xt75mk65781t https://exploreuk.uky.edu/dips/xt75mk65781t/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-26 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 26 July 1792 text Journal Général de France, 26 July 1792 1792 1792-07-26 2023 true xt75mk65781t section xt75mk65781t  

  

  

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N" 208.

DEF

( 829 ) ‘

JOURNAL GENERAL
R A N C E.

     
   
   

 

 

Du dei 26 lui/[ct 1792..

 

 

III/ll. Icy souscréoteurs EL ce journal , don: l'almnncment empire ('1 lafln. de ce mois, son:
[Jrl'c‘s de le renozweler, aft/L qu’il n'y aft point d’inrerruption, dans 16 Jerome.

 

N 0 U V E L L E s.
O/fe/Lbourg, 20 jui/lct.

L r. temps approche enfin 01‘1 les factieux
qui (lécliirent la France vonlzél‘re punis. Tout

gaw. On vient (le publier des ordres pour
que les blés soient coupe’s et tous les grains
récoltés duns les campagnes qui s’étendent
depuis Ofl'EHliourg jusqu’é Kelli. On va y
tracer un camp (le 10 mille Impériaux. Un
autre camp (le 50 millehommes est déjé
tracé pres de Schwezingen.

Si voth étiez témoins de tous les prepara-
[ifs qui se font contre la France, vous se-
ziez tente’s do pluiudre les jacobins , quels
que soient leurs crimes. Mais ce n’est pas
la sensibilité qui (loit diriger la polilique,
mais la justice. Elle s’exercera sur les cou-
pables (l’une maniére terrible. L’univers en-
Liereltend lour punition.

D’Alais, le 17 jui/ict.

:cPourquoi faut-il, messieurs, qu'une jour-
née consacrée & célébrer in, conquétc et 1e
t/‘iomphe (la la liberle’ , 1‘1 jurer 1e maintien
et l’Observution du bon ordre, et (les lois
protec1rices de la vie et (le la propriété des
citoyens. . . Pourquoi faut-il qu’une pareille
journée soit souilleée par des cruautés et des
attentats , qui feront A jumais 1a honte et
l‘opprobre du nom Frangais ! et ce sont ceux-
151 mémes qni viennent de jurer d’étrc fidel-

.ture va vous épouvanter et vous faire Eris-
sonner d'horreur. ’

n‘Les divers détachemens de gardes na—
tionales des communes qui composent le dis-
trict (1e, cette ville d’Alais , se sont re'nrlus
ici le 14', pour y préter 1e serment civique;

- est clans la plus grande activité dans le Bris—’ apiés nette cérémonie . environ deux mille

de ces fédérés, excités sans doute par les per.
‘fides agitateurs de cette ville , 'se sont portés _,
vers les 4 heures du soir, an forf; ils ont dé;
.sarmé la garde er abaissé le pont-levis. Pénéa
tram: ensuite dans les prisons , ces furieux .
armés de toutes pieces , y vont donné la mort
£1 quatre prisonniers , plus malheureux
que criminels, dont deux de ces infortu-
nés appartiennent £1 d’honnétes familles du
pays , qui iouissent depuis long-temps de la
reputation la plus honorable: l’un est le
jeune M. d'Egrini , oflicier (le marine , Age
de 24 ans , arrété et détenu depuis 7 A 8
mois , sur quelques prop05 inconsidérés , et
pour quelques plans de villes frontiéres trou-
vés sur lui. Sa famille, proprie’taire de la
terre et clizlteau de Marueje , non loin d’A—
lais , étoit venue clans cetLe ville y chercher
un asyle et une sfireté que n’y a point trouvé
leur malheureux enfant , déte'nu 5‘1 la prison
du fort , sans pouvoir obtenir ni sa liber:é

ni son jugemenr. Cet iméressanr jeune

homme voyant' approcher ses meurtriers,
leur demands en grdce qu’ils lui accordent
un moment pour recommander son ame a
Dieu, et adresser au ciel sa derniére prie-
re ; mais au moment qu’on faint de consen-
tir ('1 5a demande, un impimyable sapeur

les (”L la loi, qui se rendent coupables, un lui fair sauter la téte d'un con (16 haclie.

