xt741n7xps33 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt741n7xps33/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-03 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 03 July 1792 text Journal Général de France, 03 July 1792 1792 1792-07-03 2023 true xt741n7xps33 section xt741n7xps33 N° 18;;

.g.

L‘

JOURNAL
*D E F R

(, 737 )

'GENERAL

ALN C E.

 

 

Du Mardi 3; Juillet 1792..

 

 

'AVIS AUX SOIUJSCRIP TIL‘ U115.

Nous pre‘vcnons Mill. [cs souscri/Jteurs (/ue Y’abmmcmenr pour [a province est do 56 it"):

pour Im an , 18 Iii). pour sign mois , cl 10 Zip.

pour [rat's muis. _7\”()[IS [uslnrions ([6 lie/20ml.“

nous/hire passer de billets patriotiques, parce qu’i/s 1170725 point cours a Paris , ct que
nous serious consc’quemment obliges de les lem‘ rerzr'oyer. '

 

NOUVELLE'S.
De Londres , la 27 jzu'zz.
Liz’s nouvelles deler~ défaite générale de Tip ‘_

poo-Sail) font une sensation bien vive dams
cet empire; les bons Anglais s’en réjouis-
sent , les factieux en sont désolés 3 ils al'fec.
tent meme ,de n’y pas ajouter fol. Ils sont
perdus les m'alheureux.’

Quoique le lord Turlow ne soit plus grand
Chancelier d'Angleterre, il a toujour’s 'ses
entrees .él la Cour , comme quund il éloiL le
premier oflicier de l’état. C’est un veritable
honnéte liomme , et , £1 son civisme pres , un
personnage bien respectable.

Sa'medi dernier 1e roi passu on revue plu-
sieurs regimens sur la commune de LBJ/(ZENI-
Jzanz; 5a majesté s’est mise £1 'la téte (l’une
petite colorine :‘1 laquelle s’est opposée une
autre , sous les ordres de son second lils , le
(luc d’Yorck. La petite guerre s’en est suivie;
la colonne commandéc par sa majesté a délogé
la petite arméc du duc d'Yorck. Lu reine ct:
toutes les princesses étoient sur le terrein ,
et puroissoient trés-satisfaites cles evolutions
commandées par ceux qui leur étoient si
chars.

On apprend ici par les lettres du docl‘ciu'
Willis, que sa majesté trés-fidelle est pour
ainsi ~dire guérie ; elle ’a (les int‘ervnlles luci-
i des de quatre, cinq ct méme de six jours.
Ce qui étonne , c’est qu’elle se trouve mal
guand on lui parle de religion , on d'une vie

avenir. Elle est craintive, quand elle volt
1e (looteur Willis : en son absence, elle est
gaie ct converse (91' son ordinaire. ' .

" On altendoit ici le gouverneur Philips ,
de Botany-Bay. Lie capitaine King, qui com-
mando aujourd’h-ai clans l’isle de Norfolk ,
lui succéclera clans le gouvernement.

Le gouverneur Philips a nommé le Fameux
Harrington 51 la place (In grand connétable
(le Parumalita‘, colonic qui est £1 14 milles do
In haic de Sidney. Ce l’lzii-riugton est un des
beam: 'liommes qii’on pziisse \‘oii‘ ; il est Ir-
landais , il a recu (lens l'universilé de Du—
blin la meilleure éducution possible, (lont
il a pi‘oiité avec distinction. l est (liflicile dc
trouver une personne anssi insti‘uite; sacliant
toutes les liingues qizi sc pzn‘lent en Europe,
cheque étranger croit voir on lui un compri—
ti‘iote; mais Barrington, par un vice qui
sernble lui élre natural, étoit 710/0117; il a
porn six Foisldevant ses jiiges , taut 2‘1 Lon-
(lres qu’é Dublin; et quoiqu’il fur evident
qu’il étoit coupable , en plaidant lui—méme
sa cause , il a su tellement éblouir/vjmy',
qu’il a toujours él’é rcnvoyé al‘hous : juge
lui - méme é présent, il salt atlniinistrer la.
justice avec impartialité , penchant: en tome
occasion vers l’humanite’ et la clémence.

