xt72804xkv65 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt72804xkv65/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1841 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1841 1792-06-07 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 07 June 1792 text Journal Général de France, 07 June 1792 1792 1792-06-07 2023 true xt72804xkv65 section xt72804xkv65  

  

N" 159: ( 533 )

JOURNAL
D E F a

 

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GENERAL
ANCE.

 

 

Du Jeudi 7 Iain I792.

 

 

   

N O U V E L L E S.
Londres, 1er juin.

Floors savons parfaitement ici que les nou-
velles de la guerre , qui nous arrivent de Pa-
ris, ne méritent aucune attention , elles
sont ou abmrdes ou fausses; c’est pour
cette raison que la gazette de la cour n’ad-
met de details que ceux qui sont envoyés
au ministre de sa majesté apostolique a
Londres. Nous pouvons donc vous dire des
nouvelles que vous ignorez, graces aux
chefs du cabinet jacobin I ll est tres-certain
que l’armée du sieur Dzmzourier étoit de
dept mz'lle Izommes , et celle du roi cle Hon-
gl‘ie seulement de troz's mille dans la der-
niére affaire (1) : les Frangais out laissé
cent cinquante morts sur le champ de ba-
raille , etc. , et les Autrichiens n’ont perdu
que quatre hommes.

: On se plaint ici que les lettres qui Vien-
nent de France sont décachete’es au-dela't
du Pas-de-Calais. C’est étre libre a I’excés .'
Comme nous sommes exclzwes , nous , nous
n’oserions pas prendre tant de liberté.

1". Notre gouvernemeut réussit en tout
ce qu’il entreprend, relativement au club
anglo jacobin , et aux malveillans qui ont osé
Youloir introduire , dans cette isle fortunée ,
le syteme affreux, sous les effets duquelles
Frangais, qui sont encore a naitre, gémi-
ront. Le ministére ne s'en est méle’ que
quand les intentions abominables (les sci-di—
sant réformateurs out commencé a transpi-
rer. Les démagogues ont voulu essayeif leur

 

(1) Cells qui a cu lieu pres Philippevillc , ct don:
on: a vu lcs details dans la lcttrc dc notre correspon-

dant dc Maubcugc.

influence sur l’esprit public , en proposanu
une reforme clans 1e parlement; ces mes-
sieurs auroient ensuite attaqué l’e’glise, (car
les jacobilzs n'ont rien de sacré) et les biens
en auroient été distribués entre les apétres
ties droits (Ze [ham-me ; l'abolition (16 no—
tre noblesse auroit élé une consequence
nécessaire. Ces premiers coup portés , V0115
devinez quelle espéce d’égards on auroit eu
pour le briganzl couronne’ (N’est-ce par la
le nom que, chez vous, on donne aux rois?)
GEORGES III. Mais l’orage est détourné.
Tout ce qu’il y a d’honnéte at de respec-
table dans l’une et I’autre chambre, ap-
prouve la conduite des serviteurs du roi , i1
n’y a‘que ceux qui sont sourds aux Cris de
l’honnenr et du patriotisme , qui veulent
(les changemens, dans l’espoir de pécher
dans l’eau trouble, et d’établir leurs fortu-
nes délabrées sur les ruines de la patrie;
mais-leur témérité, leur ruse et leur mé;
chanceté sont confondues.

: M. Burke (dit le prop/zeta , depuis que
ses predictions se vérifient relativement ala
France) se propose de passer l'hiver a Pa-
ris , tant il est sfir que les jacobins n'exis—
teront pas trois mois , comme corp: le’gz'b
huff! «J’irai, s’écrie M. Burke, nie jet—
ter aux pieds de ces illuslres victimes , que
des sujets rébelles ou égarés , ont trop
long—temps outragées avec une indécence
inouie. n

:Avant—hier, four de l’anniversaire de'

la restauration de Charles II , les canons de
la tour de Londres et du parc de Saint-Ja-

mes ont tiré presque toute la journe’e ; et la,
nouvelle statue de ce monarque fut placée ,.

