xt75mk657b33 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt75mk657b33/data/mets.xml Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre France Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre 1797-10-27 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie de Vezard, rue du Museum, cloître Germain l'Auxerrois  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Courier du Jour, 27 October 1797 text Courier du Jour, 27 October 1797 1797 1797-10-27 2023 true xt75mk657b33 section xt75mk657b33  

 

a

@EEEER my EG‘UR.

Zl4()lflLI'1‘.4TE VIGET.

 

 

Du 6 BBUMAIRE an 6°. de la Bépublique frangaise. —- Vendre'li 27 Ooromu: 1797 (v.5t.)

——" J

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jflrssage amzongan/t la signature de la [mix (wec l’empareur. —— Discours (la Jean Debry it ce sujet. -— Rupture Ju

traite' conclu enlre le Portugal et la France ~— Insurreclion (‘1 Rome. — Pieces relrzlit‘es (m renwoi demandé par

le directuire du renvoi dc Zlf. lVicArtz/n , ministre d’Anglute/‘re all/ares (la corps helvéliqua -— D21:Iaralion aha
géuéral San/emu) , Illinia'lre dc Venise (‘a Paris. —— .Morz (In dépulé Legendre. ——])esli£ulion (la général Beur—
nogwille. —— Etal désespéré de [a sanlé (In roi cle [’rzuse. —- .Nouveaux (lélaiu'c sur les resultats (114 combat naval.
-—Le[tre du géma’ml Augereau , relative aux régutsitimmaires e/izployés (laws [as bureaux. ‘

 

Hr—zg

 

 

 

:5:

A V I S. entierement 1e traité conclu récemment par le chevaliet

9 ' 7 ' ' ' 9 '
o . . 1‘ ll ' ‘ ' ‘
Ire prlx de l’abonnement est (le 1211vres par trimestre. gujileasiiile 6t (1U en consequence ’ ce trarte n aumlt “1‘
.

Les lettres'et pa'1uets doivent étre adressés aucxtoy‘en I'T A L I E
Noc‘il , rue des l’rétres — Saint — Germain — l’Auxerrois , I
mumem 40. Rome , 2 octobre.

 

 

‘ , Ces jnnrs dernicrs , il y a eu ici un mouVement popu‘
Cours des changes du 5 brumaire an VI. laire , dont on ne peut pas encore calculer les suites. Les
AmsBco. :57 ; 58 g x; Bans: 51 50 EP' Ton‘rains parllcnt7assea ouverttzment (l’imiter le‘s habitan:
Idem cour. 55 56 % Or fin , l’once , 10,} l. de la 'l‘vlarcue d :\ncone , et de se declarer libres. Les
Han“)- ‘37 l 196 1‘ 4% Arg. i1 11 d. 10g.lem. 50_7 disposmons de ce petit pays alarment beaucoup le sou-

blcs Madrid i2—17—6 L5 Piastres 5'l. 8 6 yverain pontife. Les troupes qur y sont coxnmencent a se
faire Ci amdre : clles sont grossres chaque )our (18 trans-

is le Idem ell‘ect. 151. uadru le ”tr-10 ' . ,.. . .

’1 (lu Cadix 12_17_5 15 Eugen 1*: l use 5 fuges arrwant (1e Naples , de Dicrle, de Rome meme.
Etal— Iaiem effect. 15,1. Guinée 251. 6 s. JPIL'Zan , 11. octobre.
Ltron Genes 96 l. 91» Souveram oil—5 ‘
mu: Livourne 105 g 102 1 Café ll’lartinique 45 a. la l.

Lausane l .3 2 1). 4b.“ Id . ' a. xv ' . . . .
:1:in i‘ Basle 5 '— bA 1 1 § Suizesd’gigifizdfg treastfiis pour aller attaquer dansta mer Adriatique 1a flotte gallo~
, _, ' a u _ . .

