xt7228051j3s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7228051j3s/data/mets.xml  France  1797-04-26 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 26 April 1797 text Journal de Francfort, 26 April 1797 1797 1797-04-26 2023 true xt7228051j3s section xt7228051j3s Q

 

   

FRANEFORT

 

WN'A_

MEC PRIVILE'GE DE SA MMESTE iMPéRIALz.

 

 

Du MEHC‘BEDI,

Emmi: dz: Nowell“ are Land‘m, .dz;‘ :4 Ami.

Dans la féance de la Chambre des Cmnmunes
«flu 10 , M. Pollen fit la motion d’un adre‘ffe B
.S. M. pour la fuppiier d’adopt-ep telles mefures
qu=i puifl'ent prouver et _au directoire, qui a
Vpaa‘u mal—interpréter’ les intentions de l’AngIe-u
Aerre, et a ton-1e lEurQPe, 1a fincéxité de ce
pays pour la pa‘ix. :

M. Pitt, en rejettant ’Ia motion par l’ordre
du jour , a déclaré que le gouvemement a'voi't
fait des .démamhes- qui déxnontrenp l’intenticm
0171 i1 eft d’alier au—delh méme de 'la motion;
puisqu’en iconléquence d/e Ce_ que' la cam (18
Vienne- lui'a cemmuniqué l’inte-mion qu’avoient
les fran ois de-faire une paix i‘épa‘rée‘, S. 1V1.
.enF/oye a Vienne M.’Hammoml, (Ions-fecré-
taire d’état (Les affaires étrangém; ,) avec des
infiructions néCt‘HfiiI‘ES-APOUI‘ .‘entamer une nén
gociation conjointement avec I’Eznpereur , et
'que ces infiruct-ions [out (Is nature 2: dormer
lieu d’efpérer leur l‘uccés. (.Nom‘ rmdrom writpte
d6: dééaz: dc cm:z fiance [2: pin: £91105:ijsz qzfiil y aic
cu a’epui: [a glzerre).

M. Pin: avoit annoncé cette nouva—He aux Di-
recteurs de la Banque, par une {lettre qui fut
lue 2i la Bourfe. Les fonds, qui augmentérent
In? 16 champ ,, furent d'aboni 33 55 et xteftére-nt
‘a 523'. M.’ Pitt-a fufpéndu [es négociatio‘ne'
pour l’empxunt. Si la France ei‘t dil‘pol’ée. 3i
traiter avec l’Angleterre, irl n’y a point cle doute
que la paix ne fo-it bientét (chlue.

M. Hammond efi parti 1e 11 Pour Vienna.

.Sm'te de. Pam, dz; 14 Avril.

Outta M. .de 'Vauviliers , 1e de’partement de ‘

Seine elt Oil‘e a élu pour fes repréfentans Mrs.
Chauveau Lagarde et Lebon , défenfeurs offici-
aux des accuies de confpiration. ,

CW“ (111i pourroien: craindre 1e rctour des

 

26 AVRIL 1797.

fanswuloties, ne feroient pas mai cie rei'ter um!
matinée vauprés de i’Oratoire 01‘). [e >ti'ennent les
féances de l’affemblée éleotoraie. Ce n’eflplus
'avec de Vilains bonnets g-ras, des pantalons crot-
tés, des chemifes décolete’es, des bras z‘etrouflés
que s’annonce' l’exercice de la {ouveraineté du
penple. Un‘e *bonne tenue, de la décence, an
air ‘de dignité et deinobleffe, voila ce qu’on re-

, marque dans les éiecteurs de Paris. Des cabriol

letse des berlines, des pha'étons, viennent ame-
ner et reprendre une partie des membres tie
l’aflemblée. Les avenues du parlementd’Angieé
tenre ne font pas plus brillantgs. “(Winn/u.)

