xt754746t538 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt754746t538/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1809 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1809 1792-05-04 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1795  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 04 May 1792 text Journal Général de France, 04 May 1792 1792 1792-05-04 2023 true xt754746t538 section xt754746t538   
  
  
 
  
 
  
  
  
  
  
 
 
 
 
 
 
 
 
  
  
  
 
 
 
 
 
 
  
 
  
  
 
  
 
 
 
 
  
 
 
 
   

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N° 12;; l 497 )

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GENERAL
ANCE.

 

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Du chzdrcdi

.-. “mm“ an; o)” ‘2.

4 MM 1792.

 

FRANCE.

JVoz/y no dz'rons pas comma Zn'cn dcsjour-
naliaw qua nous (won: dos corch/JomZa/LS
3171's, mais nous Io prouvcrom.

Nous obsorvorons d’abord qu’on a in-
séré dams lo Dionitour d’avant-hier et dzins
la Clironiquo , uno relation fonrnio par un
certain Maret , espion de M. Dnmourior,
qni l'avoit onvoyé 2‘1 Valoncionnos pour diri—
gor l’opé‘ation conlro lMons, ot qni n’ost
revonu 2‘1 Paris si snbitement qno pour y
fairo publior cette niéine relation, qu'ont
copiéo tons los pzipiors, commo l’uvoit bion
prévu M. Dnmourior. Nous y opposerons
lo récit snivant snr la vérité dnquol ont pe-nt
comptoi‘. ll roclrosaol‘u l‘opinion publiqno
égzu‘ée par dos Inoyens porlidos.

'A 3131. [0: re'tltzcwurs [[14 Journal Géne’ral.
Valencicnncs , prcmicr nmi xj‘yz.

Ce n’est quo dams l'liistoiro dos Turcs ou
dans la révolution (lu Umbant, qn'on pout
trouver nno déronto aussi coxnploto quo colle
(loo vionnont d'épi'onvcrlos troupes Premoni-
sos, ontro Mons ot Valoncionnos. Lo 28,
M. do Biron s’étoit porto de Vuloncionnos £1
Qniovrain, avoc 10 nlillo lionnnes. La m—
traito do qnolquos Honlans (111i occnpoiont
co pOste avancé parnt une conquéte , on
planta l’arbro do la liborté qni no dovoit pzis
prondre racine en co lieu. l',l11op1‘oclaiiia-
tion do la fucturo do M. Dum.... y fut af-
licliéo, et arrucliéo bionti“): upros pair los
habitans.

Le 29, l’urmée s’uvangzl snr trois colon—
Ines dons lo torritoiro Antrichien, suns ro-
connollro auonnomcnt lo pays, sans avant-
garde , sans auouno de ces précautions qn'on
prend ménie on temps do pziix ; C’étoit é qui
marcheroit lo dornior. La. colonne du con-

: ' win gnu,

tre snivit la grando route, cello do l3 Qan-
cho s’on «Eloigna pen, mais l‘nunn: (donut ,
ot on out peino £1 la rotrouvor qimml il
feillnt so déployer. En s’uvunmnt {illhl jus-
(In’A‘I uno liono do Mons, il Fillill: (lo-bus-
qnoi' los Antricllions do plnsionrs x'illagvs,
occnpés parlonrs postos amnm'rs. Antrol‘ois
qnolquos Compsignios do ~Q'ronmli: r‘s onssont
suFli, mais Co jonr lit c’étoiont los totes dos
colonnes qni anaqnoiont la lniio avoc dn ca—
non, suns prondro ni tnor un soul homnio;
Inais los bzillos dos Autricllions étoiont tou<
tos monrtiéi‘os. Cost on s'omparant nixil-
adl‘oitoinont d’nn do ces villages, qno M.
Cnsonavo , colonel do husszirds, {1 old pris
awe 15 dos sions.

