xt72fq9q597n https://exploreuk.uky.edu/dips/xt72fq9q597n/data/mets.xml  France  1792-11-23 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 23 November, 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 23 November, 1792 1792 1792-11-23 2023 true xt72fq9q597n section xt72fq9q597n    
  
    
   
      
   
     
  
   

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GAZETTE DU FOUR.

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FRANCOIS, de grmds événe .
que je vois, tout cc que fentenfts , fur lg champ ,- je vpus He
découvrirez , ce que vous apprendrez , faltesrle mm favmr , }e

6
mens fe préparent; je fuis en (mime: tout c5
n xnf’truxs; ce que vou
le pubhe fur lheure.

Du vendredi 2'; hovcmbre 1792..

NouvaLLns érlAnonnzs.

Dc Londre: , cc 1 2. novembre. Vos émigrés fer-
mentenc toujours dans cette ville ; mais , toujours
méprifés, ils fontai charge :‘1 nos généreux fréres les-
Anglais , & :‘1 eux—mémes.Ceux qui on: {auvéqueIr-i
ques débris de leur fortuae , fe propofent d’aller
cu Amérique , pour y fonder une colonie arif‘tocra—
tique : ce font eux qui y entretiennent les troubles.
Calonne , l'intrigant Calonne , vient d’érre arrété
pour dertes ; 8c i1 eut été mis en prifon, fans uu
banquier qui a répondu pour lui. On croit cepem,
dam que c’eft un jeu concerté. Jugéz, du mépris
qu’il infpirc : Ces iours detniers il 5: demander 31
la Dubarry permiffion de la vificet : voici L1 réponfe
de cetre fameufe couttifanne: c: Je ne refoi: quc la
Ian/2: campagnie.‘ an >

De Garfiemlzourg, cc '4; nayemfire. Ii {e pré'pate'
c'n Suede une révolution , 8c "trés-cercainemem‘
vous cn entendtez paplelr {quspém Le feune [Oil
fombe du hant-mal 5 qudque'sdms croicnt'y voir
gm; maladie de langueur-occafioflnée par le poilfom

§

 

 

 

 

 

Le duc régent a voulut le faire déclarcc incapable '
de régner -,mais une infurrec‘kion l’a forcé de quittec _

.Srockohn. V

De la Ha 5 cc I z novembrc. Venez braves Fran-
, y J .
gais , vencz, nous foupirons aprés vous; vous ne
trouvetez ici que des amis. Déji notre fiadhouder‘
& {on é oufe on: eur, ils n’ofenr méme alle: Chen
P P ‘
leut frére 5. Berlm , & l'on atTute qu'fls vont fe [é—
fugiec'en Angleterre.
De Turin. Le roi, dams {a rage, de {6 volt ainfi
dé ouillé de {es états, a voulu s’en van er fur {63'
P - .
énéraux d’armee. Envam 115 out ré refenté‘ u’1I
g P

Ieut avoir éré imPomblé de {6 défeudre contre l’in— ,
vafion des Frangais 8c que leurs troupes les avoient ,

abandonnés, i1 :1 {altordonncr leurs i‘upplices. Un
premier coup de canon‘fignalc 51 tous les habitans ,'
qu’iisdoiventJOUS pcine dc morgfc cache: dans Ieurs
maifons 3 un fecund'toup de canon, qu’ils peuvent
e‘nfortit. Les habitihs on: vu fur In place plufieurs
officiers Commandans rompds , &'l'un d’cux écar‘

tclé.
~ JDc‘Ft’orczice , (c 5 I n‘awmbre. Les citoycns Bari:

 

 

