xt72ng4gqs57 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt72ng4gqs57/data/mets.xml Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré France Poujade-Ladevèze, J. H. Alexandre Dupré 1797-02-19 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de LE NORMONT, rue Des Prêtres S. Germain- l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Véridique ou Courrier Universel, 19 February 1797 text Le Véridique ou Courrier Universel, 19 February 1797 1797 1797-02-19 2023 true xt72ng4gqs57 section xt72ng4gqs57   

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l-L.

  

'OUCOURIER

Du 1”. VENTOSE, an 5°. de la République frangaise.
' [Diiuunche 19 Fiavxuen 1797, menu. utyle.)- ...... w,

 

«r—

 

NOUVELQ‘LES ETHANGERES.
SARDLIGKE.

Tut-177., 8 l'évrier. —- Nos erainles ne sont pas encore
(lissipees sur la conspirnlion découvorte. Tout unnoncc
que les ('onjui-és nvoient tout ,prévu pour leur (Lite,
au ms que lo eomplot vint 5: échouer. On n’a pu en ar—
réter que nr-ul. On nous unnonce que lcur chef, Barbiéri,
est arrivé 51 Milan avec deux cent cinquante conjures ; ils
fraterniscnt avec les républicaius cispa'laus, qui leur
ont fait le meilleur accueil; d’autrcs ont pris le che—
min dc la Suiss-c et de laFramc. Les portcs de la ville
furent cependant fermées, et trois mille hommes (1e
troupes furent employés h fair-e desvisiles domiciliaires,
des quc 1e complot fut découverl; mais tnul avoit été
prévu par ces scflératsg ils s'é’ioient (léja évallés.

REPUBLIQUE FHANQAISE.
1-" A H I S , 30 pluwose.

Les le’trc-s particulieres (1e \Vlncl pom-m que le roi
(le Prusse vicnl u’or'lonner aux généraux qui ont com——
manrlé l’ar‘néc pruisienne , desllnée é proléger la
325m: dc neutralize _. «l’apréler ieurs équipages (1-: ram.—
pagne , e: quc l’étal milituire Va élre mis out is pied do
guerre. Lion a lien do alétonner d’une pareille ciisposi—
tion , {luul le lcms seul pourra nous apprendre lc Véri~
table but. —— Le slaliiolidcr est EL Berlin.

On prefilend que lo. direclc-ire veut en dépit flea prin-
cipes (-t do l’izpinion generals , forlement pi'oiiencée,
‘fziii-e slaluer sur 19 sort dos accuses d’une conspiration
rog'alislr’ , par un COHSi‘ll mililuire.

Po '5 (:lmlcr lesoliieclions , on plutét les ruisons (leci-
l combullent Ia m In péimce de ce tribunal extraor—

 

5i vo.

din il.c,omlil\1un: la saileq‘iestion Ll’embaucliage lui aeia
sonmise ; unis il n‘eet pus pits perm!sd‘éluclerlaloi; q'lc

7; directoire, pour SOHSU‘all:C

(lo la violcr ouvurle'nen‘.
deg aecus ,. '

      

ii laurs )uges naturals , n’a _‘ 5 1e droil (1‘3!-
ténucr, (le (lenaturer l’accusalion. C’cst lui qui a aéaozice
:‘1 la iuslice , uu cc: pa. Ugislalif, 311:1 France enti‘ére , un
Vasle complol, temlint all rétabliz—sz‘menl du trone. Voilé
lo tilre lle l’accuaalion ; Ll ne lui est pas permis de (léta—
cher une uirconstanrc alu rlélit pour hire jug-Jr une cons—
pirntion par dos mililuires qui ne peuvent connoiire que
de l’fmbuuclmge. Co scroll 1:; un tour de gibecil‘me qui
blesseroit ct la dignité d’un gouvernement, ct la loyauté
(1:5 militaires , 6:1 105 regle: (1? la jusiiéa , et les prin—
cipes (1e l’dquité ct de la liberté eivile, (lontles com-
nmsions judiciaires sontle floau lo plus redoutublc.