Londres 26—1716 26—15 5. Idem d’ilambourglé £1518. vémtienue. A L L E M A G N E.

lCVra. Lyon :— b. a 15 j Savon de Marseille 16—9
”me Marseille au P‘ 25 A 151'. Hum; d’olive 25 s. 9/; 5. Vienna , 7 octobre 16 vendémiaire.) Toujours une
n cas “ Bordeaux an p. 15 Ta 15j. Coton du Levant 35 l. 5.1} 1. grande activité dans les preparatifs militaires , toujours
véfi- .; Montpcllier ; p. 111 15 j. Esprit 1‘ 5901_ 595 ~ memes vozux et mémes incertitudes , relativemcnt it la.
cublc -, Inscriptions 91. 9-5 s. 101. Eaufilefirie 22 d. 400 420 paix. Chaque jour on voit partir d’ici pour la frontiére
tems E5 Eons : 7.10 5. 8-55, 5-15 17.5 551 41.55 10 . d’ltalie , de la grosse artillerie et des munitions , dont
re, ct ( ‘ une grandc partie est (lestinée pour la Dalmatie.
.6 na— P O R T U (1 A L' Un grand nom‘ore Ll’artilleurs et d’ingénieurs Vient
d’élre envoyé 3 Zara et a Zeng , (2 places , l’une sur les
nages . cotes (la la llIorlaquie , l‘autrc sur cellos (le la Dalmatie,)
:t dcs a 11 est arrivé ici nne {régate anglaise , avec (les dépé— pour on réparer les fortifications ct y construire de nou~
dalcr V cites du cabinet britannique pour ll'L \Valpule, ambas— veaux ouvrages; ce qui n’annonce pas , de la part do
ement , sadcur (l’Angleterre. Ce dernier an fit aussi—tbt part a notre cour : la disposition a se (lessaisir dc scs nouvcllcn
)crtisc ’ M. Pinto , notre premier ministre. Ces di-péches conte- acquisitions.
.it fait " noient l’ordre (l’engager la cour de Lisbonne a déclarer On parle aussi d’un grand rocrntemcnt , qui doiLem-
fisantc , nul 16 traité de paix conclu par le Chevalier \l’Aranjo , brasser tous les états héréditaires d‘Autriche.
entre le Porluéal et la France , et d’accompagncr les Tous les qualriemes bataillons , qn’on a complettéo
representations des plus fortes inenaces. en Bohéme , sont en marcln—z pour les bords (lu l’thin ; et
On assure que M. l’into , aprés une mfire délibération , toutes les troupes qui arrivent do Hongric soot envoyées
frut (levoir expézlicr nu cutter a Londres , ct un courier vers la frontiers (l’ltalie.
I Paris, pour annoncer aux ministres re’sitlant dons ces Suivant la gazette de la cour d’aujourd’hni , toutcs

debut vilies , clue sa majesté portugaiae désapprouvoit lee troupes qui étoient commandécs pour so porter 3931

On nous écrit de Toscane , qu’une escadre anglaise va.
se réunir a la marine napohtaine dans le port do Naples,

Lixbonne , 10 septem-bre.

 

  

 

 

 

les fronticres do 121 Carnioie et du Friou'i , on! reeu, ie
28 scptr-mbrc , Purine de s’arréter , ct sont rentrévs de-
puis dams Ieurs quartiers précédens. On a de la peine 21
expliquer cc mouvemcnt retrograde. , qui semble con-
traster avcc i’activité des autres preparatifs.

s U I s s E.
Baden , 6 octobre ( 15 vendémiaire.)

Bcaucoup d’individus de l’armée de Condé s’échappent
ct traverscnt notre ville. Depnis qu’on 1a suit destinée
pourla Pologne, elle peril considérabiement. De toute
une compagnie de grenadiers , coile qui perte encore le
nom de Mirabcau , i1 n’est resté que deux hommes.
'Presque tons ies officiers, pour pen qu’ii‘s aient aillcurs
quoique autre ressource , dcmandent leur congé. 11 y a
dans ce corps un grand nombre d’alicmands , de Sounbe
sur-tout, et queiques suisscs. Ils ne songent tons qu’a
retourner chez eux. De méme , 1e désir de rentrer en
France , est général chez tous les émigrés.

Basie , 17 octobre.

Le citoyen Mingaud avoit commififique’, 1e 7 octobre,
an sénat et an canton de Berne , nn arrété relatifau
Ienvoi de M. VVickam , ministre d’Angleterre auprés du
‘corps helvétiqi e ; il est dans ce moment ii Zurich, of). il
est allé notifier le meme arrété.

