Bafle-Saxc,....... 132x .....-. 2707
Total...............11997 27997
5

QUand cc contingent feroit au double , in duplo, il n"c'ga-

ETTF UNIVER
'OU PAPIER-NOUVELLES
DE TOUS LES PAYS ET DE TOUS LES JOURS.‘

Du DIMANCHB x"jam'ier :79:

1

VSELLL/E,

ajonte 5 cette confidération quc iamais on n'a vu ees diverfe:
forces agir d: concert; qu'il faut en dfalqucr lcs troupes du
cerclc d: Bourgsgne, qui n’exifie pm; 5: qu'on m; \‘oit,
malgré lc conclujum de la dietc, aucun mouvemcnt hoftzle ,
i'. 2:1} 5. croire quc les Francois nercdouteront pas dcs mes aces
qui feront toujours impuiflantes.

Ofimbach, [e I; deternbrs.

L: [0 de ce mois , mourut dang :ctt; ville un tin-anger, qni,

dcpuis cinq ou fix ans y Hair fixe’ {on domicile. Sa‘tondu'ta

myfixicufc 8): le grand nombre de perfonncs dc tour citat «3:

dc tout Age dost il étoit accompagré 3x fcrx'i avec un culte

Pnfque rcligieux , avoicnt excité l'aLtcntion pub iquc fur Ta per-

fonne. 11 {e nommoit le boron dc Frank; il avoit une garda

compofée de 200 hommes, en tré -bv;l uniforms de uhlans;

81 1e rcl'te dc f4 fuite cmdil‘toit cn lix E1 ftp‘ cents pcrl‘onnes,

parmi lefquellcs f: treuvoient des perk) H'C\ de dlftmfiion, 5:

il leur Commandoit a tous avec une autocte’ iilimirée. I avoit

unc fcrxrinclle clans ‘e'intc'rieur de {a n:ai:’on. Lui 8: tons [es

gens faifoient profcffion exte’rieure dc la religion catholique;
ils afiifioient régulicrement a la mcffe en ce';e'u:onie; du refie,
cet étrangcr vivoit d'une maniere fivnpl: 8: rctirée: on re-
mara'jnjt dans {a faqon dc vivrc beaucoup d’ul‘ages orientaux.
ll n13:-;quolt rarement d'argent, 5: enrrctcnoit a fcs frais la.
plus grandc partie de fen mo::d:. On découvrit aprés beau-
coup de recherches, que ce firgulier perfowmgc étoit 1.1;: juif
polonois , clltf d'une fcfle religieufe, {ondéc le fiecle demise
par le {aux m:(fie Sabatlia'i S:vi, 5t ‘qui cf! encore répandué
parmi‘les juifs de Pologne & dc Moravm. Ces fe&aire5011t faic
un melsnge de la religion dc leurs peres 6t du chriltianifme;
ils font en llorrcur dans la Pologne aux juifs orthodoxes 8:
aux e'réques cllrcticns, 8: pour Cctte raifion , lcur chef défunt ,'
afin d'éx iter uue double parl’e'cution, ayant pris le nom dc ba-
ron dc Frank , fc réfugia d'abord a ann en Moravia, &'
cnfuitc a Offembacll. La crédulite’ 8: lo chrifiisnifmc {outenoient
dc concert [on autorité, puifque res partifans, clu moins
pour la plupart, 1e croyoicnt immortel:, & doué «in: la puir—
fance d'c’vo uer 1:5 morts. Les reclaims dc Pologne dont i1
c'toit lc elk-(i, lui faifoicnt pallet les fommes néceffairesa for
entreticn.

F R A N C E.
DEPARTEMENT DU BAS-RHIN.
De Strasbourg, [e 27 de'cembrc.

Le due ale Wirtembsr 8t l'éleficur Palatin out écrit au
gensral Luckner , pour l'afl‘urer qu'ils n’avoient donné aucuns
{‘ccours , ni peruzis dc rai‘cmblement dsns leurs états aux
emigrés. Ces miffivcs fc termincnt par demander amitié 8:
protection aux Francois en cas d'invalion.

Dans la dcrnicre féancc dcs amis de la confiirution, on a
fait une lifie dc tous les membret qui vouloient allcr pré-
clxer la liberte cllez lc peuple Germain , au moment dc l'in-
valion. Déja on travaille a traduire les meillcurs ouvrsges'fur

 

! eroit pas la force quc la France peut yoppofer. Nais ft on

In confiitution 5 entre les mains do ces srdens patriotes ils

    

   
  
  

    

 

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dcviencitont lcs armes la: plus (undies; aux tyrans d’outre-
Ruin. L: rojxt dc ccs apotres dc la liberté eli dc fuivrc
l'arznéc , Eat d'etablir dans cltaquc ville , bourg 5t village , unc
fociété diamis de la confi tu ion & dcs cabinets d: lcflurc.
Quatrc cm; braves patriots {out dsja infcrits pour cert.
civiquc entreprife. ' '

DEPAR'rEMExT DU Noun.-

De Lil'r’c , [e 27 de'cembre.

