xt72ng4gqr0r https://exploreuk.uky.edu/dips/xt72ng4gqr0r/data/mets.xml  France  1792-12-18 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 18 December 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 18 December 1792 1792 1792-12-18 2023 true xt72ng4gqr0r section xt72ng4gqr0r s l’aboliJ
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rpolratiom
preroga-
(é. Vous
citoyens,
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minifi'm-
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iéformais

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6
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GAZETTEDUJOUR.

 

FRANQQIS, d3 grands évéaemens fe préparent; je fixis en Vea’zztc :

Que je vois) rout ce Q'ue femands, fur le champ' ,_ je veus _en infimgs 3 ce gue vous
a‘é‘ceuvrixez , ce que vous apprendrez , faxceg—[e mox favmr , ;e 1e pubhe fur lheure.

 

l

Du mardi 18 de’cembre 1792.

Nowvnysli fi‘il‘ltnoanas.

Dc Ratlyiyonnc. Enfin Ies Itrois'rcolléges dc la .'

diéce on: émis leur vocu pourune guerze d’empire
contre la France , & on v3 prefl'er autant que
Potfible la rédaétion du comm/31m de la. diete. Le
concluflzm fem plus afféfi‘ré’diger , que la levée
des ”0,000 hommes qu’i’l otdonnem. Les prime
cipales puiffances de l’empite font déj-i en guerre
contre la Frante; déji elles out fait tous leurs
efforts pour meme fur Pied 1: plus grand nombre
d'hommes qu’il Ieur a été Poflible. Déji elles font
obligées de prendre , par force,*les hommes :i la

eharrue 8: méme les Voyageurs; 8c l'empire'va :-

‘encore ordofine: une levee dc [20,000 hommes l

‘affuxément les..puifl‘ances, qui .avoient réfolu‘ de ‘

reflex neutres,‘ am {e PreKeront pas i fourni: lent
contingent; lalevée de ce contingent feta. impof—
‘fible dans les centréesqui font-occupées par les

“Frarigais; elle {emcresedifiicile dan‘s ceUeS. quifont f ‘
'~voi’fincszde feursa‘rmées; (voili de 19.6113/9th obfiaf f
Idem aux- mchmms idea; 12' ~10»:de mam; get: 3

\

 

 

 

mauique , qui d’ail-Leugs {6 me: [x difiicilemeut m
mouvement. .

‘ _ De Frnn’fivn, 6:5;"5113151'6. Gémifl‘ons enfem-
3016 , mon cher ami, fur 16 for: d’environ fix cents
hommes égorgés dancfotc loui , mon cher ami ,
on les :1 alfommés 2‘1 coups de hiche , «SC on les
achevoit '3 coups de. . . . Le cceu: me {aigne ; 8C
mon fang bouillonne dans mes veines. Je l’efpére ,

. 1e for: n’efi pas injufie , le temps des vengeances

Viendra {8: Francfort {era puni.

, Voici le nom des trois bataillous .hfichés : Sain“
conga , des Vofges , Bas-Rhin ; j'ignore le nom
(le quarrieme. Le barbare to} de Pruffe écoic {qt
{on cheval royal daus une dcsrues faifam, face ice
'fpeatficlehideux. II 1’: contemplé d’un (rilfaroah
che, féroce &.royal , fans daigner encordonner L2
fin.CeIa ne m’éconue pas; la compaffiou u’e‘fl: pas
I'c-Pat'c-age des rois. 11 me femble topjours Que je
‘f‘éve'; je ne faurois concevoit de‘telles hocrem‘s. 0
‘énbfi milks; . . . - On eftime a deux cents, leuombue
fies: prifohniers , i'fix cents .celui des bleffl's , 86 :‘z

> it centscelui des égprgés. Yailé la. mafie d‘hommes

 

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mr—m em..— tub-a5: ”-0-:

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_;g-, — “3.x”... ‘.h_ ,4-..ng< _.

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qui défenduientdm remparts; qui ne‘devroient
plus exiller. Que la foudre , que toutes les piques
8C pioclies, du 14. juillet , {e réuxiiffenr en un
female-{wags , 86 quc Ia dellrué‘tion de Francfort
{oir prononcée. Mais , mon ami , l'armée ennemie
y el’t, elle {c monte 9‘. 35 mille hommes. Puilrc—

t-clle erre bientor anéantie !