Le canton de Berne vient d’cnvoyeréParis MM. Tiller
ct Muttach , membres du conseil des deux-cents, et
Vconnus par ieur amour pour la liberte’ et pour la répu-
blique francaise. Its sont accompagnés de M. Charles
Halter , neveu du commissaire - général de l’armée
d’Italie , et sont charges (1c donner an direcloire exécutif
les expiications néceSSaires dans cette circonstance..

Voici l’arrété du directoire, et la réponse que le petit
conseil de Berne, convoqué par le sénat , y a faite.

Extrait des registres des délibérations du direcloire
exécutrfl
Paris , 1e 29 fructidor an V.

Le directoire exécutif , convaincu que la mission (1e
Wickam , prés ies cantons helvétiques , n’a aucun rap—
port. aux intéréts respectifs de 1’Angieterre ct dc. 1a
.guisse, et que son seul objet estd’exciter et de i‘zivoriser

_é§*c0mpiots contrc la sureté intérieure et extéricure de
la république francaise, charge le citoyen Minguud
. d’inviter et requérir le gouvernement du canton de
Berne , et au besoinies gouverneniens dcs autres can—
ions heivétiques , (le donner ordre éi VViCkilIIl dc sortir
sans délai de la Suisse.
Signé L. M. RfiV’ELLIhRE-LiIPEAUX , présidmt;
LAGARDE , secrétaire-général.

Réponse du canton ole Berne.

ll La répubiique de Berne, mettant toujours ie pins
grand prixiiia bienveiilance de la répubiique f'rzincziise,
a pris cn more consideration In note que le citoycn Min—

aud lui a remise au nom du directoire exécutif de la
Iépubiique francaise.

» Elle observe que depuis pres d’un siénle ii y a eu des
ministics ou des agens britanniqnes en «uisse , et que

M.Vfickam , dnquel 1e directoire exécutif demunde le -

xenvoi de la Suisse , étant accrédité anprés dc tons les

états iie Ta confederation heivétiquc comma ministre p15—

nipotentiaire , 1a répubiique de Berne , ne pent decider
seulc sur un objet qui intéresse aussi essenticllementle
droit'dcs gens et la neutralité (In corps hcivétiqne déciao
rér‘, et reconnuc par toutes les puissances qui sont en
guerre.

» Le gouvernement de Berne,constamment occupé do
maintenir labonne harmonic avec in France et toutes les
puissanccs beiligérantes , remet 51 in pénétratioii et in la
sagcsse du directoire cxécutifces observations , et il no
tardera pas éi prendrc une resolution couvenabie 21 cc su-
jet, de concert avec ses confédérés , du moment que
le directoire exécutifjugera ii propos de s’adresser pour
cct efi‘et an iouable corps helvétique. »

Berne , 1e 11 octobre 1797.
Signé MonLo'r , chancelier.

Le citoycn Mingaudva témoigné , dit—on , qucique
mécontentcmcnt des délais qu’annonce cette réponse di-
latoire conformcéla nature et aux principes dn gouver-
nement de cc. pays.

On est toujours ici dans la plus grande incertitude sur
les bruits dc paix.

REPUBLIQUE ~FRANQAISE.
PA R [3, 5 brumaire.

Il paroit une riéciaration du général
ministre de Vcnise ii Paris , qui a pour but de démentir
des bruits qu’il assure étre scmés par des recrucs du
royalisme et de l’uristocratir- , venus d’Italic.

« Je crois devoir déciarcr, dit-il, it in face (in peupie
francais ct des peuples d’Itulie , qnc lcs habitans (1e
Venise , bien Iléterminéséirétabiir 511: L165 bases iné-
branlables données pen dc jours apt-cs icur régénération
poiitiquc et par des proclamations, ontémisieurwrn so-
iemnci do so réunir 21 tous les pcnpies régénorés d’Itaiic ,
pour former l’imposanto masse Li’unc ri‘pubiique demo—
craliqne , representative, unc ct indivisibic.