Le direfloire du département , inliruit que dans la; éta-'
bliflinnz‘n‘ confervés aux-catlxoliques anglob dans la ville, il y‘

avoitunquua individus qui répandoicnr. dcs principcs dau-
gcreux in la confiitution , a invite chain (is Ice: ctabliiii-mens é
envoycr deux. d: leurs membrcs 31 um: Rance du dii‘ccioirc.
L: prelident dd dirtfioirc leur a (lit: '

NIESSIEURS,

« Si dss é’trangers quc la nation accueille, lui doivent
que'lque rcconnonlhnce , vom feriez ingrat‘ {i vous. failiez dc
l'afyie don: roux jouillez , foua la protcélio'n des loix d'u'n pcu-
pic librc, un’rcpaire.-de contre-révolutionnairer.

nN’oublizz jamais qua , dans la Grande-Bretagnc , lcs peres
d- ceux qui y profefl‘cnr la religion que nous profei‘i'ons comm:
vous, ne re rendircnt odieux q‘ue pour avoir’ mal habilc’ment
méé ‘a can": dc la religion é cell: (in gouv'ernemcnt. Rome
cfit gémi dc octte {auto énormc, {i Home , livrée ii l’intrigue,
éLit voulu gimir dLS pcrtes de la religion.

n' Vous étcs mffio naircs , vous tormcz tics millionnaires ;
tout cela nc prut ctr: pour nous.

‘ >7 Vote (k‘li‘fiOU cf: dansla Grandc-Bretagne; nous ne nous
informerons pas de vos fuccés: uzais il cft de notre devoir
dc nous informer dc votrc: conduite parmi nous.

>) Qu ellc i'oit to:.jours tellc quc nouc n’ayOns point l'occa-
{ion d'cn porter dcs plaiute-; Er cert: mic-lublée qui :1 ii géné-
rcu’cnicnt étcndu fur vos divers établim‘mcns un bra) protec-
tcur Lit liafpim icr. Vio:cr l‘lto’piralité, fut 84 fcra tcujours un
crime aiFtcu‘t.

» Lr: pcuplc anglois a un grand' carat‘iere; auii'i TO‘fH'H‘S-
nous~ stirs qu'il n'eii :rucun Angloic, s'il. n'ctt pas drift cou-
pabl: d~ quclques crimes , qui ne recul: d'liorrcur 2‘1 la proge—
fition diun tcl foriiui'n'.

» Vous vivez au milieu d'un pzup'e 5t qui rien nc rat ira 'a
liberté qu'il a conquife. Vivez pailiblcs , vivez ti‘anquilles au
miicu dc lui. Ace prix nous lbmmes v05 Freres.

» Vous appnrtcncz 2'; Due grand/.- nation quc la Feodalué a
mill: aux prif'es avcc la none; qua les qucrcllcs yartieulieres
dxs rois . que dds fpécuiations mizilliiérisllcs , liabilemerit cou—
vcrtcs du nianteau brillant du commrrm, n’ontcrllé dc tcnr
amide contra la France. Mai-x' lcs Anglois 5t les Francoik: s’cf-
timent. ll n'cli Fans doute pas écrit dasas lc iivre den dcfti'is
qu'ils Feront d'éternels cnnexuis :votre gauvcrnenicnt efit
meme c're' pent-étrc le notre. {i nos repre’fcutnns n’cuffcnt
pas cru qu'il c'toit pollible de nouscn dormer encore urn meil—
lcur.

n Celui qu'il nous ont donné, nieflieurs , nous efi clien-
Notre devoir efi dc fairc rc'gner la confiitution ; 1e votrc
cLi dc la rcfpcfier ». '

VDe Paris, I: 1" janvier.
Avant-liier M. Treilliard fut nommé prifident du tribunal
cnmmel, & M. Buzot vice-priLidént.
'Exi/‘i’e‘til 11/: 1mm‘ rcpt/Mimi}: rims I’aflémb/e'e nationai’e. 9
.136 toutc; le; canninicn que l'on répnnd Conn-e l'niTembléc nationale ,

la plu? abl'urtic ell cclle qui l'uccul'e-dc renfcrmcr un pm‘ti républicnin,
tunenu dc la confhtutiun. '

fl?)

ten'n' la conf'titution :_ pent-on croh-e qu’il fr: trouve parmi cur dcs rm

la décliirer par la guerrc civilc fit étrangere?

