xt73xs5jdj80 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt73xs5jdj80/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-06-30 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 30 June 1792 text Journal Général de France, 30 June 1792 1792 1792-06-30 2023 true xt73xs5jdj80 section xt73xs5jdj80    

 

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N° I82: ( 72$ ) —

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JOURNAL
D E r R

GENERAE
ANCE—

 

 

 

Du Samcdi 3o Juin 1792.

 

._.,... 1- '31:?" -~ . a 4-» h

Ill/11. [cs souscri/Meurs ('L 06 journal , (10725 l’abomzement expire [z Zafln dc cc moix, 50115

prie’s dc la renozwclcr, afin qu’il my (zit/Joint d’i/ztcrru/Jtion dans le service.

 

  

MELANGES.

:A’drcsscs pre’scntc‘es par Z’armc‘e (In ccnzrc an

general Lafayette.

«To U s 165 citoyens qui composent les
bataillons des volontaires nationaux et les
regimens de ligne des trois arme’es vonlent
étre [cs .mlzlats (la la patric ; Innis I'ls 71:2 doi-
(’CIZC Iii /20 1101116116 Litre 0011.2: aksjacobins. ))

(c Tel est le sentiment qui a diclé l’adresse
du troisieme butaillon (1o volontaires dude-
partement de Paris, 2‘1 l’assemblée nationale.»

Du camp dc Grisucllc, 10 2.1, juin.

u Monsieur 1e president et messieurs7

nNotre bataillon a eu connoissance de-

ia lettre qua M. de la Fayette, notre gene'—
ml, YOUS a e'crito, 1e 16 de Ce mois; ii so
{hit honneur d’étre pénétré des sages prin-
cipes qui enflumment ce brave general, et
n’ayunt pu oubiier le serment qu’il a fail: de
de'fendre la constitution jusqu’il 1a derniere
goutte de son sang, i1 jure (1e nouveau,
en présenco de l'onnenxi7 qxi’ii ne souffrira.
jamuis que l'on y porte la plus Iégél‘e attein-
'te. Plein de respect: ct de contiance pour
les autorilés constituéos , i1 declare qu’il no
connoit d’ztutre parti que celui d’une soumis-
sion aveugle aux lois , 0t qu‘il est pret , 1‘1
chuque instant, (Z’employer Icy armcs (/ui
Iui sour con/ides par (ll/vs , curlers et contra
£0113 cum: gui vozzd/‘oient lw‘ eigfi'cimlre. n
Suivent [es signatures.

(c1311 npprcnant la triste nouveile des évé—
nemens ~du 20 juin , tous les corps ont pré-

 

senté dos adresses (Lu générai. On jugera ,~
par les deux suivantes , de l’esprit de toutes
les autres.

Adresse dc: volon/flircs nizn‘onaux dc Izz-

Illeusc.
chourd’iiui , 26 juin 1792 , l’an IV d: 11 libcnc',

«Le premier bataillon des volontaires na-
tionaux do. département de la IUeuse, ton—
jours pénétré dos vrais principes de la cons-
litulion, et justement indigné (70.; 0330523 or
1ch alrcnrars (If/roux): conmzis , non—scu/mnent
con/re [’asflc sacre' (11L reprdsen/‘ant in’re’r/i—
mire [la [a nation, mais aussi (foul/e JOIL
{mgr/Ste pemonne, a arrc'z'e' cc 1711i mil, .-

3) 10. Que 1e general 1a Fayette seroit prié
d’étre, aupres <1 u roi , l'inlerprete des senti-
mens de surprise et d’horreur qu’a éprouvé
ledit butaillon , en :zpprenant ce qui s’est
passé an chateau des Tnileries 1e 20 do ce
mois ,’ et de Iui faire a‘qréer I’hommage de
son profond respect , de son attachement ,
de sa douleur et de sa hdéiité £1 maintenir
l‘inviolubilité des Iois.

n 2°. Qn’aucun individn composant 1e ba-
tniilon ne mettroit has Ies armes et ne ren-
Ireroit dnns ses foyers qn'ii n’ait vaincu et
terrasse’ tous 10s ennemis de la constitution ,
tant de l’extérienr que dc l’iniérieur, (1e
qwrlque sociéteou secte qu’ils puissent étre.

n50. Que 1e baiaiilon renouveileroit au
general In Fayette ses protestations de sou—
mission , d’obéissance et de zi:1e , comma
Busqutien le plus sfir de notre liberté eL au
véritable défenseur des droits de l’homme .