Une scule liypotliosc va luirc sentir l’absurdite elu pro—
jet qu’on suppose an Llirt-etoirc.
94-: 1:5 uoousés soiqul gbwus par la eouseil mililaire

W... V ~-~ p- -- —- ‘
1.“me ‘

LE VERIDIQUE

UNIV'ERSEE:

u”. I‘ .2:-
(D1013) rnwn alumna-Ar?)

 

 

.. i:

do l’accumtion d’embauchagc, le tribunal criminal dc
Paris voudm les saiair pour le crime (16 conspiration ;
car on pcut cpnspircr sans embaucher. Le jury de ce
tribunal criminal scrutant tous les délils accessoires
dont se compose le principal délit , estimeroit peul‘étre
qu’il ya cu embauchage; peul—étre meme ce fail lui
paroitroit 1c mieux ou'le soul constaté de tous ceux qui
sont allégués en preuve de la conspiration. ,

Decidvra—t-il qu’ily a eu exnbauchage '.’ L2 regle now
bis in idenz,s’y oppose.0n ne peut pal étre jugé deux fake
pour le méme crime.

Décidem-t—il qu’il n’y en a pas eu , si 16 contraire est“
démontré a 565 yeux .

ll s’absliendra, dira-t-on peut-étre , d’instruire snr cc
fait déja jugé , et c’est ce qu’en peat dire de plus spé~
:ieux ; mais conccvez vous quelque chose de plus dérai~-
sonmble qu’une procedure dans laquelle il ne sei oit Paa-
permis sic verifier une des preuves les plus caraelérisv-
hinues do l’accusation '9

Tout nous i-aménc done 5. cells conclusion, qu’un fair:
n: peut élre isolé d’un corps dc délit, 5‘- jugé a part dans
ur: tribunal qui estincompétcnt pour statue: :ui l’aecuean-
nor. lullcipale.

-__--MWWW—

Le (lireeloire a pris un nauvel arréte i ient 53 fairs
rejoimlre pour le pi emicr germinal, au plus lard, tour?»
les uiililuires‘absens de Luna corp: pour quelque motif
que ce soit. [l on exec-pie les ofliciérs d ‘ tout gra‘c dew
tilués oususiiemlus , les olliéxrs et souscfi‘ieiers rl'l‘OL‘“
més , les Bulli-UlllClPIS ct volontaires porteurs diexem‘p-
tions ou (la congés définilifs , ainsi que can: munis
él‘exemplions provisoircs des commissaires pres les dé<-
partcmens; ou des élulsqmjars des armées.

Ceux qui doivent rcjoindre sont laissés malires do

ChOlill l’urmfie ou ilsironl. .

Le direcloire , en alresszmt’ cet arrété an minislre de
la guerre , y a joint une leure clans laqurrlle ii monks
une sixicme campagne comma certaine. ll 3‘ lléclare que-
les soldats Ii’éprouvcront plus dc besoins ct race-next
exaclement leur bolde : que nous avons plus de m .cm;
'que. nos onnemis tle sonic-nit“ la guerre jusqu’ii une pix.

soliLlC cl honorable : quc nous irons Vivre 51;: is iFl‘rliUl:
étrrrngcr,cormne l’

année derniérn: quesans avoirrecours a
aucun ré-m‘utement exlraorfiinuirc , la. [rt-mine requi—
’5ition sera plus que sullisaule pour rcmplir nos cadv es:
.que la guerre n’a jamais éli': moius ineurlrierc pour nous ,.
parce que notre impéiuosih’; renvar‘e en un 1mm. zit
(oils les obs‘aules : qua l’cmpereur
réserve 5 qu’il n’a que (1‘ s soldats nouveaux: qu’il a ch
50in de 1m mille rwrues. pour porter an com}. 61 En: fur-
cea sur 1:: film: : que les exemptions données pom:-

  

 

 

n’a p'w; ('0 corps llC

        
    
  
 
 
    
  
 
 
   
   
   
 
   
  
  
 
  
 
    
 
 
   
 
 
  
   
    
 
  
   
 
  
 
   
  
   
  
    
 
   
  
 
  
 
  
  
 
  
  
 
   
  
  
  
  
   
 
   

  

lea art: l’a£r="cnlt;1ré et lcs antrcs lvcoins rle la
sociaé . 1: s3. slat pasrotirées : qu’cnlin (out nous prestige
encore , a l'o'uverture ale la cnmpngne, d‘éclalans
:riumphcs.