Ccux qui‘ accufcnt lcs doputés, l‘eur reprochent en méme-tems‘dc {a
laiITCr influer par les clubs. ,Nlais n'y a-tfil pets clans ces leKuCilBS un:
contradiction manifcflc? L'objet dc l‘tnflirutiOn de ccs fociétcs n’cfi-il pai

au zele avec lequcl ellcs concourronr 51 fun émblill'cment? 11 CR dt
montré , pour ruut liommc qui re'flc'chit un peu , que dés quc la cenfli.

& ne {eront plus que dcs clubs de difcullions, Ctmme ceux dAngle.
terre.

quelques liommcs qui ont profcli‘é dos opinions anti-monarchiques , dam
un tems ot‘i les événemens rendoient peut—étre excufables lC) opinion; It:

ceptec par in mi 81: jure'c par tous les Frangois. Mais 11 leur nomln

aujourd‘hui que la volume national: s'et‘; manifcfiéc avec evidence :

 

tion , fous peinc dc tombcr dnns l'anarchie , '6: dc l’anarcliic dam l
'dcfpotifme ?

époque. .I ignore ii quelques membrcs on: cu dcs motifs particulicrs pour

toujours pure, fr: purta plus fortement it cuixfcrver un mi, dans la
crainte d'avorr un mmtrc. '.
Tandis quc d'es efprits exagérés , qui dans lcurs fublimes tliéories for.
abflraéfion de tout l‘umvers, craignent _de n‘étre pas alfcz libres, les pa-
trioies qui joignem; 1a conuoiliance dilficile u‘cs intéréts 8t des palliuns
31 cell: dcs principes, crziignent dc n'étre pas libres. lls cherclient d'ail.
leurs 2‘1 ft: mire une idéc prcciic de ce qu’m cntend par xépublique. Si
c’cil lo: boulicur du peuplc qu‘on :1; en vuc , il all ail'é dc prouvcr quc l:
bonlteur n'a gueres appartenu aux citoyens des républiqucs aneicnncs.
Parml lcs decmes , (1am quelle républtque y a-t—il plus d'égalite qu'rn

necellite’ ucs impJE‘J conzidemblcsf La conflitution frangoife a e'vitc pix-{qua
tuuS les défauts dc celle d'Anglererre; elle eff l'ul‘ceptiblc‘ d‘étre perfec-
tionnc'e i'ans troubles & fans convullion. Devons—nous craindre‘ d’étre
muins libres Ex moins licurcux que les Anglois?

Turgot, ce grand nmitre des legiflateurs 8t des ltommes d'e'tat , en
blfiinant les éCunOmllle dc leur amour exclufif pour le gouvernentcnt
munuclzique, avuue qu’il 1:: Home preferable 2'1 cclui dc toutes les re'pu-

tllL dc la monarclne rcpre’fcntntivcf

La royautc‘ produit unc inégxlité , mais elle ell 51 - peu — prés invilib‘e;
cllc oft loin dc nuns, is: nous ne fommcs pa; expoi'és St en étrc lieurres,

qui vculcnt ft: faire une exif’rcncc aux depcns dc leurs concitoyens.

 

ll y aura plus de liberté dans une nation nombreufe (k étenduc, avec
16: puuvoii‘ echutif d'un feul, qu’avcc le pouvoir cxe'cutif dc plulicurrr
Ceux qui prupoioient un confuil d'exécution elcftif, ne voyoicn: pas qu'il
rempluceroit bicntric la lcgifluure , 8t {emit um: ati‘emblec nationalc flu
pctit-piérz’. ll 11')! :1 qu’un moycn de dunner au ptuplc um: part dans la
nomination (lu minilierc; c'elt dc lever 16 dear-ct qui ferme l: miniilcrc
aux mtmbrcs de l'ml'emblee narionale. Le people , qui'nomme les dcputés,
auroir par—151 l‘initizuivc dans la nmnination dts miniflres.