moment aprés , d’excifi dont 18. simple lec—

» La dame Gaillaxd, Agée ’environ 56

    

 4,—< ’4 —. u
w;- W‘M‘

f’
"- W

4‘

.—

 

( 830 )

ans , femme rl’un lionufire invigociant fle calm
ville, s'émnt misc on route pour l‘aire son
commerce suns dour.» , l‘ut arrétée 1e 4 du
cmzrunt, non loin dc L1 villc '. ayant été trou-
‘Vfie nantie do quclques souuues on or , Lle
plusieurs ussignals , Ct do quulques carton—
ches , (lit-on , elle fut truduite aux prisons
(lu foxt, on 6116 a subi un genre. (l6 mort
affrcux, un genre do mort plus cruel que
les autres prisonniers, puisqu’on ass u re qu'a-
Want (le lui couper la téte , elle fut cmpaléc,
et: que par un excés d'utrocilé qui souleve
1e ccnur , on lui cnfonga unc l)nyonncttu....
1,2: pudcur et la sensibilité dél'emlrrnt éga-
lsment de décrirc cc forl‘ait épouvunmlvlc.

>1 Les (lcux autrcs prisonniers, détenus ,
pnnane gens suspuctspnt été aussi massacrés,
Juais étaut étmngers £1 la v;llc , 0t d’une
chasm, inl'ériuurc aux dcux autrcs (lont je
Viens dc pallcr, la l‘érocité dcs assassins no
105 a pas poursuivis , comnlc les premiers ,
aprcs luur trams. -

n_-\p1'ésa‘.'oir été gratifiés , d’une’superbe at
sublime constitution; aprés qu’on nous an—
imncu cl nque jcur , flVt‘C empliase, la pros—
}yérité (lu temps présent er. la 1"égénération
(ll: cu bon peuplc ll'ungais , pent-0n so (lé-
fendrc , mussicurs , (l’unc al‘llictiou pro-
fondc, e1; d’um: doulcur concentrr’ae , lors-
11u’0'n so \‘03t conflmuné 5-1 \‘ivrc purmi dos,
'}1omzm:s on pluIOt (les mouslires qui sc font
nue (lérision ‘et un jcu (lus actes les plus ini-
yudiquemcnt atrocos , ct lcs plus abomina~
Lies. '

u Cc, n’étoit point asscz d’zivoir promeué ,
selon l’usugc, nu bout (l’une pique , 1-:5 Lé—
Ies (10 cos (lcUX victiuws dc l'un at l‘nulre
sexc , Ll'wn avoir arraclzé, rnuiilé ct déclxiré
llts (lifl'énentcs parties £1 coups dc sabzes ct
do lmyonneltcs l Ce. ii‘étoit point encore
nsscz d'avoir irniué (lung lcs rues cos d: ux
cadalvres sanglnus, (at (lonli los chairs émivut
encore palpitantcs. Lu burlmric inulent
atrocguacnt a mute pudwur, les :1 ofl’crt
en sprictuclo cinique, liirloux , infi‘uuc....
1.71 main tremble ct 5.: slaw... Qui curoii. la
form: (lc- tram-r sur 1‘; yupi-‘r ilvs l‘brl‘ufts
uusni nous/(flux (ilru’l'mbruhlr-s , dos l‘orl‘lits
Iel‘; qua le soluil 11311 (i jumzils étrklirés, et
qui uuroicnt (lit lc l‘alirc 'cculcr Ll’hor—
1'cur... 3’);