Un .ini‘tinct invincible raméne lea frangois
aux anciennes mnurs. L’afizuence 31 La prome~
nade de Longchamp ,a éLé aulfi grande que les
préparatifs de nos incmyables des (16an [fixes
l'a~.voient fait préfumer. Les ventures (111i n’a-
voient pas vu Le jour depuis fix ans, [c font
trcuvées au :bois de Boulngne. Au milieu (Le
vce nombreux Loncours ((lit 16 l’Léclathur dc la.
glbtxdz’mw), j’ai cm (1118 in révolu‘cion Il’uvoit
été qu’un rungs. douloureux , et que le peuple
lie Paris venoi’c tout-é-coup (16 1'6 réveiller dans
la forét (l’Armide: cette heureufe illufion a.
paflé/ comma ’un éclair: [an bout de I’avenue,
.011 emit cet antique .ei‘ venerable monument de

la religiGn de nos péres, je n’ai vu que [es (165- ,

bris (l’une églil'c-z on n'entend-oit plus la voix
touchante d-e ces recinies , que la piété avoit
reléguées duns les cioitres: jai vu un grand
nombre de v0i1ur.es, niais ce n’éwit film, chte
magnificence qni enchantoit les regards: 1c: ar-
bms du bois de Boulogne on-t dilparfx conune
tout (ge qu’ii y avoit de grand e: de beau; iis
Ont {uncombé Ions la hache de la révulutian,

, qui n’a pas plus reipecté l’puvrage ‘des [.ziiuns

que les ouvrages des hommes, ‘ et qui a’eii ap-
péianti Iur lee trois zégnes (le 14 nature. . . .

w.__—..__,.._1-.._A..-,. _.

H-wafi'

   

   
   
  
  
   
    
 
  
  
   
  
   
  
   
   
    
   
   
 
  
  
   
  
   
    
  
    
   
  

    

  

 

A peine les plus' beanie équipdges‘ d'aujbuv
d’hui valent—ils les' fiacres d‘autrefois.~ rLa- plfit
partvde: ceux qui . Ont été Er Longchamp'cette?
anne’e, alloient aux Porcherons en 89. On2

a remarqué encore quel'ques- femmee élégantesw

et de bonne compagnie‘, mais en. revauche, la!

'famille Anger avoit fourni' un nombreuxy cont,-
tingent- On a- eté l'urpris cle voir des hommess ‘

qui ont perdu leu—rs amis fur l'échafaurl ,.j,ouen'
le r616' (16' complail'ans auprés dos agre’ubles (lu’
jour , et paroitre dams lar méme‘ voiture' avec la:
famille' (le‘ leurs- bourrea-ux.
fauté- dans la. voiture' tie [on Inai.tre,rieni n-’eft<
fi naturel; mais que le muitre- ait‘ complail'aw
ment'accepté la place de derriére, c’el‘t- palrer
. lea: b'ornes connues (le l’avilillement. A, chaQue:
Pas qu’on. fai£ fur use ‘théétre, ‘onf rencontre
un- nouveau fujet de honjte pour llhumanitéo-
Au refte, tandis que la. Emile! des- érourelis et‘
des fournifl‘eurs le' précipi'te vers Longchamp ,=
un peuple religieux remplit les égliles et lee
ora‘toiresr Les liommes pieux. lévent les‘ mains;
au Ciel pom implorer la miléricorde'et la. bonté;
pu-ilfent leurs- priéres‘ fairer .oublier les diflipa-r
tions» fcandaleules de‘ notrer fiécle', ramener’la:
pureté des‘ mmurs antiques, et la' Eélicité que‘
nous ne pauvons- plus= attendre que' du» triomw
phe de' la: vertu l. (onzidiemze‘;)

Le; choix des députe'e qui‘ vont formerle you—I
veau tiers: cles deux confeils ,. (10in avoir une‘
influence trop marquee fur l’exifience future de‘
la: France, Pour qu’on: ne s’empzefl‘e pas de re--
eueillir tout ce’qui peut y étre relatit'. On pour-
ra? jugiel‘ fad-lenient les‘ n-ouveaux députés par.“
les élugee que' leur donnent , our la= cenfure
qu’en» font les j‘oumaux des dilférens partis. Ce:
qui peut donner le plus grand efpoir aux pere
fonnes qui loupirent aprés 1e retour cle l"ordre,;
ee font lee lamentations continuelles d‘es jour-—
naux j‘acobinsp Marmontel',‘ (lit Louvet , a été;
élu'membre (lu confeils (lee anciensv par'l’al‘femv
blée' él‘ectora-le' de l'Eure'.‘ Dans l’inftant Pavie,.
’royalil‘te prononcé, et Saint-Aignan, préfidenti

«la l’alfemblée' éleetorale, noble du haut paragew.

