xt7228051f1z https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7228051f1z/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-11 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 11 July 1792 text Journal Général de France, 11 July 1792 1792 1792-07-11 2023 true xt7228051f1z section xt7228051f1z N° 193.
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JOURNAL

 

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GENERAL

DE FRANCE.

 

Du Mcrcrea’i II Juz'ZZcz 1792.

 

MELAN'GES.

Suite (Ze l’ecctrait ths regis'trc [Zn conseil (lu,
dc‘partement, du vendredi 6 jui/lct.

(c LE département a vu que le maire de Paris
ne s’est nullement occupé depuis des dangers
auxquels l’attroupement séditieux, et armé
au mépris de la loi , exposoit la. capitale;

Qu’il a 5i peu connu le veritable état de
l’attroupement , que suivant son rapport
Imprimé et distribué, on Venoit lui almon-
cer e. la maison commune, 0121 il est resté
jusqu’é (lcux heures et demie , que la specta-
cle emit beau , et que les propriétés e’toient
respecte’es; qu’en consequence il se rendit
s: In mairie plein de calme er de sécurité , et
cependant 2‘1 ce moment les portes du jardin
(les Tuileries e'toient déja forcées ;

Que le maire de Paris n’a paru au chateau

des Tuileries que plus de deux heures aprés p

1e moment ou la porte rOyaIe a été forcée ,
e: on l‘attroupement s’est répandu dans les
cours et dans les appartemens;

Que le prOCureur de la commune, pré-
sent (‘1 la séance tenue par le corps munici-
pal, 1e 18 , a, de méme que le maire, gardé
le silence sur l’arrété pris par le conseil ge—
néral de la commune le 16 , er n'a rien re—
qnis pour remplir les vues de cet arrété ;

' Que présent également it in se’ance du
cops municipal tenue 1e 20 , il n'a pas re-
quis l’exécution de l’arrété pris parle direc—
toire, la Veille , dont on s’est contenté duns
cette séance d’ordonner le dépét au secre—
tariat, et qu’au contraire il a appuye’ par
ses conclusions la proposition faite et adop-
tee par l’arrété; que' le procureur de la com-
mune ne s’est pas porté, comme il devoit le
faire , au lieu de l’attroupement , et au
chatteau ders Tuileries, que seulement il a.

9’7

passé une heure sur le soir dans le jardin
des Tuileries , comme simple particulier et
sans éclzarpe; ' s

Que d’autres officiers municipaux sont ac-
cusés d’avoir change oulevé la consigne du
poste qui défendoit l'entrée du Carrousel
par le guicllet neuf, et d’avoir ainsi facilité.
l’invasion de l’attroupement clans 1a place
du Carrousel, d’ou il a force l’entrée du c1121-
teau ; mais que ces faits sont denies ou con-
tredits par leurs rapports ;

Eufin, que le lieutenant des canonniers
du bataillon du Val-de-Grace , aprés avoir
résisté aux ordres de son commandant, et:
s’étre séparé de son baiaillon ; n Fait lira—
quer ses canons sur la- porte royule, s'est
précipité dans la cou'r aussitét que la porte
a été’ouverte , er a fail: trainer un de ses ca-
nons jusque dans la troisiéme piece de la}?-
puttement du roi an premier émge ;

ue M. Szlnterre , comnmnduut dubatail-
lon des Enfans—Trouvés , a marclIé dans l’at—
troupement, a la téte de son batuillon , sans
requisition légale, qu’il est accuse d’avoir
favorise’ l’attroupement, et que d’aulres fails
t1“éS—graves lui sont imputés ;

Qu'il est constaté que ceux des autres com-
mandans qui ont marché dans l‘aUrOupement
avec une partie de leurs bataillons ne l’ont
fair (lue par contrainte , et: pour éviter des
mallieurs. . . . .

D'apres ces considérations , le conscil dé-
libe’rant sur le tout ;

L‘e procureur-général-syndic entendu;

Arréte ce qui suit :

Le maire de Paris et le procureur de la.
commune sont suspendus provisoirementz
de leurs fonctions.

Le conseil renvoie aux tribunaux , le maire
de Paris, 1e procureur de la commune et
ceux des officiers municipaux ’qui pourroient

 

  

( 770

'étro prévenus d’aVoir change’ ou levé ales con:
signes aux différens postes des Trulerxes , a
l’effet dc quoi les procés—verbaux et autres
pieces qui los concernenr. seront renns au
juge-de-paix de la section (les Tmlerxes. Ar-

réto que le procmeuugéné ‘ul-syndic (lénon- p

cera les fails 2‘; In charge (le M. Santcrre ,
commamlaut (le bumillon, et du lieutenant
des cannoniers clu 'Val-de-Grace , et remot-
Ira aussi les pieces qui les concernent.

LAROCEFOUCAULD ,‘présiclent.

(Le général (le l’armée du Rhin vient cl‘ex-
primer les mémes sentimens que 31M. Lul ~
ner eL Lafayette. Voici 5a lettrc.

Leif/'8 adrcsse'c an roi [war 10 ge’ne’rnl (/0 [ar-
me’e d3; Il/zz'n, , Zc 5juille£ 1792,01; camp
([0 Plain/whiz.

Sire, les soldats que je commando , ne
connoissant d’autres eunenfis qua ceux ras-
semblés au-delfi (lu Plllll'l , bruloient de com-
baitre. 'Vos danwcrs leur out apprls qu’il
en oxiszcit (l’autrcs , et quo vous en aviez
été environné. Ils ont frémi (l’indignation.
Sire, ces soldals out juré de maintenir 121
constitution ; ils verseront leur sang pour la
défcndx e , pour défondre 1e roi qu’elle nous
:4 (lonru': ; at si 10:; x'ucaul‘cs Par lesquelles
Tussemblée nationale va , sans doute , ven-
ggel‘ 1a nmjesté (lu people Frangais , Violée
{‘{1 ln pcrsonne cle ses représentans , et de
son 1~eprésentunt héréditaire, avoicnt bee-
soin (la lcur appui , 1e chef supreme de l’ar-
iuée pent réponclre 2‘1 la nation , que l’arme’e
(lu 111m sera l‘iclelle 21 563 sermens. C’est
moi , lo général (lo cette arméc, et le plus
ancien dgs soldats francais, qui en suis cau-
tion.

Jo suis , avcm.v.‘1profond respect, Sire , do
vorrc mujosté , lo iron—humble, er Il'cs-obéis-
sunt ot trés-fidelle serviteur ,

LAMORLJ’ERE.

IV. E. Je no puis me ref‘uscrvaux insrau-
cos dos officicrs génémux qui son): uvec
moi, do signer CeLte profession (lo fol do
tort lmn :olxlaL franguis. Cus'rlxx; et VIC-
TOR Bnocmr.

Ilamlwui/th, 5j1/17/ct.

Les jacobins out faiL beaucoup (lo bruit
pour l’urrmmtion rl’un nun-clmnd do Chan—
sonstm lo moire (lu Humbouillet