avec des acclamations (le joie, dams l’en-
ceiute de la boursc royale. C'étoxt un grand
jour ici, i1 rappelloit avec plamr l’anéan‘

  

   
 

 

    
     

    
    
  
 
  
  
  
  
  
  
   
  
   
   
  
  
  
   
    
   
    
  
   

   

 fl ,
. .34 )
tisscment du republzmmmze. Quand 1e r01
le France scra-t-il resmu/‘c’ en personnel”

: Le colonel Phipps , commandant de la
garde a pied , est nomme adjudant-géne'ral
du camp de Bagvlmt - Heat/z; le colonel
Pringle , commandera le corps de génie;
l'artiilerie sera formée en trois bataillons ,
deux (l’infimterie, commandés par M. Dru-
monond, et un d’artillerie, avec dix-huit
pieces de canon de campagne, sous les or—
dres du major Congreve.

: Tout le monde sait combien S. A. R.
le prince de Galles éloit anaché a Sheridan ,
donl l’esprit est (les plus séduisans: eh bienl
le prince ne le voit plus; il lui uccorde tout le
mépris que mérite un sujet , qui veut déchi-
rer 1e seiu de sa patrie.

Copie de [a Iettre adressée (‘1 JV. Scrmn ,
min istrc de la gzzcrre , par MAI. 1e: off-
cz'crs du régiment (Z’Angouléme , dragons,
du cantonnement a’e Waltigaushen, ar-
mée de 1V1. dc Custirze.

Mr, les officiers Frangais auroient pa
trouver (lans leur coeur 1e courage neces-
saire pour vivre exposés , pendant trois ans ,
aux dangers infémes qui 163 out sans cesse
menacés; mais une Bdélité inviolable pour
leur souverain, et l’amour de la patrie,
sont les seuls sentimens qui aient pu leur
dormer la force de supporter, durant un
si long espace, les opprobres continuels dont
on a cherché a les couvrir.

Lorsque la guerre est déclarée , si la calcul
zlu danger qu’on peut courir devient nul ,
les bases sur lesquclles repose l’honneur,
(leviennent plus importantes. L'insubordi-
nation, qui de toutes parts se manifeste
chaquc jour d’avantage', la negligence (pour
ne pas (lire mieux') que met l’assemblée
nationule 'a 1:1 réprimer, et la Coniluite de
l'armée du nord , sont de tristes garans qui
ont annoncé aux ofticiers que, non-seule-
ment l’cspérance de la gloire , ce pre-
mier mobile (le l’liomme qui s’est (lévoué 51
la profession (les armes, leur est a jamais
enlevée dans ce poste, mais qu’ils ne peu-
vent désormais l’occuper sans tache....

Les ofliciers du onziéme regiment de dra-
gons ont jugé qu’ils n’avoieut pas un mo-
merit a perdre pour se sousrraire au dés-
honneur qui les altemloit: ils l’ont pré_
venu par une prompte démission et un dé-
Part UGCCSSalre.

Quant a moi, monsieur, qui ai l’hon.

neur do me trouver a leur téte , et qui me
serois plu a les (lévuncer clans le chemin (le
la gloire, je me suis empressé de in’unir a.
leurs dispositions; je leur aurois méme don—
né l’exemple dans cette occasion, s’il (fflt
été nécessaire, et je m'appluudis d’étre leur'
organe en joignant ici leur déulission a la
micnne.

Vous trouvercz au bas the ma lettre , mon-
sieur, la signature de tous ceux que les
niémes scntimens ont unis et uniront jus-
qu‘a la mort.

A l’époque (l’une démarche que tant d’hom-
mes exagérés et pervers cherclieronc sans
doute a couvrir de l’enveloppe du crime ,
i1 ne sauroit étre de’placé , monsieur , de vous
répe’ter ici , en mon nom et en celui (le mes
cauiarades , que, si la nécessité nous a for-
cés a quitter nos posites, nous n’en conser-
vons que plus vivement 1e désir de servir
de toutes nos facultés, notre roi et la pa-
trie. Nous faisons le serment de consacrer
nos vies a cs double emploi. Veuillez bien
J'nonsieur, ne pas confondre ici le cri d3
Z’lwnneur e: zliz sentiment, avec cesjuremené’
auui inique: (ll/e 2322;271:77111'63 que Jul/[vita 10
crime at qu’arracha [a lira/111 ie.