Extraz't d‘mL journal I'm/Hinze clans [cs
Pays-Bus.

.Mons, la 28 jm'n. La Famine menace le
camp do Lukner, et la peste celui de La-

 

 fayette. Ce dernior a négligé de Faire enle-
ver les cadavrcs do 585 [2071c —flzsils depuis
i’affaire do Grisuelle : quelques avant—
posius (an. sonr, infectés. H y a quatre jours
(pm [09 pmrmiilles Ann-ichiennes en ont en-
core lrouvé. An nom de l’humanité, et pour
son honnenr, on pric M. le généml d’en-
’Lvrrer 2‘1 jumais 10115 165 vestiges putrides de
sa honteuse défaite.

 

Tournay, 2/}juin. Les jacobins qui sont
51 Courtmy on: COI‘IliELizs plusieurs exactions ,
ils ont Fair préter des sermons civiques , et
gaspilié quelques magasins do toile. On dé-
pave 105 rues dams ce moment , er on décou-
vrc [es toits. 115 commoncent éredoutcr ieur
conquéie.

Mum , 25 juin. Rien de nouveau sur la
position (1r: (Iourt‘ray. Le 23 do 06 mois un
purri tie <1; agons jm‘obins a voulu s’avancer
sur le Ci1«’mii1 do Courtray 2‘: (Sand , pour
charcher dc’s provisions (lont leur armée
manque , mais nos hussards , qui leur cou-
pvut i’hcrbe sous la pied , les out forcés de
TOHU‘UX‘ uprés en avoir délivré qLielqms-Lins
(1e 1'inquiétudc dos vivres.

 

Leltrc tl’un of/Zcicr Annie/Lien.

Du. cam/I fie file/13. a Jusqu’ici nos ar-
mécs ouL été invariablement victoriouses , or
"u (iéiie que l’on citc un scul événemont of).
kcnnmni nit eu le plus petit avantagc. L’en-
nomi se vantera de la prise de Menin et des
autres villus do 121 Flandm: ces Victoires en
imposont aux ignorans., mais jamais aux
\‘rais miiiltnires: car, en fair do guerre , il
in feiur d-nx pour so baLLre, et il n’y 21 au—
cun mt d’emporter dos villes sans fortifica-
iions et sans garnison.

3) J0, no saurois [erminer cette lettrc sans
relever une (intro calomnie qu’on 5c plait it
J'épzmrire (has l’urmée enneinio: 01L: cou—
sism £1 insinuer £1 ceux des rogimens de 1L
gm; , qui auroicnt cm'ic do déscrrer, qu’on
Jcs force 51 l’arme‘c flutricliicnne dc prendre
service , ct qu‘on les dépouille. Cello assur-
iion est. do route l‘ausswté.

)3 Jo (liiclau'e an cnntmire aux troupes que
pour déscrter par baudc , soil: 21mm; , soit
apabs or. dzarani: une action , ils n’out qu’é
'Ii‘l‘\§1‘11 clmrclier (les inoteurs , des instigateurs,
>) c’cst courirapréa (les fantémes :je vais plus
» loin, a mains {/IZC cw mowurs , ces insti-
» gaunt/'3 n’eusseut (ltd [Ia/1.9 1c sens de la:
n cour, ceux qui auroicnt (lirigé le mouve-
a) mem: auroieut éié les plus ineptes et les
a) plus extravagaus des liommeS; car 1'! n’cst
)) [)crsomzc dc SIC/IS qui liftzz'lzappergu (‘1 Fins;
» mu: 1/110 in CUIH' sEULE pouvoit n'rcr (Iva/L-
)) [age {1c ('ultc‘ scene inattczzzlue , qui l eu—
» reusenient na I'ien eu de tragique. n

L'ide'e de 1“. Petion , cetLe idée horri-
blement absurde , a été adoptée par le peu—
ple.: et il n’est pas rare d’entendre (lire ,
dans les grouppes tlu l’alais-Royal , que c’est
la cour qui a soulevé le peuple pour exciter
la guerre civile. ,

Voici un nouvel avis , cougu clans le style
niais ct lorlueux qu’emploio toujours ce Ill'd'
gistrat bus flatteur (lu peuple. .