2) 4°. Que copie du présentarrété sera en:

     

 
 
  

..4-- o~

  
 
 
       

    
 
        
       
   
       
      
    
   
       
      
       
      
 
       
     
     
     
     
     
     
     
     
      
  

 (726)

Voyée nu présirlent do l'assemblée nationale,
mt (llFCCLUlI‘O (lu dépeu‘tenient de la Blouse. ,
{t cuux dos (listricts , aux municipalités et (‘1
tom lies clulid~ (luns la: mason dudit départe-
Ill-"HT.

n- E'nii' nu «rump (lo “Tittilmugo, los joui‘ at
an SllSlllLS , Cl: signé api‘és lecture l’aiitu. 2.)

Suiycm les. sigi’iatures.

Au “my dc M.2ubcugc, lo 25 jniizi.

« Génriml , lo 83“” régiment (liinfunterie
jn'stl‘uit (lUb (littlllalib iuouis (11,1i so 5011!: CO!“-
Juis lo 20 do (:43. mo‘is , olivers lo reliz'é cutout
llét'éi’llfttll‘c do 11 nation, or an Illéi'rl‘iri do
tome; les (tutorités constituécs , ii on u C‘té
Vivomont painéri'é (ll: (loulcut‘, t‘lC Ci'oit (le—
voii' vous renouvder, générul cliéi'i do lous
lcs bons Jr'ruutgtis , li': bCl'lilCut stiCn—i quit (I.
fuit‘ (le \‘ivro pour lo maintiun (lo outta méuu:
constitution, et do mOurir plutOt qua do
boulft'ir qu‘il y soit poi‘ié let moiudre attain—
1‘e , soit iiui' has enncmis tux—deliot‘s, (it los
fuctieux uu — (letlzins. 'i'els sont lcs senti—
niens (:zt‘ 1:1 l‘ésolution (l4) tous les Vrziis sol—
(l‘tL'S do ltl putrio, endont ceux du 83““ ré-
giment no so dépztz‘tii‘ont jamais. n

Suivont 105 signatures.

——‘.t‘ous lcs altit‘cs corps do I’nrmée ont
Préscnté do SCthlJlalJlCS udrosses, on [our ad-
]iésion £1 Ccllos-ci.

—-— M. (lo la Fayette flpt‘(‘:3 avoir (lit qu’il
Bentoit comiiiun u 105 dcrniors (lésortli'cs (Inc
(1135 p:‘~:1‘t.tn-bul:eur5 out (:xcilié (inns lit cupi-
.-2:.'ilc (loimnt indignor tous les Vt‘ais ainis (l0
1” liberlén a don 6, lo 26 ausoir, l’ordt'o
«nuimnt:

u Lo glinrirul a CPU devoir motlro dos
Tbomcs £1 l‘cxlu'ossion (lcs sontinwns (ll) Fur-
:nuéo, qui no. son: qu’un'1,émoi3uzige do plus
‘10 son tlévouumeut :‘1 la constitution , do
son respect pour lcs uutot'ités constituéos ,
Innis clout ltt Jiiui'iifcslzttion collective, Ou
{Imp Vivcnient prononcéu, auroit liu (lonncr
digs urnws 4'1 Li mul‘yeilluncu.