WI.
Sur la prov/'9: dc Chassqy contra 1a Ziberte’ do In presse.

‘Pcut— étrc clans une démocratiene dcvroit—on attaclwr,
mfimo it la calomnie, d’autre peine que nelle do In home,
do l’oppro'hre qui (le lui-méme va saisir l’unppsture con—
fonduo et démasquée; tant il faut étrc soxgneux par—
dessus tout d’écarter tout ce qui pout fair-e ombrage in la
liberté , i la liberté qui’ est l’fime et la viode la répu-
blique ; taut il faut craindre d’étoull‘er la voxx ‘de la ‘vé~
rité, en a’occupant dc punir Ie mensonge ; car ll ne taut
Pas pr‘rdre de vue que la loi étoit obligéc de condamner
qonnne calomnie , et lo fuux, at l: Ilrai nan déino'ztl'é. Ce
qui dams les monarchies est un avantage immense pour
Ee méchant , seroit en outre , dans les rc’publiqucs , no
danger incalculable pour I’état. ' . .

Hardy aranpellé quc dons sr's .lcttres , Macluayel a
dit ct prouvé qu’unc scule calomme a perdu la repu-
blique de Florence; en supposant qne Machiavcl no so
ooit pas trOxnpé , en supposant que dans une répul’iliqu-e
il n’y cfitpai do moyen dc repousscr unc calommo, ll.
faurlroit ujouter ce fait aux grands efii-ts produus par les
petites causes;il firudroit le rcgnrdcr comme un événement
unique. Maia si unc calomuie a pu renvcrser une petite
Iépublique , la compression do In liberté lvs renvcrs'croxt
1011165.; on ne sauroit trop rappeller aux léglslziteurs ct
a u pulilicque lea avantages dugouvernement republicain.
et ceux tlu regime monarchique, sont 1ncompMib'cs ; 0t
c’cst é quoi on'ue veut iamais songer; l’oubli de (“Mic
vérité h'ivialr‘ nous jette (lans ale continuelles méprises,‘

L’art‘ VII de la re’solution cst tellcment contrairnh
toute espéc’ (le liberté, qu’il pourroit étre 2'1 peine tolééé
dans un code révolutionnaire , et ce soul article fern re-
jetler la. résdution par lesanclens . . 1

« 11 y a aussi action centre eelui qni reproduit dans
un écrit imprimé des imputations ofi‘v‘nsantes , encore
» qu’il art cilé les écritafidont il in a tirés, at méme
« qu’rl y ail aiouté des' réflvrrior'm atténoantas, n

On '06 pour a plus écrire l’lustou'e , n dxt Dnmolard‘;
E’histoire , n rép'iq‘ué Daunou , ne repose que surrlps
faits Vrais. Et l’action de calomnie doit avoir lieu contre
l‘his.tori£-.n , afin qu’il n’aille pas , jusques dans la poste—
xité , difiimer l’irmocence. .

Sans doute , il eat it désirer que l’histoire ne repose
que sur dos fails véritables; mais lesiaits historiques ne
pcuvent pas tous avoir l’authcnhmté des antes juri—
diques , ou memo des pieces qu’on nomme oflicielle3.
L’histoire recueille , outre les. faits démontrés , les fails

probables , les bruita publics accréd-itéa, quelquefbis'

les récits cl’un seul homme. .

Si celtc resolution étoit ratifiée , l’histoire de France
gcrqit , pour l’avenir, réduite 51 la qollcction du Rédac—
flour: et la rép‘ublique franonise n’auroit pas besoin
éi’uutre historiographc que M. Thuau—Grandville.

‘—
Au rédacteur.

