xt71ns0kwk2s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt71ns0kwk2s/data/mets.xml  France  1793-03-17 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 17 March 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 17 March 1793 1793 1793-03-17 2023 true xt71ns0kwk2s section xt71ns0kwk2s 7ll‘v Hing-ll l.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GAZETTE DU JOUR.

u

FRANCOIS, de grands événemens fe préparent; je {uis en Vzdem:

[But CO

que je vois, tout ce que j’entends, fur le champ { je vous 'en infiruls i celfillle Y0“
lécouvrxrez , ce que vous apprendréz , faltes-le mo: favou , }e le pubhe fut eme-

-Du dimanche 17 mars 1795.

W

NOUVILLES érnnncl‘snns.

De Aladrid, cc 2.8 fe‘vrier. Le roi d'Efpagne
vient de dormer des ordres clans tour [on royaume
Pour qu’on faififre tous les biens des Frangais qui
n'y font pas domiciliés depuis dix ans, & qu’ils
foient rinvoyés en Home , en lcur donnant {Imple-
ment l'argent nécellhire pour {e rendte dans la
Premiére v11le de lo. fi'ontiere.

De Francfort, cc 5 mars. Le contingent du duc
de VVirtemberg ell: arrive 31 Durlac le 2.8 fevrler. ll
doit joindte les troupes Autrichiennes.

Le ci-devant prince franéais , M. d’Artois, ac-
compagné du ci-devant baron d’Efcars 84 du ci—
devant évéque d’Arras , a pallé le 2.6 févrler par
Cafe] , pour aller faire un voyage :i Pétersbourg 5
il ne compte s’y arréter qu’un mois ; & reviendm
enfuite par Vienne , 011 ll feta auffi un Petit
féjour.

On a rédigé icl une diatribe contre les Frangais;
elle ell tépandue dans route l’Allemagne par le

moyen des gazetres. Voici cette Piece avec fon
titre.

 

 

 

 

Rapport auz/zenziquc dc l’invaflon fair: par [53
Franfaz's dans le duC/zé dc: Dear—Poms.

« La conduice {age 8: modérée du duc notre
fouverain , nous avo'u: garantis jufqu’lci des/zorreurx
patriotiques dc: regic‘ia’e: francaz‘s ,- la reconnoiflance
formelle que leu: confeil exécurif nvoi: Lite de
notre neutralité , paroifloit d’ailleurs nous meme
:‘1 l’abri de route infulte de leur part 5 cependant nu
commencement de ce mois nous regfimcs des
avis , qui annoncerent tout le contraire. Le duc ,
convaincu de n’avolr rien fair qui pfi: les engage:
i des dérnarches hofliles , n’en parfi: point inquier.
De nouveaux avis répandirent de nouvelles al~
larmes; notre louvetain refia encore ferme & blen.
réfolu d’atrendre les dernieres exuemirés avanr de
s’éloigner de fes fidéles fujets. La legion de Kel-
lermann , devenue la terreur dcs cant-pagnes par {:1
conduite faronche (Sc barbare , s’etol: avancée des
1e 6 , de plus de quatre lieues fur le territoirc de
norre duché. Le 7 & le 8 , elle pilla , felon [a
louable coutfime, le village nppartenam au miu‘

nifire d’état , baron d’Efcbeck.

 

 n Dans la matinee (iii 9; nous appr’imes que
7000 frangais , la plupart gatdes natiouaux , s’ap—
prochoieut de norte ville Scerte nouvelle qumqu’al-
latmante , ne put encore engager notre lochtain
d {e retirer. Mais vets les dix lieures uu fort, un
honnéte & fidele compagnard accmuut, prclque
hots d’lialeine , cl la télidence cle Carlsberg 3n aver-
-tit 1e duc qui s’y trouvoit, que la legion re Keller,
mann s’avangoitd pas tedoublés pour l’yfurpremme.
Le choix des troupes , l’expédition fecréte confiée
:‘1 leut général Landremont , l’heure £1 lnquelle elle
devoit s’exécuter d’apres (les avis sfits , parvenus
peu auparavant 5. S. A. S. , le determinerent cnnn
{i metrre f3 perfonne en sfitete’ , pour fe fouf‘traire
aux attentars que pouvoient fe permertte des gens
qui le font gloire de braver tout ce qu’il y a de ref-
peétable & de facré parmi les liommes. Notte
fouvernin partit enfin , vets les ouze heures du foxt,
par uu temps afiteux , avec la duchellb f-on époufe
& une petite {uite , pout Manheim , ou ll arriva le
leuclemain, non fans nvoit couru de grands dangers
en traverfant les pofies occupe’s par les Frangais.
A peine S. A. S. fut-elle pattie , que zoo hommes
'31 cheval de lalégion de Kellermann arrivércm 9‘,
Carlsberg.Les Frangais {e rendireut, fans difliculté
maltres de la gtand’garde, nos troupes a'vant ordre
de n’oppofer aucune rélillauce '31 l’eunemi.