Viennent dv’étre élus' rléputés au- confeil' des 500»,
Les: republicains font confiernés de' cesvélecti‘onsy

Cam-us vient de' perdre la» fille.- Charles Du»
val oblerve que ce reprélentant a appellé‘ (lee;
prétres non ju-reurs de St. Roch, pour l’alfifler‘
(lane [(33 (l'erni'ers mornensm

Une lettre (l‘e Brelt'clu 5, infe’rée clans um (lei
nos papiers , wmient ce qui- lulu:

”Nos marine meurent i'ci- cle Faizn, parceqn’il'sv‘
iom mainlenant privés‘ (le' ration ,. et (lepuis‘
longtems de lulde; 10 m-ille hommes attaches-
au‘lervice de la; marine; [e trouvent danStette

Qu’un' laquais air

affireuzle pumi‘om Unrolficierg. n'nnkcompris slanS‘
l‘a= nouvelle organifation, va' réclamer‘ ce' qui
lui’ efi'x dfi,» comme‘ 3y taut (l'autrw; la carille (la
la' marine? ell; lane fonds-T accident rlevenu' tres-
commun.- Get infortuné, Congérli‘é‘de l‘av‘cham-i-
bre ,2 de la» penfinn ,», [ans alyle ,‘ fans argenr,
fans crédis, ne‘ faclfiant plus oft repnler [a téte,
écris 3; un ofl‘icierg‘fupérieur et 5 quelques cal? "
maradesfl, des lettres- done une,‘ furtout-,. anal--
che' des-larmes, at [e coupe la‘ gorge avec' un'
raloin Cfe'toit I'm“ pére‘ cle- fami~lle..l....< 11' y 2r
gnatre jours, un capitaine‘ de vailleau' efll fur»~
pris, fur les 11: heures- (lug lair, par- une‘ pan'

. trouille, lavant‘ 5." mm:. fbntaine", fon' linge“ qu’ilé

n’a pas- les moyens de‘ fair-e blanchin Uni au-r
tre ukEicier de marl-he ne pouvant plus payer”
l‘On- logementf jette" fur la» rue, eff re’duit 5 had
biter un' corps- de garde, 011- ill couche pengl‘ant'
trois-n-uits, et‘ou il coucheroit: encore, fi uni
citoyen ,v touclié‘ de [on malheur, ne luil efiti of--
fert' l’holpitalitel Plus: d’érgent, plus de pain;
telle eft la‘ pofition dc ces pauvres marine qu’om
force 21 rafter ici'fqus des- peines- graves, et’ qui-
pourmient trouver' du- mains 'qpelques- alimensi
dams leurs- familles'fi' , , 2 i

L’aflafiinat ‘de Sieyés' a: d'onné lieu‘,. clans lav
Féance (In cbnfeil des 500- dul 19.3% uné motionI
qui peuvoit a-voir’ (lee l‘u—itfes’ trés fa‘clieufes.~
Aullitét aprés Ian-"lecture” de la' lett're (lu‘miniR-re
de la‘ jufiice' fur leperlonnel de l’allalfin ,- et;
dams laqu’elle Merlin: dit' que ce' Poule' aft um

