xt75x63b2x1n https://exploreuk.uky.edu/dips/xt75x63b2x1n/data/mets.xml  France  1793-01-02 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 2 January 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 2 January 1793 1793 1793-01-02 2023 true xt75x63b2x1n section xt75x63b2x1n Ltions

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GAZETTE DU JOUR.

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FxAuqoxs, de grands ’événemeus fe préparent; je fuis en Vea'em : tout ce

ue )& vois, tout cc que j‘entends . _ .
écouvrirez , ce que vous apprendrez , fates—la mox

fur le champ , je vous 'en infiruls ; ce gue vous
favoxr J )e le pubhe fur lheure.

Du mercredi z janvier 1793.

I . VIII'III-hm. .I i.“ I *I. ~..

NGUVILLII firnaucunzs.

De Vie/me , cc 1; dc’ccmbre. 11 cf! arrivé icl un
courtier dépéché i notre cour par cellc de Naples,
pour nous apprendre qu’une Home frangaife avoit
été appergue fur les cores dc la Calabre ; & que cet
é'véncmenc avoit jcté la confiemation dans les
deux Sicilcs. On croir que le commandant dc cert:
Home a otdre de doxnander 31 S. M. Sicilienne
quelles {our {es dxfpofitions i l'égard de la Répu-
bliqne frangaife.

' On affine que l’Lm des vaifreaux de cette flotte
s’efl démché pour aller 2‘1 Conflantinople porter dcs
Propofitions & la Port-e Ottomane. On {air ici Ique
1e minifim de France travaille-‘z‘a porter-1e divan a
confcmir :‘1 un iraité avec la nouvclle République.
On conno'it d’ailleurs les difpolltlous‘de M. de 56'—
monville , hominc adroir 8: tréé-propre 5. cette né—
godiation. En conféquen‘ce I, on public ici que
les minifkrcs de tomes lcs' puifl‘ances étrangéres au—
Prés du grand—feigueur, on: tegu ordre dc faire
échouex cette négociation , «$5 d’cmpécher méme

 

 

que M. de Sémonville ne (oi: admis i l’audieuco
du grand-vifir. N otre com: a cxgédié hie: i {on in«
temonce dc nouvelles infiruétions fur cc fujet. On
dit que M. de Sémonville ell charge d'offiiri 13 com:
Ocpomane cles {ommes confidérzbles, 86 de l’aidct
:l [e remettre en potfiefllon de la Crimée.

V De Ber/5'1: , cc 1 2. dc'ccmlvre. Les fuites heureufes
de la révolution frangaife fe dévcloppem ici avcc
beaucoup d’énergie. Le mois demier, il y :1 cu
dans la ville beaucoup de troubles. C’el‘t 16 com--
mencement d’une révolution que l'on craint & qui
el‘t aufil néceffiire qu’inévimble. Je Puis vous
alluter qu’cllc aura. lieu fous Fen de temps , foic
que vous nycz le bonhsur cl’abatcrc cntlérement
notre tymn , be qnc les bong Berlinois défirent de
route lent 2m: , foil: qu’il Vous fails éprouver quel—
ques échecs. Dms le premier czs,‘ s'il vent vcnir
cherchepun afylc clans fa capitals , i1 y trouvcra
:rentc millc ga'rdes mrionalcs‘, quj l: repouflflercnt,
ou qfil {e 'faifiromt dc fa. grolle pet-{onus , pour 1c
craduirc 2‘1 la barre d’ime allémbléc mtionale
Brandebourgeoife; dams le fécond casz nous fczons

   
 
 
 
 
 
  
 
  
 
   
  
 
  
  
 
   
  
   
  
   
  
   
  
   
 
  
   
    
  
 
  
 