« Convaincu que ce systéine pout seni assnreria liber-
té des Véniticns , et lcs rendrc. dignes do 121 coni'iance et
de l’mnitié de la rcpublique i'ranciiise , ic gouvernement
provisoiro do Venise a , par toutcs .os instructions adres=
secs ii 505 ministres plénipotcntiziires , le citoytn Baltae
gizi ct moi , diriga’: nos vaeux , nos dénmrchcs , notre es:
poir vers cet unique but. Nous déciarons quc nous sui—
Vons ces instructions avec une religicuse et opiniiitre
constancc, et nolre conscience nous dil que in nation
frangaisc écontunt son int-érét et sa gloire, aussi—bien
que 5a générosité , ies voeux des bons patriotcs seront
bientot uccomplis. » Si'gné SAN FERMO.

— Legendre , cx—conventionne] ct depuis membre du
conseii dcs anciens, vient de mourir.

——-— L’nrmé'e (In Noni no devant pins former qu’une di-
vision dc, l’armée d’AHcmagne , 1e générai Beuruonville
a rccu ordre dc cesser ses fonotions dc général en chef
de ce'te a mée. On croit que la gif‘nérai Dessaix com—
mimdera cette division , et qnc Beurn‘onvillc ne sera
plus empioyé. »

-— Les troupes hessoises (mt massacre granrl nombre
de {var sans (Inns l’évéché dc Paderbonn , iesquels refu-
sai'ent do payer :a dime.

- C’est is general Fontanieu qui a. is commandement,

 

HHS-4am —_41—JL_IAI.-nlu-_a

 des "troupes auxiliaires quexnous fournit 1e roi de 681'—
daigne, conformémeut au traité d’alliance.

-— Le cardinal-archevéque de Malines , condamné,
'par arrété du d'rectoire exécutif, a étre déporté au deli!
du Rhin , a inutilemcnt demandé , en consideration du
mauvais état de sa santé , d’étre constitué pri'sonnier a
Bruxelles. Quatre médecins ont tout aussi iuutilement
certifié qu’on ne pouvoit , sans lui faire courir risque de
la vie , l’cxposer aux fatigues du voyage. Il est parti
le 1°”. brumaire au soir , sous l’escorte d’un detache—
ment de gendarmerie nationale, pour étre conduit 2;
Cologne , d’ou il passera sur la terre de son bannisse-
ment. Les zélés catholiques ne son’t pas les seuls qui lc
regrettent; tous les habitans généralemcnt voient avec
fpeine partir ce vieillard respectable qui a constammcnt
pratiqué toutes les vertus morales, et qui a toujours
portage son revenu avec les pauvres.

( Extrait (l’une lettre de Bruxelles. )

-——Lamarque , fiere du député (le ce nom, vient
(l’étre nommé contréleur-général de la maison militaire
des lnvalides. Le ciloyen Papin, ex—conventionnel , a
la place (1e sous—contréleur.

— Les veuves Phélipeaux ct Louvet , Viennent a’ob-
tenir un bureau (1e lotrrie. Cette derniére a fait emban-
mer le corps de son époux. '

—— On assure que M. Sandos—Rollin, ministre ple’ni-
potentiaire de la cour de Berlin pres la république fran-
caise, a recu un courier qui lui annongoit l’état presque
de’sespéré du roi de Prusse. On ajoute que ce prince n’a
méme pu signer les derniéres (lépéches.

—— Les papiers angiais Ilonnent les résultats suivans
dc l’alfaire (lu 1 1 :

L’amiral Duncan :1 pris neuF vaisseaux (1e ligne hol—
landais , et une‘frégatc , l’Embuscade. Le Montnikcn—
(lam, que les relations de la Haye annoncent comme
coulé bas , est du nombre des vaisseaux pris ; mais le
Delft de 55 canons , est coulé has dams la baie cle Hoze-
1e): , lavec tout son (Equipage, et 120 anglais qui con—
(luisment la prise.

Les anglais ont pcrdu 12 a 1500 homm‘esgtant tués
que bleSsés; mais il est f‘aux qu’aucun de leurs vaisseaux
ait été coulé bas.

L’amiral Duncan a été élevé :1 la dignité (1e lord sous
le nom de Vicomte de Duncan. L’amiral Onslow a été
fait baronnef.