' démagogue fbrcené , partifan‘ des prévenus 311184

haute cour' de juftice ,. Babozuf et compagnie 9;
Lamarque qui‘ confoncl apparem‘menti les- ro-n‘
yalifteSuavee les jacobins, monte‘ iv 12‘ tribune.)-
Je ne penfe'pas, (lit-ll; que dans'la féance d'hiem‘
voue ayez affez Pavement exprimé les lentimens'
dedouleur et (l'indignation quiy vous prellentsg
ni. que‘vous ayiez’ pris~ lea 'mel'ures convenabl'es;
pour-r parer‘ 163' coupe dent vous- étesi menacés;-
Si“ unv ylégislateu-r.‘ tombe' 'v’ietime‘ d‘e‘ lav fureur'
cl’un comre-révoliui'onnaire alfa‘lfin, Fae mort ell;
u'n nmlheur public ,. ma-is-li ce législateur eftlxun:
écrivai‘n célébre ,. qui: concourt par [es lumi’éresi
et [esécritsf commie par' fee vertus au‘ bqnheuri'
public 9, un‘: tel citoyen m'érivte‘ de‘ plus grandIsi
regrets 3: et: [a mom ell} une plus grande calamitéu-
C’étoit done; une mefiire legislative) qu’il‘ falloie:
prendre', une' mefure con‘ven‘alfil'e 3qu circonfianr
£63 at proportionnée aux dangersdont la: répu-v
bliqu'e elt menacée‘. Louis XVIII: clanér lee PrO‘f‘
cl‘zbmations préche axfiucieulenient la' modératiom
et la‘ el‘émenee ;, il a- Pair cliun» pere qu'r parl‘e is
[es enfimsl et leur pa-rdonne , lorsqu’il n’efi: plus;
en: {en pouvoir (Le les égorger; il' cherche ‘3‘- faire
d‘es dupes etlpeut-étre y réullira—t—ill- Dumoiina
[es émiflaires (:5 [es Ba-rtilans ne négligerona riem

  

pour eel-4: ,. et ils lui- donnen-t l’efpérance d’une
majorité bien' pronvo-nvcée dans le nouveau corps»
Ie’gisla-tif.‘ Vous voilk dons en: buitte 5» (16‘ non-
véaux onfpi'ra-teurs." II impo-Tte‘dono de vous'
réu‘nir , de' vous \ferrei‘ et de \m'anifefter votre?
impert’urba'ble réfolution' 3: maintenir la. républic

que et' 31'- la' défendm‘ contre les' attaqu‘es de 5w,

en-nemis. Déjév uh de‘ nos colléguea en 6ft” fraph'
pé ; d’autres font mmacés. Si: nous mongrons‘
fur de pareils crimes ‘de la- tiédeur ct de l’i‘xrdi-f-
Eérence , on» ne" peut fe le dilfilnuier ,- l’a' répud
bl‘ique eff en danger. Ce n’efl qu’gn nous‘
réuniflant tous ,. qu’en jseftant 1m cri' unani'me
de fauver l‘a’ républ‘ique ,-, ou d‘e mourh‘ forts
fies poi'gnards- des affafl‘ins, que'n‘ous pouvqns
déjouer leer projets de ceuxi qui on? di‘t :
naus‘favons qu’ils‘ font réfélu's de de’E’endre le‘
gOuvemement répu'blica’in ; eh bien !. faifons‘
les affalffner et commpngons par leg plus eélé'a
bras df'entr’eux.
d/"un fénateur remain :1 Si‘norus euIIibns f1: bra-y
"liar Farms} (Tu tyran ‘, Ia 'républiqu-e‘ efit été
fauvée , mais pa-rceque nous aivons fué dev‘ant‘

e‘lle ,v 121'» république n’eft plum Exprimons .c‘lonc'v ’

$30115}:1 1a: tribune de la repréfentat‘ion nationals
I'd ferment: de maintenir 1g gouvernement répu-
Blica‘in , 011 dc. mourir 21' none pofie. 16 de-
ma-nde' 1". qu'il Iain nommé' une commiflionv
chargée \d‘e faire un r‘apporb'fur 1e melrage du'
Diré’ctoiire' exe’eutif. 2”. Que cettc comm-iflion!