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““6 ”Ville cilverfion 5 [es projcts ambitieux , &
nous efpéronslui faite perclte l’envie & les moyens
dc pourfuiilre les conquéaes qu'il Pourroit faire.
Notre tyran irrité de voir s’évanouir en fumée
les projets fanfatons du gafcon Brunfwic , 8: fu—
[iCLIX de n’avoir pu célébrer le 2.7 feptembre {on

jour de nailrance, nu chateau des Tuilcries , avec '

les ci—devant princes francais , ainfi qu'il s'en étoit ,

vanré, 6c quela gazette de Berlin l’avoit annoncé i
plufieurs reprifes , veut—il faire tombcr {a rage fur
quelques individus qui s’étoient réjoui des fucce‘:s
dcs Frangnis. On a arrété dernierement ici, p21:
{es ordres quatre perfonnes. Deux ont été charges
de cliainesdt conduits le méme jour 3x Magdebourg
é: :‘t Spandau. L’un d'eux ell: un bibliorliécaire ,

ami 6c confident dc feu Fre’déric H.‘Les deux,

autrcs ont été conduits fous efcorte, jufqu’i
Bareith. L’un el‘t un lieutenant d’attilltrie venu
en Prufli: en 88 comme fimple foldat, & Pat-
venu s‘t ce grade Par [:35 talens , l’uuttc ell unpro-
felleur de belles-lerttesi l’ecole militaire

FRANCE.

Dc T/zlviers , re 16 dc'ccmlyre. Vcdette ! je
t'envoye copie de l’adreffe de notre commune ti
l’afTemblée uationale , que le courrier de ce jourlui

porte en meme temps.
CITOYENS RepnészNTAns!

Vous , les enfans de norre choix; vous , les
hommes felon notre cccur , portés par nous au—

dellilsde nous; vous , :l qui nous avions dit en
vous portant ice pofie d’honneur: Allcz , vous

étes toute notre efpérance; depuis que nous :tvons
Iemis entre vos mains 1e dcflin de l’empire, nous
vous le demandons dans l’amertume de notre
ame, qu’avez—vous fair pour nous? Dés l’inl’tant
que vous avez quitté nos murs , notre oeil vous a
{uivi avec toute l’inquiétude dc l’amour; nous
nous étions dit , dans le double delire (lC la ten-

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din '3. notre Cl'lUlX 3 laFrance ell muette, Vous avez
done trompé notre attcnte !

La conl’titution n’eft plus , 86 rien encore ne 1’s.
r’emplacée. Au lien de vous occuper de cet impor—
tant objet , votre unique million , vos féainccs {e
confirment en perfonnalités. Vous donnez de l'im-
portance :‘t vos querellcs , qui n’en onr pas d’im'
portance , puifqu'elles ne tegardent que vous.
Vorre tribune ePt tantot une aréne on vous faites
affair: Public cl’injures atroces , tame: une chaite
de‘ régen‘t , on mus poudreux encore de la pouf—
fiere de l’école,dc jeunes Rhétoriciens improvi-
fent des declamations péfautes & travaillées.
Nous vous demandons la paix 6: le bonlieuts
on nous répond par des phrafes lfonores , & des-
profcriptions inutiles. Repréfenmns ! laiffons - 13
Rome aux jours de {es vertus , 6c ne voyez que
la France aux jours cle fes angoifiEs 5 Jenna.
nous une conf‘tirurion & des loix.

Puifque le premier devoir des Républicains efk
la franchife , nous ne vous demantlons pas grace
pour des vérite's dfires.

Il ell encore un objet fur lequel nous récla;
mons : vous allez jugcr Louis: 6: vous nous
reptéfentez: la honte , (i le jugemenr ell inique ,
on fur la forme , ou furle fond , retombera fur
nos tétes; qu’il périfle , s’il merite la mort , la
julh'cc exiftoit nvant les rois; mais , s’il ne 1’;
pas méritée 8: qu’il la fubille , vous allez bttriner
en traits de fen l’opprobre fur cette generation-Ci
toute entiere. Cette importante afl‘uire ne méritoit-
elle pas que la nation émit [01) van Par aflem-
blées primaites P On commence £1 croire que, s’il.
exif’coit une confpimtion dans la journée du 10
aofit , cc n’étoit pas celle LlLI mi contre la. liberté;

-au refie, nous le tepétcns encore , s’il ell cou~

pable qu’il pétille; unis il c8; un principe «le juflice
inViolable 8c fucré: que tous Ceux q'u , nvant le
jugement , out opinét‘l la morr {e retufenr , nous

,,

appellerions fur eux la vengeance (lu Ciel or; des.