W

Par une premiere Iettre , Ie général Augereau a écrit
an commissaire—urdonnateur en chef de renvoyer (les
bureaux les royalistes et les jgunes gens de la premiere
requisition. La réponse fut qu’il n’y avoit aut'un roya—
- liste, et que les jeunes gens r5toient nécessaires a l’ad—
m1mstral;on.Le general a écrit une gv ande lettre. «Jene
m’amuserai pas, dit—il, a expliqueraceux qui ont l’airde
he 16 pas comprendre, ce que j’entends par le mot roya—
lzste; ils n’entendroient pas (lavantage ma definition.
Ce mot s’firlaircira pcut—étre par la suite; e! si quelqu’wz
en await conserve’faule (I6 sm'oir ce que c’est, nous téche—
runs dc réparer dc non-o micux le mal qui seroit résulté
Ile son default d’intelligence.

Quant au mot réquisitiozmaire, il est plus Clair; et ce

3

‘ n’est pas snr le sens que l’on équivoq‘ue , mais su: les

dangersde l’application. A entendre les chefs d’atlmi-
nistration , tout sera ilésorganisé , si mon ordre est exé-
outé; je sais ce que beaucoup de gens entendent par les
mots ordre et déeorganisation. Lorsquc le royalisme a.
chassé de tous les postes les amis due la république, on
n’a vu aucun danger , et tout étoit dans l’ordre; ricn nla
été désorganisé , exceplé la révolution ct la république.
Aujourd’hui toutest perdu et désorganisé,si l’on nelaisse
pas aux royalistes et aux réquisitionnaires les postes

.qu’ils oceupent dans les administrations. Pour éviter les

malheurs dent on nous menace , je vais donner quelques
développcmens a mon’ordre, lesquels secondée de votre
zéle connu pour la prospérita’: de la république , di551pe-

ront vraisemblablement toutes les inquiétudes.

1°. Tous les cliarretiers et haut—pieds des équipagea
d’artillerie , ne seront pointdéplacés; je parle de ceux
actuallement en exercice.

2°. Tous les eitoyens attaches aux boulangeries dc
l’armée actzwllemenl en exercice,ne cesseront pointleura
fonctions. '

55°. Les chefs d’administration auront soin de ne plus
admettre clans leur service , d’hommes dans le cas de la
requisition.

4". Les chefs (l’administration aurontfait, dans le dé-
lai de six semaines , les changemens indiqués par la loi
qui appelle les réquisitiounaire a la defense de la patrie.

5". Les administrations dont les chefs ne pourroient
pas répondre du service sans le secours (les royalistes et
des réquisitionnaires , sont invites a changer ees chefs ,
et a les remplacer par (les républicains intelligens et
probes , il en est beaucoup qui connoissent :‘i fond les
difiiérens services , et qui sauront les l'aire exécuter sans
royalistes,sansréquisitionnaires,et sans rien (Iésorgalziserg

6". Les commissaires—ordonnateurs remettront a l’or-
donnateur en chef les {state employee (les difi'érentes ad—
ministrations. Ces états seront nominatifs de Page, du
grade , et du nom de l’employé avec l’époque de son en-
trée en place , me seront envoyés par duplicata. Ceux
qui auroient signé un faux expose , en seront person—i

nellement responsables.

Vous voudrez bien , citoyen ordonnateur , faire part
aux auh‘es commissaires des guerres , de cette réponsc
aux difliérentes réclamations qui me sont parvenues. On
Voudra bicn aussi ne plus tirer de fausses consequences
(le l’arrété (lu directoire , en date (In 9 germinal an 4 ,
lequel arrété n’a rien dc favorable aux rénlamans , puis- i
qu’il ne maintientles employés que provisoirement dans
leurs places , et que l’arrété (la 8 vendémiaire an 6 ,
explique les seules exceptions qu’il enteml étre faites a
la loi sur les réquisitionnaires , exceptions qui seront
maintenues.

Vous voudrez bien aussi me faire parvenir l’état d:
ceux qui sontdans le cas de ces exceptions. »

Signé AUGEREAU.
'CONsoEIL DES ANCIENSQ
Présiclence (lo L1!.IOMEE—SAINT-MICHEL.

Sean ca (.71; '2 br'zmmire.