Lc mairc ([0 Paris ('1 51's conclmj'c’lm-

u Citoyens , l’orngo so prepare , soyw: HHS
culmes quc juuuiis; le li'OublC’pClVlTOif iii
Chose publique, lu tranquilliié la sauvvrtr.
On cherchera it fatigucr votre patience , 1!.
exciter votre indignation : ayez le 00!; ‘hge
de résister froidcnumt 5i toutes ceS 1'1‘08‘0v
cations. Déje‘i c’est un bruit public qm‘ nous
n’arriverons pus au 10 de ce mois stints éti
témoins (les plus grands niallieurs : (lenien-
tcz ce bruit , décnncertez les projets tie ms
ounemis. Le moment an arrive on it's initi—
gans vont paroltre £1 de’couYei-t, on i’on dis-
tinguera les walls“ (unis (leg/211m: au’watcm';
(le la constitution. Les C‘cll01ill1l65 passmon: .
la Vérité restera , les niagistrnis du pcupl»:
veilleront. ‘ Sights. l’n’ MON. )2

—— Dinmnclie: aux (llmmps-lflisiies , (it"s
amis (le Ni. Lafayette out traité quclque-
jacobinsl, comma M. Grangeueuw: a (in?
Imité par M. (louneau. Les assumins out.
été poursuivis par la gartle: sur (lix, quail»:
out été pris. Le peuple vouloit las arruclss-r
(les mains dos soldats nationaux, pour no.
faire justice £1 sa manierc.

«~m

: L’étatmajor licencié, ou prC-t ii Tetra:
l’assemblée dcvunt déclurur, nujourd’liui ,
qu’elle est permanonlc , ct qua lil patrie est
en danger; tvl-z Vonl: én'e lu.» avunL—coureurs
de la crise époumntable qui nous menace.“

 

l1,

 w‘~'~t‘é.-.m2angt->~< .i.

«ya—”i M. --m_

 

 

 

 

”7°6 '
m ’ I w J. \ 3 » r . . - I
, ASSEMBLLil;-NATIONALL—LLGISLATIVE. I dre compte de l’exucutzon do In 101 , qm (le-

Sé'mzce (In, lazuli, zjuillet.

M. Thuriot s’étant pluint d’avoirrélé ca-
lomnié par un journalism (l’auteur du Lo-.
gogrnphe ), on demande que toutes les loges
des journalistes soient fermées. Il y a des
journaux bicn coupables , 's’écu'le un jaco-
bin. Oui, sans (loute', reprend M. d’Avé-

‘rhoult , et dc ce nombre sont ceux que ré-

digent MM. Brissot et Condorceb Le tout
est renvoyé aux comités. .

Dix-huit communes du district de Man-
tes, département the Seine et Oise , font,‘
par l’organe des ofl'iciers municipanx une
Eétition pour qu’on ne puisse venclre du

lé qu’aux marcliés : le blé , dans 66 district,
est £1 1m prix au’quel le plus grand nombre
(les ciroyent ne peut atteindre. Cette péti-
tion est conliée au comire’. .

On lit, et l’assemblée adoptc la redaction
tl’un décret ainsi congu : (n les pensionnaires
sur le trésor public , quiavoient, palj un
(lécret (hi 4 avril dernier, jusqu’au premier
juillet, pour présenter leurs titres a la vé-
rilicution , auront terme jusyqu’au premier
septembre. Cette prorogation leur est ac-
coi‘dée :‘1 cause du retard qu’a éprouvé la
promulgation dc la 101. v

M. Lacuée fair 1e rapport, au nom du
comité des douze , de la propmitio‘n‘ faite
par le roi'de lever 42 bataillons de volon-
taires. Le décret suivant est rendu presque
sans discussion. '