' hommes s’ils avoient l’indi In. ' d ' '
. _ ..\ - 3 _ 5 rte C VOtcl Comm.
dxefle 8C de la vamté :_La France entiere applau- H juges. ' ’ .1

 
 
 
 
 
  
  
 
 
 
  
  
 
 
 
 
 
 
 
  
  
  
 
  
 
 
  
  
 
  
  
  
  
  
  
  
  
 
  
   

 

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N’allez pas vous y tromper , ciroyens repré-
fenrans! ce n’el‘r pas lv roi qui nous inrérelre ,
c'ell l'liomme , & c'eft pour l’liomme que nous
parlous. Voici norre profcllion dc foi fur les rois gr
croyez—la ,‘ nous fommes francs 8c durs comme les
rochers dc nos montagnes. Ufurpareurs de la
fouverainecé des peoples, lcs rois enfin ne {our
plus rien ; la. vetulle' rouge les diacleincs qui s’en
vonr cu lambeaux, appu}és fur lcurs routes;
nous marchons fiéremenr 2‘1 l’indépendanCCé rra—
vers le fracas dos trones qui tombenr: libres d
prélicnr comme l'air que nous refpirons , non ,
croyez le bieu , nous le jurons fur les rombes de
nos pércs efclaves! nous n'irons pas, comme [a
bay“ fiupide , rgeporrer docilement la rére fous
le joug. ‘

Purir. Un des beaux difcours qui air éré pro-
noucé 51 la convention , {ur le jugcmenr cie Louis,
ell cclui de Vergnimx , improvifé avanr -hier.
Gorfas dir qu’il a barru rous lcs Robefpierre , les
Marar , 8c aurres , préfens , paflés 8c avenirs.
Louver le rraire de fublime 5 effeétivcmenr , on y
trouve des beaurés d’une grande conception : {on
opinion paroir eurrainer celle dc l'aflémblée , 8c
l'ou commence 2‘1 croire clue le procés do Louis
Tera foumis aux alfemblées prinmires ,& que le
cadre en Era ainli congu : Louis q/Z—il ou non cou-
pch? Par un ferond {crurinz s’il n’efl pa:
(capable , qu’e/z fem tor; .3 5’1! [’6]? , quell: psi/re
lui inflzgeraat—orz .9 I1 el‘t probable que rous les
Franc-sis feronr appellés a émerrre leurs vczux.
Le difcours de Deaéze p.1roir aérriellcmsnr. Nous
cngageous nos lcé‘teurs s fe le procurcr & :1 le
méuircr i l’avance; c’cll 1:1 piécc la plus impor—
tanre du procés. (1)

§. Clmumer, firccefleur (le Manuel :l in com-
mune , :1 éré plus heureux quc cc dernier: il a
fair nrrérer 31 lacomznuneque In for: rles Rois feroir
appellée lrzfir: des Sunr-sz/ozzer, parce quc, a-r~il
dir , Epiphanie en grec , figziifie /.zfc'te acsgrzeux.
On voir que ce Chaumu fair lc Grec.

§. NouvrAU'ri-zs. V1.2: 360 nz/cx fir lc prorés de
Louis XVI, er M. Sourdor ci- ‘c-vunr lieutenant—
général de Troves , brochure dc 5 i pagesbhacun
fair que M. Sourclnr s’rl‘t offer: d’rrre l’un des dé-
fenfeurs de Louis XVI. A en jugcr d’aprés l’ou-
wage qu’il public , ll efir rempli :wec avanrage one

 

(1) Nos nbonnés des de'parremens, qui défireront
avoir l’édirion textiielle de ce difcours , de l’imprimerie
nationnale, franc de port , pourront fe 1e procuier en
{gifant remettre 2.0 {015 finorre bureau.