:La (léliute dos Iliallicureux I‘éunis (in
camp (lo .Tr-ilC-é; at :m Cllziiwm (lo llamncs, a
concouru awn les lizits liorribles quc je vicns
«le \‘ou; Humiliur : la l'éte (lu comte (le Smil—
Ilfnu , (filllévfillt‘l‘ (le Saint-Louis, ct précédzim-
mum; ceicnvl dos clmseeurs dc libussillon,

a éui aussi promemie ct inuéo :‘1 coups cle
pieds duus 1m. runs rl'Alais. ,l‘l‘lnis El fuut l’u—
voucr. il ll‘.‘()l.l,l1l()n 11ml «:ombim'e ses Inuyens
qui éloir‘nt prrrsquu llUl:~ . ci il no pom'oit
s’atiendrc quilt unc uussi Irish) lin ({ue cell».
qu’il a élu‘ouvéc. Il n’uvoit pas plus de 50
lwmmcs in ms ortlrcs, lorrvqu’il a été onw-
lopi-i d’unc forcc do 10 mille hommcs av :0
do canon. Aussi a-t-}l élé bicnti‘m pris (le
cOté do Clmubonas , (l'ou la troupe de li-
gue la conduit, ayoc lo curé (ll: Bunnes ,
aux Vans, pour y subir lcur interrogatoim
dcvuut 1:3 jugu do pnix; mais en lcs cmcnuut
e11 prison , l’un ct l’aulre out étéinliumainc»
meut innssucrés par lcs gardes nationulcs.
Tom. ceux qui sont dc relour de cette «1-1--
pézlition s’uccorllent a (lire qu’oulre lc mus-
sacre des guns des environs , tous les villages
(l’alentour sout (lévaslés, pillés ct ruiués
do tell: sorie , (lu’il faudru plus do 60 ans
pour les xéiablir, comn e ils étoicnt.

L’on pent (lire, :‘i la louunge de la légion
dc Saint-Jean (le (lardinque; quiellc s’rmt
conduite , suit 21 l’cxpédition dc Julés , suit
{‘1 la l‘évlfiration cl'Aluis , avvc tous les semi—
nwus (l'liouucur , (le rctenuo ct dc nimlé-

'mtiou , qua do Séuércux et braves ciloycns

(loivent lc l‘uirc cnvcrs [curs fi'éres Vuincus.

: Cos umllicurcux détails quc nous (lon—
nous littémlciucnt nous ont été transmis par
unc pcrsonne bicn rccouunundullc, cl qui
a prouiis do nous instruire lidcllement (l3
tous les évéuemens qui arriveront duns les
pays inérillionaux , et qui seront susceptiblcs
(l’iutéresser nos leéczeurs. Lu justice nous
fait une loi Ll’insércr la réclamation qu'alla
nous a(ll€5'3(3. u Mcssieurs , la plupzirt (1‘ s
journalistcs sc Irompunt ct trompem leurs
lectours, sur la. zneuiére dc pcuser qu’ils at-
tribuent géuérulemont it tous les protestuns,
D’uboml , tons ceux qui (*i- (lama/7r éloiunc
goutilrsl'xommcs , (linsi qu’un grand nonxbre
(l’uutres, out, on llOl‘I‘GUl‘ , ziumnt qua lcs cu—
tlxoliqucs , luS massacres do 1 .' izues , do Mun-
taubam, (lu Jules, etc. etc. 11 n’cn est an"
cuu d'cux, qui n0 blume ct n’improuve for—
tcment lc Irop grand nomlsre de protestuns ,
([ui , clans cos temps (l6 I'évolution , so sou’.‘
portés 31 (lcs exodus lnion comlamnablcs un-
vex-s les Cullioligues; muis croycz quiil so
trouvc l>ir:n (le runs d’lionmzur 112M”; uolro

r3

croyunce ; bien {cs gens qui wrseroivut letui'
sung pour le roi , ct qui 5011KanlUldlslx‘lllf‘flE
au‘uclilxs 51 an personnc sncréc , uiusi quit lll
monarcliic.
Jo Sula; messieurs , me. 3)
UL dc ms abounds.

 

    
   

de
’
la—
’{3‘HS
You
‘
:ellu.
5o
nve-
ivec
;  5011';
5 en-
)lil H)
nolre
.t leul'
amen’:
’uiu lu

S.

  

    

   
    
   
   
    
   
   
  
 
 
   
   
  
 
 
    
   
  
  
   
  
  
 

 

1:3
:3

EXc’a

sump;-

 

' ’JACOBINS.