Le conseil ailoit s’occuper dela (lerniere resolution
concernant les patentes , i1 regoit un message du direc—

 

  

(4)

toil-e ; un accrétaire en fait lecture. Le directoire an-
nonce que par un message adresse au conseil Lies 500 ,
il l’a instruit de la nouvelle ale la signature de la paix
avec l’empereur. Des cris (lc vive la république se tout
entendre , et la Seance se love an milieu des plus nom-
breux applaudissemcns.
CONSEIL DES CINQ—CENTS.
Presidence de V I L L 13 n s.

Séam'e du 5.

Léonard—Bourdon adresse au conseil un mémoire sur
l’éducation commune. Il invite le conseil :‘i s’occupei‘ de
l'organisation des maisons nécessaires aux orpliclins (10$
del‘enseilrs Lle la patrie et aux enlaus abandonnés.

Le consoil ordonne le renvoi 51 la commission des ins-
titutions répulilicaines.

Le conseil avoit d‘abord passe 31 l’ordre du jour sur la
reclamation il’un citoven créancier de l’etat , qui de-
mande a étre autoriséva liquider ses dcttes aveu les b0113
que le gouvei‘nemcnt lui delivrera. - . ,~

Coupé (des COIeS—du-Nord) observe qu’il existe dew.
une commission chargée d’examincrune question 3—pr
Pres seinbla‘nle. Il demande le i‘envoi de la petition qui
Vient (l’étre lue , 21 cette commission.

Armand ( dc la TlIeuse) : Non—seulement je m’opposc
an renvoi , mais je demande encore lea‘apport de l’arreté
qui a créi': une commission pour examiner la question do
aavoir si les créanviers {le 112m pourronl acquitten leui's
dettcs avec la meme inonnoie quc leur donnera la repu—
blique. C’cst une Llc cos propositions faites ayant le 18
fructidor, qui est su‘nvcrsiv‘e tie tous les principles, et
qui ne tend :{u’a inti‘oduire dans le commence on .nou—
veau papiervmonnoie. Or , si cetle Circulation etoit ar-
rétee , je le dcmande , ce papier ne passeroit—ll pas glans
diverses mains , et sm'ez-vous on You s’ari'eteroitB Jo
dcxnanrle l'oi'ilre (lu jour.

Coupe: Si un rentier n’a pas le moycn cle payer ses
dettes , que Voulez—Vons qu‘il lasso ? ‘

Philippe Delville: La question est ale savmr entre les
mains (to qui doitpéi'ir une chose perisszible ; 1l est un
axioine de droit , qui veut qua la chose perisse dons la.
main oii elle est. ll n’y a (tone plus de dou'ie ({u’un crean—
cier de l’état ne peut forcei‘ ses CFéZlI’lL‘lCl‘fi a. reeevoir
l’ell‘et qui lui est (lonné par la ]~«"piil)lique. Je Lleinande ,
et l’orilrc du jour sur lo renvoi , et le rapport dc l‘ill‘l‘élé

iii a (:i'ézé une commission. Ailopte.

Depuis le commencement dc la Seance, on attendoit
twee impatience un message du dii‘eetOIre , annoneantla
signature de la pait; avec l’empcreur. Ce bruit s’élmtre—

dlllludilns la saile. Tout—a—coup lcs poi'tcs s’ouvreut;
iizs menibres entrent en l‘oiile; (le tous les cotés lajliis est
puinte SUIT has visuges. Le message est recu avec entliou—
aiasme -, un secretaire endonne lecture. llestamSi congu:

u Le directoire assemble au nombre tie inemln‘es pres-
» crit par la constitution, Vient (l’ai'i'éter et (le signer

un traité dc paix definitif , conclu le '26 venclémiaire

on 17 octobre 1797 (Vieux style) , cntrc l’empereur ,

Yul (le Hongrie et de Boliéme , négoeie aunom de la

rilpuhliqueil'ranc’aise , par le citoyen Buonapai'te , ge-

neral en chef de l’année 'd’Italie , ct charge (1e pou—

voirs cle la part du directoireiexécutif , d’une part; et:
» de l’auti‘e, par le marquis (le Gallo, le comte (1e C0-
a bentzel,le ceinte de ll'leerl‘eldet lo baron dc Degelman,
» fomies Lle pleins pouvoii‘s. Le directoiré' vous l'ait;
n passer ce traite, eonl'ormément a Part. 1516 de la cons—
» titution , et vous invite ii on di'alibérer. »

Au meme instant, les applauiliSSeinens partent de ton:
lcs cans; deputés , speetateurs , tous se levent et agi—
tent leux‘s chapeaux. Des militaires préseus a la seauce,
s’embrassent en fondant e11 larines.