La premiere execution du général Laudremont
fur de {e rendre, accompagué de fon adjudanr
Duboutg , 8: de quelques cavaliets , nu chateau 8.:
:‘i la chambre 2‘1 coucher du duc. Elle e’roit fermée;
on alloit l’enfonret, lorfque le domeftique appotra
les clel‘is. L’aide—cmnp Duboutg {e jetta tour [Jotte’
(5’ c’pe’ronne’ fur le lit clu clue, en fer permettant les
ptopos les plus indecens. 11 y av01t un perroquet
dans la clmmbte ', il le fit empottet , fins que le
general y trouvfi Ci redire. Pendant ce temps, {cs
folders parcouroient les rues , en vomillant les

injures & les menaces les plus ntroces contre la

pctfonne 8t la vie (in due. ,

:3 Le 10, 1e general Landremont defarma la
garde Ll. pied Cx: :‘t clieval , s’c—mpata des armes,
1360, 8‘: fit rtunl-portct le tour 31 Sat-lows. er plus
grande partie de nos troupes erorent parFlC en
femeltre la veille. Peu de nos foldats ont pns fer-
vice parmi les l7rangni5. Le general Laudremout ,
en verru des ordtes de la convention, a faitvendre
ti {:5 ofliciers les meilleurs chevaux qui {e trouvoient
(Inns nos barns, &' a dillribué le tclte d {es regimens
(in? cavnlcrie. Dbs letirarrivée, les Frangais avoient
ouvetr toutes les prifons ,8; unis les ptifonuieis en

 

 

 

J

liberté. Ils ont exigc’ mm cIe Foutrages des villages
de nos environs , qu’il ne leut relle d’autre parti
que de v-.-ndte , d vil prix , leurs chevaux 86 bétes
i come aux Frangais. Joignez d cela les pillages
8: lei; rangers que courent & tons inomens les pauo
vr s imbimus , d’étre malttaités. 0L1 de petdre la.
vie , c‘Y vous aurez cl-pemprES une idee de leur
lituurion 8: de 131 metre.

n Ce tableau fidéle & non exage’ré de la con-
duitc que les angais ont renue daus un pays clout
ils aV01.l‘lC folemnellement reconuu ln neurraliré ,
fervlm tie legon :‘1 ceux de nos Germains indiffe—
rens, cJLll paroilreiit s’endormir encore fut le fort
qui les attend de 13. part de ces hordes canibales,
ennemies déclutées de Dieu & des liommes. a)

De FrantfortJ cc 8 mars. Le bruit fi fouvent
répandu , & jufqu’ici toujours faux, vient enfin
de fe re’alifet. La brave gurnifon de Konigl‘tein,
apres s’étre défendue plus de trois mois contre les

2 efforts des Prulliens, s’el’c rendue hier a‘i micli,

85 on l’améne , en ce moment, ' ici au nom-
bre d’environ 400 hommes. On lui a fair faire
ptefque le tour de la ville , afin de la faire pallet
demnt le quattiet du roi de Priille, qui l’attendoit,
depuis plus d’uue demi—heure , fut uu balcon de la
AIaWn-Rouge. Le prince royal», le frete de celui—
Ci, le duc de Brunfwick , les princes de \Vitem-
berg, de Holienlohe , de Darmlladt , & deux
dames, que je ne connois point , étoieut avec lui.
Sur l’autre balcon fe trouvoienr le duc de Weimar,
le comte de Stadion , Bifchofswetdet 8»: plufieuts
auttes ofliciets.