De Bur/Ia , cc 7 de'cem5r'c. Depuis hier il y a une
gmnde Fermentation i Genéve. L’arbre (le la li-
berté :1 ére planté par les patriores de cette ville ,

(ion: le nombre , comme l’on fair, n’cl‘r pas petit.
Tous les poll-as ‘fonr‘ gardés par dos porteurs cle
banners rouges, Un jcune l‘romme qui voulcitfe
rendre an fien, a été mall‘zicre’ eu cliemin. Depuis
dcux jours 1e confeil s'alleitiblejotlr &’ nuir. Tonte
la ville ell en mouvement. '

Demain i‘. y aura confeil-général, dont 01.1 pen:
5 peine attendre ‘l’ill‘ue. Les patriotes veulent :1be—
1ument la confiiturio’n libre des Frangais , (36 de—
mandcnt cine le confeil 8c les loix foi‘enr calqués
Tut cc modele. On aréfolu 'icid’abéndonnerlesGe»
nevois it leur for: comme un peuple inquiet. A cet‘
ffFet un contrierziété envoyé en grand hate i Ge-
‘néve avec l’ordre aux troupes fnill'estqui s’y tron-r
vent d’e’vacuer fur-lc-champ cette ville.

FRANCE.

\

Paris. On a arr’eté ,V dans les couloirs de la con-
Vendor}, tin jeune‘homme, qui dilbit que f1 Louis
lui demandoit du poifon, ilauroit le courage de lui
en. porter, & qu’il défieroit qu’onlelni trouve fur
Iui. On dit que‘c’ef’c ce propos qui a donné lieu 5.

la municipalité d’arrérer qu’on déshabilleroir eti-
" la f'amille Bourbon. Louver monteeé. la tribune 86

sié‘rement leis confeils der Louis XVI, ‘&.qu’on les.
fouilleroitdans [cs endrolu [ex plus caches.”

§.,La ciroye‘nne Olympe dc Cour-gas, qui igno-
=roit fans doute l’arrété de la commune ,, s’offrfi:
pour étre- défenfeur de Louis. Elle veut qu’on laille
fonféxe 9‘. Part : elle efifiancheé’loyale re’pulwlicajnc,
fans cache 84 fans reprochm. Elle s’ell- adre-{fée i la.
«mention your {ye admifm u I: croi's: Lam};

 

 

fantiF, écrit—elle . comma raz' ; dials , déponillé do
ce tirre profcrit, il celTe d’étre coupable aux yeux
de la République. Ses ancétres avoient comblé la
mefure des maux de la Trance 3 malheuseufement
121 coupe s’cfl brifée clans {es mains, «Sc tons les
éclats ont rejailli fur fa téte. Je pourrois njontcr
que , fans la perverfiré de fa conr , il efir éré pent-
étre un roi vertueux. Il fuflit de {e rappeller qu’iI
détella les grands, qu’il fut les force: zi payer leurs
dertes , v36 qu’il fut le feul dc nos tyrans qui n’eut
point de courrifanncs, 8c qui eut des mmurs putes.
Il fut foible , il fut trompé 5 il nous a trompé 3 il
's'efi trompé lui—méme : en deux mots , voilfi {on
procés.
so Citoyen ptéfident , je ne de’duirai point ic:l
les raifons que j’ai i alléguer pour {a défenfe 5 je
ne defire que d’étre admife par la convention natio_
male 8: par Louis Caper , 5. feconder un viellard de
pres de quatrqving; anne’es ( M. de Malsherbes)
dans une fon&ion pénible , qui me fiaro'it digne d8
route la ferce 5: de tout le courage d’un age vert.
Sans doute je ne ferois point ,entrée en lice avec
un :61 défenfeur, fi lacruéuté auHi ftoide qu’e’go‘ifie
du fieur Target ,_n’avoit enflammé mon héroi‘fme
& excite ma fenfibilité.
CQNVENIIOH NATIG‘N ALI.

