xt75hq3rz17q https://exploreuk.uky.edu/dips/xt75hq3rz17q/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-08-05 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 05 August 1792 text Journal Général de France, 05 August 1792 1792 1792-08-05 2023 true xt75hq3rz17q section xt75hq3rz17q  

 

 

JOURNAL
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GENERAL
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Du Dinm/zc/zc 5 A017: 1792.

 

 

III E L A IV C E S.
IJEUROPE cntiérc est donc liguée centre
nous, ct c’est dams notre sang que les na-
tions e'pouvantées \‘ont [aver ies horribles
forFuits dont nous nous sonimes ontachés.
\“oici 1:1 lettre que nous recevons, au mo-
ment meme, de notre correspondent de Lon-
dres , en date (In 50 juiiiet. ‘
(c Je vous écris par un ami qui passe en
France. Un courrier extraordinaire vicnt
d’arriver ; il est porteur de dépéches in»
téressantes de 111 part do flfylord Gown),
mubzissadeur du roi auprés (1e 83 Majesté
[res-ci‘irétienne. —-— On ne pill‘ic‘ ici que de
deux choses : -— de la déchézmce (1e \'o[z'e
excellent roi , —(héiil§ I peut‘étre ie crime
est-i1 déja consonimé I ) et d'un armament
angiois par tel-re et par iner contre vorre
muiheureuse patrie ! —— Si Louis XVI n'est
plus sur le tréne (cette idée fail; frémii- Ies
anglois ) attendez-vous £1 entendre ronfler
1e Canon britannique dans le concert ter-
rible que l’univers policé nous prepare.
—— Je vous 1e répéte. . . . . si 1e roi de
France est déchu,l’Angleterre vous declare
la guerre. —Rappeiez—vous que votre cor-
respondent it Londres vous l’a marque le
premier, 1e lundi 50 juiilet ; ii 1e sait '21
n’en pas douter. A word to the wise...”
— Demain , je vous en dirai davantage par
le courrier ordinaire. n

Hmzilzgue, 29 juillct. La consternation 61:
1e désespoir sont dans l'Alsace , principale-
ment dams la haute partie de cette province.
Depuis l'arrivée du décret qui declare Ia
patrie en danger, on force tous les hommes ,
depuis l'dge de 16 ans jusqu’a 50, 31 pren-
dre les armes pour défendre une constitu~

IMflcmtm mm

12ion que nos Iégisia curs meme s'spprerent
51 renverser. Aussi presque fious 16's jci-mes
gens out pris 1a fuite, et on n’en trouve plus
pour lravaiiier duns les champs. La desola-
tion est d'autant plus grande qu’on est (inns
1e fort do in moisson , et qu’ii quelque prirc
que cc soit on ne peut trouver dc moisson-
neurs. Toutes les Femnms sont iivrées an.
chagrinet {11a douleur. Toutes p'eurextleurs
époux ou leurs enfans.

Lough-i, 50 jui/th. H a trois jours que
":1. Lahoreife ;z"oft love 1:: piu‘; forte panic
de son camp do Viiiers-ie-liomi, et s'etoit
porté sur trois coionnes vers’i’ennemi , cam-
pé 1‘1 Saint-Leger et 2‘1 "Messanci. Son (les-
sein étoit de i’envclopper, mais i’ennemi a
su rendre inutile cette manceuvre. L'affiiire
s’est bornée 51 quelques canonades , et quel-
ques coups de fusils donnés aux avant—gar—
des. Nous occupons la valiée (1e Viston, et;
des troupes légeres sont postoes sur les ave—
nues. Le camp s'étend iusqu'é Marviiie. Ce~
lui de Fontoy est renforce Lie 4 mille hom-
mes envoyés par 16 maréchal Lukner. On
pretend que l'armée reprendm son ancienne
position 51 Maubeuge.

. _.m._—_

Sedan. , :51juillcr. Si l'on peut s'en rap-
porter aux bruits qui cirCuIent en Ailema-
gne, 1e projet des puissances Coiliisét‘s est
de tiicher d’Ouvrir un passage 51 one grands
armée, entre la Moselie et la Mouse , pour
se porter vers la capitale. 0n ii'dssiégeroit
quc do petites places et on bioqueroit ceiles
qui pouiroient faire une iougue resistance.
Si l'on aioute Poi hoes bruits , cc projet est
sur 16 point d’étre execute, et les Prussiens
espérent, ainsi que iL‘S (éll'lit'ql‘éfi , éLre £1 I’d—
1'15 21 1a fin du Inois prochuiu.