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aufi’i important: mifiion. Ii eflfiorr cle raifounemens
qui {e ‘dédurl‘enr les uns par les aurrés avcc beau-
coup d’ordre ex dc clam: , 6c qin annoncenr on
efprir mfir 6: des idées {aiiieS.Connne les ouvragcs
dc raifomicmenr ne four guéres fufcepribles d'ana‘
lyfe , nous nous bornerons , pour donncr une idéc
do {kyle de M. Sourdar, d’exrraire un paling:
concernanr la farncufe armoirc do chateau rice
'1 huileries.

n Ce n’efl; pas la convention narionale qui a
n fair enlever les papiers dc L ouis XVI , force:
:2 fes armoircs & s’cmparer des bureaux du pou—
n voir exécorif. Les abus commis dans cerre ma—
2» niére dc s'emparer de papicrs qui doivenc {err/it
a: al in jufiificarion 85 meme 5. la conviéiion d'un
>3 accufé ne {our point ole {on Emir; elle a rcgu les
>3 pieces rolles que la légiflarure précédenre ies a
u laillees.Liie {Cille prooufiion date do {on régne,
n cello (les Plplcl’s ( miraculeufement) rrouvés par
:3 le miniflre Rolland dans cerreencafirurei porre
)I de fer plus miraculeufe encore, que Louis XVI
n no connoiffoir pas, que, ni les commiffiires des
u Tuileries , ni l’arc’nircére chargé de vifirer le
n‘ficliéreau 6: {es murs , aprés l'alraur du 10 , ni les
7! ouvrieis employés aux reparations de cer alraur ,
2) mi 165 boulers de canon jerés fur le chateau n’a-
n \oienr deicouverr. . . . . Le miniflre Rolland a.
n (if) orre bien éronné !. . . . . . nous le fommes
n bien aufli do voir qu’enrre {es mains ifolées foient
:o rombées les preuves & les moyens de perfécurcr
” 8x: do conduire :1 la morr Louis XVI dour il a éré
n 1e mmillre ‘, Louis XVI dour il [6 plainr , pour
a: avoir rcporrlfé [es {ervices ', Louis XVI qu'il a
n menace par {es lcrrres , 8: dour enfin il exerce
les pkooirs patios. . .. . »

§. Defin/é de Louis XVIJ par Mic/zel— Germain
Pic/202: , homine dc loi.Premiére parrie , brochure
de 39 pages:

M. l’ichois débure ainfi : u Frangais E arrérez.
>7 Vous alliez commerrre on crime horrible.
» Louis XVI elf innocent , & il n’y a point dc loi
n pour le juger.

Mr. Picliois s’arraclre :‘i prouver , & il a raifon ,
qua c’ell la dérel’mble ambirion des membres de
l’affemblée confiiruanre qui a produir les maux
infuporrables que nous foufii‘ons , & qui a prc'ci-
piré la ruine de la France. L’aureur ne vienr point:
clans cerre premiere parrie , aux événemens aétuels.
Sa deuxiéme parrie les contiendra fans-dome, 8C
& il nairra une difcuflion qui ne per]: qu’étre inré-g
reflanre.

   

    

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§. Se’arzce dc: Jarobins , (luv 3! ds'cemlarc. La
difcuflion , s'eft portée'fur le jugement du ci—de—
vant roi g ii If}! avoit qu’une voixpour/Zmfizpplire.
Bientot aptés , une citoyenne nominee Lefage a
donné lieué une fcéne des plus piquantes. On ne
peut fe dilfimulet, a dit CCtte citoyenne, que la
convention n”a pas rcmpli jufqu’ai préfentle§ efpé—
rances des Jacobins Je demande que la {ocrété en
arréte 1e renouvellemcnt.

Madame chage , qui s’attendoit a un triomphe

'5. patu efftayée des murmures qui ont accompagné

fonopmron aflcz mal-adroirement exprimée. Elle
a été’ accufée rl’étre complice dc Briffot & de Gua-

' dot 3 165 uns vouloiaent qu’elle ffit cenfurée; rel—

ques‘uns opmoient pour des parties violens ; les
citoyennes dcs tribune-s avoicnt déji arrété que
dans leur {agellé 1a clam-e Lefage foroit clufliée;
la panilre femme trembloir de tous fes membres,
la fociété :1 cm devoir pafl‘er :i l’ordre du jour.

‘CONVENTION NATIONALE.

Se’ancc du mardi premier janvier 1795.

Un courriet parri dc Londres le 27 , annoncc
'au minil‘tte , qui en fait part 51 l’all'emblée , qne
Pitt 21 refufé jufqu’i préfent de réponclre amt ob-
fervations de notre agent , fur les préparatlfs dc
guerte qui paroiflént {e dirigot contre la Franre.
On a flit une levée de 2.; mille matelors , truize
vaichanx dc ligne 86 vingt-Cinq frrégates font
armés. On a atrété dcux de nos navucs clmrgés
dc grains, 85 on a rendu nn Bil contre lt-s

étrangers , qui patoit dirrgc contre les Frangns.