L’impoflibilire d'éxablir une iépub’lque en France cl’t dC-montrc'e par
{a PUllLlUfl géographiqne , par l‘ctcndue dc fun tcrritoire 8: dc {cs fron-
ticrcs , par la neccuiré d'entrcrcnir unc armée conlitlérable , par-1&3 moeurs ,
le cm'nttere, lcs prijugés dc lies habitans, eniin par les ciiconl’mnccs
préfcntes, qui m: permanent pas de duutcr quc tous les monaiques de
l’Europe fc ligucroicnt contre la France, ii ellc tentoit d'abolir la
royauté. V .
Lc fyl‘téme du républicanifmc ne compte dc partifan vrnimen: .efli-
mable que M. Payne; mais il a commis l’crrcur gaave dc comparer la
France aux Erats—Unis , & les Francois aux Améncains. Que {Emir UTIC
répulilique compofée do 8; départemcns ou étnts , dam pltnicuis nuioicnt
des manurs differentcs, dcs liail'ons 81 dcs rappurts bunucoup p‘us dri-
re&s avec les nations qui les avoifincm , qu’avcc 1°. CCnUC dc l'cmpir-
M. Payne peut—il ll: dilfimuler que {1 Its Americains avoicnt cu dcs v01-
fins ambitieux, les états qui refufuient d’nbord dc deputcr an cungrés
auruient cl’t‘ct‘tué lcur féparatinn au lieu do {6 réunir mix autres ctats?

 

 

 

Les mumbrcs dc la lc'gillaturc on: prété le ferment indiisiducl do main-

On y zuu'oi: vu bientd; régner des demagogies tu'rbulentcs ou des mil-E

tres Liz des parjures , qui tentcnt lliclicinent de la dctruire? Leur fem:
t-on l'mjurc de les comparer 3x ces hommes de’tclhibles qui , apres avoi; ,.
)ure fidelite’ aux loix do In panic , conjurent contre elle, 25t- voudroicm,

       
      
 
     
   

de defendre la conflitution, a: ne doiveut-elles pas mute leur influence : V
tutiun cctl‘cra d'étre menacde, ccs fociétés podium mute lcur influence,
Il ef’t vrai quc ces fociétés comptént , ainfi que l'afl'emblée nationals,’

plus exage’rées, EL lorfquc 1a conflitution. n'nyoit pas été librement ac-p
étuit peu cunfidérnble :‘1 chLC époque, combicn il doit avoir diminué“
» - .

favour du gouvernement monstrchique 8c l‘Cpl‘éibniRtil’l, que tout le month:~
fen: 1a néccuité dc tcrtniner la revolutionfic dc maintenir lat conflitufi
L'afl'emblée nationals conflitunnte a été plus monarchiquc aprés lts,
e'vénemcns qui ont précédé 1a re’vifion , qu'ellc ne l'avoit etc Jufqu’e‘r cent.

mode'rcr lcur amour pour la libcrte; mais il ell certain que la majorité,'

Anglcterre. malgrc‘ les vices de {a repréfcntation? Qucl peuple efl plus ‘_
heureux'que les Anglois , malgrc’ liabfurde ambition du munllere qui a

bliques anciennes & mudcl‘ncs. Il parloit de la monarcliie abfolue : qu'et’u—il ;

tandis qu’il n’cll aucune fmme puiemcnt républtcaine qui ne prtduit'e "
millc inégalite’s inl'upportnblcs de tous lcs terns & dc tous les llcux. Cc ‘
m: (on: pas les amia dc l'cgnlire qui haillcnt la liberté , Ce font lcs hummus :

    

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furcnt

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rocraties tyranniques. C’efl leur fitnntiOn & leurs mceurs feules qui af-
lurenr la tulidite du gouvernemcnt dcs Brats—Unis.

M. l'abbé Sicyes a pruuvé d‘un: maniere evidcrte {L M. Payne , qti’il
21 mal cnteudu At mal pnfé la unfilUn- Les re'publicommcs ufen: cc—
pendnnt invoquer l'autoriré dc cc lgilluteur franciis , coinmc s'il n‘avolt
pas- dit qu‘il pre’féruir 1: triangle momuchiquc :1 la piatc- form: re'pu-
blicaine, 8: commc s’il vftuit puliible qu'il n'approuvi‘d pas les b‘alcs de
la confliruiinn émblie , :‘i la Ccnfcdlun dc laquclle il a cu rant depart.

On peut CUnClUI‘C de ccs réflcxions que le republicaniiine a mums tle
pm‘tlfflfls qu’on ne voudruit 1c pei‘l'uadcr , & quc l‘all'emblée nationale nc
comprc quc quatrc ou cinq mcmbrcs alTez flupidcs puur vouluii‘ 1a repu-
-’ bliquc , ISL all‘ez léclics pour attaquer la confiiturion qu‘ils on: jurc de
l? maintenir.