 

  

 

 

(Syoi

Weammvv '-

Au moment oil (165 liouimos illlllilClel'lX
s’apprétent it jugvr léur maltro, nous (lo-
vons nml‘tre 50m les yeux do nos lectoiirs
la lettre que sa majesté Vielit d’adressnr 2‘1
1’:i~i~miililée, et a laquellc on a rcfusé les
homicm-s do l’imprvssion et de l’envoi. 0n
(listiugnirrsi :iisément dam cette letlre, l‘liite
pour confomlre lcs facticiix, ce que le coeur
seul du monul'que lui a diclé.

Lcnrc du roi ('1 l’amemble’c nationals.

Il circule , M. 16 présidcnt, depuis quel-
ques jours , un écrit intitulé : Dds/made”,
d; 8. x1. 5. [c (1110 régnant (Ze J’u'i'ulzywicit—
Liz/zebozu'g , commandant [cs armdus ("om—
bimicx ([0 LL. 111111. l’cmlvcrczu' (at in mi tic
j))'ILYS(3 , allrusse'e mm; Izabimns do la France.
th écrit ne préaoute aucun des caractéres
qui Pourroient en garantir l'authunticité. II
n’aété cnvoyé par ziucun de mes ministres
clans les leCl'aeS conrs. d’Allamagne qui avoi-
‘slneznt le plus nos frontiéres. (Dependant sa
publicité mu liaroit exigcr une nouvelle dé-
duration do mos sentimens et de mes priu- /
apes.

La France so voit menacée par line grande
Iéunion do forces. l‘limonnoissons tous le
besoisi (lu nous réunir. La calomnie aum
palm: 2'1 croire la tristcssc de mon occur 51
la VUC (los dismiiiions qui axis out, ct des
malhenrs qui se prépanint; mais ceux qui
savour no qm; walnut 51 mos ycux le sang at
In fortune du peuple, croiront £1 mes inquié—
miles er, £1 mes chagrin». _

.i";ii porté sur la trons des sentimens pa‘
ciliqiies , puree que la puix , premier besoin
dos pciiivl :; ,,.esl' lc pI‘CHllCI‘ devoir dos rois.
3M3“, auciozis ministries savcnt qucls efforts
j’ai. Fairs pour éviter la guerre. Je senLois
C0iill)lu‘ll ldpaixétoit nécessaire ; ellc seule
Jomn‘oiL éclziiror la nation sur la nouvelle
forme de son gouverncn’ient; cllo seule, en
.épir5nunt dirs lildlllellrs an peuple, pouvoir,

mr: than: sontonir 1r; camctérc quiz j’fli voulu,
yrnndm (lims outta révolution. Mais j’ai cé~
(LE :1 l'uvis nimviime do mon conseil, ziu vocu
manifesto d’nm; grands partio do In nation ,
ct filzisicurs ibis expriuié par l’assemblée nu-
liouilex.
Ln guerre déclarée, jr; n’ai négligiiancun
ales moycns d’en {L’shUI'Ul‘ lc succés. Mos mi-
‘nistrca out regu orilrc do so concertor avec
les comirés do l’asseiiililée nationale ct avec
11:5 gémémux. Si l’évduenient n’a pas 0n-
coro répoudn am: cspéiumccs do la nation ,
o dcvons nous pus on accuser nos divisions

/
intestines; les proggri‘es cle l’esprit do parti , et
survtonl; l’élal: de nos urniées , qui avoieut be-
soiu d'olvro encore uxercées avant de les nio-
ner au combat ; nmis la nation verra croi-
tro mus efforts zivec Ciaux dcs puissances en—
nemies; jo pmmlrai, de coucvrt uvec 17:15-
scmblée nation-ale, tous les moyens pour
que les Inalliours inévitables dc la guerr'e;
soiem: prolitables it so liliérlé et 91 SR {.‘lhlt‘c.

J’ai accapfé liLCODSlll‘UllOll: lit majorité do
L1 naiion la désiroit: jai vu qu’vlle y plagoi't
son bonlieur, et 06 bonheur fuit l‘unique oc-
cu )uLion de ma vie. ,