Batlomges tlu 22 jui/Zet.

M. Teret dénon’ce un rassemblement de
pan‘iotes, qui se re'unissoient autrefois rue
d’Argenteuil , et qui tiennent maintenant
leurs se’ances ailleurs. M. Calon assure que

'cette société est Hes-estimable : elle ne corn-
'mence d’ailleurs ses séances qu’é. l’heure 01‘1
'linissent cellos de la société , c’est—é-dire, 2‘1

onze lieures du soir pour toute la nuit. M.
Lanthenas veut que les fe'tlérés, se réunis-
sant par département, nomment 85 commis-
snires, alin que chacun d’eux puisse exami-
ner la conduite des représentuns envoyés par
'son (lépartement , voir‘s’ils sont (lens, has"
bons pri/zcipcs, el: les dénonccr chez‘e‘ux.
Deux niembres du comité Central" clns fé-
‘(lérés annoncent que domain ils serout as-
surés de vivre liln'es , ou qu’ils mourront.
'On 5’ icrie; all I que c’est beau! M. Antoine ,
president, engage l’orateur a s’expliquer :
1V1. (l’Aubigny me lo veut pas, lui, attendu
que si les l'édérés ont des (lesseins secrets ,
la société ne doit pas exiger d'eux des dé-
veloppemens. M. Lefort, dout nous avons
parlé avant-hier’, a recouvré sa liberté : il
est question de mrlier M. Pepin , qui a osé
calomnier son confrére; on passe 2‘1 l’Orfll'e
'du jour; c’est la discussion sur la suspen-
sion de Ml. Manuel. M. Antoine pretend que
3N1. Manuela plus d’enn'einis que M. Pétion ,
puree qu’il a (léployé une plus gin/Mic force
{1e mmk‘térc. (Premiere atteinte £1 lét popu-
‘larité de 3.1. Pétion : nous en prenons date",
nous Iét‘lacteurs (le ce journal.) On bavarde
surl’al‘faire (le KI. IUanuel. M. Sunt‘erre an-
nonce qu’on pours-nit toujours celle du 20
juin : l’un (les POUI‘S‘UlVEHS de cette affaire,
(ll-i1, est M. Couteau , creature de‘ M. La-
-porte, intendant de In line ci'vile, qui en-
l‘retient (leux espiéns (lens v03 tribunes 2 l’un
,de ces espions est un homine (l’environ 55
ans , le dos un pen courbé , et ayant tou-
jours dans su poclle un rouleau (le papier.
Sur Cette (lenonciution , rumour dans les
Iribuncs: on on cliasse un homme qn’on
oroit reconnoitre an signalement (lonné par
l‘s’l. Santeria). Le partieulier expulsé est in-
troduit dans la sallc : on Vcrut parler pour
l’uccusrr ; M. (lllalfJot , qui occupe le fau-
leuil , no wut point :lCCOl‘dCI‘ la parole : NI.

’lti'liu lui (lit. dos injures ; M. Chabot lni
enrepond : enlin l’expulsé est renvoyé;
unit‘s, quelquf’s uzomens aprés , il s’obstine
$1- dcnmudur l’vnH‘éc de la Seance pour (le-
mo‘ntrer l’e'rruur dtns luquelle lea Lribunos

(83:)

sent A son sufet; il entre et on ne l’e'coute

pas. ll parolt cluir 51 M. Legendre , que , puis-
que l’assemblée nationale ne peut pas trou—
ver un cri'minel clans Lafayette, elle pour-
roit bien ne pas trouver un innocent dans
Manuel. « Ne vous fiez pas Ian: A vos col—
legues, dit-il; songez que, clans l’accolaide
qu'ils vous ont (lonnée, beaucoup Ll'entr’eux
vous auroient étouffés s’ils l’av'oient pu ; et
moi, je declare que si pareille embrasszide
m’aVOit été ofterte , je leur aurois CI‘iiCllil‘
Ina langue an visage. 2) On liabille encore
quelques instans sur Blanuel , contre La-
layette, encore sur Manuel, et puis encore
contre Lafayette. Enlin une deputation de
la section (13 Montreuil Vient (ltinonoer uu
sermoniucnnstituliunnel,‘ préché dans cette
église par l’évéque. lzancliet '...... L’e’véque
Fauchet l o’est done encore un autrichien
de plus? 0:1 verru ca , on examine n g.a....
Les bons f'ieres se séparenl , enclnuntés tl'at-
voir une denonciution £1 discuter le lende—
main.