He n’ui point encore lu, monaieur,l’ouvrage de M.
Eigcke: 4 dont sircment voua rendrez. conipte 5_ maia j’ai

(2)

rcncontré dang 'quelqnes snriétés rlw :nmm guy” ’13
louoient avec tant d’cxngération , qnv lr-trs clog‘m zn’ont
paru tres-euupert‘s; je leur ai tlcmuntlt'e cl 'W. N Clitr‘ z’est
corrigé (lo l’enflfire , dc l’cmplmsu , de la (léclnmntion , de
la redondance, de la phraSG , de la roideur , clu ton per-
sonnel at de l’égo'isme qui rentlmt ses autrus Orr/rage;
insupportables a tout hommerle gout, et cnnuyrux: ‘a
tout lectcur (lo lion sens ; si 5:1 logique s’eat rccliln'rc; si
53 sensibililé est devenue plus naturelle et moins thea—
trale; ils ne ’m’ont point répondu : ils ont ajouté 51 deg
louangcs excessives des louanges plus excossives encore;
ils out mélé 51 tons res élogca et madame Nccker, et ma-
dame dc S-uél , ct l’ouvrage sur le divorce, et l’onvrage
sur [as passions ; i‘.s paroissoient vuuloir m’étoufi'cr nous
tant de brochures morales et métaphysiqucs , toutcs con-
sanguines ,‘ toutos parentes; Ila armoient contre mes
intorpellations témér’aires cette famille (le livres. Pou-
Vois-je y résistcr? Je {us contraint d’avouer que jamais
famille, en elliot, n’avoitcompté plul do livrcs nés sous lc
toit paternal, ct sous lcs regards dns dicux (lomestiqut-s;
mais cet aveu ne me disposoit pas it me rendre aux élogcs
impétueux , bruyans , prmligui‘S nu nouvel ouvrage.
Hz'Llez—v0115; monsieur, d’rn dire votre avis ; 5i l’cm—
phase , l'amplification , lea phr ~ses lacrymuloircs out
disparu , je lclirai: sinon . . . . . J' FCdIJUIL‘ trop l’ennni,

Note do re'dactcur. Nous rendrons un comptc délnillé
do cet ouvrage.

W
Au méme.
Dinan , ( 1 ) 4 pluviosc , an V.

Vous pouvcz , cifoycn rétlarlenr , njouter uux volo
récens que vous avcz annoncé~ dnns v05 t'euillcs , cclui
du courier parli de Paris pour Rennes , le 27 nivose (lcr—
nier. II a été complettemmt dévalisé p <55 rle Pré-au Pail,
et ses dépéclles , parrni lesquclles se trouvoivnt lcs jour-
naux des 26 et 27 nivosc , ne amt point parv- nues 31 leur
fleshnation. On assu e qu’il n’a été quc volé , et qu’il
5’en est retonrné 51 Paris.

Cet événrment n’est gas le seul quc j’aie l1 voua nnnon<
cer. Le vol el lebrigandnge sont aussi, dans nos con-
trées , £1 l'ordre du jour , ou plutét d“ la nuit , car il ne
s’en passe pas unv’ Sa'15 qu’il 59 comment: quelque pil-
lagedansles compagnes qui nous avoxsinent. Dru 'commea
déguisc’s ct armés, It's parcourent enfoncent les port a ,
alrachcnt uux mallicurt-ux cultivateurs leur dernier sol,
pillent leur linge et leurs clTets , les maltraitcnt l‘ré-
qucmment,ct font méme qualqucfois pis. Enlin , citoyen,
on m’a Cite plus de vingt maisons , dont la plus éloignéc
n’cst pas 21 um: lioue de cette ville , qui ont été volées
(lepuzs le :25 an 30 nivosc. Jugzcz par-l5: , de in situation
dc notre pays. S’il m Pot de mémc dang les uutres dépur-
tcmena, (cc qu’on est malhourt usement trop fondé it
croirc) la France ne sci-a bienlét plus qu’un vaste
coupe’gorge.

Voila'donc lea brillans résultats de cette‘ philosophic
régénémtrice qni d‘vmt faire lc bonhcur du genre hu—
main ! Par— tout une dt9nioralisation com-plette ; par-tout
(lea ruinvrs, dies tombeaux , dés vols ct den aasassinnts !
Nos sag-ex modernea , en traitant de superstition lea»
chose: les plus rcspectablrs , en débarraaaant le psuplc

(1) ll y la déja long-tems‘que ceuc. letlre 50qu parvcn’ueg
i’abondancc dc: mazidres en aJuagn’mcmpEcbé la grammes.