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8; Chinaixi, rentmu: cliez eux,;‘1Rome dans la nuitclu
12.1111 13 7l11'e. fluent affaillis par des sfiirre: quiles
gatorerenr 5c les conduifirent dans les prifons dn
gonverncmenr 3 peu dc jours aprés , 01151 enlever
divers modeles de C/zinard, ainfiqu'un chapeau omé
cl‘une cocarde nationale , mais qn’ilneporroitque
cliez lui. Les gronppes failis font la liberré couron-
nan: la genie de la France , Jupiter fondroyant lia-
rifiocmtie , & 13 religion aflife {ourenant le génie
de laljrance, dont les pieds pofent fur dcs wages,
8: dont la téte ornée cle rayons indique qu’il ell la
lumiére du monde. Eli bien les aHmti du gouver-
nemenr on: répandus dans le public que Chinard
avoit ontragé la religion , &c. &c. Les prifonniers
on: éré transliérés nu chéteau Saint-Ange , & lz‘1 on
inflruir .1 lcur procés. On ne parle que de Chinard ,
6c le bruit court que Bari: ell" morr. Ils on: fervi

lun (Sci auire clans la garde nurionale de Lyon, ' ‘ u

C hinard étoit capitaine. DIls devoienc parrir an pre-
mier moment pour reprend1e leur pofie. Cefl l:‘1
leur plusb "rand tor: aux yeux de leur boureau.

M. Chalfer, ami de deux détenus , regut ordre”

'cle fe trouvcr 2‘1 l’inquifirion , le 16 oétobre. Il fut
menacé de la galere , s’il ne dépofoit. comme les
autres témoins qui chargeoient Chinard 5 il eut
cette foiblelle, CY ne peut fortir de Rome pour
réclamer. 011 me lui demanda rien {ur‘Rarin
Vous favez que depuis long—temps les angais

{our outrages ici, plufieurs [envoyés ignominieufe- _ 1

ment, & d’aurres emprifonnés. Le bruit quc l'on
commence 2‘1 faire courir fur Cliinard , pour prépa—
rer l’opinion publique :‘1 l’idée d’un autodafé , def
mande la plus grande célérité dans les reclama—
tions nationales. J’écris par le méme courier, nu
préfident de la convention nazionzile, pour folliciret
1e rapport du miniflre. Ah ! 1i nous avions :‘1 Rome
1111 minifire com is :31 rl‘ofc;111e,l’:1<€kivité de {on
patriotifme anroit éviré bien des angoifes aax pa-
mores.

Paris. —'Troifle‘me Zetm: .fizr Louis X V I. Ve-l
dexte! doir—on juger le coi? doir-on lé punir ?

    
  

 

 

2i

{1* Voila deux queflions dent l’Europe étonne’e attend

in décilion de la convention nationale; prends garde
que je dis doir-on juger? doir-on punir? & non
fant-il jugerMhur-il punir?c:1rle, pouvoir de faire,
zi’efi pas toujours le droic cle_fi1ire. J’cxamine lg
qiieflion , nbflraélion flute des moyens de la force ;
car ii on vent jnger &' punir , {ans trairer préala-
blement [1 on doit le faire , i1 (fl inurile d élever
1111c quefiion. Je repiens donc la mienne telle que
je la pole , doit— —o11 juger Louis XVI? cloit— on 16
punir? La negative de Ia premiére démontrera
l’inuciliré de difcurer 1:1 feconde ; car ii on ne doic
pas juger Louis XVI , il ell evident que rels crimes
qn il air pu commettre, on ne pent pas len puni r,
a moins qu on ne revienne au mode des pigemens
-zdu feprembre. .

Or , je dis que la convention ne 11011 pas; [Wm
Louis XVI , méme quand elle declareroit en
avoir le droit , ce qu’on pourroit lui contef‘ter.