I. Ceux (les citoyens ancais qui viennent
5. Paris offrir leurs services pour la réserve ,
ou pour l’extréme frantic-re, se rendront $1
In municipalité de Paris. Ils y Feront ins-
crire leurs noms et leur's certificats de ser-
Vices (lans la gatde nationaln. ,

ll. La municipalité leur d'Onnera £1 l'ins-
taut de l’inscription, un billet do logcment
militaire pour liuit jours , s’ils arriv‘ent avant
12L i‘édéntion, £1 lziquelle ils participeront,
et pour trois jours, s’ils arrivent aprés 1:1
fédémtion.

Ill. Aprd-s le terme de séjour écoulé , ils

_ recevront un ord'rc do route par’ ét‘ape pour

se rcmlre 2‘1 Soissons , lieu (l u mssemblement

et de la foririatiou de la réserve. ~
Le ministre de l’intériour , conforme’ment

an décret d’hier, prend 1:1 parole pour ren-

W m

fend aux corps aalminislu-atifs (l'en‘tretenir
files dépu‘tés auprés du roi ou de l’assenibléc.
Le ministre a In um arrété rdlu departe-
ment de la Somme qui rappelle les députés
qu'il avoit envoyé aupres du roi ,1 et comme
le compte que (levroit rendre le ministre
étoit principalement relatif it ces députés ,
cette explication a para suflisante.
Unmembre d‘emaude que le ministre ré-

'pomle par (mi at par now, sur in question.

concernant la réimpl‘ession clans l'imprimeu
rie royale de l’aclresse' du (lépartement de

‘la Somme, et son envoi aux autres departe—

temens. M”, a répondu avec fez:meté,le mi—
niste , d’uprés la liberté de la presse , il s’ngit’
seulemcnt d’exuminer si l’adre‘sse‘est incons-
titutionnelle on me l’est pas. Quant 2‘1 la se-
conde question , je vois qu’on cherche {a me
prendrc par mes paroles , j’y réporiclrai par
écrit , ct aprés avoir interrogé mes bureaux,
car je me me rappelle pas si j’ai donné- des»
o-rdres 51 cesujet. On a crié contre le ministre,
M. Hebert indigné , a dit que cette tyrannie
éLoit révoltante. Un étranger est Vcnu parler
2‘1 l’oreille du ministre ; les jucobins ont:
crié comme des forcénés: arr-ates, arréccz.
On a saisi en effct l’étranger: ‘le président
l'a fail: relécher. M. Guadet demande la
parole conlre le president. M. Basire dit
qu’il escamote les decrets: plusieurs membres
veulent que M. ,Basire soit envoyé £1 l’Ab-
liaye pour cetne expression triviale et indé-
cente; il» est seiilement rappelé é'l’ordre.
M. Isnard 'désigne com me un traitre le mi-
nistre qu’il montre avec le doigt.

Aprés des éclats scandaleux , il est décidé
que le ministre rendru compte par écrit ,
et que le directeur d'e 1’imprimerie royale
comparoitra 2‘: la barae.

Des dépéches de M. Lukner , que nous
dounerons demain, portent qu’il a cru de—
voix: se replier sur nos villes Frontit‘eres. Cette
nouvelle a surpris et consterné l’assemblée.
Uu membre a dit que M. Jami, maréchal-
tie-camp , ai'oit fait incendier trois faubourgs
(le Courtrai. Le ministre de la guerre ren~
(Ira compte (le ce qu'il salt 5. Ce snjet, et
sera tenu de l'ivrer au comité des douze ,
sa correspondance avec M. Lukner. Voilé
les Faits principaux, sur lesquels nous _re-.
Viendrons.

1 W i

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Z’Alvonrzemerzc de C: Journal , qui paroft tous les fears, est de 50 liv. pour Paris ,5! M “iv: pour la
Plow/26¢ , port fiaqg, 1;: flux-mu test me neuve Saint-Augustin, Ho'tcl dc la Cormponaarwe.