1 On a cependanr eu tort dc qualifier de re'publicnins ceux qui vou—
‘ loicnt détruire Lous les titres de la royauté, en (uppofition é ccux qui
v'culen: maintenir la cunflitution. En examinant l'ordre afiuel , il ell all?
de {c convaincre qu'il n'y cut jamais de re‘gence aulli républicainc que
4 la nétrc. cell—é—dire, ou le peuplc cxcrga plus d'inl‘luence fur routes~ lcs
} parties dc l'organifation poliriquc. ll ell done bien étounant qu’on pre—
' tendc quc norre confiituiion cl‘t chérrc'i', parce que lc roi 21 etc declare
rcpréfcntant de la nation , quc {on confeil ell elu par lui-méme, & non
pa; les 8; déparccmens. Qellc difference y a~t-il danc entre ceux qui tier..-
ncut 2'1 la royauté cunllitutionnellc 25c aux qui voudroient l‘affoiblir ?
C'ell que les uns font republicains Cali/titutionnclr , 5x les autrc; ripa-
bin-4m anti — conflitutzonneb. Ccs dcrnicrs lbnr nus ennemis les plus
dangercux.

» Lettre aux Auteur: de [a Gazette Uruvezfifle.

‘ J'ai lu dans la Gazette-Univezfefle: n”. 354, qu'il cxifie 5.
Coblence uue legion dc Corfe au fervice des prince emigré .
Jaloux d‘e préfcrver it public de cette crrcur, :3: dc rendre
Juliice au patriotifiue tr'es—connu dc mes concito_;:ns ,1: m cm—
prefle de \ous deligner les Corfcs qui lbnt aé‘tuelzeuient 2".
,j' Coblencc : un nomme’ Curdi, cliafle dc fon pa’ys pour l~1 au-
vaif: co duire, & vagaboud depui< quinze an», accompag e'

v n r . L , \ i
dun loldat delerieur du ferVicc d: (Jones; 85¢ fina CIlICllt un
{nut Buttaloco (boutttfiru), auquel l’ancren gouverne:::cct
ai'oit permis de fe‘ croir; iiob‘e pour avoir ri‘alii fa patric,
Li qui,cliarge aujourd’liui d‘anuéc) 5: de crimes , détoré par 1::
fentiuieut d: ne pouroir plus faire de mal , Fuit la tcrre dc la
la lib:rré. Puifie l'ariuée noire n’étr: com olecique dc pareilles
legions! (Signe') Pozzo-di-Boréo, dep. de Corl'e é l'ail‘. nat.

_ SEQOfiDJ; ,A ”unscrew. \‘ATloNAl.£.

’ k ‘ (Prqfidezzce de M. Francois dc Neuckriteau ).
Seance du fizmedi 31 decembre.

 

La confiitution civil: du clerge' exige quc les pré'rcs aicnt
,; c'té quinze ans cures avait de parvenir i la dignite’ epifco-
fvpalerét qu’iis aient cfé vicaireé per-dint ciziq 3.15 arant d:
5» devenir curfs. Ce: conditions rigoureu'cs pcurent , au mi ieu
.‘dcs circ0'1liances q‘ui new environment fair: tarir la lburcc
fdes cures 5: dcs évéques. L’ail‘emblee a fufpendu l'exécutlon
:‘dela loi pour l’anne'e 1792.
3 'Le 'couiilé' des'l‘ecuurs publim a propol‘e'x é'l'afl'cmblée dc
'igdz'cre'ter ,"qu'i': {emit accordé , fous la refgonfabzlite du Ini-
.' ni'lire de' l'intei‘icur',11iie fouiuie d: 600 MW: livres pour payer
1e; ouvri:rs employes au caual de Bourgogne. ll 5 er: cugagé
‘ uue difcuifion fur cert: deiiiande; mais cl e n a cté l'uivic; pour
le momerit, d’aucun rc’l‘ultat.
Le‘ diret‘loirc du dépai'temcrit dc Parix a écrit :3 l’affcmlulée
‘pour dciuandcr la permiffim c‘e lui préenter .res llouimages
é l'e'poquc dlj rcrxouvellmient dc lanmc. U'n ancien grief
t contre le dii-géloire du danrtcuient, a éclatc' alors en mur-
' )mures; les lllul‘lIlUl‘CK ont airicne les reclamation: , l3: les recla-
(Lima: ons on: produi‘; unr: decilion qu’il {era l‘ou dc lasre conz-icirrc.
f‘ 'L‘anuubléc a d cigte' qu‘elie Etc rc-ccvroit auoun: {elicita—
{tion pour la nounllsnnuec. Quelqiies membreu Out dcm-a-rdé
ggrace pour le~ adreiies d liomuiagcq wais '65 admin ont eté
’ u'ol'critw couime les driputaiions. La plui‘ belle félicitarion quc
we rccwoir l‘ai’iemiiréc , difoit M._Paliorct, c’efi l5. rm.”-
~ '{éliryi du pzuple. En rcpoufi'azit les complimcns qui lui few
,o.ii:at”adrt;i’é.» , E'ali‘eiub‘ée s’eli iziigofe' aufl’i la loi d: n’cn
l “TC Cllc-méinc ‘éiperfonne. ' '

 
   
   

’(3)

L3 municipalité a écrit cnl'iiitc pour lc mém: ol-jrt, nae-is
l5”: “Oi! Venue rrop lard: ii ellc avoit écrit avant lc augu—
tcment, le decret rz'auroit pas éfe rcndu.