 

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333903,

Re. la err-into. (l’nne autre vie , ont ouvert la porte 21 tons
lcs Crimea , ct fuit dos acolérats do tous ceux qui aVuient
darts lc cmur dos inclinations pcrvcrscs ; qu’ils jouisscnt
a préscntdc leur ouvragc, cos philosonhcs insensés !
qu’ils trioxnplir-nt, an voyantlcs misérablcs qu’ont égaré
lcurs maximcs de’aorganisatrices , insult'rr a la justice
jusqucs clans snn aanctuaire, abjurer toute liontc, so
fuire gloirc d’étr-s fripons , et so moguer des légérea
Pcincs qu‘on leur inflige quclqucfois , par l’espoir d’y
écltappcr, ou par cclui , assez bien l‘ontlé , dans les cir-
conslanccs actuallcs , d‘étre honorablcment employee
dans quclque cxpétlition maritline;sentblable jouissance
est digne d‘cux , Pt conformc a lcurs principes ! qu’ils
s’cn enorgucillisscnt , s’ila lc vculcnt, et qu’ila soient
bicn persuades quo la postérité , juste autant quc recon.-
noissante , de la félicité qu’ils auront procurée a leur
patrlc , n’oublicra Pas leurl norm , ct a'empresscra do
leurassigncr la place qu'ils méritent d’occuper dansl’his.
toire de notre revolution , do no: crimes ct de nos mul—
heurs.

P. St Une douuaine dc bandits de l’especc dc ceux
dont je parle dams ma. lettre , ont été , depuis quclques
jours , arrétés ou dénoncés a la justice. Parmi ces der-
nicrs , se trouve un brave exclusif, que le proconaul Le-
carpentier honora. dc sa confianoe , au’point dc lui confier
1e so‘n de mettre on jeu la guillotine , dent il ordonnn la
construction pour notre villc , au moia do fioréal , an 2,
sur la demande bicn formclle de nos dig-nos administra—
tcurs de district, qui ne vouloicnt qu’épargnor. a [a ré-
publique des fi‘ai: file transport, et en impoeef d’um!
maniére plusfarte aux malveillans Le protégé do co
missionnaire féroce, qui défendoit d'auoir de la pitié ,
sous I’BINB Dt’. mom , no so aouciant point , sans duutc 9‘
d’aveir un démélé avoc lea tribunaux , a pris la fuitc.

mum
Baum: crmuxn nu CANTON m: PAMS.

Suite dos piece: de la canspiratian.
Paris , 15 pluviose , an V de la république francaisc.
Interrogatoire de de Bar.

D. De quoi le cit. de la Villeurnoy l’a entrctenu lors de
ccttc visite , suit pendant le diner , soit avant ou aprés '?
R. Qu’il fut question d’abord de la bonté du service
do l’an‘ iennc gardc dc Paris; que pendant le diner,
la conversation fut générale; qu’aprés le diner , il fit
an répondant quelquea questions sur 53 position actuelle,
é laquclle il parut prendre beaucoup d’intérét , ainsi
qu’il l’avoit toujours fait , et lui témoigna le désir dc
lui étrc utile, etl’engagea a lo venir voir pour on causer
plus a l’aise; que le répondant étant retourné huit joura
ap.é: pour voir lc citoyeu de la Villeurnoy , il ne 1e
trouva pas ; et qu’il apprit bientot par la voie des jour-
naux , qu’il étoit l’un dos individus nrrétés a l’Ecole Mi-
litaire. 1). Si 16 citoyen do 11 Villeurnoy ne lui apoint
communiqué son plan dc controrétolution pour le réta—
blisaement de la royauté , en mettant sur le trbne le ci—
dcvant comte de Provence , frére ainé dc Louis XVI ?
R. Qu’il ne lui en a jamais (lit un mot.