La nation :1 aboli 1a roynuté , elle s’efl: érigé e11
République'; {i c’étoit 1:1 liaine des crimes du roi
qui l’efir porté 2‘1 ce changement de gouvernemenr,
elle feroir refiée en monarchieJ elle auroi: punile
roi, auroit nommé fon fils , on 1111 autre :‘1 fa place.
Alors, le jugement & la punition feroient unc
conféquence néccffiire cle l’étac monarchiquc, clans
lequel elle {eroir refiée. Mais la nation :1 aboli la
royauté: ce n’efi pas Louis XVI feul qui elk dé-
troné , - fon fils l’el‘t, {a famille , la maifon d'Ef—
pagnc le font aufli. Elle ne vent plus de roi , parce
que relle Jr {a volonté 2 le plus ou moins d’aétions
de ~Louis XVI , {es crimes ou [es vertus {out des
nfles indifférens :‘1 cetre dcmiére revolution. Je

' V dirois 2‘1 lavnation ce que Louis XII repondoir :‘1 1111

courrifnn : Ce n’eflpas an r02 a’c Framed vangcr [cs
injures duduc diOrle’anaLa majelié de la Repu-
blique , confiituée le 2.2 {epcembre ,; pent-elle

‘ s’oflenfer des injures commifes contre 1a l'JTCY‘aI"

chie avant le 10 aour 9 Si la nation vouloic punir
1:: crime do [on roi , il falloi: cfiucl: e gardar f:
couflitution , 111015, 16 procés 1mm fondé. Vous

 

 

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‘ 11 y a mieux , en fuppoflint qu’il put encore avoir

 

avez violé notte arche turélaite', éprés avoit juré m
del’obferver. Nous voulons vous juger a; vous
punir; mais vouloir punir pour avoit violé une
conflitution qu’on La détruit foi-méme , c’cfl con-
venir que l’aéte n’avoit de force que pout l’unc des
patties , & lcs crimes commis contre la monarcliie
de 1791 , n’ont pas plus de rapport avec la Repu‘
bliqnc de 1792. que n’en auroit aujourdrhui le 1
pieces de Charles I“.Il cit donc inntile de punirun
roi , pour des délit cle roi , lorfqu’on ne vent plus
dc roi. On punit pour firireun example. Louis XVI
n'aura plus de fuccetl‘eurs , cl qni ferviroit l’exem: ‘
ple ole {a punition ? La pimition {croit un aé‘te de l

'(H

 

barbaric qui desliouoreroit la République , qui
pourroit {lire croire 5. l'Europe que ce fupplrce oft
nocelliiire i {on aHei'IiiilTeiiiCIir, 5; COl‘ltIlblIfiIOlI
plus 3113 décriet qu’i‘ la maintenit Mais> dim—t-on ,
ii on le hill}: vivre , il pourra s’echappet , il pourra

lutions. (Tell him pen connoirre Louis XVI 3 i1
n’a rien fair, tien tenté pour confcrvet fa couronne;

n’ef’t done point de l’intétét , ni de la grandeur;
ni de la génétofité de la France , fur—tent au mi‘
lien de {es fiicces 8: de {es triomphes, de s’occuper
ijnger Louis XVI ; 84 je voudrois clue fur toutes
les motions qui pourroient étte faites :‘1 cc fuj‘et,
on déclara qu'il u’y :i lieu 51 délibérer. Mais qu’en
fera—t-on?. . . .

Nous tetminons ici la lettre ‘, l9. {econdc
partie prefente dcs vues afrez piquantes ; mais elles
font peur - eare prematutées. Nous les donne-
tons 1i les citcoul‘rauces pubiiques en amenenr
l’occaficn.

§. Qnoique le citoyen d'theflbn 2i: annoncé
qu’il n’acceptcroit point lmnmirie , i1 [’3 cep‘endant
cmppi'té {in [on concurrent, d'une cenmine dc
voix 5 il en a eu 4,910 , 8c Lullier 4.806.

~ §. Blanclielande, le gouverneur de Saint-Dc-
mingue, elt incarcéré d l’Abbaye.