-——-—-u=amm-=—————

Pan's , 2.5 jui/Ier.
Era-(zit (Z’une [cine (Z’zz/L ft‘g‘le'ré.

Dons Parisiens, vous m’avez-trop bien
accueilli pour que je: ne rlévc-ile pas les ma~
noouvres abominables qui se trument coutre
vous. Je suis arr‘ivé ici le 15. Aprés avoir
été fété c-t réga‘lé, on m'a fuit promettre (le
Grier. _le ,lendemain , wive Pc’zion .’ (17 ['11s It:
veto! Je l’ai promis, et j’ai' crié en efr‘et
de toutes mes forces, wipe Polio}; .’ ('1. [1:15
[(3 flow ./ p I .

‘ flier , on m’a fait une—proposition qui
mla dessillé les yeux. — Je m’érois renclu
au l‘aubourg Saint -Aritmne , 0'31 favois été
invité do me trouver uwc plusieuf‘s u‘utres
fédérés: on a commence par nous Faire influx»
ger et boire ; 'upro‘es quoi on a voulu nous
faire signer unt: pétitinn , your demamler
en notre nom, que l’ussenzbltle transporl'étt
ses séanees dams quelque (lépartenmnt (lu
midi. Snr l’obscrvation que j’ai faite qua
l'assemlilée n’nvoit pas besoin de notre pé-
tition pour transporter ses Seances 01‘1 elle
'voudroit , et qu’wrlle savoit mieux que nous
ce qul’elle‘avoitu laire , un {931.4144 (le léi Hunte—
Garbnne nous a expliqué quil s’agissoit (le
la banquero’ute , qui R'roit l“ lionheur de tou-
t‘es'les prm'inces , en ce qu‘ulles ne puit‘roient
plus que le quart (les impt‘us , une Fois qu'elle
seroit [nits ; muis que MM. les députés ne
pouvoient pas lair-e la lmnqueroute , tam:

_ qu’ils seroienl a Paris ,purce que les Pan»

 

     
 
     
 
        
        
     
   
     
      
      
     
    
 
      
    
    
         
       
     
    
   
        
    
       
     
   
      
     
      
       
 
        
        
       
 
    

 83

siens, qui émient tons créanciers (lo l'état,
s'y opposm‘oient, et qu’ils ne lalsserment
-nu‘:me pas sortir l’:i§scmblée (19, let capitale ,
si les I‘éilérfi-s de tous leis rlélnarl'emens ne
se réunissoiunt P515 pour le (lemander. ll
nous a méme ujouté que le salut de la cons-
titution dépendoit de cette (lémnrche, parse
que si les armées des Autrioliiens et des
Prussiens s’avangoient vers Paris , on ver-
roit aussitét les Parisiens , pour sauverleurs
maisons et lcurs boutiques du pillage et de
l’incendie, forcer les députés, le couteau
sous la gorge , é abandonner la constitution.
Je m’en suis allé , bien résolu (le ne plus me
Ironver :‘1 do pareilles assemblées.

Ce n’est pas lé tout; je dois encore vous
(lire que , dans cette conference , j’ai appercu
cl'autres projets sinistres , dont je no suis
pas aussi sfir; mais je 'soupconne que l’on
cht enlever 1e roi, ce qui mettroit un grand
desordre (lens cette capitale et dans tout le
royaume. Ne croyez pas que tous les jnco-
bins soient capables de ces horreurs ; j’en ai
Vu plusieurs qui , comme moi, sont indi-
gnés ; mais je vois aussi clairement qu'il y a
parmi nous , de grands coquins , que l’on
puie pour exciter des troubles et' nous per—
dre tous. Je ne connois pas leurs chefs , sans
quoi je vous les nommerois, mais profitez
de l’avis que je vous donne en vous quit—
tant, V011: en reconnoin'ez bientdt la Vél'ité;

JACQUES DE L'OSNH,
fe'déré (la la Co‘te-d’Or.

