xt73n58cjx1g https://exploreuk.uky.edu/dips/xt73n58cjx1g/data/mets.xml  France  1792-12-14 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 14 December 1792 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 14 December 1792 1792 1792-12-14 2023 true xt73n58cjx1g section xt73n58cjx1g e com;
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GAZETTE DU JOUR,

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F11 ANCOIS, ae grands événemens fe préparem; je fuis en Vcdcm: cont (6

(3-116 Se vois , tour cc que j’enten

d5 , fur Xe champ , jet veus en infiruis; ce que vous

déco;:vrirez , ce cue vous a reud'rez fakes—1e moi favoir 'e 1e ublie fur l'heure.
: PP 3 : 3 P

Du vendredi I4. décembrc 1797..

W

Puolcé-s DIE‘LOUIS XVI.

H35 éflorzcialéf’dg; crimes impurc’s «‘1 Louis [:3 d5 nicr,

53’ re'pcm/EJ dc ['acczzfi'.

Dana/Ida. Louis , .16 peuplc fraugais vouslnccufe
dhvoit commis une multitude dc Lrimes pour éta-
blir-votre tyraunie en décruifaut {a liberté.

Voué aver, le 20 jun) I 78 9 , attenté i lufouve-
mineté du Peuple en lufpendau: les aflémblées de
fes tepréfeutzius , & en les repoulfau: par la vie—
lénce d‘u lieude leurs féauces. La pteuve en CR dams
le ptocés—vetbal drelfé au jeu dc Faume de Ver—
fnilles, par les membres de l’afTemb ée confiituaute.

L6 2?»; juin, vous‘évaz you‘éu dié’cer des loix :‘1 la
nation , vous aver. eurouré (Le lL’QUpES {cs repr§3~
fefitans‘-,‘vous.leut aVez;pré{cnré deux déclaratious
myélESéveIQVex deztoute.lib§u;é ., & v-ous leur avcz
ogdonué de {8 féparet. Vos déciagaglous & les pro—
cés-vérbauxde Faifemblée conft-atheupces atteumts.

Ré’ponfi. Ii nfexifloit pas de lloix- qui‘ me l’emv
féchoient; - ‘ _

D. Vous avezfai: matchfla unq armée comm.
leis cit'ofieiisdé Paris; Vosifatellltcspm‘fpi: coglcr
le fang d5 plufieurtd'ér'xtr’ewr, 8: vousm’gvczéloi-s

né' cette avr'né'e' q'ue - lprfquej 12,1 ,pxife dc 1:1,.Bnfi'ylle,

gt Paint-1:663:10! géuc'mllé. van; on: appyig .que la

 

 

 

 

peuple écoit vié‘torieux. Les difcours que vous avez.
teuus 1e 9, 12.& 14 juillet aux diverfesdépumtions
d’e 1’a1fcmb‘.éc confiituame font conuoitre queues
écuient vos intentions , 8; lbs mafiacres des Tuile1
ties dépofznc contra vogs.

R. J’érois 1e mairre de faire matcher des troupes
dang c-z temps—1i; 1112115 je n’ui jamais eu l’iutemiun
de répmurc du fang.

D. Aprés ces €véncmens, & malgré les pro—
meflls quc vows avcz faitc-s 16 x5 dams l’aflemblée
conz‘iutumztc, dz 1: 17 dans l’hétel-de—ville deParis,
vou; 29.22 petfifté dams vos projets comre Ia liberté
nation-am, vous avez long-temps éludé de faire exé—
cuccr ics decrcts du 2.x aofi:, concern-ant l’abolitiou
de la fervirude purfonnclie , du régime feodal 5.:
dc la. dime. Vous uVL—‘Z long-temps refufé de recon—
nuicre la déclaration dos droits dc 11101111116 , vous
avg-z augmeutc 6m double Ic uombrc dcvos gardcs«
du» corps , 8c appellé 1e rc’gimeur dc Handms :3
Vcrfailbes; vous avcz permis que, daus des orgies
bites fous vos yeux , 1a cocarde nationnle {at foulée
aux pieds,1a cocarde blanche arboréc , 8C In nation