A lui observé qu’il nous paroit étonnant qu’il ne lui ait
point comrnuniqué cc plan , attendu qu’il y étoitdéaigné
3 Part. 26 , commie devout commando: une nouvelle gardo

(Bl

tan? a pic} qu’a cltr-iVal , qui zlovclt étrc Iétablica Fri!
d.’api'€:.~s un film que‘lui i‘t“f)011l>17‘lli71r0l~‘. '3ir (lrz-ssi it c:
sujet, (l’a lltll'll plus qu’ii vicnt (l: nous dire qu'il lui. :1 iii-'-
Inuigné prcn‘lt‘: beaucoup d’intézét a sa position a=‘tu<‘:l'c:
R. Que non—sculcmcnt il no lui a pas communique 50!!
plan , mais qu‘ilne lui en a mom-’4 point p arlé; que pat
rapport nu commandcmcnt d:- lagarrle de Paris, to utcsms
insinuatinns vac aont bornées a dcs éloges 5111‘ 5:1 maniére
do scrvir , etsur lc désir qu’il auroit de '6 voir a la té'o
d’unc nouvelle garde de Paris. I). S’il n’a point faitcfi
communiqué au cit. Berthclot de la Videurnoy , on plan
pour le rétablisscniont d’une garde a pied et a clieval a
Paris , et cc qu’il lui auroit (lit 51 cctte occasion ? R. Qu‘il
a remis un plan our lc rétablissemcnt dc cctte garcle au.
ministre dc la police générale soul , il y u environ trois
mois ;_ mais quc le citoycn de la Villcurnoy n‘en a mi
connoissance quc par un tréa—petit extrait que lo Con in
Jacques a inséré le mois iernier dans un journal intitu’é
la Gazette franpaise ; observe lc répondaut qu'il n’a.
remia do plan d’aucunc espéce , ni vcrbalcment , ni p'iI'
écrit , au citoycn de la Villeurnoy. D4 S’il conncit uu
nommé Labarriérc , chef dc brigade , commandant
l'artillerie z‘i l’Ecole Militaire? R. er‘il no le connolt
point. D. 8'“ connoit un nommé Poly , baron u'lemanl ?
R.l~iépond que nouq). S’ilconnoit le ci th‘vaut abbé
Brotier?R. Qu'ilne le connolt point. D. S’il commit
un nommé Duvernet de Presle? R. Qu’il a connu , mais
fort peu , un ancien mousquetaire qui avoit le nom de
Presle. I). Comment il l’a connu, 0e qu‘ilfait maintenant,
at on il demeure? R. Qu’il ne l’a connu quc de‘ mom ,
et que s’il exists encore,il doit étre vicux. Ajoulc lc
répondant qu’il so rappelle que l’in:.lividu dont il a on-
te‘ndu parlor so nommoit Menard do Plcsle , et croit
avoi'r ent'endu parlor aulrefois d’un chevalier dc Preelc ,
qui étoitalors ol‘ficier des mousquotaircs. D. St le ci~
toyen Berthelot de la Villcurnoy , ou lelit Brotier , ou
autrea ,ne lui ont point communiqué lo pleEn-pouvoir
qu’ils avoient rccu (lu prétendu roi Louis XVIII , parlck:
quel cclui-ci les autorisoit d'agir et (1 > parlor on son
nom,en tout ce qui conccrnoit lo rétablissement de‘la mo-
narchic , de s‘adjoindre meme a co sujct qui bon lui sem—
bleroit. R. Qu’aucun des in'lividus ci dessus dtinong-
més no lui a rien communiqué de relatif A cctte alfairc ,
at qu’il attestc qu’il n’a pas méme vu dc lcur part la plus
elite parcelle de papier.

Lecture faite au citoyen de Bar du présentintcrrogu
toire et de ses réponscs , il a (Lit que ses réponses con-
tiennent verité , qu’il y persiste , eta signc' avcc nous"
Jigné de Bur. ‘

Pour copie conforme , les menibres du bureau central.
Signé Limodin.

Certifié conformc. Le ministre dela police généralc.
Signé Cochon.

our copic conforme. Le aecrétairc général du dirccv
telre oxécutif. Sigaé Lagarde.