De 2‘7de 3 cc 9 mam— Lcttre c'crize par un

' t ,V ' 4 ’ .- 1 ’ " .5

aficzer frat/fizz: a". [um/ant gardc aans 165 can
Ion/26mm: dc dz Roar.

Le premier mars au matiu , nous avons appris
que lienuemi avoir poi-{Te la Roér, 8: qu’il nvoit
fixtpri5plufieuts pofles de nos cantonnemens. Quel~
ques corps de nottc avnnt-garde out été millés en
pieces; le rtoifiéme bataillon cle Paris a éié pref-
que elitierc‘mcnt detruit. Le theatre du carnage
n’étoit qu’a‘ one l'tUC‘ du polle que j’0.cupois.
Nous nous fonru e; nlors teplié fur Rolduc, :3.
quatre llCUC‘S deli ', nous fommes arrives dans ce
llcll lens nvoir ere zittaques , quoique les colonnes
ennemies marclmllL-nt 5r notte droite & i norre
gauche. lVous avons page la uuir nu bivouac; le
lendt'mnin , 2. mars , liuir licutes :lu marin, sous
fommes partis pour Aix-la—Clmpelle , an nombre
de quatre mille lioinmes 3 arrivesfiuue demi-lieue

 

 ’de la ville , nous evens appris que I’ennemi y éroit

deji , 5c que la garnifon l’avou évacuée a u‘ois
heures du matin, fans que nous en cullions été
prévcnus. Le general Mibogenski, qui comman—
doit notre colonne, ne voulut point ([3111? a cette
nouvelle; il a fair continucr la untrue; arrivé pres
de la ville, il fair pallet la [th de la colonne fous
les remparts. Le deuxieme bat-aillon du regiment
des Deux—Ponts , avec un butaillon de volontaites,
qui formoient l’arriéte gatde, {out entrés clans la
ville, fans réfillance , parce‘qu’il n’y avoit encore
que quelques clialleuis tyroliens 5 a notre atrivée ,
ils {e font cacliés dans les inail‘ons. Nous avous
marché d'abord vets les remparts; nous avons
rélifié pendant deux beutes zl toute l’atmée aucti—
chie‘nne 5 mais enlin il a fallu cedcr au nombte :
forces de nous retitcr , nous traverfons la ville ,
ptellés par les ennemis , qui avoient enfoncé les
portes, & par les bourgeois qui, (le leuts fenétres,
nous accabloient a coups cle pierres & a coups de
Pillolet; un d’entt’eux 21 cu la hardielle de venit
mettre la main fur la lumiéte d’un de nos canons;
un canonier la lui a coupes d’un coup do fabte ;

plufieuts auttes bourgeoxs font aulli -t6t accourus;

notte brave foldat a expire en {e defendant coura-
geufemeut. Ici la fténe ell devenue plus horrible
& plus {anglanteg tous les chevaux de notre artil~
lerie ont été tués , & n‘ous avons été forces d’aban—
donner nos iéces de canon 3 enEn, nous fornmes
patvenus allgrtir de la ville , & nous nous fommes
retirés fur les liauteuts oil nous atteudoit le rell‘e
de la colonne. Le regiment des Deux-l’onts e’cll
conduit, dans cette occalion , de la maniére la Plus
dillinguée; il a perclu 150 hommes.

Le méme jour, nous nous fommes tendus 2‘1
Herve , fur la route de Liege 3 le 3 mars , nous
:ivons appris qu’une colonne ennemie avoit fait
lever le liége de Mael‘tritht‘, le 4 , nous avons con-
tinué notre marche vets Liege; pendant norre
route , notte colonne {e groliilloit cles troupes qui
{e rallioient de tomes parts 5 bientotdle ell; dcvenue
une armée. A deux lieues dc Liege , nous nous
fommes mis en bataille; 86 nous avons attendu
l’ennemi qui nous pourfuivoit toujours Un com—
bat s’el’c engage , notre cavalerie n fondu fut l’en—
nemi, & [iii a fair zoo prifonniers qui ont éré
aulli tot mallflncrés en reprelaille do 0; qu/ils avoient

fair les jouts precétlsns.
Les dcux armées out pillé la unit on pi‘élence;
le leudctnaln matin, la nottc s’ell portée ail—dell

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' Panama-“

 

 

 

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EEJMYLK‘E‘

cle Liege“; Commé nous fomm‘es flanqueurs dc,
gauche , notte détachement a fuivi la Meufc juf-
qu’a Namur. On craint que les equipages Lle
notre regiment ne {oient tombe’s au Pouvoxr cle.
l’enncmi.