J’ai l’honneur (l’étre , avec les sentimens
que méritent les motifs qui vous lirent ac-
cepter la place que vous occupez ,

Monsieur, votre, etc.

Signé , le baron de filonn'gny , colonel;
le baron a’e Belwcy; le baron de Kayne;
1e vicomte dc Illcnou; le Chevalier Guibert,
capitaines.——De Gorhfroy; le Chevalier de
JVolIent; le baron du Bosquet; le baron dc
Gouvello ; 1e vicomte do Lorarzcin , lieute-
nans.— Le Chevalier (1e Le’omont; Der/zen
:an; Hort; Lasalle ; le Chevalier Des/10m.-
mare, sous—lieutenans.

”—

A MM.

LES nunscrzwns.
Henncbon, x juin 1791.

Insérez, je vous prie, dans votre journal
la copie d’une lettre écrite par un oitoyen
non noble , non aristocrate , non (lémocrate ,
mais bon et vrai patriote. Elle a été adressée
1e 22 mai 1792, :2. MM. 165 president et de-
putés de l’assemblée nationale.

lVIessieurs, 1e vaisseau de l’état , surchargé
du poids énorme de l'anarchie, (.le l’insubor-
(liuation , du brigandage, et battu d’une af-
freuse tempéte, est sur le point (l'étre sub-
merge. Il n’est plus qu’un moyen de le pré—
server d’un naul’rage total et prochain ; c’est

 

 IHVJWFVI

.( 63

de prler, de supplier le mi d’en reprendre
la gouvernail, et de lui confier la plénitudc
du pouvoir , qui lui. appartient en qualité de
mouarque. Empressons—nous donc de lui
rendre cette autorité salutaire , et nous ver-
rons renaitre peu-éi—peu l'ordre et la con-
fiance , la ,sfireté et la tranquillité, la paix
et la confraternité ; nOiis verrons reparoitre
le numéraire, refleui'ir le commerce , etc.
(lette guerre intestine, qui divise tous les
citoyens , et qui est sur le point de se chan-
ger en une guerre civile, cette guerre ces-
seroit dans l'instant méme, ainsi que la
guerre étrangére.

Le roi ne tarderoit pas 31 former une as-
semblée de gens sages ,éclairés et judicieux ,
pour l’aider é reformer les abus anciens et
nouveaux. . . . .

Je ne donnerai pas plus tl’étendue h ces
idées , dont j’ose croire que vous sentirez
la justesse. La perte ou le saint de la pa-
trie , messieurs , est entre v05 mains. Si par
un fuux et cruel point-d’honneur,vous ne
voulez pus recnler , vous la perdez , et You:
vous perdez avec elle. Si au contraire vous
avez le courage (lo feire la démarche que je
vous propose , vans in sauvcz et vous yous
sauvcz avec elle.

Je suis, etc.

J. M. D.

m
Paris, 6 Iain.

On occupe le public (le romplor: qu'on
sup/vote , quoiqu’ils ne puissent pas exister;
et cette supposition est elle-méme 1m com-
plot qui doit se terminer par enlever le roi
et le livrer , dans les (lépartemens du Blidi ,
i1 CH qu’on appelle l’arme‘e marxeilloise , c’est—
é-dire , aux hommes qui ont conduit l’us-
sassin Jourdan en triomphe dans Avignon...

On s'est donné la facilité de supposer toute
correspondance, en s’essurant (le l'adxninis-
tration des postes ; car il n'y a rien de plus
simple que de Faire mettre £1 la poste chez
l’étranger ties lettres qu'on a envoyees de
Paris , (121i paroissent adressées 31 des per-
sc-nnes intermédiaires, 011 a celles mémes
qu‘on veut perclre, et de faire mettre 'a la
puste (l8 Paris cles réponses qui pamissent
ém: de ces intermédiaires qu’on Vent faire
croire employes. C'est uniart use; il y a
d.x—l1uit ans qu'on a perdu Ill. ngut’, a we
une correspoudance ainsi supposée, qu’on
a prolongée pendant six mois: on permit
tOHTQ’S les SPIH‘dllltS au mi lee lettres, (lont
iln’y en avoit pas une smile qui ne fut fabri‘

's )
quée a Paris , et qui n'arrlvét trés-régulié.
rement par la poste.