H". IV ( i ).
Copie.
Le roi donne pouvoir aux sieurs Brotier ct Durex-no

ale Presle, ‘es agens it Paris, d’agir ct parlor on son mom

1'

(1)14] a no numéro 1V(bi5)é la suite du numé". i

 

  

(2310:1th qui eqnocrri!‘ lc rétabiissrmcnt (In la menar~
mi , :ils pourront so dunner un adjoin! a) lcur chxiix qui
p ir’Bgura lriurs form-Ions ct lcura~ puuvoirs. Ils devront
fairs: :‘n mmmuu toils lcs notes i‘clatifs é. leur mission , 21
31mins quw l’un d’v’ntrc cux no soil. autorisé par los deux
Lutrcra is “I ‘ séparémcnt dans la cas dont ils stront con—
Venus.12$puurrontclioisirlcs agens secondaires dont ils
croiront «lcvoir sc scrvir , et en tel niombrc qu’ils trouvc-
rorit r‘ifwu'ssaire ; lc tout ii 13 charge par eux de 513 confor-
-~ munch-3:25 :mncxéos uu pros/ant pouvoir.
:Kiil a Vérote , l~: v ‘t-cinquiémc jail: L111 mois (lo,
' ' r‘ , l’ar: dc grim: mil scpt cent quatxc—vingt-scize ,
* 1c ll.- piezziiei'.

Signé [191.71 S.
C I N Q .. C E N T S.

o phwiose.

:mrtseil , Froger , Boudin et Pou-
, :. lnur démission. —Insertiou au
wit)”: ct rsr.~.‘oi it la Commission des inspec-

le mornrt ale Camus , an nom- de la commission

' . 'r'WJW-i J , le conscil met 51 la disposition (lu ministre

aux-,la somme do 295} millc francs pour acquit-

ter 1 trimemcut ales commissaires do directoire pres les»
admimstmtions ccntrales et municipalvs.

Le directoirc fuit passer un mvsaage dams lequel il'
sollicito des secours pour les indigcns (I: la commune ée
Paris. —~Ronvoyé 3 la commission dcs finances, ‘

Dubruel fait le rapport dermis si long-terns nt-tendu
surles prétres ; mais lafoilflasse de sa voix no permct
(“1’51 peine (1e rccueillir quelq‘ues phrasrs éparses do Son
discours. Nous nous bornerons done it présenter losbases
mlu pro/id qu’il a proposé.

1. Les prétrcs simplement sujets 21 la réclusion pour
n’avoir pus prété lv' garment , aeront mis an libcrté.

2. Les ecclésiastigues qui voudrOient cxcrcer leur
Lulte , sprout tenus ude faire devant l’administration
municipalc do canton , la déclaration dc leur soumissiorr
aux loix «131a république.

5. Ccux qui n’auroirntpas faitla déclara-tion‘ ci-rlassuo
prescrite , seront teuus dc sortirfle‘ns un mois (lela répu-
blique , sans q-ue li'urs bicns pulsscnt étré conhsqués.

4-. Cour»; (176mm (Aux qui, passé cc délai, seroicnt
trouvés sur la tcrritoire frangais, scront mis en arrcsta-
'tion at conclumnds Clans lea formes ordinaires, 21 la dé-
tcntion. — Le conscil ordonne l’impression et 1’ajour~
m‘mcnt llC cc proj-et.

()n l'éclame anssi l’impression du rapport: Llordrc du.
jour- , s’écricut (l’uutrcs mombreslz .

l’ierret: Dans unc allairc ausst Importante , vous no
(lCt'CZ rien iepousser (la, cc qui peut vous éclaircr ;_ 1c
rapport est la résultat (lcss réflexions (l’unc commissmn
nmubrcusc: la l‘oz'ulcsse do l’orgvme du rapporteur ne
vous a pas ptrmis dc l’cntcndre; jfappuie donc son .ima
l)l'(‘3b10n.

Aux mix , rmr‘uncnt unc foulc dc mcmbrcs ,l'ct le
(mm H consulto prouoncc l’imprcssiou du rupportflde
Dmiuuvl, .

Unis—y. par ~tion rl’or'lrc : Aucun dc vous n’igncre

x qui S’Cst passé pics (18 (CW:

iL-E N dillii‘tl Aft Tin-1.17175 l’zi-iu b‘. {Barium l’A-uxsgi‘gis , n" in:
., l.4 w“ o. .o”... . ..-..., _-.—. v.1 ..o.. « . ,-.. . _