FRANCE.

Pan's. — Commune de Paris , du 14 mars. Le
confeil—général arrete 1°. que les quntante-huit
feétions feront tenues cle Elite inettre a execution ,
clans le plus court delai , le décret de la convention
nationale, du 2.6 liévrier r793 , portant, article I“,
a que tous proprietaites ck autres jouillunt ,5; quel—
que prix que ce foit, dc maifons ou portions de,
n'iailons , é‘c qui les 0th louées on fous louées cu
tout on en partie, ou meme remifes gratuitement

,5 (les perfonnes non~infcrites fut le, role des liabi-

tans du lieu , {erout tenus cle, déclarer clans leurs
municipaliufis ou fec'lions, vingt—quarre heures api'és
la promulgation cle la pi‘éfeiite loi , les noms , qua-
lités 84 domiciles ordinaii’es defdits étrangers loges
cliez eux ou avec eux a: 5 2". Que lel‘dites licclions
fetont aflichet a la potte ptincipale du lien de leurs
féances , le tableau de ces declarations , avcc invi—
tation 2‘1 tous les citoyens de denoncer les omillions
& iinperfeélions qu’ils pourroient decouvrir clans:
les lil‘tes; qu’au bas cle clmque tableau feta ecrit
l’ai‘ticle IV dudit dccret , pottant, « toure per-
fonne qui aura recélé on cache 5 moyennant l‘alaire
ou gratuitement, unc autre pz-rlonne allujcttie aux
loix cle l’emigration ou cl; la deportation , feta
punie cle [ix ans tle fers n ; que lo ptéfcnt arreté lit-[a
imprlme. '

§. L’ati‘été pris fut'les conclulions o‘e Cllfilh
m3: , d’cxiger (les certilicats clc civiline tle ceux
logés en Cliambres garnics , vicnt d’en-c rapporte;
feulemenr , ils feront teuus cle jul‘tifierde lcutcarto
cle domicile , ou (la pulls-port , dont ils LlClVCllE
etre mums.

§. 11 a 3té accorrlé , fill‘ me lC'll‘e clti zit-airs, dc
palloports 51 l’amballnleur o'hlpugue , Dom let.

A

nzind Nunés, C\’ 31 vinqt—quarre perlonnts tie in

lamille on de la finite. (les Fallb-ports ont été
donucs fans l‘inttinzctliairc dc l3. tommii‘iinn.

§. 1:6 procui'cur (lela commune a annoncé q'i’il

|

avtwit fJII memo cu lsbcrré tous les rlurcnus [mist

,. . . , s ‘ .
clettes , N qu ils awnunt trio svec cntnoulialuzo
viva [a Nation, 5; béni la liogubliqiic;

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

Cenvnur‘tou NATIO‘NALE.
Suite dc lufe'ancc du vcndrcdi 15 mars.

La convention nationale a décreré qu’il y au-
roit auprés du tribunal extraordinaire , fix de {es
membres pour connnillhires, pour en faire les rap-
ports 8: lurveiller les operations , & fix fuppléans;
VOICi les noms de ceux qu’cllea élus. Commiflbz'res,
Garan de Coulon, Reveliete-Lepaux, Rabaut-
Saint-Etienne , dc Launav jeune , Gomer, Bréard.
Supp/6am, Prieur *de la Marne, Lindet, Thutiot,
Lamarqne , Chartier, Amar. Bréard ayanr dir que
fes connoillances en legiflation criminelle n’éroient

as allE-z écendues pout l'uivre lcs operations du
tribunal , 8c ayant donné fa demiflion, Prieur
1e remplace.
Se’ance dz/fizmedi t6 mars.

Despeticres, Colonel du qunrente-neuvieme -

regiment, avoit _e'té dellitué par les commifl‘aires
de la convention. Le comité de la guerte, d’aprés
les CLI‘ElfiCflfS les plus honorables des généraux,
demande {a rehabilitation. Un décret le rétablit
clans {on grade de colonel.