M. Lalond-Ladclmt avcit r:pris {bu raliport fur les depcnfcs
5: ii“ nzolxen: pour l'ann;c r792, lorl'que ics n-.i:.-il.irc: out la 1:
pi'crrnir lallemblé: qu'ils e'toicrit clia'ges d’un mellngc du roi.
Unnenibjée a décrcté « qu'ils feraient cmcudu> ».

M. de Leil‘art, cox-nine mini'fzrc dcs affaires én-angercs , a
Fait lz-élure d’un office remic la 21 d: cc mo} , par 1e prince
d: Kaunitz, é l'aiubuffidtur de France ii la cour d: Vienne.
Cat office efi u..c notification que le roi 3 {site :‘i la ccur:
imperial: dis VCLFUI‘CS qu’il a prifes pour reclauier auprés dc
pluiieurs pri'ices a'ie‘uands la difycrlion'dex émigrés fracccis.

,C r c-l‘i’ice pone que l'élcél-ur dc Trcves a fair connoitrc
51 {a iiiI-ijjiie' inn -ri'«le, qu'il a pris routes lcs rncfurcs priics
par. la uajclie', your diliipcr le~ raflc:2b'cmens d'é.i:ig:‘cs ;-
131,3” que , malgrc cc~ precautions , il 16 nyand dam
lel: 61'; rat dc Trews des inquietudes fur une invalid: de< Fran-
cois. L‘cleé‘lrur a rcquis le fecours de {a ma}: impe'riale.

.L'cmpereur efi tranquil: fur les intentions jufies 6i mod-.5-
r‘ces du roi rréslclirctien , uzazs il obfervc que l’exp-irieuce
qurnaliere ne iarl'urc point aliez l'ur les difpoliticns dc: Fran-
cois. Confide'rant d'aiururs qu: i’.nfubordination des Four-airs
pourroit entrainer des Frai'coisé des liofiilites czntraircs au
roeu du roi , ES: uéuie i: ceiui de la nation francoifc, Ta ma-
] fte' imperial: fe volt contrainie par la coal‘iiutim germani-
un, 5: par for: alliance aruc reua ur cle Trei'es , dc lui
préier fecours contre route incurlion dans fer (tats. Ea con-
liquenCc, ell: a den 56 ordre au general Bender , Comman-
dant dc leg troupes dans le Bralam, d: porter des {scours
pronlrts 8x efficaces daus i'éluflorat dc Tr_\'es, en cg dliofr-
til fies.

L: uai~ilire de la juliice a Fair rentettrc 31 M. lc préfidcuz
la lune du roi. Elie eti concue en ces termes:

» J'ai charge lc minilire d:s affiircs étiangeres, mcffieurs,
dc vou: communiquerl’officc qu: l’empereur a fart rrmettre
é l'embal‘l‘adcur dc France 51 Vienne. Cut cflice, jc dois lc:
dire, m’a caufe le plus grand e'tonncnient: i’avcis droit dc
(Osiiptcr fur ler {critimens d; l’eu:per:ur 8; {hr {on deli: de
co'nl‘erv-er avec la Fra'rc: 1: bonus int:lligcnce «‘5: tous les
rapporn qui daivxent régncrlcntre deux aillies: je ne pcux uas
croire encore qwe {cs difpolizions ibienr cliaagceu; j’mniex .‘1
me pcrfuadcer quil 3 etc trompé fur la vérite’ des [arts , qu'il
a crucu: l’:lcclrur dc Treves avoit fatilait auix devoirs dc,
li jdliiC‘: E; (in boa ioéfimge , ES: qua néunmoins ce prince
not 21 crair'd‘e que l‘es c'tats ne fut-lent cxpofiés i dds Vic»
leuce.k ou 2i des incurlimi particulieres.