liarméo , enlin, élant arrivéo 1". 11110 1:":uo
do 7M0ns , dans nn pays plus décom'ort 7on
a pris le parti do so ronniz‘ et do so mottre
en bataillo, co qui n’a pn avoir lion qno
dons un dosordro pitoyall o. 400 Honlans
ensscnt snl".i ii tout pour ln‘lI‘or do 24 lion-
res 1.1 (loronto do l’nrnzéo. En want do 13.
position étoit nn ruissoun, «it zin-dols‘t nno
Imutenr , dont lo rovers caclioit lo rassom-
bloinent dos Anli‘icliions ; ot il no mon-
Ix‘oit qno quolqnes tiraillours qni incom-
modoiont Fort los Frangxiis. La gauche do
l’arniéo étoit bien appnyée éi dos nxmuiis ,
Innis la droito étoit fort oxposéo. protuntlo
Iliino 2‘1 nn pays l‘onrté (In’on n‘umit pas
pris la procuiition do rcoonnoltro ot (ldclai-
ror. C’ost lit qn’on so décidzi £1 CilINIM‘I‘ l'nr-
nn'eo , mais il lint arrété qno (‘o no soroit
qu’nno fointo, et qn’ii la unit on déoimpo—
roit bion Vito. L‘uvis on fut dunno it M. do
Tlooliambouu , mais donx hoin'os upros, lo Sé‘
nériil Biron lit diro qn’il tiondroit (lans su
position. Pendant 1a unit. los Autl‘iclnens li-
rent lilor un cor )5 do 5516 millo lionnnos
21 la droite dos l’rzingans, espérunt quo lo

  

    

,\~A

”3..., .

—. LL33

 

lendemzun ceux-ci s’approcliant de Mms,
seroient pris en queue par ces troupes, er
en téte par la guruison. Muis , 2‘1 (l'eiulres!
1e général Biron fut bieu plus lin. Il atten-
dit le jour pour se retirer , pressé par 1500
houlrmds qu’on lui avoit lziissés en téte. Dés-
lsrs , la cléroute a élé complctte; les plus ro—
bustes om; fui h routes janilies, l’espace de
cinq lieues , jusqu’z‘l Valenciennes. Les hou-
lans sculs , sans canon , les out accompa-
gnés. Le corps (le 5 £1 6 iuille liommes ne
s’esL pus meme montré; ll s’est seulement
ébranlé cl; zvuucé par éeliellons , pour 50m
tenir lrtS liouluns , qui effectivemenl auroient
P“ C-Lre 1‘\:I‘-011ssés,sion avoit pu rullier quel-
ques troupes. Lu niaj -ure partie (les canons ,
les Cllill‘l‘lOLs‘, lcs caissons, les tentes, les
équipugcs des soltluts et dcs oflieic‘rs out
éré almndonnés aux Autrichiens. lls out
brulqé les tentes qui étoient restées teiulues,
muis tout le reste a été mené '21 1110113.

Le maréclial (le Roclmnibeau a fair sortir
une partie de lei garnison de Valenciennes ,
pour garuntir la plaice (les houlans , (Iui heir-
celoienl: les fuyards. La perte Lles el't'ets est
immense ; celle (les liommes ne peut en—
core s’évuluer. Plusieurs clmrriots , cliargés
(lee Ill()l‘[$ eutassés , sont emrés ici 1e 19".
mai; tout le clieniin découvert, jusqu’e‘i deux
lieues , en est joncl'ié. La pluparr sour inorts
de feligue, (1e chaleur ou (le faim.

On ClleI‘CllO‘ll.‘ le funeral llocliambeau dans
la ville, pour lui fuire un mauvois parti,
mails lieureusement pour lui , il passzi la nuit
au-(leliors , (lans un abbaye 091 il a me éta-
blir son-quzirLier—géne’rul. D’ailleurs , que
Pent-(m lui reprocller 9 il a toujours im-
Prouré com: expétlition , qu’il n’a point com-
annmléu' Son lieutenant-general Biron , qui
l’a conduite A si belle lin , a eu scs orclres
particuliers (lo M. Dum.... ll Pant en res-
titucr lu gloire it qui il appartieut.

Les troupes vont retourner clans leurs gar-
nisons respectivcs , et on ue luisse ici (2‘1 Va-
lenciennes) , que (le quoi former un czunp
de Plusieurs mille hommes £1 porlée (le la
Place. L’enilmrms est de savoir comment
camper , (luaud tout est pris. ~— Aussil.<‘)t
qu’il y aura d’autres nouvelles , je vous les
feral passer. -

 

lVI. de I‘iocliambeau a écrit an roi, pour
sc pluindre (le l'impéritie (lu, ministeru, et
notaninienl. de Dum... il offre sa (lémission,
et ma, vent plus servir que comme solrlut.
Drum... a cache ccue leure er s’est lyien
gurdé do l’adresser it l’assemblée 5 il avoit

498 )

au conrrm're préparé un discours, on il ’di-
soit du bien (lu maréclial. Avant (le le lai—
cher, il ,;1 regu (les exemplaires iniprimés
de la lettre (lu général , des—lors su poli-
tique est en} déroute; et quoique- le roi all“.
mandé au maréchal qu’il lui ordonnoit (le
rester, el: qu’il n’avoit conliance qu’en lui
pour sauvcr l’armée , il a été decide depuis
que la (lémission (lu générul seroit uccepté‘b
er qu’on lui uccorderoit un congé pour veil‘
ler ii 521 santé.
——-—-—’———-

Le foible ministre de Grave, écrasé sous
la feux (lui l’accable, va , (lit-on, céder la
place 2‘1 un Achille; mais ce n’esr qu’Aclnlle
Duclmtelet , le plus iruscible putriote (lui
soit sorti de l’antre jacobite. Ce sera un
nouveau regne de cinq seinaines.