’Le confeil exéwtif provifoire atréte que le mi-

niftrc plénipotenmire de la France fcra clmrgé
dc demander :‘1 Cclui d'Anglercrre, une réponfe
prompre , cathégorique 8!. Claire , pour fayoir 1i
fous le_ nom d’étraiigor, on entend parlor dos
Frangais, & ti le mimfire anglals ne donnc pisz
fous trois jours , uns réponfe favorable , le tram:
de commerce cle x786 , fcra rcgnrdé comma
Iompn cnrre les deux puiffinrcs.

Le minifire (le la gnetrc fair part d'une lettre du
généml Culline 3 qui {c lonebcauconpdes procédés
des amis de la liberté de \‘JiffexiibOle'g , (pm 1 fart
pilot 5 {on armée , nnc quantité confidcmble d’ln-
bits , dc has 6: de foulicrs.

plan d'organifnricn d‘impots pour la nouvcan dé-
partemenr du Mont-L‘lmzr.

Un décret accorcle LlnC inrlcxmfité de 5 livres
par jour & 15 fols , par licuc, aux l‘nCllilWCS des
confcils-généraux dc which it do cléparlcmcnt ,
qui {ont obligés de fr: dcplacer.

On renvoye an pouvoir exécutif pour qu'il
tende compte dos caufcs de l’nrrcftntion de cleux
. navires clmrgés dc grains, ntrétéS'dans l9. Tamife,
: , dont l’un éroit pour Bayonne 8: l’aurre pour Bicfl'

Kcrfaint a enrrcrcnu l’nlfcmbléc de 110(1'6 poli-
tion vis-r‘t—vis l’Anqleterre ; il a donné le projet
d’un de'cret pour aru' ur~le-clmmp dcs forces
confidérablc—s fur mcr. « .ri a ordonné l’imprcflion
du difcours & du projct , & ordonné aux comités
diplomatique, de conllitntion , (1e l:~~ guerrc & dcs
colonies do {6 réunir pourl’examincr.

L’ordre du join all: la (lrfcuflion fur le juge-
mcnr de Louis XVI Icon-Ben, do Saint-André ,
31— peu— pres comm? losgurres, a fair envifnger
7’ le danger (le Confulttt lr-s alfemblécs primaires ,
‘ 8c :1 conclud 23 la queftion préalablc fut l’appel an
Peuplc.

Petita lancé des fatcafmes fur tous les préo—x
pinans, ell convenu qu’il croyoit Louis compa-
blc, mais qu’il ne prononceroir pas [21 met: s’il
Il’éroit sfn‘ de fon appel au peuple.

Brilfot a confidéré la quefiion {ous un point dc
vue Polirique; il a fair voir que ‘3 le procés de
Charles premier cut été porté par nppel an peuple,
le jugement de ce roi n’auroit pas {nit dans l’hif—
toire , une époque injurieufe pour la. nation an-
glail‘c , & qce le grand crime éroit d’avoir violé let
formes en la faifant périr ; c‘cfi dire :1sz qn’il efl;
de l’avis que le pcuplc doit jugcr l‘aflhire dc Louis.

LOTERIE DE FRANCE.

Numéros {orris le 51 cléccmbre 1797. ,

69. 9. 61.83.16.
P71317716”! dc ch'ltel-de-vi/le.
Six prumiers mois 1791. Tours; Le‘trls.
L E R R A T A.

> ' Fcuillc d'liicr, feconde page ,prcmiére colonnc ,
lignc 2.1, cu 1793,1{flr{ 8: 1793.

g V Lcs coxnnaifraires de la convention font pachr an
&

 

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()n {ca-fair .1 Paris aubureau de la Vedcrte , boulevard de la ports Saint-Martin, i celle Saint-Denis, nnméro ;.‘

pent s’abomer pour deter main en cnvoyant un aflignu de cent [0 s.

Ig- nm‘dc i'ibonnenwnt efl de 27 livres pourl‘année, I; liv our fix mois, 71iv 10 f. pour troxs mois. On