>2 Maia plus lo gtiruirul (i’ut‘n‘iée :1 (st/2 séyére
51”} L35 principi’s qui convicnnent 5L la l‘oi'ce
airmée (l’un Illill'lllc libro, L‘lI par (TUIlS-thlH‘ut
smiinis aux loin, plus il so croil1pu1‘sonnrel-
1(3)”an )l)ll5é it (lira , «:11 bit qualitx-i do ci—
xnyign 7 tom (c (Inc 125 tt‘oulicb bentont on
minimum a ..(: llii. ‘

3) (Host 1J()l‘.1‘1"CH£[:ll1‘ cos (levo-ii‘s onvers la
PnLl‘lC 7 am, lnu’tvos compzignons gl‘zti'nuzs, or;
lui-méina , rlitaprés avoir pris , (l’ulirgg 595
conventions :wrec 31. lo qui‘écliul (lo Luc-
Lin-‘1‘ lus 111(45111‘05 qui mettent l'armée £1
'l‘uliri do toutc uttcinte, il ya, dtms tine

course rapide, exprimer it l’ttssemlflén at an
roilcs sentimoi'is (l0 tout bon frunguis, Gt
(lcuiamlcr (:n izu‘niie temps qu’on Pourvoic
nut dil’férous liosoins (lGS troupes.

w L» généi'al oi‘tlonne 1v) niuintien (l0 la
plus oxen-‘0‘. (liw‘iplinc , 0|: mink"? , {l 5'7”
J't‘lOilt‘, no twrcmoit‘ (ink) do,» COtziiiti’m‘ bLLLLS‘
litiwns.

M Li. ~ilziivmmt' , ltl.’tl‘("()l1;ll-(lL)-C£Ullll :
pi'uiiv’li'u l2 ('omuznnzlumtwit'.

N La génwt'ul (ltltti'xiu'as roiling}

tunlion (fl; 5011 won writ (lo imunft‘ iCi sur-

quo you in—

le-clauuip 3).
-wmxmmm-——~
7 . . .
zlul‘wr-‘A‘v ml i'nl , Ilia? {l/lii/lzl[.Y/r’Y/[L’IXFJ' ("ans/ru-
m'x/x/ /~ z/I‘I't'a/oisc (/11 {/al/‘m/‘lu/Izc/t!‘ (A: [a

Sic/in: 1/1,/‘t'/'zctz/'u.

SIRE , tom las X'mis Citm'ens 0m lflnimi
(l’intlignzttion uu i'éoit (lo; attti'isniurs commits
par une ziinliit’tulc légiu’éo (rt: 5i quoliluc
consolation pout (lire perniiu: (luns ('5: uni-
Inent horrible , cllo oat (law, (-1 u oouz'ugo , 5-1 i-J.
mugnnnimité do Voting! 1119533516.

110i I‘at‘ lrl cmistitution , si *0, il vous ap-
partienl; do in vlélfundre, . . .. Soutonesz :u'uc
foi‘ineté los (Emits qu'clle vous 82012119.. . ..
No soul‘fi‘caz pus q soit tons; les jours
insolcmmont violtéo. . . . . i211 j'iiunt lo lllgtill-
Lien (lo la constitution ct l’ol7éissunco it liL
loi at an roi ,nous uvons jul‘ti {lo (léfcn-ilre lcs
(lt‘oils (lu pcuplc et (lu tn‘me contra lours
ennmuis quela (Iu’ils puissent' (:‘CI‘G. . .. (1311A:
qui proclicnt lit révolto Ct lo inourti'o , ccux
qui cufi'eignent toutes les lois , ceux‘ flui on—
tz‘:::;gont 1:1 conflitulion , et qui insultonl; la)
l‘elmiscntanl‘ li<3.:'<3 qui ont pu contribuer qux Crimes qui désé
a~ lionoi'cnt la nation clans deux épyoques dif-
n féruzites , tiicliez (le vuincre nos ennemis. n