Le décret porté hier-contre route la race des
Bourbons, & qui l’expulfe hors du territoire de la
République, a été précédé d’un mouvement cl’élo-
quence qu’il ell 2‘1 propos de faire connoitre & nos
leéleurs. On y 'verrzt: comme l7efprit réEublic-ain f'c
for'me dune la convention.

sBuzoe venoit de conclure :3: l'expulfion de tout’e

dit : Ce melt pas moi qui viens appuyer la
propofition tle Buzot , c’eft limmortel fonda—
~‘tent de la- liberté- romaine.,.c’e& Brutus , oui
Brutus, 86 {on difcours ,' pronon’cé, il_ y a

plus. de deux mill: any, eE-zellemenc applicablei

non-e fituation, aétuelle z: qufonicmiroitl qslc. if? 116‘

1.: flit; aujleurd’lluL-

 

 iillé 56
LIX yeux
imblé la
ifement
tous les
ajourer
:é peut—
let qu’it
er leurs
ui n’eut
's pures.
mpé 5 il
oil'i {on

ioint ici
:nfe ; je
n nano-
llard de
lietbes)
.igne de
ge vert.
:e ave;
’e’go'i'fle
Ero'x'fme

ALI

ace des
te de la
itcl’élo-
e a no:
ieain (”c

e route
iune 86
rye: la
fonda—
s , oui
ill y a
.cahle'i

c: i? 1’43

Cependanr veuillez d'abord {ouE'rir un mo:
'de moi. Las de la tyrannie , le peuple romain ve-
noir de jurer une haine ércrnelle a la royauréll ve-
noit de challl-r {on defpote , Tarquin le fupetbe 5
& jaloux do far liberté nailrnnre , il lafentoir corn—
promife par la {eule préfence de quelque Tarquins
relles an milieu de lur.

Brutus aufli—rot alremble ce peuple G digne de
la Répub‘ique , & devant lui , s’adreffant a‘ {on
collegue , neveu de Tarquin. . . .‘Frangais, jejure
quc c’ell Brutus qui parle; je ne fins que {on inter-
prére fidele , écoutez attentivemenr Brutus.

u Quoi u'il n'y air plus lieu a craindre aé‘tuelle-
menrpounlaliberré, on me faurort prendre rro ' de
precaution alin del’allurerllm‘ef‘t pembled afl iger
1m collegue , mais l’intérér de quelques—uns ne
fauroit balancer l’intéret cle rous. Le peuple romam
ne croit pas avoit recouvré pleinenient fa liberré
lorfqu’il voir le fang de {es rois odieux fubfiller
dans Rome, 8: méme revéru d’une grande porrion
de pouvoir; c’ef't un obfltacle dangereux a la liberré.
Defcendanr de Tarquin , 'clélivre—nous de cetre
crainre ; peur-érrc oft-elle vaine 8: mal fondée,
mais enfin elle inquiéte ‘les amis de la République.

' Nous le favous , nous l’avouons , ru as contribué xi

chalfcr les rois : acheve ce bienfait , ore du milieu
de nous jufqu’si leur fanrome, ttop jufie fujer d’a-
larme. Le peuple remain ell jufie. , il ne re ravira
pas res biens : te plaic—‘il de les lairTer Prl les rien—
dra fous {a fauve—garde, il t’en‘fera pallet Ies pro-
duirs : re convienr-il mieux de les emporrer Pm le

, peux ; mais quitre la ville , pars :‘i l’inllanr , pars.

Les ciroyens cle Rome imaginenr que la royauré ne
fortira d’ici parfaitemenr qu’avec le dernier de la
famille des Tatquins. n

Ainli parla Brutus: 85 qu’il me (03: permis de

faire enrte la France 85 Rome , entre les Tarqu‘ins V
’ & lesBoutbons, ud‘tapprorhemenr (lire je pourrors

érendre , mars que j’abrégemi.
La RépribliQue rofiiaiiae éroir'diiiis {es premiers
jours; La notre Vienr denaitre. Des rois voilins

. \ I n I I a '1. ‘
Cormnengorenr a inquierer Rome ; p.ulieuts defpo~ ‘

res encore Pulfrfll‘ls, nos cnnemis declares, nous
menacenr cle leurs armes, moins redourables que
,les guinées corruptrices de uiconque nous abufe
d’une fiiulTe neurraliré. Le (limit de la mauvaife
conduite des Tarquins s’étoit répandu dam quel—

ques coins cle l’Iralie ;. la renommée des forfairs cle
' lainaifon Bourbon remplit lemonde..Col[atirzéroit

1e neveu du. ryran : Philippe ,_ naguére encore , ru

m

 