On dim que 2a mine e’toz‘t (‘2 la téte dz; com.
plot, qu’elle est en correspondunce aveo
Vienna et Coblentz.

On a Fair écrire, dans des lettres de cetta
espece venant (le lh‘uxelles et de Coblentz ,
qu’on estfert content tlu rof, et qu’iZ faic
plus qu’on Ir’en attelzdoz't.......

On aura beau dormer des preuves pérem -
toires du contraire , la force des raisons ju -
tilicatives Sera repnusséer par les cris des tri-
bunes, par les menaoes dos grouppes , par
le tumulle qu'on saura fair-3 naitre. On osera
dire, cmnme on a déja osé imprimer, que
pour actfiuler i1: rte/nut poi/M (1e [)I‘euves;
et l'on léehem d'oinenir contre la reine un
décret tl’accusarion. .. . . .

8’11 arrive quclque grand revers , on s’en
chsolera par le pldisu‘ tle s'emparer de la
personne du roi , et aw. prix d’une partia
du royaume , de pouxoii‘ établir dans l’autro
une république.

0n criera qne tout est perdu, qu’il faut
éloigner le roi . at on l'enverru, comme pour
5a sitreté , an midi de la France.

L’emmeucr hmjs tle Paris , c’est-lé le point'
auquel on vise depuis long-temps. On sait
que 5a personne ne peut vourir aucun dan-
ger au milieu de la garde nationale pari-
sienne; il faut le conduire 1‘1 une telle dis-
tance , que cette garde , affectionnée £1 1::
constitution, ne puisse le suivre , et qu’on
puisse arriver aux départemens 01‘1 l’on a
honore’ du nom de gar-(lea nationales les
compagnons feroces de Maizwielle et de
Jourdan.

l’eut-étre suffira-t-il que ces projets soient
connus , pour que la segerse de l’assemblée
nationale [es/21336 échouer.

Ce que j’en e’cris ici m’est trés-Connu.
Les renseignemens que j’ai sent trés~au~
thentiques. Je suis ii portée rle lire 'usqu’au
fond de l‘ume impie et sce‘lérate (1935 con-
pables. J’en connois Imp bien la noirceur
your me nommer encore; je sais trop bien
qu‘ils n’oseroient me tuer eux-mémes . mais
qu‘ils me feroieut assassiner. D’ailleurs, je
veux pouvoir continuer de suivre la marclie
de leurs complot's , et s'ils n'y renoncenc
puts, je me dévouerai sans regret A la chose
PublIJLue. ’ . - , . .

— (.e qu or went de lire est] extrair d uno
afliche pour laquelle on a inquiété l’impri-
meur. Un commissaire , uccompagné de
deux fusilivrs , l'a acticitée de tous les lien):
on elle e’toit , tuudis que chaque jour on

 

 l x
5

'mi

(636)

Yoit les murs de la capitale converts d’un
placard incendiaire, intitule’ la :encinelle,
dont le but est d‘e’veiller le crime et d'exci-
ter 16 peuple a l’insurrection , aux brigan-
dages ct aux llleul‘il'CS. Ainsi , il ne reste
plus aucunc voie pour ramener ceux qu'on
égdl‘e par taut dc coupables moyensl People
infortuné, des scélérats t’abreuvent tousJe’s
iours de poisons, at You traduit comme un
criminel l’honnéte homme qui t’offre un
reméde !