:31. de Lafayette a pressé ‘l’em'oi du
renl’ci-t que M. de Valence étoit venu de-
nizmtlci' deux jours auparavant ; car, malgré
l’étaluge ponipeux quc l\'l. Dubayct a fail:
do nos forces, {‘1 la tribune de l’assemblée
nationale , il est constant cepcndunl‘ qn’il
n’y a pas plus (10 40 mille l'iommes effec—
tifs duns les deux armées combinées. Les
desaltions , 10s maladies , ct stir-tout la dé-
bauclie, les tiffoilglissent tous les jours , tan-
dis que tous les jours lcs forces de l’ennemi
augmentent. D’uillezirs , qne sont dix mille
hommes de plus cu de moins, centre une
211111ch 35211 mic ,‘qui , nu commencement
(liaout , scra (la. plus do 150 mille liommes?
: On a regu ‘dé zivec z‘uison commc one (165
nmnmuvrcs les plus perlitles (les fuctieux,
le projet (lg: rdduire it 48 les 60 b.11aill0115
(le la gzmle nationale. On voit one 1311' prin-
cipal but csi: de s’appz‘oprier las 21} canons
(les (louze lmtaillons qui seronl, incorporés
dans les autres , ulin tlc coualmttre avec plus
d'avantege lu gzn‘zle natiouale, (lontl’acti-
vité (leconceri‘e tous les complots. Delia un
sieur Alexandre , comumndunt du baieillon
du faulmm'g SeintJiarceau , s’cst fait (léli-
Yrer, (l'apz‘es une ordonnance'dc M. Ser—
gent, jacobin ct oflicicr municipal , cent
gargousses 5i boulct et 51 mitraille (une gar—
gousse est la charge d‘un canon ) ct six mille
certouclies 21 balls. :: M. de Custine , notre
ambassadeur ii ld COUl‘ dc llerlin, et M. (le
Nailllec , cnvoyé {i la cour de DeuX-Ponts ,
sont (le I‘elom‘ i1 Paris. Ce dernier n’a ap-
pris qu’n quclqnes lieues (le la capitale qtl’il
avoit un successcur it uue place qu’il n’a
point occupé». N. do Custine apurlérdes
forces que (léploieut coutre nous l’Autriche.
et la Prusse Ll'unc maniérequi n’est point
rassux‘atite pour les (leu\ penis qui se dis~
putcul l’empii'e en ce moment.

: 0n (lit: que M. Luckner a renvoyé
la C(H‘H! Mano/13. Il ne vent point , avec
une arme'e livroe :‘1 l’iudiscipline et 51 l’in-
temperance (lans tous les sens dc ce mot,
prendre sur 5:1 fete la responsuliilité (les
événemcns. Il n’cxiste pas une harmonic
purfuite entre lui ct NI. Lafayette. M. de
\"aleuce est le confident de Luckner, ct a
uue trés—grande inlluence sur l’espl-it (le ce
Vieux general. M. (le \‘ralence est aussi l’umi
dc M. d’llrléans , qui, comme on suit, me
liust pas the M. Lafiiyette. lin outrc, Du—
niourier, qui doit étre arrivé it l’urmée du

 

 (

N'ord, est furieux de ce que M. Lafayett7e
a écrit contre lui, dens sa lettre a‘i l’asseul‘
blée. Lukner étnnt entouré d’hommes qui
n'aimcnt pas son collégue, il n'est pas éton-
nant qu’il y ait du froid entre les deux gé-
néraux. En combien de petites factions lion-
tenses ne se .divisent pas les deux factions
principales.

ASSEDIBLEE—NATIONALE—LIZIGISLATIVE.
Seance (llt veizdrcdi 29 jui/i.

U11 décret qui declare que M. Chalet ,
lieutenant—general , détenu dnns les prisons
d’Orléans , continuera de percevoir son trui—
Hment , a pre’sédé la lecture dc quelques
adresses peu intéressantes.

M. d’AVérhoult a demandé la parole pour
dénoncer M. Lasource, qui , en qualité dc
president des jacobins , a donné permis-
sion de porter les armes dans tout le royiiu-
me , ii un honime qui a été condumneziux
giileres et marque sur l’épaule. Cet homme
est e’cliappé des cliaines. M. d’Avérhoult a.
déposé les pieces qui attesteut ce fziit. M.
Lasource, ni ses partisans , 'n’ont osé le nier.
La dénonciation a été renvoyée nu comité
des douze.

Apres avoir entendu quelques citoyens de
In section des Tuilcrics, qui sont venus dé-
noncer l’état-major, il a (été em; lecture de
deux lettres , l’une de M. Servan, l’eiutre
de M. liolund. Ces deux ex-ministres prient
l’assemblée de ne pas se laisser prévenir-par
la culomnie, qui s’attache é leur conduite
ministérielle.