 

 

 

 

 

l

pouvois re croire mi de ces étres privile’gie’s qu'au
temps de norrc idolarrie {ervzle nous appellions pat
excellence u/z prince dn fang. Collarin avort puif—
fammenr contribué 2‘1 clialler Tarquin le firperbe :
on ptérend que ru as aidé , en quelque chole, :l la
chute de Caper le rrairre. Quelques-uns parorllent
penfer qu’ils ont eu le pouvoir de re faire repre—
fenranr clu peuple: lui , par lc clioix libre , incon—
rcl‘tablemenr libre (les ciroycns, il occuport une

fonétion non moins refpeétable. Il éroir conful , i.

la rére dela ieunelle romaine; il nvoir, avecBrutus,
parragé l’honneur de metrre en fuire le cielpote ;
res enfans conduifenr , contre les barbares , nos
enfans vainqueursi Il devenoit l’objet des troubles
naillans : Philippe , je re le declare , ru jetres au
milieu de nous les defiances , l’inquiérucle , le
germe cle routes les difcordes. 11 em le bon elprit
de ne pas arrendre le clécret o'u peuple romain : ru
n’arrendras pas le norre, Ii tu es l’ami Vi'ai- de la
nberté 5 mais Ii roi & les tiens vous n’avez éré que
{es hypocrites Hatreurs, nous aurons le regret de
n’avoir pas rendu deux mois pluror ce. dearer
faluraire.

Tarquin~Collatin ne l’atrendit pas; lui-méme
i_l s’impofa la pcine. du malheureuxliafard qu'i
’avoit fair nalrre l’liéririer de l’un de ces ufurpm—
pateurs infolens , de ces brigands titres, vulgai—
rementappellée rois. Lui—méme i1 eflaya de fe
régénéter, il pacifia la Republique 5 i1 «levint l’ami
de Rome, en quirranr {on rerritoirc 5 il n’arrendic
pas le decrer, & ne'anmoins le décret fur porté. Le
peuple romain , aflif &‘ defiant :‘1 l’exces , dés qu’il

s’agilloit de la liberté , rendir , (les le lendcmain ,.
l’ ‘I " ‘ I
comre rous les I arqurns, fans exception ,le decret.

d’expullion.

Repréfcnrans d’un penple a peine délivré de la

fervirucle , la tranquiliré de l’inte'rieurn’efl pent.»
\ érre (3113 re prix. Eronne de mi: nos aflaires , :i,
rnefure qu’elle fuccédent en dehors, empirer au

dedans; for: de l’auroriré d’un grand homme,
fort dc l’exemple cl’un pcnple qu’il afli‘anchit 5 je

vous invite a renouvelerim (les plus fiers decrers,
: ideRome au jour de {es warms. ,

Préliclence clu citoyen'Fermondi
Suite dc’ [tr/5211166 dzz climatic/7': 16 dc'c‘cnzi'rc.‘

Les commilfiires envovés ml Liege , armoncent

que les ennemis doublenr. leurs forces, que les géné--
_ raux Clairfai'r‘s‘k Beaulreu font ptérs d {e rejoiudres,

. A..«":—L;:m

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Dcfportcs , none eiwo‘yé aux DeuzééPonts , fair:
pallet les reclamation: du oluc (les Deux—Ponts, dc
Wittcmberg 8: dc Salm; mais fur l’obfervation de
Rliul , quc le (inc des Dcux - Fonts s’ell conflam-
men: montté l’ennemide la revolution, on rappotte
le (léc‘rct qui accordoit des inclemnités aux princes
d’Allc—mngne polléllionnés en France , 86011 tenvoye
au pouvoir exécuril} Pour le rappel de Defportes.

Se’ahcc da [zmdi 17 décembre.

Troncliet & Malsherbes , l’un fexagénairc,
rillltre fepttiagenaire , ayant tons deux la vue
bull: 8; bible , ayant appris le peu de. temps qu'ils
out pour de’fendre leur client , ont fair demandet
51 1.1 convention , qu’ellc veuille bien leur allociet‘
le Citoyen de Seze, dc l’acceptation xiuquel ils
{e font allurés. La convention decrete qu’elle
autorife le citoyen de Seze it {e téunit aux
defenfeuts de Louis , pour les feconder dansleuts
operations.