6’ Julian , on [e Siege dc [ii/e. L’auteur eft le juge
de paix de la fiction , (Y {e nomme Joigny 3 il a (fire

(e {air-e dcs partifans, peut-étte amener des révo— ‘3 §. Avant-liier, aux Italiens , on a donné Cecix’c‘

ill ne feta. rien , ne renters. rien pour 1:1 reprendre’.‘

 

 

aflEz de partifans pout s’attacher 31 {on fort , on
plutbt nu for: de la royauté, il el‘t certain que
rant qu’il vivra, il ne feta rien ofé. Avec {a com-
plexion robufic , Louis XVI peut vivrc ti'ente ans.
Lnichz-lc vivre , c’cfl trentc ans de tepos , & la.
République s’affermit; tuez-le, {on lils, fcs fréres;
la maifon d’Efpagne , cellc dc Vienne vous in-
quiéteront fut—Ile—clmmp. Si In nation avoit befoin
de politiquc, elle devroit le laitler vivre ; parce
que , voué aux malhcurs, rien ne téuflira jamaisi
Louis XVI. EC quand meme il ofcroit , quantl il
auroit l’ame nltiére dc Louis XIV, & 13. vaillance
cl’Henri 1V , que pourroit-il contre une nation
brave 8c coutageufe qui a émis fon vcru. Philippe
a-t«il foumis les Pays-Bus? Sruard a—t—il reconquis q
l’Anglcrerre', & ce dernicr qui tenta, on i744 ,.
d’y defcendi‘e ; ue fut~il pas oblige (l’l‘ll revenit ,

 

dcmanclé , & le jugs de paix a paru fur le theatre
& aété convert d’applaudiiEmens.
§. Dumourier marche fur Namur & furLiége;
il efi feconde par le géiiéral Valence.
§. Char/es Vi/ctze. c: En attendant les détails ,2
dites {l vorre leéteur ce que m’écrit dc Madrid on
Frangais , patriote cache : -— at Ne craignez rien
de l’Efpagne; on n’y el‘t point du tout pr'et :‘1 la
gnerre , & fous pen de jours vous recevrez des pro:x
pofirious de paix. n
u Nos vieux nmis les Siiifles font trés—difpofés 5
fe raCommoder avcc nous 3 ils trouvent fort raifon—
liable (1110 la Savoie veuille étte un nouveau déc
patteinent de la République de France 5 car c’efE
aiuli qu’ils vont l’appeller trés~fmnchemcnt. Vous
> pouvez gntantn‘ cette nouvclle.
u En voiei une autre qui fans doute étonncra
beaucoup de gens; c’ef‘t que le people'vienr de fr:
porter en foule nu the’fitrede Coven-Garden: 8: a;

 

 

pour, de la Bafiille ,_ allcr expirer .11 Rome. ll

Hyde-Park ,- qu’on y a clmnté fa in: .’ 8t crié fins

V" m’fir-Mn. ‘0. alw- .ar: ~;-__.- ‘ ‘._

 
 
  
   
  
   
  
  
  
    
  
    
   
    
  
   
   
   
  
    
     
    

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d3: Lorie .’ Tout inai‘clxc CldllS Uild‘, ptogteliion phi--
lofopliique , admirable.——Vous favez que Du—
mauricr empmnte :3. la fainte églife dc Btubanc
50 millions ad militate/71 rclpulrlz'cic.

§. Le tribunal du 17 aofit, a condamné i mort,
metcredi clemier, celui qu’on dit étre l’antcux du

Prefer du vol du garde—mcuble. C’ell un ficnr'

Paul Miette , auttefois mettcur en muvtc, puis
marthand d’atgent , 8c entin prét :‘1 s’établit mat-
clmnd de vin 31 Belleville. Aptés fa contlamnation ,
il s'ell; pcrmis quelques réflexions qui ont déplu au
public. a la vois, s'efi-il écrié , que vous voulez
mo. tété; eh bien ! f. . . vous l’aurez , & Ii je pou—
vois la détncher de mes épaules, je la prendtois par
les dents , & jc vous la f. . .etois 311:1 cervelle. n

CONVENTION NATIONALE.
Ptéfidcnce du citoyen Grégoire.