. blafphémée. Eufin , vous avez néceflité une nou-

_ VCHC mfurrfifiiou, occafiouné la mort de plufieurs
. cicoyleus,‘& cc n’efi qu’aprés 1a défaue de vos gardes
que vousinvcz chawgé, de langage , 8: renouveflé’

.—;wm‘~v‘_,,.,g_¢§.~."$ny .-. . ,
'0’ —- Jun A - . __

4'

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~A.—.‘—.—.-v,-T ___,_~ .__V__

 

  

des promeffes petfiiles. L’cjs preu‘vesflde‘ces fairs
font dams vos oblétvations du. 18 fep'fémbre fill: les
décrets du 11 aofit , moles procos—vetbaux de
l’aflemblée conftituaute , dans les événemens de
Verfaillcs des 5 8c 6 oelobre, 8c Clans le difcouts
que vous avez tenu 1e mémejout 31 um: deputation
dc l’alfemblée conflituanre , lorlEIue vous lui dices

que u vous vouliez vous éclairet de {es confeils , 8c -'_

ne jamais vous féparet d’ell‘e. n

R. J’ai [nit les obfervarionsque j’ai cru juftcs fut
les deux premiers objets. Quant a. la cocatde , cela
ell faux; cela ne s'ef‘t pas palré devant moi.

D. Vous aviez prété, a la federation du Iajuil- 1"

let, on ferment que vous n'avez pas tenu. Bientot
vous avez ellaye dc cottompte l’efptit public 3:
hide de Talon , qui agilloit dams Paris , & dc Mi-
n'abeau, qui devoit imprimex un mouvement con-tre-
Iévolutionuaite aux: provinces.

R. Je me me rappelle pas de ce qui s’efi pafie
dans ce temps-la; mais le tout at antérieut :‘i l’ac—
ceptation que j’ai faite de la confiitution.

D. Vous avez tépandu des millions pout eflee-
met cette corruption, 8: vous avez voulu faire de

la popularité meme un moyen diafl'er-vit 1e people,
(Les faits téfulcent d’un mémoite de Talon , (1m:~

vous ave-z apofiillé de votre main 5’6: d’une lettte
que Laporte vous écrivoit 1e 19 avtil, clans laquclle
vous i‘appottant une convcrfation qu’il avoit eue
avec Rwarol , Ail vous clifoit quc les millions que
l’on vous avoit engage 3i répandre n’avoient Iien
produit. Des long—temps vous aviez métlité un
ytojet de fuite. Il vous fut tem‘is , le 2; fevnc't,‘un
mémoite qui vous en indiquoit les moyens , Ck vous
l’apoflillfites.

R. Je n’avois pas de plus grand plaifir que de
donncr :1 ceux qui avoient befoin; 8c ce que j’ai
fair alozs , n’avoic trait :‘i aucun ptojer.

D. Le 2.8, une multitude de nobles & de mili-
nircs fe répandirent clans vos app‘ittemens , an
chateau des Tuileries , pout favotil‘ci' cette fiiiteg.

vous vouletes , le 18 avtil, quittet Paris pour vous

16min: [1 Saint—Cloud.

R. Cette accufasion efl: abfutde.

D. Mais lat‘élii‘taiice des citoyens vous fit fentir
qua la defiance étoit grandc ; vous clietcliates 31 la
dilliper en communiquant 2i l’allemblée conltituante
une lettre que vous adtefliez aux ngeno de la. na-
tion atipres (les puiflances étmngetes, pout leur
annouccr que vous aviez accepté libtement les ar—
ticles confintu-tionnels qui vozu avoient eté préfen-
3682 8: cependant 1e II vous prcniez Ea. fuite avec

 

 

 

2)...