bupuis co moment, je mo. suis init uni:
oi d'y étrexlidolle, er j‘ai donné offlro 51 mus
llllIllaEPCS de la prcudro pour smile roglc (l8
ltilu‘ conduitie. b‘eul , jc: n’ai pas voulu met-
tre mes lumiéres 51 la place, do l'expérience ,
ni ma volomé é la place do mon serment.
J’ai (li‘i truvailler an bouheur du pimple: j’ai
fair cc que j'ai dt‘l ; o’esr. assez pour la cicnr
d’uu liomme do bicn. Jauuiiis on mama vcm
composer 5111‘ la gloire ou 14:5 intéréts do la
nation, recevoir la loi des élrangers ou cello
d’un parti: c‘ost ii la nutionque je me dois ;
je no this qu’un avuc Ulla; aucun iutéi'i‘i‘.
ne sauroit m’en Sfliilll‘el‘; elle senle sen). éCOii~
tée : je maintieno‘riii jusqn’h mon deri’iii-i'
soupir l’indépemlemce nulionale. Les dim-
gers personnels no son: x'ion auprés dos mal—
heurs publios. Eli! qu’dst—ce ‘1‘“: dos (lan-
gers prirsommls pour nu roi it qui on vent on—
lever l'amour (lu pcuplcl C’est lit qulcst la
vérimble plaio de mon coeur. U11 jonr ,
pent-étre, le pouple saura combien il fut
tonjours et mon soul intéljét er. mon premier
besoin. Que do clizigrins ponrroient étre oli—
fiiciis par la plus léséw marque de son rc—
Lour l 3

Sigrid, L 0 U I S.

Etplu's bas, BIGOT SAINTE Cfioxx,

SS EMBLE i-N ATIONALE—LEGISLA TIV F.

Sea/Ice extraorzli/zaz'rc (in wenclredi Joir, 5
Amlr.

On fair. arrivcr dos adresses do plusieurs
villas, dams lesquelles on dcmuude la dd-
chéauco rlu roi. Cello dos jacobius (lo Lille
l'uii 113.10g": do M. Dui'liom‘ier.

Au Inouiont oii M. l’éiion étoit emré ill
l’zissemlilée pour lire} la pétition donli nous
avons parlé, 1a sallu avoit élé inondéa d’una:
foulc (l’élmiigers, auirés par lél curimirri,
LU présiilzrm mail; loi'é l'cl. sézmce imit:éili.i-
\temcnt aim); lii lecture do cctte petition ,

 

 ,(871)

malgré les cris de M. Duliem , qui vouloil:
avoir lil parole. Dans la séimce du soir, lei
jacobins étantplus noml)reux qne lenrs foi-
bles adversaires , il :1 étié (lécrét‘é que la pil-
tirion (lu moire seroit imprimée. Un autre
décret ordonne qne tous les biens depen-
(luns (lies congrégations sécnliéres , inéme
(16$ congregations enseignantes, seront niis
en route.

Une lettre du roi7 contresigne’e (111' mi—
nistre (les affaires étrangéres , annonce que
la plupart (les princes de l’empile se decla—
z‘eiit contra lll France.

,i‘iir nne analogie que nous n‘appercevons
pas , l’l. Thuriot a conclu que le ministers:
éioit complice du véritable comité autri-
cliien. La (léclaration de l’empire pent , sn-
lon l'lionorable niembre, jeter nn grand
jour sur la question de la déchéance , seule
niesnre qui puisae sauver la patrie.

M. ()rungenenvo vent que cvtte mesure
soit surile-cnamp somnise 31 la discussion. ——
Tilt moi aussi , crie nu membre, je deman-
(lerai lil parole pour dénOnCt-rr 51 la France ,
£1 l’l‘lurope , é l’nnivers entier , le plus grand
(les nttemats. Un horrible tumulte a étOuEié
la voi\' de l’opinant. L’O‘rdre du jour invo—
qzié snr la motion (16 M. Grangeneuve a été
(lécréié. L’évéque du Calvados, et les plus
l-‘niigiwux jacobins, soutionncnt, avee opi—
mums l'rl proposition (la: M. Grangoneuve.
Les Gris (l’as trilmnos les secondent. Le pré-
sw'h'nt <=st obligé do thirc. nne seeondeé; renve.
:Eilzi est (lmiteuse. line troisiéme rejette l’or-
(lre (ln jour. Un M. Mazurer Croit qua la
iléci’wiance' est indispensable. M. Ill-alums
r“plé5€‘ntd (1H3 la commission ne pent fitire
nn rapport avant jeudi sur cettc importante
(is/whim. Au milieu d’nn horrible tumulte,
la di>,cussionest renx‘oyée an jeudi.

Q i ~ . Z 7' , I ’
weailce { 1L 311/120!” ) it now.

Les commissnires envoyés it Soissons con-
firment lvs details iIn‘ils ont donut" la vaille.
lls \oiont uvee pcine que l‘alilm a do Notre-
Dillll“ est oecni'ée pin' 50 religienses, Inn-
(lis (pron y ponrroit logirar un corps do. 2. mille
honiines. Apzés une (lisCussion bruyante , il
est demote (INC _lns monastih'es seront tons
evacués , ct que le comite’ dos finances Fora
nn rapport rclatil‘it l’nngmenlntion des penv
sions dos religieuses. Quanl: aux moines, leur
per-Eon [-erolt assez forte.

M. llrissot demands que les (loitonciittioris
contri: M. Lafayette >0l