(

In
cnceintc. Un Incendie a Jc'voré un édifice et plus-751m}
critoycns. Sins doute lc gouvernemcnt s’cmpiCSSPM dc
soulagcr lei infortum’s. dont les propriétés out été con—
sumé :5 par 18 fou; il rérmupenscm aussi lo zblc dc ceux
qui ont porté des sccours avec la dfvouvmcut lc plus
dangcrcux; niais pzxrmi ces citoycns , se trouvunt uu
grand nombre de granadiers du corps légL-latif, no-
tamment lc citoycn Pc‘it, qui a sauvé la vie, 5. trois
persouucs. Jc dumande que la commission dcs inspec—
tcurs wit chargée ‘(lc l'ecuoillir tous les fziits , at dc
vous préscnter un rapport 51 la suite dnqucl vous pouz~
roz tléclarer que les gremdiers out honorablement rcmpliz
lcurs devoirs. i

Cette p ‘oposition est aussi—tot misc aux voix et adop-
téc.

CONS’EIL DES ANCIENS.
Srqlzre dw- 29 pluviose.

On approuve um: résolution qui accol‘de dcs lntlemé
nil’és at la citoyenne Corbirn

On upprouvo une autre résolution qui- réglc la mode
d’exécution de la loidu 16 vendémiairc , rclativc aux
créancea ct dcttct, ales hospices civils.

Séance (in 50°

Deux résolutions sont appizouvées , l’unc portant qua
lcs sommcs versécs dans les misses dos rccevcurs LlCB
consignationsmr rout rcstiiuécs cn inémes espcccs quiellco
ont été requesgl’autrc gui vout qua its ordonnances déli’
vrées aux fournisseure des armées (lelamarino (:1 d, s au-
trcs services , soient admises cu pniemcnt dos biens I‘m--
tionaux taut vendus qu’a vcsdre, et pour les sommes
payables en numéra‘ire.

lliaragon , orgune Ll’une commission , proyose d’ap-
prouver la résolution relative a la pcrc -p1icu d’uu droit.
dc passe our toutt's les graudes routes dc 1a république.

On ordomic l’iuiprcssion.

A N N o N C E. -'

LA POLITIQUE D’ARISTO'J‘E on LA SCIENSE DES Gown
VEnNEMENS, ouvrage lrmlilit do grer , avec des notes
liistoriq‘ucs ct critiques ; par it: cituyeu (311.131 DAGNE ,- 'dua
cien prol‘esseur dc l’Umversité. 2 vol. [118”, Se trouve a“
Paris , chez Goran , libraire: an Palais-Egalité , g:1l81‘ie
du calé de la rue des BOils-l‘luiuns , 110.181 5 61185 Antoine
Buillcul, imp:lnicur-libruixc, uu bureau (in journal [m
Connncrcu , rue Nonvc-Saint—Augustin , 119742 ; ct (21161.
H. Ncuville, coinmissxonnuire cu .tibruiric, rue des Grands<
Augustins, 11°. 31. I’rix 6 livrcs pour Paris ct u ln‘rrrs
franc do port. .

Nous rtnurons rompte inurssznnment do cet important 01b
wage, qui est le vrau coutmt sooial dc l’auliquité.

Avis ruenliel.

L’arch'e établi dans les bureau»; do distribution tile cc journal
1e permet pus d’cnvcyor dos numéros ail-deli: dujour L'fié
pourla fin do l’abonncimnt. Les personnes qui seroicnt fai-
chécs d’éprouver unc inn rrupziou , sour donc priécs zle jettcr
les yeux sur l’tnvcloppe qui tzouvre lcur fcmllc ; clles y ver-
runt t0UjLIilY$1’\;‘Pi)Cf‘UU lixc de_leu.r uborncinent. ll seroit :3
désirer qua ctmque aboum’: qul est dans l‘imcntion dc cunth
nucr é reccvoir lo P'émiiquc , écrii'it au moins uuinzc jotxs
d’avance : ainsi, ccux dual l’dlmuntment finit le tiante (iu
,mois , doiveut écrirc le 15 , et cum; dent l’ubonnemcnt limit
1c 1:), dolvent éuire lo I”. Cc 21:03:31 est le scul plopre i1
prévenir loute espcue dc retard , e: Eons pouvcns gdrantir i7
wux qui l’cmploiiarout, la plus grande exactitude et la plus

grsnelc régularité dans la service. .
J. ll. A. POUJADE Ln.

 

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