foil: ghargée de‘ pr‘éfentezf des ‘mefures propresi,

a prévenir Ie's \c'omplots qui ‘me‘nacent’ 1e: psi
Iégisliamif, Ie‘ Directoire et la tyanquillité _ lfa
' que.-— Appuyéy s’écrignt‘ 1m tréspgrand nombre.
Dara‘ck commence Ex lire un discours dams
Fequel? iil= Apre’t‘end’ qne c’eft l’afl'ociation' des évéa
qu‘es cnnfiit'uti'onnel'é réuni‘s 31 Paris, qui excite
Ie penple 35' la- révohe, qui confpire pour Ie
rétabliffemcnt‘ de M confiistuti'on du clergé, e2:
(1116 (3’61? I‘urlelle' que le prétenda'ni fonds res
p‘I'us grandee; efpérqnces (*)‘. Le‘ confeil’ fatigue?
d‘e ces- ins-plies, ferme‘ la' b‘oucfie 2r Daracq.
ZDum'ofaj'd et Sal'adin font voir lee dangers de
1}: commimon qu’on veut. éta-bh'r, et Lamarqpe‘
mthe‘ fa motion.
Sinude Mi/an,- 1e 15 Avril:
, Vo‘fci Ia lettre du généi‘a} Enema-pane que'
F'a-dminifiration généraha‘ de' Ia Lombardie’ a. fain
Rublier; elle aft datée' de Schefilfng, le 5
‘vril'. . ‘ .

 

(5’)" D'arack auroit dfi‘au'confra‘ire .IOuer cene zfl'ocia‘ticn‘
fur‘.fon zéle vxaiment apofiolique; car. elle fai; cir-
cular avec- profhfion en Allemagne fa fetu'e yafl‘oral‘e’
adrefl’ée ,a'ux évéfiuc: 81 au clergé conflikurionneIs de'
France ,‘ 8: qui ,= pour I'inrelligence deé fi'délers a été
amogée. de Pan: mad'uise en alkmand}

Souvcnons-nOus- de ce‘ mot‘

 

 

,,Vous de’firezde mo des afl‘urances ponifl vod-
tre future i-ndépendanl’e. Ces afrurances ne {6
trouvent-elles donc‘ pa’s‘~ dams les victoires que
l’farm'ée d’Italié remporte‘tousiles jours? Chaque'
vrctoxre qua/nous gag‘nons , ajoute une‘jpi'erre
de plus krl’edifine de votre confiituti'on'. Nous
av‘ons remporté bien‘ des victoires d'epuis l’ou-u-
vgr’ture de cette derniére campagne: nous avons‘
fan un grand; hombre de pril‘onnivérs ; nous
ayonalqonqu'is trois‘ provincee‘des Etats hérédi-
taxres de E’Empereur; Tous cesi' événemens
tiexmient liew d’une d‘écl'aration , qui féroit pué-
rile en elle-méme ,. puisque vous ne devez pas

' dout‘er, 31 ce que je crois, -de l’in-térét évident
et du voeu du gouvernement frangois pour que
vous vous.‘ donniez u-ne exi-ft'enee libre et indé-
pendante‘. Occupez-vous- donc (Féclairer' votre'
peuple' et de‘ le Eran'quillifex“. Comprétez vatre'
I'égion‘, comple’tgz lav Iégion' polbnoife ,, et pro--
fitez deg moment;~ o‘fi' Parmée francoife el't en
Italic, pour VOUS‘ mettre- fur un b'on pied} mili—-
fiai‘re', fans quue} fl: ne' peut‘ exifié‘er ni~ Jiberté'
nil'ind‘épeml’ance. ‘Croyez, je‘ vous pri'e‘, que-
j‘e fuis am-imé' (in! plus grand zéle‘, pour contric
buer? autan'fi qn’i'l eft p‘omble , 21 la liberté' de’
l’Itahe.,,. —' Szgné, Buonaparte.

'D’Augr/mmg ,» [is 2'2 Avril.

La nouvelle (16 Ta fi'gnature des préfimi'nax'reai
de la! paix éntre 8.1V]. I’Erhpereur' et la France,
[e] frouve plefnement confi-rméc’ par (lea avis~
lmlpgric‘urs.» Voici quelques-unes des cijrconf't‘anv
Vc’es qui‘ ont accompagné' cet heureux .événem‘ent :
M. 1e général-maior comfe‘ de‘ Meerfeldt et M.
3e marqui'sTde Ga‘ll‘o ,. ambafludeur' de‘ Naples
‘3 1a co'ur de Vi’en‘ne, paflérent. toute la journée
(131 17,. en négoc‘iations avec l’e général en chef-
Buonaparte , é Leoben. Le foir, ce demier fir
afrem‘bler Ies grénadiers Fran'gois .3} Bruvck, et'
Ieur annonga lui-mé‘me la conclufi'on de la
Pan-x; ces troupes témoignérent la plus- grande‘
11018, les chapeaux furent' jvettés en .1’air aux
crfs de‘ viva la Répu/Ilique‘, vive‘ 15Ewpcrrur, w'ue’
Bum.1parte. Mrs. de' Me‘erfeldr et’ de Gallo ‘par-
tirent encore‘ da—ns Ia'mé’m‘e {ofrée pour Vienna,