On regle les de’bets du citoyen Forefiier, ci-de-
vant quartier-maitre de: Gardes Suillés.

Le minillre de la guerre ell autorlfé a accorder
aux fous ofl‘iciers & foldats frliffes licenciés, Inf-
ceptibles d’une retraite, laméme paye qu'aux foldats
frangais , jufqu’a ce qu’ils aycnt obtenu leur penlion
de rttrnitc.

Sut le rapport du comité , on fupprime la maifon
de Saint- (Lyn-d Vetfaillcs. On accorde des penfious
aux religieufes inPcitutrices, & quarante lols par
lieue ti clmque éléve pour I‘CL'O'IL'néL‘ dans la muni-
cipalité on elles déclarcront vouloir {c retirer.

Le Commandant de la garde nationale de
Fésmnp vient demander une loi reprellive contre
la liberté cle la prelTe 51 laquelle il attribue la
difficulté du recrurcment; nais Albitte dit qu’il
{ant l’attribuer d l’incivifme feul des habitans qui,
nu mois de jHlllL‘t dernier , n’onr pas envoyé un
fcnl hoinm: aux frontiércs, 8r que le plaignant ell
rm ci—dcvant. Renvcyé au comite' de la guerre.

Nantes téclmne Inc nvance de 1,800,000 livres;
ellc ell fut lc point d’eprouver la famine ; elle fair
valoit {cs prruves de civiiine. chvoyé au counté
de commerce.

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Giver 85 Cliatlemont dénoncent que :0 mille
Autrichiens font .1‘ leur porte , qu’on 185 volt s’ap—
procher des .remparrs 5 qu’elles font dénuées de
munitions & de denrees, mais fut l’alfiirance qu'on
donne que Beutnonville a pourvu depuis :‘L leur
sfireté, on palre a l’orde du}our.

D’Harcmburey, décrété d’accufarion pour avoir
fair dépofer au greffe cle Colmar , la declaration de
Allonsicur, fur la régence du royaume , veut {e
julrilier ; mais on obferve que c’tfl: aux tribunaux
qu’il doit porter fa jufiification. On palle dl’ordre
on )our.

Matilde , notre envoyé auprés des états de
Hollande , fe plaint de [en rappel; il étoit fur le
point de faire reconnoitre la République. Rem:
voyé au comité diplomatique.

On remet an minilh‘e de l’intérieur so millc
livres pour payer les appointemens des employés
a la machine de Marly , BC des manufaflzutes des
Gobelins , de la {avonnerie 8: do Sevres; on 16
charge de donner, [0115 um mois , le compte de la
fituation aftuelle de res trois établiflettteiis , 8: le
moyen de les {outenit de la maniére la plus
economique.

Sur la plainte des manufacturiers de Saint-’
Etienne , de l’état de flagnarion dans lequel {e
trouvent leurs nmnufaautes , on charge le miniflre
de la guetre de tendrc compto de toutes les manug
faéhtres d’armes de la République.

Un particulier , nommé d’Aigricux , a été arrété
:l Perpignan comme infeété de Maratifme. Le mi—
nifire de la jnl‘tice l'a fair fortir de prifon. Grands
débats , pendant plus de deux heures . :1 ce Injet ,
qui {e terminent par le décrer qui mannient l’élar—
gilléineiit provifoire dc d’Aigneux, & fair arréter
que la convention ne s'occupera d’aucune aflaire
individuelle pendant le temps de la guerre , 86 que
le grand ordre du jour commencera aufli-tot la
leé‘mre des proces-verbaux.

LOTERIE DE FRANCE.
Numéros {ortis le 16 mars 1793,
57. 19. 63. 37. 26.
Paycmens dc [’Hétel—de—ville.

Six derniers mois 1792.. Iertre H.

 
 

     

0n (out’ctit 5. Pazis an bureau do in Vedette , lmulunl‘d do la porte Saint-L'urtin, 2'1 celle Saint—Denis, N". z.‘
_l,c prix lLl’fll)Olanl1|CI\C€il de 27 livres pour ’l’anne’e) 15 llV. pout fix 511915) 7 1w, 19 {gig pom U035 mots. Qn

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