un Faux pafl'e-port ; vous lailli’ez une‘ (léclatatiox
contre les mémes atticles conlfitutionncls ; vous
ordonniez aux minifltes de me ligner aucun des ac-
res étnanés de l’afil—mblée nationale ', & vous défeu»
cliez 2‘1 celui de la jul‘tice de tcmertte les fceaux de
l’état- L'ai'gent du peuple étoit prodigué pout afs
fiirer le {ticces de cettc trahifon, CK: la force publi-
quedevoit la ptotéget {ous les ordtes de Bouillé ,
qui, n’a guetes, avoit été charge de diriger le
malfucre de Nancy , & :‘iqui vous avicz éctit a co
fujet defiaig/zer [£7 popularitc’, parce gu’e/lc vozufc~
roiczfzilc. Les fairs font prouvés par le me'moire du
15 févricr , apoflcillé de votre main 5 par votte dé—
clatatioti du 10 juin', route entiére; dc votte écri~
ture ; pat votte lettre do 4 fcptembre 1790 , a
Bouille, Sc par une notede cclui-ci , clans laquelle
il vous tend compte de l’emploi des 99 5,000 livtes
données par vous , 8x: employées en partie :i la. cor-
ruption des troupes qui dcvment vous efcortet.
, P. Je n’ai aucune connoilliuice Llu mémoire du
23 février. Quant a ce qui ell rclatiffi mon voyage
de Varennes, je m’en refere £1 ce que j’ai dit aux
commillaites de l’alfemblée conltituante dans cc
temps-la, . _
D. Aptés vorre arrcl‘mtion 3 Varennc , I’exer-a
cice du pouvoit exécutif fut un moment fufpendu
dons vos mains, & vous confpitfites encore. Le 19
juillet lc fang des citoyens fut verfé au Champ— de-

% , Mats. Une lettre de voxre main , écrite en 1790, i

la Fayette prouve qu’il exifioit une coalition cri-
minelle entre vous 851:: Fayette ,5: laquelle Mira—
beau a‘voit accédé. La révifion commenga fous ces
aufpices cruels 3 tous les genres de corruption fu-
rent employés. Vous avez payé des alibelles , des
foumaux deflmés i- petvettit l’opinion publique, é
dikréditer les ailignats & 2‘1 foutenir la cuufe (les
émigtés. Les’regilh‘es de Septeuil indiquent quelles
fommes énormes ont été employees '31: ces. manoeu-
vres libel‘IlClClCSr ‘ f . _, ' wt i 1 ., ' -
”R. Ce qui s’el’c pall‘é le ngnfuillee nepeue aucuae
nement me regard’ets, pour‘le'xefle, je n’en gigan-
cuneconnoiffance.- ' ' I“ 'V‘ .i z
D. Vous’avez p‘zi’ru avoce'pre'r la confiitu‘uion la
14 feptembre g'vos difcoui'sannongoient la volopté
de la maintennir, & vous travailliez 2‘: latenvenfez
é‘vant méme qu‘elle ffitachefiééu ‘ ' ' u i
. Utie convention avoit été faitér‘i‘Pilaitzrle 24
juillet' , entre‘ Léopl'ol‘d d’iflutticlieruSqFEédéfic-
Guillaume de Brandel‘iouitg , quis’éwiencengagés
:‘i releyez en' Ftance l‘e ttéhede lg; mofihmfiie able»:
lue, 8c vous vous étes tn: flu: cette mavemion inf:

 

 tratiom
; vous
les ac-
défeu»
111): de
ur 2L.
Publi-
iuillé ,
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le 24

(9)

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guild moment oft clle a été.connue de l’Europe-
éiitiére.

R. Je l’ai fair connoirre {not que je l’ai {u -, au
refie, tout ce qui ti trait :‘t cet objet , far la confli-
tution regardelt minilh'e.

D. Arles avoxt lcvé l’étendatr ole la révolte ',
vous l’avicz fiworife'e parl’envoi des rrois commif-
faircs civils qui {6 font occupés, non it réprimer les.
contra-révolutionnaires , mais :‘i juflifier leurs a?

gentats.