pour informer 13; com" impériale de ‘l’heureufe _

iI-Tué des négociaxtions. La» paix a. été c'onc-Iue'
en: méme terns pour I’Empereur et pour lf’Em-v
‘pira; l’on- aITure que l’AngIeterre‘ n’y efl point
e’om‘prife.» Les- conditions ne Tom. point can:
care connues‘, m'ais l’on Iain de bon‘ne part;
quTelles [Ont auHi_ hon'orabl‘e‘s pour S. M. .I’Emo
pe‘reur et pour l’Empire, qu’elles pouvoi‘ent E’é«
'tre d’ans lv’état: 011 fe trouVoient les' ch‘ofesb ’
Emmi: d’Ium [arm de Dar/12%, du 9.4, 41;; 1'1;
/ Le quartier‘fgénéa'a‘l de M. 1e cnmtv de la Tour;
'qni arV‘o'ift én‘é déjh porté j'usqu’a Linkedleim }
ell arrivé afujourgl’hui lei. 9
{

 

  
  
 
  
 
 
 
  
  
 
  
 
  
  
 
 
  
  
  
 
   
  
 
 
  
  
  
  
    
  
 
 
  
    
  
 
  
  
  
   
  
   
   
    
   
  
   
   

  

 

 

 

Extra}: zi’zme lam tie Windejzen, du 24 Avril.

7M. 1e général Baron d’Elnitz ayant appris que
lee frangois avoient pénétré fur Hachenbourg,
quitta 1e 19 les relrauchemens de Siegen, com-
Tbattit les ennemis 21 Herbdm, et arriva ha 520
an loin-E1 GiefTen. Le 21 , la brigade partit clans
l’aprés-midi de ce dernier endroit, et le retira
EGruningeu. La cavalerie ennemie comman-
fléc par le général Neu, fuivoit de fort prés e2:
arriva 31 1a gauche dece‘tte POfition a l’inllant
méme oil has Autrichiens y prenoient pofie;
On étoit lur 16 point d'étre tourné. L’inlante-
Tie de Carneville, une partie de celle de Bohan
et le bataillon Liégeois, voyant 1a grandeur du
danger, ne conl‘ullélent que leur courage, et
quoique privés, de cavalerie pour les foulenir,
ils fondirent fur celle de l'ennemi, l’attaquée-
rent -au milieu de 123- plaine, et la mirent en
fuite. Cepeudant'il arriva des renforts de part
et d’autxe; le- combat s’engage‘a de nouveau
et le continua pendant longtcms awec la plus
graulle vigueur. M. le général zl’Elnitz fit attu-
qusr la cavalerie ennemiepar quelques elcadrona
ale Cobourg et de Blankenftein; ceux-ci‘l‘e con-
duifirent avec beaucoup de valeur; ils enlevéé
rent une piéce d’artilleriye volaute, et fireut _pri-.=
[onnier le général Neu , qui s’expoloit comme
‘un xfimple dragon pour la dél’enclre. Toutes les
troupes out montré dans cette occnfiou leur
bravoure ordinaire. Le '22, 1a brigade de M,
d’Elnitz continua la retraite. ' Elle arriva le 25
au matin 21 VVindecken, fans étre inquiétée par
l’ennemi,‘ Ce fut clans la méme maliuée que
l‘t’m apprit qu’une tréve avoit mis fin aux hogu
tililés..

De Francfim , le 9.5 Avril.

.Les deux armées font maintenant occupées
3‘1 prendre‘ les pofitiens et cantonnemens l‘tipu—
lés dans l'arraugement qui a été arrété et figné
bier par les deux généraux .commaudaus. M.