Depuis long-temps le bruit se re’pand que
plusieurs députés jacobins ont en la precau-
tions de se munir de passe -ports. ll n’est
plus permis de douter aujourd'hui que ce
bruit ne soit fondé. Il est constant égale-
men: que la plupurt d’entr’eux ont placé
leurs fonds en Angleterre, le seul royaume
de l‘Europe 01‘1 ils trouveront un asyle. 0n
assure que M. Condorcet a vendu sa biblio-
theque, et s’en est fair délivrer 1e prixen
argent. Enlin, les maitres de poste , sur la
route de Tours et Bordeaux , sont avertis
de tenir des chevaux tout'préls. Ainsi , les
[liciieux vont disparoitre , si les complots
monsti'ueux qu’ils out ourdis manquent clans
l’exécution. Encore quelques jours , et le
voile qui les couvre va se déchirer.

— Une lettre de Maubeuge , en date du

r "21—wa

L'Abonnemuz: dc ce Journal ,
Plow/1C6, port franc.

2‘ )
2'5, rapporte que clams. l’ul’l‘aire (lont nous
avons parlé hier, nous zivous perdu (leux
hommes, mais que la perte de l'ennemi a.
été plus considerable.

ASSEMBLfiE-NATIUNALET-LEGISLATIVE.

La lettre d’Alais, qui n’éloit pas suscepti-
ble (l’étre abrégée , Imus force (la: ren-
voyer la séance é. demain, alin (lo la {miter
avec toute l'étendue nécessaire. Nous di-
rons seulement en deux mots que M. Du-
hem a proposé d'exa miner si le roi avoit en-
courula décliéance P cette motion a excite
unlong tumulte. M. Chabot a contribué i!
augmenter le désordre qni regnoit (lans l'as—
semblée , en proposant~ (le changer la cousi—
tittltion. Le president l'a rappellé é‘l l’orilre;
mais , chose incroyable, un (lécret a justi-
lié M. Chabot , en pronongant que M. Le.-
fond avoir eu tort de rappeller M. Chabot &
l'ordre. .

Un membre avoit propose auparavant de
s’emparer de tous les cheyaux [les cz'toycus
opuIe/w , et de les donner 2‘1 (l'autres citoyens
qu’on armeroit de piques ;‘ il a ‘proposé d’en
I'aire fabriquer 500 mille. —— Aucune de ces
motions n’a en de suites.

Les officiers municipaux (le la ville d’A-
vesnes écri vent qu’ils sont trahis par le pou-
voir exe’cutif, et que l'ennemi est A leur
porte.

~——-—-—-
Lrvnn NGUYEAU. .
Ex/zormtion d tau: les prétres er fidelles (I:
do Z’églz'se cat/zolique , pour les [cm/1: dc
persecution, ; avec des notes cssentfellcs .mr

[a souveminere’ ties refs. Troisieme édi-

tion. —— Par l’auteur de la nozwclle ins-

truction en forme de cmzfo'rence ou de cal,
te’chisme. —— Chez Pichard , libraire, au

Luxembourg. —— Prix 15 sous.

L'auteur de cet ouvrage a parfaitement
rempli le but qu’il s’est propose. Il présente
les plus puissans motifs (le courage et de
consolation £1 toutes les personnes qui sont
menacées ou victimes de la cruelle persecu-
lion qui afflige l’église catholique. Le (lébit
d’ailleurs en fait assez l’éloge , et nous cro~
yons devoir encore , dans les circonstances
actuelles, recommender la lecture de tous les
principes qui y sont re'pandus sur la souve-
raineté des Iois.

qui paroz‘t tom Icsjours, est 0': 3o liv. pour Paris ct 36 liv. pour [a
La Bureau est m: New/e Sauzz-Augusun, Hotel a”: la Correspondance.