Le minifire des allaires ét‘mngeres fait'pnrt de
(leux mémoires envoyés par les princes de Nallau

’Snrbruli 85 Nallhu Siegen, qui fe plaignent de-

Cul‘tine, qui a levé des contributions fut leurs
fujets. On page il’ordte du‘jout.

La commiflion cles vingt—un fait donner lec—
ture de la communication faite nu Temple, des
piéces 5. la charge de Louis. 'La communication
a durée neuf heures -, il y avoit i07-p1éCes , Louis
es :1 prefque toutes paraphées , & n’en a teconnu
que quelques—unes.

Dans ces letttcs on an trouve une bien lio—
norable pour Santette , le Commandant—gene-
ml de Paris. Il vouloit yenclre {at brnlletie, ll en de-
mandoit cent mille écus. Un inconnu vient
lui en offi'ir fept cent mille lines : mais il falloit
rendre les braves Sans-Culottcs du fituxb‘ourg
Saint—Antoine , flivombles i 12. cent. Santerre
(efufe & tempt le nmICllé.

On vouloit joindre plufieurs auttcs pieces.
glrgendte dit, ll. n’y en a que [E095 ingeonsfv
(maid/72710715 le tyran 6c tout 1cm hm. 0n Padre 2‘:
i’oitire clu jour.

 

 

Lc’s élet’teurs du départémem de Seine 6:
Oife ont 'nomméi one cute, un vicaire patriots
qui s’el‘t mane. L’évéque cle Verfailles lui a tie-
{Life fen w'flz. On dénonce l’evéque comme pet-
tul‘bJEclll‘ de l’ordtc Public ;mais comme l’af,
flute regartle lesttibunaux , on Palle £1 l’ordre du
pm.

On décréte‘ plnfieurs articles fur les excePtions
:‘1 faire a‘t la loi des émigrés.‘

On décrette que les ilICllVlL‘llIS renvoyés en
France par les commilliiites civils cnvoyés aux
iflcs clu Vent , feront mis en émt d‘artel‘tation &
conduits 31 la barre pour y étl‘e interrogés.

Le minillte dc la marine nnnonce qu’une de nos
ftégntes :1 mouillé dans le port d'Anvers , $5 y
a été tecue nu bruit (les canons , auxqucls cllc a
tépondu. MhmHe , qui y commande , va {e faire
temettte {oixante mille fulils provennnt d’un mar-
Ch'é fait avec Caron ole Beaun‘iatclmis ; il v.1 aulli
Winger la Carcal‘ii‘ere Sainte—Lucie , que la ville
ale l‘lefiingue a outtagée , zk ilaquelle clle a tefufé
un pilore. I

On fair leé‘tute el‘unelettre de Boutnouville ,
campé 2i Clietves , qni s’cft emparé de trois villes,
‘dont Saarbtuck ell la plus importante par (es forts
8c fcs chfiteaux. ll fait l.’éloge d’un ofliciet fexagé-
naite qui, avec 300 liommes , a {outenu teem
de 1200 , les a repouflés , (Sc a en la Plus grands
part i la viétoire.

Une lettte du miniftte dela jtifiice annonce
qucjd’Efparbéz , gouvetneur dc Saint-Domingue ,
dellitué par les connnilfiires civils , ainli que
deux autres agens du pouvoir executif‘, font at-
rives d Brett, que le people vouloit en flute juf—
tice; mais que la municipalité ell parvenue 2‘1 163
fauver, 8c :1 les faire conduire 51 Paris , {ous l’el‘n
cotte de trois commiflaitesqui font admis .fiyl’af-

femblée.

LOTE'RIE DE FRANCE.

Numétos fortis 1e :7 décembrc 1-; 2. ,
16. I 1. 2.9. 49. 2.0.

Pays/next: dc I'Hétel-a'cvvi/k.
Six premiers mm: 1792.. Tomes Latins,

 

On ionl'crit 1 Paris au buieau a: la Vedette , boulevard de la. ports Saint—Martin, i celle Smnt-Dems,~flz‘imerm.

‘ L: mix a: l’abonnement :21 de 2.7 livres pourl‘année
s 4: arms: pour dauz mois ea envoyant uu, allignat

, I; liv pouxfix‘mois, aliv lo 1'. pom new mass. ‘0:

do cent roles