R. Lesinl‘ttué‘kions qu’uvoienr les commiffiirea
doivenr ptouver to dont il éEOlCnt charges , & je
n’en coniaoifl'ois aucun qunnd les minil’tres me lcs
om: propofés.

D. Avignon & le comtat Venaifiin avoient été
réunis :1 la France , vous n’nvez flit executer le
decret qu’aprés un mois; & pendant ce tcmpsla
guerre Ciwle a ‘lélolé ce pays. Les commillaircs que
vous y avez fuccellivement envoyés ont aclievé dc
lc devallcr.

Ii. Je no me fouviens pas quel de’lai a éré mis
clans l‘exécution ',au refit: , ce font ceux qui on: été
eiivoyés :3: ceux qui lcs ont envoyés (pie céla
regarde.

D: Nimes, Montauban , Mende, Jules nvoient
éprouvé de grandes agitdtions dés les premiers
jours de la liberté 5vous n’avcz rien fair pour érouf—
fer ce germe dc contra-revolution , jufqu‘au mo-
ment on In confpiration do Saillant :i éClaré.

R. J’ai donne tons les ordres que les miniflzres
m’ont propofes.

.‘D- Vous avaz envoyé 22. batnillons contre les
Marfcillois qui marchoient pour réduire les concre-
iévolurionnaircs Arléfiuns.

7 R. ll faudroit quu j’eulfe lcs pieces pour :épon-
dre julle :‘1 cola. , ,

'D. Vous avoz donné le commanrlemenr du
llidi Ci \Vigenfiem , qui vous éCi'i-vi-t le 1-1 flVl’il
179: , aprés.t]il’il cur été rappcl-lé : uQuc'lques
w infians de plus, & jc rappcllL—mi pour tonjours,
:2 art tour du trone de VOEl‘C lhfijtfié , dcs millicts
» de angais redevenus dignes des voeux qu‘clle
xv forme pour leur bonlieur, u

R.Cette lcttre ell pof‘tétieurezi {on rappclg il n’o
Ens été emgloyé. depuis. 1:: me me fouviens Pas de

lettre. .

D. Vous avez payé v05 ci~devanr gsrdes—d‘u-
conyséCIoblentz; les regimes de Septcuil en font
foi, & plufieurs. ordresr Egnés. dc yous conil‘tatenz
3116. was are: fair: Rulfen‘ dc: lemmas coniidérahles.

 

 

 

 

 

lg:

5. Bouillé , Rocheforr , Lavauguyon , Clioifcul—
Beaupre’, Hamilton «‘56 la femme Polignac.

R. D’abord que je {us que mes gardes—du-corps
{C formoienr de l’autre cote du Rlin , je delendis
qu’on les payfir; pour le refle, je nc m’en fouviens
nullemeiir.

D. Vos frércs, ennemis dc l’état , ont ralliés
les émigrés fous lcurs drapcaux; ils ont levé des
regimens, fair des emprunts é; contrac'té des ul-
liances en vorrc mom; vous ne lcs avcz défavoué‘s
qu’au moment 0C1 vous avtz are bicn certain que
vous ne peuviez plus nuirc £1 lcuts pi'ojers. Vorre
intelligence avec em: all prouvee par un billetficrit
de la main de Louis-Stamllas—Xavicr, fouscrit par
v03 deux fréres , Ct ainli congu :