:Le bruit se répand et s’accrédite de plus
en plus quc la députation de Bordeaux vuut
entrainer le roi, d'abord 91 Tours , puis dans
les pays méridionziux. Nous ne croyons pas
que ce projet soit favorable aux rues et a
l’ambition clu plus grand nombre des jaco-
bins. Que dex-‘iendroient en elitist PéLion ,
iManuel, Rhoederer ,Robertspierre , e: cette
foule d’intrigans subalternes, si par l'éloi-

nement du roi et de l'assemble’e, une autre
ville devenoit 1e foyer des complots et des
factions? Plusieurs autres raisons encore ,
dont le développement seroit trOp long,
portent a croire qu'nn pareil projet seroit
impolitique et mal calculé; mais ce qu’il y

- a de constant , c’est qu’il ne s'exécutera pas.

La raison en est simple : le peuple n’y con-
sentira jamais , et l’on pent assurer qu’en
cela son instinct triomphera de la politique
on de l’autoriré de l’assemblée nationale , et
si le dessein dont il s’agit a été a l’ordrc du
jour , il a certainement déja été écarté. Le
camp de 25 a 50 mille hommes, que l’on va
former aux environs de Paris , en est; la
preuve. I
——Manuel qui , par le moyen de ses satellites,
vient d’enlever do vive force un jugeinent
qui prouve son audace , sans rassurer sur
sa probité , Manuel vient de commenter ,
dans une lettre, l’arrété qu’a pris la muni-
cipalité, relativement a la procession de la
Fete-Diem. Cot homme impie et sacrilege
ose traduire comme 16 Fruit (16 llignorance
et de la superstition un des plus augustes
mysteres de notre religion, l’objet de la vé-
nération de 18 siécles, et de pres ue tous
les génies fameux quiles ontillustres. Heu-
rensement 1e penple n'est pas encore assez
corrompu pour consentir a se priver des res-
sources et des consolations qu’oft‘re une re-
ligiOn (lont la morale est si pure , si belle,
si touchante , dont les cérémonies, dams les

jours (le Fete, sont si nobles , si imposantes ,
si dignes en un mot de l'llomme-Dieu , en
l'llonneur duquel elles out e'té instituées.
~ L'arreté de la municipalité a causé un
mécontentement assez general dans le peu—
ple , et tout fair croire no les citoyens cons
tribueront , connne a l’ordinaire ,a la splen-
deur de la fete.

—— L’assemblée nationale a décréte’ qu’il.
n'y auroit point do sédnce le Inatin , u afin
qua cliacun put vnquer selon sa croyanco
aux eercices de son culte. n

*

ASSElVIBLfiE-NATION ALE-L EIGISLATIVE.
Sémzce du mercredi 6 juilz.

Nous passons sur plusieurs pétitions ea

guelques objets peu importans de la séanca
e la veille , pour arriver £1 la discussion do

In proposition (in ministre de la guerre ,
sur la formation d’un camp auprés de Pu—
I‘IS.

En Ievant , dit M. Coustard, rapporteur
du eomité militaire , cinq gardes nationaux
par canton, dont un a cheval , nous au—
rions un corps de 25 mille 200 fantassins
et do 4 millc 700 cavaliers. Cette levée ne:
sem pas inutile dans un temps oil nous som-
mes menacés de tout cété. J'opine donc pour
qu’on décréte la proposition dn ministre de-
la guerre.

—- Nous reprendrons demain cette discus-
sion. 11 a été décre’té : 10. qu'il y aura , dans
la l‘orce armée décrétée , une augmentation
dc vingt mille liommes.

2°. Tous les cantons du royaume seront
admis a fournir ces vingt mille hommes.

5°. Ces vingt mille hommes se rassemble<
tour a Paris avant le 14 juillet prochain.

M. de Custine a été nommé général da
l'armée du Bas—Rhin, a la. place de M. 10
maréchal Lukner.

M. Narbonne a refusé le grade de lieu-
tenant—général , qui lui a été offer: par la
nonveau mimstre.

-_M

La nouvelle repandue dans Paris , qua
M. Lukuer a été complettement battu ,n’esc
que prématurée.

“——

W

I’Abonrtemem de ce Journal , qui parott you: [as fears, as:
Prawnce, port hue. Ll Bureau .m rue quve Saint—A

d: go llV.POZIT Paris,€: 36 liv. pour in
uguuin , Ho‘tcl de la Correspondance.