L’ordre du jour étoit In discussion sur
les conditions néccssaires pour contracter
mariage. Le comité propose que l’z‘ige re-
guis soit de 1) (ins pour les hommes, ct (le
15 pour les lilles. M. Francois trouve qu’é
cet Age l’espece‘ humaine n’est pascncore
assez forme'e (lans nos climats. M. :Dnliem
et plusieurs uutres depute's s’égayent d'une
maniere indecente , sur cette matiere. La
proposition (in comité est (lIEcretée.

Les ministres arrivent 2‘1 l’asscmblée , ils
obtiennent lu parole. ——Le ministre de la jus-
tice (lit (c pour szirislliire uu (lécret qui de-
mande les mesures (pie. nous avons prises ,
1° pour couvrir lax Cllpltillkfi de l‘inviision de
Ilenneini ; 20 pour reprimer les troubles (in
ful’mtismc; que sur le premier objet, 1e roi ,

”v“

1

28)

a demandé iil’assen‘ililiis 4.12 nouveaux lustful-
lons pour former une reserve , non pus ii Pu,-
ris, mais entre Paris at l'ennemi , 0.11 scconde
ligne, dcrriere notre armée. Sur le second
objet , les tribunuux ont ordre (le l’uire
exécuter strictement les lois qui encluiinent
ou frappent les perturbziteurs du repos pu-
blic. Vous aviez pris C011l'l'0 les pretres des
mesures sur lesquelles l’opinion du roi ne
s’est point entierement accordee avec la VO-
tre. Le men (In roi l’uit purtie intégrunte de
la loi ; son opinion est libre comme celle (le
chucuu des meinln'es du corps législatil‘:
nous respectons son independunce. Le mi-
nistre de la guerre vous communiquora ,
niessieurs, Line proclmuution, par luguelle
le roi l’ortilie lu discipline duns l'armée , 6:1
l’ordonuant nu nom de l’lionneur. Le mi-
nistre des affaires etrangeres vous commu-
niquom aussi u‘ne décliiration uutlientique
par laquelle le roi va notilier :1 toutes les
puissanees son immuable perseverance duns
l’amour de la constitution. n

Apres avoir in la proclamation , 1U. La—
jzird communique une lettre de M. Lukner,
clans luquelle ce general (lit que son arniée
s’est fuit des retruncliemens qui renrlent 53.
position nicilleure. Le ministre m’ertit en—
suite l’assemble’e qu'il a des dézails qu’il ne
peut rendre publics ; il prie l‘ussemblée
d’indiquer un comite’ £2 qui il puisse les l‘aire
connoitre , alin que si les évenemens en—
trainent quelque responszibilité, on sache
sur rui l’exeroer.— Lukner annonce l’urri-
vée de M. de Valence, et ajoute qu’il ne
peut <4 peindl‘e l’indignzition que l’urme'e a.
témoignéc e11 apprenunt les scundale ux évé-
nemens qui ont outrage le roi , le roi que
liarmée cliérit connne la constitution. n

M. Lafayette , continue le niinistre, a
regu des dépeclltas de MNI. Latour- Mau~
bourg, Dialseigne et Lallemand. :c L’nvunt-
garde qu’ils commandent a été zittaquée (‘9.
lVIaubeuge, dans la matinee du 27. Ils se
sont ranges en bataille. Le deuxieme regi-
ment (le chasseurs , le sixieme d’inl'anterie ,
le batuillon de Paris et le quzztre-vingt—
dix~neuvieme de cliasseurs, ont charge l’en-
nemi aVec une ardeur inconcevalnlu , ils l'ont
enfoncé, il a fin. Nous avons l’iiit 8‘3 prison-
niers,dont 5 officiers autricliiens. Le nomln‘e
des morts a été plus considerable. Nous n’a-
Vons en que deux hoxnmes tués et six blessés._

{Am ‘

'I’Abomzcmem de ce Journal , qui paroz': tous les fours, est de 1."; 1w. pour PJI’IJ ,& <6 liv. pvur la

Province , port franc, Le Bureau Yes: rue neuve

SampAugustin , Ho'n'l dc la Correspondance.