 

 

 

'2) Dans la rer‘onlc que i: fais 2‘1 l'empercur, jc lui re'pete

que }-: nai rien demande’ que de iufie éi’e’lcéleur de Treves;
. _ . . . i

rzeu doz-tlempereur ncut ui—meme donnc' l’exemplc. Jc luii

Irappcle lc {bi-i que la natian frargoire a pris dc prévenir

fur—le-clmutp ers i'afi‘cmble-aens dc Brabangons, qui paroif—
foxent \ouloir fe former dam le voifinag: des Pay-Bas- Au-

, tr ClilC'L‘. Efifitl, je lui renouvelle le voeu de la France pour

*ql'c li, {a i'cpoque que j'ai fixae,

la mule-Warren dc la pai‘x: niais en méme-tcms je lui declare
l'el>&:ur de Treves n’a pas

. ciftc‘livemcut {Si réellcmcnt dimpé lcs raflcmblement qui exif—

tent dim: R's etats , rien ne m’cmpécliera d: propofer 2‘1 l'af—
feuzbléc rationale , couime j: l'ai amoucé, d'employer la
force des armcs pour l’y contraindre.

» Si cette declaratio: are produit pas l’efiet quc je dais cl'pe'rer ,,.
'13 la defiiuéc cle la France efi davoir 31 conibattre {es wine
6: {cs allies , jc Ferai connoitre :31 I’Europc lajufiicc de notrc-
cauf'e; le pimple f: incois la foutiendna per fou courlgc, & la.
nation verra quc j: n’ai point d'autres intéréts quc lcs Gen: 3,

8: queje rcgardemi toui ur; 1e ninintieu dc fa dignite' 8: del‘ai

: li‘ireté conuue lc plus cfi’caticl dc mes devoirsc (Signé) LOUIS“

  

  

- nth-walrj_ffi1w-«,r..y— t’w’rwv

( I4.60 )

L'affenr‘olée a npplxudi 31 plufieurs reprifes aux mef'ure; f3:
aux intentions fermes , vigoureul‘es & patriotiques du roi des
Ftaneois.

M. Vaub‘anc el't monté 3: la tribune, cu il a exprimé fer
regrets fur l'omiffion d'uie mefure importante dms le inef-
fage adrefle par l'affem'olée nat'onale au roi. Cette mel‘ure
étoit une demande qu'il Falloit faire au monarque, pour le
prior d'exiger que les princes émigrés fortifi'ent des état< qui
leur donnoient afyle. Il faut, dil'oit l'orateur , que nous foyons
dans le cas de dethrzner entiérement, ou de faire une attaque
dicil'ive. La propolition dc: M. Vaub'anc a été renvoyée au
comité dip'omatique . charge é'en rel-idre compte demain.

M. Roll éto’it A la tribune pour parler fur l'officc de l’em-
pereur , mais l'affemblee a pull}. (it l’ordre dujour, conlidérant
que la dil‘cuffion étoit ouverte demain fur la motiorr de M.
Vaublanc , 5: 1e décret d’accufation Ll pOrter contre les princes.

L: minifite des affaire< étrangeres a donne communication
‘a l’aflemblc'c, d'une not: offisiele adrefléeé M. d'Hernan, par
les minifires de l'éleéteur Palatin 6r dc l'évéque de Spire. Ce
dernier témoignu de la furprife fur ce qu’on le range it cote'
des e'lcfieurs de Treves 5: de Mayance , pour le faire parti—
ciger aux projets de centre—revolution qui fe trament en Alle-
magnc.Vous pouvez affurer , e'crit l'e'véque allcmand, qu au-
cuu emigre n’a liabite' mon pays. 8: que tout ce qu'on a dit
n'efi que pour induire l'alleirtblée nationale {5: le peuplo en
erreur. L'e'leéleur palarin ne donne pas une idt'e plus pre’cife
6: plus c‘aire de (es intentions; il ft: contente de dire vague-
ment que tant que les émigrés tranqois fe comporreront d‘une
fuaniere h ne pas blefler les lo'x du bon voifinage, i1 leur
donnera afy'e. ll potefie qu'il n'a jmiais été. dans le deflein
de orter des [e'cours aux emigrés.

'lEoutcs ces pieces ont été renvoye’es au comité diploma-
tiqun. . .
[.es nouvelles officielles communiquées A l'afTerrtbléc ne l’ont
pas detourné de {es travaux ordinaire‘ ; la difcuffion s’efi en-
gagée fur le projet de décret prél'enxe' par M. LaFond-Lade-
bat. Aprés une dil'cuflion approfondie , 1e de'cret fuivant a-eté
rendu.

De'cret.

L'alremb‘ée nationa‘e voulant alTurer l'exaflitude du {ervice
public, apres avo‘r decrété l’urgence, décrete:

1°. Que la trél'orerie nationale payem provil‘oirement, &
iu’qu'an premier avril, fur let mandats des ordonnateurs
géne’raux, 8: {our leut rcfponl'abilire, dans les formes pref-
crites par Ies pre'cédens décrets, les {ox-times qu’iis ordonne-
root pour le fervice de [792, conforme’ment aux étatc dc
depenfes décrétées pour r79! , ou qui feront fucccffivement
de’crétées pour r792.