_ Ssh/Ice dujeudi 27. nova/715m.

Une admire d’une fociété d'Anghis, félicitant la
Répnblique de {es triomphes , for: applaudie, fem
imprimée BC envoyée 5 tous les départemens..

La citoyenne Egalité 8C la citoyenne Sil/erj/ ,

{on inlliruttice, retcnues 31 Londres pout raifon dc

l’inflttufiion de la premiéte; demandent '3 n’étre
point comprifcs clans la profetiption contra les
émigi‘és, Le rapport du comité leut ell favorable
mnis on propofe d’établit un juré patticuliet pout
détermine: les exceptions 3‘. {Enron 121 name pénale

du décret qui ftappe les émigtés. Renvoyé nu co—

;nité de légiflation.

La commiflion pour examiner les papiersttouvés
par Rolland , a lancé un mandat d’atrét contra
Dufrefne de Saint—Leon , liquidateut génézal ,
comme fc trouvant de connivcncc aVec les traittes

 

 

 

E ‘de in Coin; 8: lit Fair artétér. I! demandea‘. étre

entcnrlu. On page :1 l’ordre du jour. Cambon obo‘
{etvc qu’il all {onetionnéire public.On déctéte qu’il
fem templacé ptovifoirement.

Le gént’ml Biron qui , quoiqne l’ancien , fer:
fous Cultine, demande que fon époufe émigrée ,
qui ne f—c {troli pas {épatée dc lni (1 le {rtvice de la
République :ie l'cut pas éloigné de {es foyers, foil:
exceptée ale la loi' 0n demande l’ordre du jour ,
8c l'on dit qu‘il fin: jetter la loi, fut les émigrés ,
an fen fl l’on accotdc dcs exceptions. On pallc i
l’ordrc du jout ; cepcndant , fur les rcpréfcnmtions
dc plulicurs membresJon rapportc bicntot les deux
décrets , & l’on décréte (1‘12) les propofitions Elites
fut les exceptions Ll faire concermnt les émigrés ,
fonrtoutes rcnvoyées au comité tle légill-ltion , &
qu'on pallet; 31 l’ordre du jour fut toutes les dc—
mandes en exceptions,"

La ville de Marfcille :1 déji tlemandé un fecouts
dc x goo mille livtes pout {cs fublillunces; elle téi-
téte {a demands qu'e'le pottei 2. millions. Renvoyé
an comité du commerce.

Les citoyens Clitetien , Crolliet , Jeanne:
Antonella (on: les commillaii‘cs nommés pout
nllet aux illes du Levant.

Une lettre du minil‘tre de la guerre annonce la.

prife de Louvain.

Dumoutiet demande i pallet , pat l’entremife
dn commilT-aire (les guettes Mains, & (on collégue
Petitjcan , dcs marchés avcc les Bclges , pour les
objets n_écelFaires;i [on atméc, pour tcrminer l’ex—
pédition de la Belgique. Il propol’e aum que le
Citoyen abbé d’Efpagnac, afluellcment d Bruxellcs,
foit autorifé :‘1 firm: pour 5 millinos fur lc trel‘or
national. Mais Cambon démomre qne Mnlus,
Pecitjcan 85 d'Efpa-gnac font des agiotsurs. On
décréte qu’ils {cronc artétés 8: conduits tons les
ttois 31 la barre.

On reprcnd les articles fut les émigtés..

 

Oui'cul‘Cr-it :1 Paris nu Bureau dc la Vedette, boulavavd dc la. orte Saint-Martin , :‘x cello Saint—Denis, numétvg.‘
L: pm u: l'abonnement eff tie 27l1vres pourl'année, I; iv. poutfix mois, 7livlo f. pour mm 1mm. On.

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