 

Avant-hier an soir, M. Pétion a été plai—
samment niistilié. Un soldat lui apporte um
billet anonyme7 par lequel un (les minis-
tres a l’uir de lui apprendre la prise (le
Nlons, (lent un courrier extraordinaire ap-
porte é! l’instant lél nouvelle. AussitOt cle
courir 2‘1 la commune , d’annoncer (:0 grand
événement , er. (le le faire crior dans tout
Paris. Ce n’est qu’uprés , qu’il s’uvise
d’aller , avec l’accdéuiicien Suard , :31 la
guerre et aux uffaives élrangeres , pour 511-:
Voir les details. Hélas ! i1 n’en esl; rien; i1
n’est point arrive cle courricr; mais pen im-
porte , la. relation est faite , et elle s’impriu
mera.

-.—————-m——-—

Point de nouvelles de l’armée (l6 La-
fayette, qui , heureusenient pour elle , aura
été avertie 5L temps de ne pas croire aux
I'éves (le Dum.... et é toutes les insurrec-
tions qu’il croyoit avoir pi-épurees. Qu’on
en juge par les liuls suivans , qui sont ave—
res. Les paysans des environs (le Mons liaus-
soient les épaules , en entendant crier: Vim?
[a nation. —-Depuis six mois, de Dunker~
que £1 Melz, i1 n’y a pas en plus de liuit
de’serteurs autricliiens. Que Inerite done an
ministre qui n'ugit que par (les nioyens ziussi
indignes (le 1:1 nation Franguise , er; qui en—
core meme a la bétise de ne pas réussir ?

_._____,____,

En lisant attentivement la piece suivante ,
qui doit étre regardée comme oflicielle,
on entreverra les justes motifs (lui ont (lé-
terminé M. Iiochambeau 5L dormer sa dé«
mission,

 
  
  
  
 
 
 
 
  
 
  
 
 
  
 
   
  
  
   
 
  
  
  
 
  
  
  
  
  
  
 
 
  
  
 
 
 
  
   
   
   
  
   
 
   
  
   
 
  
 
 
  
 
   

   

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[c ,
1113..

11;.

Journal de Z’armo’c (Ze J11. Ze maréc/ml dc
Buc/zmnbwu.

Valencienues , lo 29 avril, 1 111curcsct (lcmie du soir‘

J’ai regu les ordres du roi , en date (in 15
avril , pour rassembler , du 1” an 10 mui,
trois camps; l’un de 18 mille hommes , 2‘1
"Valenciennes; l’autre de 4 011' 5 mille , 2‘1
Maubeuge ; et le troisiéme do 5 011 4 1111110 ,
51 Dunkerque.

La guorre a été déclarée le 20 ; les minis—
tres out returdé 111011 départ jusqu’au 21 , et
je suis arrive le 12.2 £1Valencien11es 7 porteur
de ces ordres, a l’exécution desquels je n’ui
pas perdu 1111c minute. En arrivant , n’ziydnt
pas encore regu la proclamation oflicielle ,
ni l'ordre pour les hostilite's 7 j’ai écrit 2‘1
D’lons, pour convenir avec le counuandunt
des troupes du roi de‘ Hongrie, de luisser
le cordon respectif dams l’état actuel , pour
évitcr de fouler l1: peuple dos deux nations
dunsles cmumunautés (l’un territoire aussi
Juélé, et de 116 commettre d’liostilités que
lorsque, (le part 011 (lautre, il convien-
droit de commencer les operations 111ilitai—
res, et de faire ce qu’on uppele une fran—
cl1e guerre; cette proposition £1 été acceptée.

Le surlendemain dc mon arrivée , j’ai
r6911 1111 courrier uvec 1111c instruction du
conscil, prise unanimcment, et les ordres
du roi, contenus dams les dépéclles do Airs
do Grave et Dumourier. Cette instruction
n1 0r