u Je vous ai ecrit , mais c’etoit par la polls , 8x:
jcn’ai tien pu d1re.l\fous founncs ici dcux qui n’efl.
font qii’uzi 3 memes {e irimcns , memos principcs ,
mémc ardent pour vous {él'VlL Nour gardens le
lilence 5 mms c’efr qua lc rompant trap tot , nous
vuus compromettrions: nmis nous pgirlci'ons dél
quc nous icrons stirs dc l’appui géiiérulg & cc mo—
ment tl‘t proclie. Si l’on nous parlc deln part de ccs
gens-Id , nous Ii’ecoutcrons rien; ii c’cll de la voti‘c,
nous écourerons 5 mais nous irons droit noti‘c Clic-
min :ainli, {1 You vent quc vous nous r‘afliez (lite
quclque choi‘e‘, ne vous geiiézpas. Soycz rtanquiile
fur vorre sfireré, nous n’cxiitons q'ae pour vous
{GU/if, nous y rravaillons nvec ardeur- , & tout v.1.
bicn; nos ennemis memes on: trop d’intérétd vorre
confetvnrion pour commettre un crime inutile , 6c
clui acheveroit de les perdre. Adieu. a:

L.-S.-XAV1£R, 66 CHARLESPHILH’PE.

R. J’ai defavoué toutes les démarches de me:
fi‘ércs , {uivant que lo. conl‘titution me lo prefcrivoit
nulli-tor one j’en ai eu connoiflance. Je n’aiaucung
connoillance de ce billet.

D. L’armee de ligne ,qpi dcvoir érre Fortée all
pied de guerrc) n’etoit forte que de cent mills:
liommes 21 la fin de déccmbre 3 vous aviez ninfi né«
gligé LlC pourvoird la sfii‘eté exterieurc de l’érar-
Narbonne , Voti'e agent , avoit dcmnndé une levee
dc 5-C- mille hommcsflmis il arrérn lc recrurcmen:
:‘1 szille, en alliimnt que tout étoit pm. Ricn ne
l’étoit pourtant. Aprés lui , Servan Ftopofa de lo:-
mcraul‘rés de Paris un can}? dc 10 mille liousmes,
l’afl‘emblee le’giflative 1e décréta, vous termites
vorte fanélion.

R. J’avois donné au minifi‘re tons les ordres né~
ceflhires pour mettre les trouges fur le Eiedx dc
guerre 5:31; mois de décembre dcmier, lea é'tarsem

~ .._.“~_le-“.‘ ‘ A

“—4.0 n. a. i. fin», ,.-.

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on: ere mis {ous les yenx de l’al’l‘cmblée. Si les mi-
nilh‘es fe font trompés, ce n’cl‘tpas ma fence,

D. Un «film de patriOtifine lair Paltll‘ de [out
core des citoyens pout Paris. 1v'ous fires une pro—
clamation qni tcndoit i les arrétcr clans leur mar-
che ; cepennant nos ann‘ées ézoienc depourvues VLlC
foldzirs. Dnmonrier , {LICCdllNeuL‘ cle Servan , avoit
déclare qne 1.1 mtion n’avoic ni amiss , ni muni—
tions , ni fublilhnccs , :36 que les places ecoicn:
hors de defenfi .

Vous avez atrcndu al’én'e pi'elli2 par une requi—
firion finite par le llllll‘lllic Lajarre , i qui l’all'emblc'e
legillative demamloic cl’indiqz er quels e'toient [es
moycns de pourvoir 21 la S'AlL‘CLC exterieure dc l’e'm,
PQLIL‘ propolei‘ pa: uu mellhge la levee ale +2 b.1—
millons.

, Vons avez donné million aux commandans des
troupes de deforganifa l’arniéc, cle poiiller
(les i’éorimens enriers i la défercion, &_de lein‘ fan-e
pnfcr le lllnn pour les [Maine 2‘: la clifpo‘nnon de
Vos lieres & cle Leopold d’Anzriclie , avec lequel

vous e’ciez d'intelligence 3 le fair ell prouve par la_

réponfe de Toulongeon , Commandant dans l;
Franclie—Comté.

R. Je n’en ai aucune connoiflance', il 11’}! apas

le mot de vrai dans cette accufation.