2'. Les comités de finances s’occuperont fans dé‘ai de l'exa-
men des recetres 8: des de'penfes publiqees, indiqueront les
abus qui Iuroient pu s'y inrroduire dans les diffe'rentes par—
ties des finances, propoferont 1e: moyens d'e'conomie & ré-
duflions qu'ils jugeront convenablet, & prefenteront A l'af-
femblée nationale, le premier mare procliaia au p‘us turd,
le tableau general de lcurs operatic-gs.

Les fonds néceflaires pour les payemens de la trél‘orerie
rationale, continueront d'étre fails comm: ils l'ont e'te' pour
17px , jul'qu'au premier zvril procliain.

Au nom du comite' d'agriculrure & (lu comité militaire,
M. Dumas a fait cnfuite adopter un projet de décret, pour
déFendre l'exportation des fourrages 5: approvifionncment,
depuis Dunkerque jul'qu'é la hauteur de Pontarlier.

——~—-—-IIII-llflfliill-——————____
Service important ti rendre (2 mm familk’, refpeflable.
Un jeune liommc fortant du college s'e'Tt évadé de Lyon

noillanc: dc vouloir bien le faire girder en lieu do sfireté, &

,calmer Tes vii-es inquiézude: do ['3 famille en en dormant

avis d: fuite 5:, Lyon 51 M. Garnier , place du Concert, on A
Paris A MM. Jofeph Lambin 5r compagnie , marchands clin-
caillcrs en gros , rue Bourg-I'Abbé, n°. {7. On donnera une
récompenf'e honnére.

SIGNALEMENT.

Agé de quinze ii feize ans , taille dc cinq pied: cinq pouee:
trois quarts: environ , Hes—marque de la petite ve'rolc, les
fourcils nzéme le font auffi; clieveux cliétains {Sc touffus, les
faces cou ées lui ‘a {fint prefque les oreilles decouvertes , lo
reintun peu pe‘ilc , une légere diPficulté dans la prononciation.
la voix rauque 5r l'accent Lyonnois , le corps ainfi que les
'ambes minces 5! Point fotmec‘.
Il ell parti de Lyon 1e 2 décemtre 179! avec un chap‘eau
rond , habit de drap rert, culotte dc velours coton verdfitre,
as: par—dellus un manteau bleu 8t 5 clieval.
On prie MM. les aubergifies do {6 rappeller , d'a rés ce
fignalement , s’ils ne l'auroient point teen 8: enregitre' fur
leurs livrcs [bus le nom fuppofé de Louis Morin.
MM. les militaires , marins ou armateurs qui l'auroient
reeu dans leur corps on it hard de leurs bfitimens , [out an!“
pres d'en dormer avis aux adrel'fes ci-delTus.

Si cetre fcuille iui toznboit entre les mains , on l'engage
it revenir , il feta regu avec bonte'.

Paie rem dc: fix premiers moi: 1791. Toute: Lettres
Cour: des changes e'trangers , 4‘ 6o jour: dc date.

Amfierdam........... 37.1Cadix............. 23. 2.
Hambourg........... 280. l Génes....... r40.
Londres....... 19. Livourne......... r50.
Mtdrid............ 23. 2. l Lyon. Pay. desSaints... pair.

v...4n- ..-

 

CoURs DES EFFETS PUBLICS.
Du 3t de'cembre 1791.

Aflionrdzs Indes de 1590 liv... .................. 1320.
Emprunt d'odobrc de 500 IN 465. 64..
Emp. dc r15 millions, de'c. r734. r7¢.%. i. 3}. 1. I7. 16%;}. 1,}. b.
Emprunt de 80 millions, u’ec bulletms.... ....... .......
Idem, forti en viager...................... 12.1! 55.
Ad. nouv. detlndesu . . . . . 1538:40. 38. 36. 35. 34. 33. 32.
Caifle d'Etfeampte. 4roo. 5. t 5. 20. IS. x6. 18. 20. 22. 20. 25.
Demi-Caifle.......... 2050. 55. 57. 55. 54.. 55. 58. 57. 56'
5C 0 N 'r n A T 5.

Premiere elaffe, 3i 5 pour roo....................... 95.
Seconde Claire, i 5 pour 100 (Hi. nu 156.. . . . . . . . . . . . 89 %.
Troifieme clalle, A 5 pour loo fuj. au r~o°.. . . . . . . . . . 85 2i.
4‘. Clafi‘e; A 5 pour IOO fuj. an