Jean Dehi‘y monte a la tribune , et dit: Sans doute le
corps législatifjustitiera les espéraucesdes bous eitoyens;
il pesera (luns sa sugesse , la justice , la convenzmce, et
sur-tout la solidite ou traité (it: paix qui vieut Ll’éti‘e con—
clu. Qu’il nous soit permis, a nous que l’on a culomnié
tant Lit: l‘ois a cot egui‘d , ll- nous ii on: l’on a intenté l’ac-—
eusation horrible. ilr: Vouloir prolonger la guclre, qu’il
nous soit perinis do nous réj-ouir La paixouvi'e la source
de la pi‘ospeiwtz: publiquc; la paix nous garantit le ferme
espoir ile voir oicutoi se l'ermor les plaics .nevitables
(l‘une revolution , et les ulceres in will-res (in regime
monarchique. La palx nous l‘oumIt ouilu ies moyens tie.
soutaber l’iiuligent, et ate venir an secours Lies ci'éan-
ciers Lie l’iitat,

Deleuseurs immortvls (la la patric ,la paix \ia vous ra-
mener dons ms toy-rs , entrc les ln'us {i’un pere, il’une
mere, ti uue :"ponoe situi‘oe. tialttl. u la pu'x (lui perinet
au lils Lie l'eriner {es “(HIV ile sou p‘cre , tamlis qua pen—
dant la‘guerre lc pen-e est souveut oblige, d’aii-er pleurer
sur la tombe de son his.

En vain on vous a culomnié , en vain on vous calmn—
niera encore; vous slurez etrc utiies , Ta oltohe pubiique.
Oui, e’estle canon du 15 l'ructiilui' lpsi a simui: la paix.

C’estvrai, c’estvrai , s’ecrient queuiues voix.) La ré-
publique s’ail'ei‘inim par la sagesso e? la l'crnielé. Un seul
gouvernenzenl., je ne dis pas Line nation .s’o‘ostine a re—
pousser toute ouverture do conciliation; muis le moment
ii’est point éloigne , ou les fondeuiens de sa puissance
seront mis a deconvert. ,

Les {rang-sis ne sont plus all tems de la balaille (1c
Poitier/s ; et ioi‘sque les negooians Viemlront a redeman—
der leurs i'ouils , lorsquc is gone oi; se trouve la banque
sera miss 5-. lleoouvert, lorsque le systéine exclusil’ dc
l’einpire (les mezs sera bien rcconnu, vous verrez cette
puissanee s7¢orouler , vous veri'ez l’anglais et le liano-
vrien s’élevei‘ contre cette monstruosite politique q’ui
donue au 1‘0i Ll’ikngletem'e le Lil‘Ull. did-lecteur clelleinovre.

3e renouvelle lei la proposition que j’ai l‘aite en floréiil
derniei‘; c’est de célébx'er par une fete , tous les ans , le
jour Olt le sang humain a cesse do coulerLes olyinpiailei
avoient (les époqucs moins celebres ct moins cherish
l’nuinauité. Je domanrle aussi que le conseil se t'oi'iiiesur—
le-eliamp en comité pour entemlre la lecture du ti‘aite dc

illX.

Riou , apres quelques phrases , propose (1e decrétcr
que les arinées ont bien xnérité de la pat.ie. — Guille-
mardet demanle que cette proposition soit ajourm‘ejus'
qaiupres la lecture du 'traité. Adopté. -« Les citoyens
sortent dos tribunes en manil'estant (l nouvcau lcui‘joie.

N O E L , rédaoteur.

d

 

__...—

De l’impriiacric glu C o u n. :s a u u 1 0 U a , rue (lea Prétres— Saint-Germain l’Auxerrois , n". 42.