D. Vons avez charge vos agens‘diplomatiques
dc favorifec la coalition des puill'ances e'tmnoeres
é'x' de vos fi'eres contre la France, & p.1rricuhére-
ment de cimcnrer la pnix entre la Turqnie 6% l’Au-
triclie , pour difpcnfci' celle—ci de garnit fes fron—
tiéres de la. Turquie , 8c lui procurei‘ par—131 nn plus
grand nombre de troupes contre la France. Une
lettre de C'noifeul—Goutfier , amball‘adeur £1 Conf-
mntinople , établir le fair. . _

R. M. dc Clioifeul n’a pas dir. la veriré: ccla
u’a jamnis exil‘té.

D. Les Prulliens s’avangoient vets nos fron—
tiéres. On interpelln , le 8 juiller, votre minilh'e
do rendre compte de l’émt de nos relations poli-
tiques avec la Prune ; vons répondices 1e lo ‘que
50 millc Ptulliens marclioient conttefnous, 8c:
que vous donniez nvis ail-corps légiflmf dos aéles
i::..rmels de ces hollilités imminentczs , aux :ermes
de la conf’citution.

I 8. Ce n’cll‘ qu'i cette époque ll. que. j’en ai en

(4}

 

 

 

 

 

 

connoilfance : route la correfpondance palfoit par
les minifircs.

D. Vous avcz confié le département dc la
gucrre iDabancourr , neveu de Calonne , 8c tel
a die le fuccés cle VOEL‘C confpimtion qne les places
do Longwi & de Verdun on: ere livrées aulli—io:
que les enneinis out paw.

R. J’ignorois que Dabanconr: ffic neveu de
Calm-me: ce n'cll pas moi qni 3i (legrn‘ni les
places. .lc ne me {erois 'pns Pcrmis une pareille
cliofe: je n’en 1i aucune connoillimce li clles
i’ont eté. ( Liz/[zice ii dcnzuin.)

CONVENTION NATIONALE,
Prélidence du ci‘coyen Barrex‘e.
561mm: drzjcgza'i i5 dice/715m
Refiis deTarget d’érre le defenfenr de Louis XVI.

Il {e plain: que (les atmolnes cle nei'ftrés-li‘équentrs,
le marten: ‘nors d’ecatde {e livrer i U11 travail 17:-
rieux & alliclu; d’aillcurs {es opinions répnblicaincs
lni clonnent une répngnance invincible i défcndre
la caufc-de Loni: XVI.

Lecihire d’une lem‘e de anoignon de Mals—
lierbes, ancien miniflre, quiz le courage d'avoner
lmnreinent {on aniitie' pour {on ancien lnnirre, 8:
dc fe proEofer pour le cléllndre. Sourdan, de
Troyes ,lleC la meme demand .

Tnllicn vent qu’on decrece qne Louis XVI
fem entendu manli proclmin :‘1 la barre, & jugé
Lléfinirivement. Ajoumé jufilu’au moment on
les commill'aii'es envoyes an Temple feront reve—
nns; 01 decréte fenlement que la commill‘ion
des 21 [era clmrgée de faire tire: ues copies col‘
lationnées (le toutes les pit‘xes relatives 1L1
procés.

Dnmonrier fe plain: vivement de l’arrcl‘tarinn
de Malus 6: dc L‘l’Efpngnac. Camus fair rendre nn
décret fur le mode des :iypmvifionnmm-ns des
armées.

Autre décret , pan leqnel la convention invite
tous les volonmires 21 teller fous les armes , In Re-
pnb‘iique ayant encore befoin de leurs fcrvices. Il
fem accordé une récompenfe £1 rous les volontairos
qui :efieronc :5 leur pofie jufqu’i la fin. .

 
 

 

'—'.

On fqnfcric :1 Paris an bureau de la Vedette , boulevard? do lalpol‘te Saint-Martin, fi celle Saint-Denis, mini“???

Ls' pin: n: l'abonnement ell 'de 2.7 livres ‘p'ourl‘année, 15 UV, pout fix mqis, Eli! NH}. POM; “03 (3)6456 0"

gut {amour pout dent moi; en mvoyang un afligmt. do- cent fols.