1e général baron de W'erneck transférera enfuite

[on quartier-ge’néral 2‘1 Offenbach, ,et la général

’ en chef Hoche établira le lien ‘21 Friedberg; ce-

lui (lu ge’néral Lefebvre [era F1 Hbchft. M. M.
165' generaux commandans 10m ICPartis d'ici
amourd’hul de grand matin, s

 

Comma let ta‘flzire; de commerce om été troublé‘u'
dam la‘pmm'lre flmalm de la Fairs par le rapprol‘ber
mew (la rljéfizre de [a guerrr, dq‘qu’il vim: d’émaner de
111 pm :12 Meflicm': ie: gine’zam en cbq' de: deux
arméor, mu qflltmnce qui doz't excizcr univnfillemeut la
recozmoijjmzpe la plm viz-e, favoir: quel'les ordres les
plus convenablesvet les plus précis ont été et
{smut ultérieurement donnés pour l’avantage du
commerce, et pour la lfireté taut des perfon’nes
qui fréquenteur cette foire que cle leur marchan-n
difes; Eu can]? queuce le uéuéraéle Sémz a arrété :

Quev la franchife de la foire l'era pma
longée jusqu'au 20 du mois dc Mai pro-
chain; (16 maniére cependant que cetle

rolongation n'influera pas fur le payement

_ des lettres de change; que par qcnléquent

'l‘epoque Exée pour ce payement [era la

me‘me que de cofitumep ,'
La prefime efi pour avertir le public d9” particulie‘reF

‘ men: le; ne’gcciun: de ce; only“ {9' rcjfolmiom.

Framfin le 25 Avril 1797.

La Chancelleric de la ville.

 

Onflgjoiz devair avrrtir 16 public que, dun: l'zzrran.
gemumgnc' bier elm-g [kléfllewr lg: généraux tommaue
diam (la: arméc: zmpe‘rz'ale 4'94 fi'mgazjé , le libre excr-
czce 49’ pa/fnge mm! (is: . Reflex aux letzrc: qua d4:
C/Jarzau tie Pofie (m Ira-var: de: (let/x arme‘e: , tel:
qu’zlr exz/lozem ci-dezganz, a ézé flipulé. p— Francfbrt
5e 85 April .1797. '

De la part de 121 direction du Chef?

\ Bureau dés Pofles Imp'ériales ,

Alex. Bar. de Vrr'm: Bgi'bericb.

 

It: will: ll: Brerlau , [21m adjugéé (l'
12 gm, de fizgan qua la gng'mm' de (me tam-e, fem
dom ladiie llfiéme Lozterie (le Hum/wing [6 gm: lot
dépmdamey, [Jim eufemmvéu LNG. , fim: qua crlzz [mi 0

Le: billets font [1 dflrilmer c1162; 1: uégociam 49- collec'leur. de la Latter:
PM»! tie Kailershofl'. La mi]? dlun billet efl d’un Frérliric d’or.

ladize tcrre , .r’y domzeront gratis. .
Marat/ml tle camp, M. de Riml/ert, oficier ale: bufflzrd: flair! bollandaiy.

Frederic Griflon, .y afimem-am, au-deflbm‘ rle
du poia’x réljuz‘l. Le: averti/fimcm camernmit
*-* M 1:» comic de lezzforeau, 4

IVI. de*TIell, cbevalicr a'e St. Loui: , KW. 4'94 [149. Vamljez ,

clmmlzre mum's de 60m certificau, parlanz fraugoi; , flzcban:
répondam, parlmzt frmq'oix, faclmm mjfiér (9' fiu're um

Cal/“cl r3 Buncfirz (fer farm: (2 [ear wit-eff}.
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heifer 69' travailler, 90. U1; domqfli’que qui 612: de 601::

gm dc cuifi‘m ,' .r'adrejfl'r au Bureau de ce foam/11:

* Le Pul:l1c (fl avm'zi‘qué la terre de Schoflmfizz}
apré: {a nfiéme Lozerie tle la ville d’Ham/murg, don! le pirage wmmwccm le

celm' qm‘ fc trauvera porteur a’u mémc mmm‘ro qui gaguem
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, quitte (la tome: (lam , fimée en Si/c’fi'e, pm lain de

'9 de la ville d’Haméom-g , Jean

font‘prévenu: qu’il y a au Bureau de la Pojle d: