xt766t0gxn98 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt766t0gxn98/data/mets.xml  France  1800-03-05 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Quartidi 14 Ventôse, an VIII, [5 March 1800] text Le Publiciste, Quartidi 14 Ventôse, an VIII, [5 March 1800] 1800 1800-03-05 2023 true xt766t0gxn98 section xt766t0gxn98  

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QUARTID‘I 14

PUBLICISTE,

Ventose , an V I I I.

 

 

Le prim de Z’abonnement du pUELICISTE est ale :5 fr.
50 cent. pour troz's mois, 26 fr. pour six mois, é? 50fr.
pour I’amze‘e.

Les [air ('3’ arre'te's dos consuls sont imprime's lexluel'le-
'ment, 6’ dolivre's aux smscripteurs sans augmentation d6
’ rzx.

Les lettres 6’ [es abonnemens doz‘vent é'tre adresse's ,franc
do port , au directeur d1: PUBLICIS’I‘E , rue (les Moz‘neaux,
n“. 425 , [Mitre des fl/[onlins , it Pan's. ‘ '

_, In

REPUBLIQUE FRANQAISE.

ABMEE L’OUEST.

Le désarmem‘ent s’exécutc é—la—fois clans. toutesles parties
des departemens de l’Ouest. Au 5 venlése , le general
'Brune avoit déjz'i en magasin 10,000 armes rccueillie dans
'le Morbilian‘. ' V ,

' L'ege'néral Muller 'fait exe'cuter 1e désarmement avcc acti-
vité clans la 12°. division militaire. La gendarmerie, ren—
forcc'e par quelques c'ol011nes mobiles , est 5: la poursuite de
quclques handos dc voleurs, sculs restes de rasscmblemens
'de chouans. ‘

Dans la 14*. division, depnis la'mort de-Frotté-et de
hes principanx chefs, 8c l’arrestation d’unc centaine de ses
meiers ofliciers , _la_ tranquillité est parf'aiten-ient rétabheg
, Le général de dwtsion Gardanne, & sous ses ordres, les
ge'néraux Guidal & Dumoulin, operent a-la-fois le désar-
moment dcs départemens de cette division.

Le général Pully seconde cette inesureflans son erron-
dissementq '

Le général Avril est en ce moment a la poursnite des
Chefs” do division Beauregard 8: Henry qui s’opiniz‘itrent a
me’connol‘tre les lois de la re'puhlique. Le‘s 'pa'ysnns com—
mencent Eis’insurgercontre ces brigands : dans le canton dc
Pré—en—Paille , ils en out assonnué sixm ,

Cliz‘itillon; Bourmont, d’Aulicliamp, Bernier, sont 5
Paris : Georges est en route pour s’y rend’re, 8c tout fait
présumer que la tranquillité des dc'partemens de l’Ouest est
solide, 8c l’autor-ité du gouvernement aussi bien alferrnie
que dans le reste de la républiqne. '

La constitution a été publiée avec la plus grande solem—i
nitc'vvdra-ns le département du Morbihan. Elle est l’objet do
toutes les espérances 84 de lous les wrux des habitans de ces
malheureuses contrécs. (Article official).

De PARIS, lo 15 verzté'se.

' Nous approchons du mois de germinal. On n’aura jamais

vu arriver cctte e'poqne avcc moinsdc inouvemcns et plus
de sécurité. Graces soient rendnes :3 la constitution, qui-
n’ainene paschaque année Ies tempétes éloctorales, et qui
nous assure ménne a‘jamais dos elections sans tempétes !

Le corps législatif n’a plus cctte anne’c que dix—sept jours

DE

 
 
 
  
 
 
   
 
  
   
  
  
  
  
 
  
   
 
  
 
 
 
  
 
  
  
 
 
 
 
  
  
  
 
 
  
 
 
 
  
 
 

de session , et ils seront Lien ronq')l-is,1misque lie gouvemee'
ment‘ doit lui presenter encore et le nouveau plan d'organi—
sation judiciaire, et le‘ bndjct cie l’an 8. On ‘discutcra aussi
l’important pro‘e't dc loi sur ees remplace’mens,~qui eoncilie‘
les droits de la patrie et le liesoin qu’elle a de défcnseurs,
avec lesdr-oits ct l'cs intéréts de la vie sociale', clont le prin—
cipéi'l avantage consistc 21 (liriger ses travaux, ses habitndes,
sa jeunesse vers une carriere ii laquelle on n’a‘ur'a pas le con-i
rage de se préparer,si l’on n’a pas l’assurance de la parc‘ourix‘
tranquillement. ‘ ~ ‘ -

Les sociétés naissantes, qui ont suretoixtb‘ésoin d'e Erase;
dema‘ndent ll toutle vmonde les mémcs services; les société‘s
perfectionnées distribuent les. emplois , et mulliplien‘t les
homm'es en les mettant a leur place;

 

—— Le premier consul 'regoit le 2 61.17 de‘ cheque mois, les
ambassadeurs : lie id? cliaqne decade, cle midi i den:
>11eu'res , lc‘s'sén'atenrs et les généraux.; le 4 , de midi it d‘eux
heures', lesi membres du corps legislatif: le 6‘ de midi 51
deux heures, lesrmembres du tribunat et ceux (In tribunal
d‘e cassation'. " . /
V ‘Lés ofliifi‘ers , le‘s préfets, les jugcs et les citoyens qui‘ ont
degrapp'orts avce l’arlniinislrntimi génél'ale, qui dosirent‘
conférer avec terpremier' consul,hinvitentutleurs minis-tree
respectifs. a les présinter. ‘ . ‘ V ., . .

Les ci’toyens (fui no rcmplissent aucune fonction publi‘que -,'
mais qui ont ‘des objets inte'ressans é communiquer au prea
mier consul , s’adresseront :iu citoyen Bénezcch , conseillera
d’étal ,‘qui pren‘d les ordres du premier consul.

Tous les quintidis , in midi précis ,il y a grande parade de
toute la garniso‘n ct do la gardc (les consuls, dans la cour du
gouVei‘nement. Api‘es la parade ', lc premier Consul recoit les
militaires dc tout grade. ‘ . '

.1... Ce nfest‘ pas Dupin ,_n1ais Germain-Garnier , qui est
préfet de Versailles. , >

-— Un arrété des consuls portc que , provisoireinent , les
, seorétaires. des administrations central/cs le serout dcsnpréa
fectures.

—- Le cit. B‘onrgouig est parti- ce soir'pourCopenhague.
_ —-On parle dc l’établisseiuent (l’nn camp dans les chid
§_ rons de Paris: :Ce-seroit une'sorte d'école on les jeunes cause
1 (grits. seroientzexcrcés. sons les ycux dn premier consul. Le
commandemlent en Scroit, dit—on 1 confié au ge’néral Lasne4,

—-- Le concert dc Faydcau a été bier fort brillant. Le pre‘
mier consul et sa familley out assisté. *

 

 

 

——~ On annonce pour deuiain an théfitre dela republique;
lameprisc, de la tragc’die d’Oscar. On 9e rappclle aved
quel succes elle fut jouée clans l’origine4 ct il parait clue
lladiuinislralion de ce theatre n’a rie'n négligc’ pour la faire
reparaitre d"nnc. maniere plus brillaute encorer Plusieursr
roles imporlans scront beaucoup mieux remplis qu’ils ne

 

;l’étaient aux premieres representations».

1

 

  

 

 

 

(9.

gré (le citor los vcrs suivzms que l’nu—

‘ .
0 nous saura
. lc ciloynn Armani , zulrcssn an general Bona—

énvoyanl Vsa piece 51 l’arniée ol‘halie.

    
  
 
  

I‘m--

 

, nunc 10 pm:
. Elfi'n‘ie 5; la plume 8; l’éuée;

-—Qui , pout—(Hm: , an milieu (les camps ,

.l'xéxlige «l’immorrels ménmircs,

Dwi'rnbe-leur qnclquvs iustuns ,

Tit. Irouve, s’ul so peuL; le tems

1‘“: me lirc enlre dun}; virtuircs,

Le généml doit. avoir encore plus de plaisn‘ a la v01r

muourd’hui aprcs toutes scs Vicluires.

——-On dit que Pinetti 0L Mcszncr vont arrivcr sous pen 51

Paris. l _ v

—— Un nommé Mass’eau avoit prétendu , Clans une lcllrc

(lcritc an minislre dc la rnurirm, quo sur 11 mille prison—
nicrs. frangais délcnus a Porchcsler, qualrc ccnls étoient
Jnorls dc l'aim 6:2 trés-pcu dz 16:725. Lc citoyen 0H0, com—
missuire de la républinluc errAzigleu-rrc, a-pris cles rcnsci—

, gnemens a co; sujet, 84 dc’clar’e que , clans l’espace de trois'

/ Jnois , il n’cst mart dc maladic quc 54individns sur xxymillc.

—- Un ordrc (In 'gén'érn'l Hédouville porte qu’avant le 50
vcnlf3se, lc désarmcmcnt doil @ch achcvé. On Pourra néan—
moins laisser dcs' I'usils aux PropriéLaires & l‘ermicrs qui se—
ronl désigne’s par les administralions locales, avec la con—
dilion do no s’cn scrvir quc clans lsurs maisons , pour se dc"—
fenclre des volcurs. ,'

- , —- C’cst contra (leux Frégatcs anglaises 8{ un' vuisseau rasé
que. la frégam ISL Pal/as a en 51 soutcnir-un combat. qui a
éié Lrbs-opiniétrc, Llans les environs Lle Port—Male. ,

,k, ~

Suite ([6 [a [isle dos“ prtfets.

Ain , Faliry. Aime , Dauclfiy , ‘ex — constiluant. Alligr,
Lussal. Alpcs (liasscs). ll‘cxicr-Olivior, ex -- conventionnel.
Alpes (Nantes) , Félix Dcsporirs, cr;—rési:lant i1 Genévc. Ar—
‘(l‘echc , Cail‘arelli. Ardcnncs , Franck. Arriegc , Brun. Aube,
Laloi.

Canlal , Riou, cx—législalnur. Cher, chmiclre- Lucey.
Foles- du 7 Nord , Boulléc (du Morbihun ), ex -législateur.
Crouzo , Musset. '

Doubs , Gullois , Vtribun. Drdmc ,' Collin.

EscauIL, Morirgués , ex-minislre. Eure , Lannc. Euro" 8:
Loire , Demure. ‘

'Finistere , Bory.

Garonne (Haute‘), Richard,
. Piclryfi; ‘
I‘ ) lslc—eL-Vilaine , Lévcsciuc. Inclre-eL-Loire , Graham. Isere ,
Ricard , exmonsliluant. .

Landes , Mechain , exacommissnire h lVIaltc. Loirct ,, Maret,
ex—commissaire central 51. la Cole-(1’01: Lot , Dagout. Lot-
et—Garonne , Rougicr-Labm-géric , memln‘e cle l’Institut. "'

Liamonc , Galéaz .ini , ex—connnissaire central. '

Il’laycnne-ef-Loire . Monlcau—Descilles , ex—conventionnel’.
Marielle ,Maguilol. Marne , Siuiéon , ex-législal cur. Mayen-nc
Armand , cx—conslituant. Mensculnférieure , ChaLcau—Giron-f

Deux—Nethcs. Dlicrbonvillc.

v Cisc, Cambry, adu-iinisiralmlrclu Prytanéo. Orne , Lu—
Eadclcine. Qurliic , Dr‘srnm‘sscaux , lrilmn. _
Fas-dc—Cal'ais ., Mcsmie. 133' rénécs (Nantes:- Ramon, ex~

ex — conventionnel. Colo,

 

)

Rliin (Ens), Lhomont, Cit-consul 2. anirnc. Rliin (Haul). l

Armand (de la l‘icuse ) , cx-convenlionncl.
Sumbrc S: Meuse , Pércz (de la HauLe—Garonne ) , cx—con—
vonliouncl. Snoue Sc Loire, Brissou. Seine, Frocllot, ex—
conslilnant. Seine-lnl‘ériem‘e , Bengnol, ex—lcgislateur. Seine
8: Marne , Alexandre Larocliel'oncault. Deux Sbvrcs , Dupuis.
Somme, Quinctlve, cx-niiuislrc (lc l’inléricur.

Tarn, Lamarrluc, ex—législaleur.

Var , FauclieL , ex—niinislrc pr'cs lcs Elms—Unis. Vendén,
Jard-Panvillers , tribun. Vicnnc , Coclxon , ex —minislr0 de
la police. Vaucluse , Pelet ((le la Lozcre). Vicnne (Haute),
Pougeard—du—Timbcrt , ex—consliluant. '

VARIIiTxés. -l

La brochure clonl nous avons parlc’, inlilulée Pieces 0171:-

"L‘z'cl/es, quoiqnc, connne nous l’avons (lit, les excellemvs

observations & les notes lumineuses Sc piquantes qu’ollé'
cunlient aoient l’ouvrage de l’auteur aunuyme, & n’uicnt
rien d’ollicicl, se vend a Paris, chcz les marchands de

nouveanlc’s.

Cello brochure suit, avec bcaucoup dc talens &_ de lo—
gique , commie pas h pas , les raisonnemons , les ‘divagntions,
lcs soplxismes du ministre‘anglais; mais comma clle (-sl. écrile
avec antant (le Llécence que d’csprit, i1 my a quc les injures
auanellcs clle ne répond _pas.

L’on pout juger de la manicre large 8: noble do l'auteur
par ce murceau des observations préliminaircs, oil l’autcur té:
pond s cc qu’il appelle fort bien le premier prézexle des
refus (lo l’Anglcterrc : ' ,

O - F I

I ., Les Frangais out cLe les aggresseurs. ‘
« Il a quelque chose dc si étrangc, qu’il faut toule la ulizileur ,
loute l'iusistam‘e quc les m'inistrcs du roi out mises a le dévclop—
pcr. a le reprodnire sans cessa dams leurs discours , pOur ersuader
(ll;ll.s out en réollement la pcnsée d’en fairo 1m moyr‘n re justili-"
cation. Qu‘oi ! les Francois ont été les aggresseurs , par conséquont
011 no (lair. pas ennwr en négociaiion avec cux '. A to compte , entre
dcux nations rivale’s d’intéréti, an prcmicrsnict de m-écontentcment»,
la gunrre qui éclateroit seroit une guerrc de désespoir it do fureur ,
qui ne fiuiroit que lors ue la nznion la plus aulmrnce am‘oil détrnit
l'zlutre. A no coniple , il faudroit cll'ncer (la la ménioire des homines
tout souvenir do rapprochement & (18 mix; il fzruilro'it bannir du
cmur humain toutasentimcnt dc réconciliarion : le (lroit public 116
scroit rim ,,& l’liistoire des hommes ne présenleroit que le triste
catalogue (lc la foule dcs peuplcs qui auroient élé exterminos, 8C
(lu pent nombre de' ceux qui auroieut coupéré & survécu ii lcur
destruction. -

)) liomarquez qua , sinne ’parcille discussion élnit plaLée au com-
monremcnt d’nue négocialion, on pourroit lui dormer un objct
plausible 2 la nation p‘rovnqu/tc pouvant s’cn loire un Litre d’iudcm—
nitr’: , il seroit naturel que cliacune cles parties fit valoir lcs droirs
clu’olle auroit a rérldrner; (Inns .reUc rue, 1e simple énoncé qui
se truuvc (luns [:1 premium noLe franquise étoit mlliaummennmolivéf
par lrs dispositions que le gouvernemcnt (16 France montrnit pour
la pair, 8x711 l’K’tuiL micux encore par lcs impntalions portées dans
la premiere note anglnise : mais les inculpations& les disculpatimw
dos minis cs anglnis x-nL un aulre oaraclere; ils so prlononcent, dés,
lo débul., contra lapaix; ils rvjultent l’oll‘re (le lingocier; ils ac-
cusenr. ensuilola nznion l'ranguise (l’avni'r «'onimcncé nimguere qu’ils
né veulenl pas finir. Quellc peuL étre lcur intention? xi cc n’esfi

dé “er (lu’ils no couscmiront jam-dis 31 cunvcnir (lu fair dee
1":1ggwssioxi, parco que, (Ian; lour opinian, cet :weu em1)ortero‘it,,l
rl-e leur part, Publignion dc linirln guerre. ' '

n J’cxposerai encore um: autre Considcrznion. Pour Lion connoitre-
le sens de l’étrzmge prfitexl'r‘ que je discute, i1 ne Font pas se re— ,
porter 21 l’rihch direct qu'e les mini-Ares om. en en rue, mais 21 la
v' able imnrocsinn qui 10:; a form‘s, pour ulnsi dire. malgré eux ,‘
0| aleurinsu',‘ [lo pr‘mluire re pll.‘ *x‘tc, (lo l’e préscnter sous mille
{Grimes , (le‘s’en faire line ziinlzt’ tlcl'nnsivo 81 olfi’nsiu: , 81 xle reconrir'
' clitorarniolcutq. 10‘; {his (run, prnssfs par luurs adversaires, iISr
m.- l'rouvcnt (inns les 3' ssnurres tln misonnnmcnt nncun moyen lé-
"Hinze-"(l0 .l‘cnlrc. {:9ch lHV‘iél‘f‘sfl-Ull csL H'lle Llont les :imes los'

 

 

 
 

 

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l

.ISans recaurir a Yhistoire immémoriale dc sa cupidité , de son orgr, i,

(5)

(land la gravité de ccs maux est sans mesure, & qnc sciemment
on se rend responsablc (le leurvdnrée. L’accusation qne l’Eumpe
enliere adresse aux premiers autenrs (les calan-ntc'es qui la désolent,
‘n’cst pas one do ces vaines clamenrs que l’obstination & l’orgnml
puissant (lédaigner: les orcilles (les ministres anglais en som sans
cesse frappu'wzs; elle est tuuiours' préscnte 51 leur eSprit', all: les
obsede; elle leur mmnre, a mus les instans du jour le spectacle
'de la mort de deux millions Ll’liummes sacriliés aux fnrenrs de leur
ambition, la ruine de dix nations, la misere (lo tons les peuples.
En face d'une telle perSpeclixe , il est simple (lu’é leurs yen); in-
quiets tout prcnne le caraclere rlu blame & (la la condamnation;
que les plus simples (liscnnrs les aigrissent; qn’ils s’empnrtent aux
propodlions les plus rnozlérees; qn’lls ne snppnsent a personue lc
calme (it le sangrfroid qui leur manquent; & qu'eulin , 2. tmites les
olrres qni leur suut atlressées, aux considerations (le- justice 8c (l’liu-
manité sur lesquclles on les ['nnrle , ils sentent involuntaircment le
'besoin de s’écrier; « Ce n’est pas nous qni avons cmnmenvé la
» guerre, cc n‘est pas nous qni sommes conpaliles (les crimes qu’elle
p a fait commettre & dos maux qu’clle‘a prnduits D.

L’antcnr passe ensuile 51 la discussion de ce second pré—
tcxle: u Le minislre anglais ne veut pas négoeier avec les
frangais , parce qne dopnis la guerro la France a lemonrs
été gonvernoe par dos principes révolnlionnaires ».

‘ Ici la discussion s’élcve avec la sujet & s’enricliit des
connoissauces diplomaliqnes les mieux applique'es.. ..

. (t Ce prétexle a L'té, pour lord Grcndrille & pour M. Pitt, un
fiexle ft‘JCOHd en actusalions, en dirngalions , en injures. Qu’ont-ils
espéré? quol a été leur oliiel '2 vonrlrnivnl.»ils pm’pélner contre la
France les liaines qu’ils out pris rant tle peinc a l'aire nairre, a
propager , aplenivcnimer -(iepnis linit ans? Comptent-ils qne (:elte
haine sera pour out; Jun grand moycn politiquc (.le nous nuire ?
Je ne m’arréterai pas au premier (le cos dam; ubjets de leurs
couslantes déclamalions. Mais quel quren doire em le succes, je
ne peusc pas qu’i‘ls aiont beauconp a 's'en applaurlir. Laliaine (les
gouvernnmens les uns contre les aulres est un fair dont dépose
l’liistnire ([6 tous les pcuples 81 de Inns les siecles; & si l’on vent
bieu examiner les penclinu’sliabiruels 84 les all'eutions traditionnelles
lie tons les gum’erncmeus exislans, on n’en trouvera pas un qui,
en secret, ne purte une liaine invétérée a tons ses contemporains.
Il pourra paraitre étrauge lle dire que, si lo tems present oll're
une exception ; elle est dams le gouveruement méme contra
lequel l’Anglelerre vomlroit amenter tons les anlres , & qni , tout
bcmpé de ses devoirs & tout rempli (ln sentiment de sa‘ dignilé ,
crviruit se (légrader en 5e livrant a (le viles passions , & “’3 point
dc lems a dunner aux soins qu’il faut preiul.‘e pour S'ilisfaire nn
aussi inntile & anssi abject sentiment que celui (la la liaine; mais
Cetle discussion me cmnlniroit a (les (lérolnppemcns sans iiitéri‘lg

‘ nQuant an gouvernement (l’Angleterre , on pout lui dire avec
conviction &sincérité qne, comme il est (le tons cenx qui existent,
ccltyi qui se laisse le plus domincr par la llllHC 8: la jaluusie qui
le tourmentent, il est aussi le gouvernement (lo l’ELIrope le plus
cn liutte a la haizie politiqne, a la ialonsie & an ressentiment (le
tons les autres goavernemcns; & comment en semiL—il antrement?

   

lease & inhumaine ambition, qu’on recueille lcs exemples récens
qu’on a donnés de mall‘aisance , d’inlidelité , de muuvaise foi ; qu’on
Serappelle comment, en Ilollande , apres aroir excite le gouverne-
meut stathuudéiien , il appella , en 1787, snr ce mallieuieux pays,
lcllléan de l‘invasion , é: reclama ensuitr: publiquement sa part (ln
honteux honnenr qui lui revenoil de cette cruelle & i-ujuste expi-
flilian , qu’on se rappellc qne , dans la derniere guerre de. la anquie ,
Jl souflla le fen (le la discorde autre les Turcs & les hisses;
qu’il engagea la Prusse & la Suede dans la querclle , qn’il pro—
pose 51 la anquie dc s’zzllier avcc elle ;
goeier . de s’armer pour la dél'endre , & qne tout L‘et hypocrite
ap areil (1e bieuveillamre aboulit a mic defection qui paralysa les
ellorts de la Prusse, & livra la Suede & la Porte a la discretion
(la la Russie; qu’on se rappelle qu’il l'omentu (les troubles (Ian
les Pays - Bas , & les abanlonna cnsuite aux vengeances de la
maison d’Autriclie ; qn’en L791 . quand. la Pologne etoit encore quel—
que chose , il intrigna p>ur lui arracller ll cosmion de Thorn 8L
Dantzivk au profit (10 la Prusse; que , (lés I791), le projct d’uu
nouveau parlago éloilz arrété (le son aven ; que ‘ pour mien}: l‘oporer ,
line/revolution y fut préparée & fomentu; (1,u"elle érlata en 17915
'32 (tn’avaut la fin de la méme année , an terns unles liens les plu.
éirons nniss \icnt l’Anglcterre & la Rnssie , -nne contrel-revolution
EQnIlaine fitllisparoitre la Pulagne de la lisle :les {itals (l8 l’lizlmpe.

“ Qu’on aioute a (‘e t‘bleau (:elui (la la caniluite arroganm [it puéril u
w'gonvernement angluis 5; 1’0 ard de l‘Eepagne] dans llafi'aire dc

 

(n’il fei'rnit (le ni—
l b ‘

 

Nootka Sand; son exigence 8;: sets pcrfiilies cm'ers retlc pnissancei
(lePUiS (lu’elle ent réussi a 12:1 lane entaer dans la 'ligue contra 1'2":
France; qn’on ajnute encore l’insolcncc de ses agons a l’e’gard (les
nations neutres, les violences Lle cclui uni osa insnllcr 16 due do
Toscane dans son palais , on lui commandant do s’armer contre nous;
la lyrarmie des ordres qu’il lit porter au senalz (le Genes, les in-
trigues (Iu’il 11e cessa (l’ourdir en Italic , jusqu‘a (1e qui’il fut par-
vcnu 51 en bouleverser tons los t-tals; cclles (lll’jl trame depuisluzit
ans (laus les Etats—Unis , pour les porter 2: Line alliance qni, (lo lenL~
part, seroit l’oubli dc tons lenrs (levoirs 8L l’apostasie dc ttins leurs
sentimens 2 qu’on se represente , (lis—je , com: suite (lo cabalcs, d’in—
justices, de violations (lo toutes les lois qui se reni'crmcnt (lans le
cadre étroit (l’un pelit nombro d’années , 81 qn’ou (lise si le gou-l-
Tornement auglais n’a pas bien Ulél‘lté'lfl liainc 8: le ressentiment
(Inc tous les gouverncmem, y compris oeux (lui aujourd’lini lbnt
encore cause commune aver. lui , Vouent a son mamlnu de foi , 51

son inquiete ambiiion it a son avitliit': sans homes».
V Il me rcslc, (lit l’autenr, it disc- l,Cl‘ lo. troisicmc Pré-
lexte dos minislrcs anglais: u Le gouvvrnement francais,
discul—ils , ne présente pas assez dc ga‘aniic, (.1: la 10mg
seul pent fairc jnger du degré de confiance (i:1’il;ziérite&c.)..,
Dans cells subdivision il‘ repousse, sur—lont (l‘une maniere
victorieuse, l’argnment qnc lc minislre anglais lire dc la
dale récenlc do l’élablissmnent dn gouvcrnemcnl frangais.
D Les (lonnées, pour jnger do la duréc rlcs g'mvcrucmens,
prennenr, i“..dn caraclexe (les lininmes qui les-diligent; 2'”. ,de~_
a rcnommt’:e (lo leur cziparite; 5". (ln crédi'r. qno cctte renoriiimiq
” (lo l’accord «le leurs vnes aver: l’opinion pnbliqne‘;

 

59

leur doune; 1}.
5”. et, en réanltat, (le la force réelle ilont on roit seimbleilien't‘
qne ces gonvernemens ionissent. Il n’exi te ni (la-is l’liistoire m'
(lans la nature , aucun autrc moyen (lC préjnger la danfe do; gourm—
nemens. ,
»1’uur ce qui regards: l’zige (les gom'ernemcns, il West rien er‘i‘
_ .
so] qu’une suite (le faits qni ne sont plus ;. iL 'rpparlicnt 21 ii mew
moire et non a la prévoyance : il sert 21 consbner les épuqucs
do la naissance et (le la vie passée, el: s’il pouvuit l'aire presume]:
relle :10 la fin, re scroll: bieu plnlét en sens inverse (lo, relui qne
les'ministres anglais out en en vue; et en cll'et , dens l’ordre moral
oomme clans l’ordre naturel , la ieuncsse est ceriairmmcnt le plus
snr garant dc la rousistance. Le gouvernement (les Elam—Unis (lurera‘
probalilement plus long—toms qne é'cl'ui dos Ottomans. La Pologue’
a péi'i dans Page (1e sa caducité; '(l’autres (Brats, objets de Pail-Am,—
[ion on de la jalousie de leurs voisins, ont été détruits swans,
do parvmzir an [urine dc leur (lécallente. Que prouv'enl: res \ii issi;
mules? C’egt qli’gprirs (lix ans , apres cent a‘ns. aprés dix siecles,’
un état pent succumlier; c’est qne rhercher , (kins 1e lems qu’il a:
Vécu, la raison dn reins gun ‘lui reste a vivre, est nu genre (le'
sagessc qu’il éloit r '

 

 

 

 

-r\v'e a :nilord Grenville (l’euvier aux l'aisonrs.
(l’almanaclis , et cu’une lclle prévnyance tient a nu tile’nt aussii
fliimle qne eelui vlc lire dans les 5181165 du Ciel les pawbalfilitl's (le-
la destinee des hommtgi. , .

7:11 {ant (:tre juale; je n'acrnserai pas les ministres anglais d’avoiu-
méconnu ces vérités: nous ne sommes pas assc-z cloignes Lle l'époque"
oil l’Europe consenlit a lraiLeravec l’Angloterre, qnoiqn’elle se {fit
(lonna'; un nouvean gourcrnementg, nous sommes trop pres de~ celle~
on l’i‘xnglelcrre trana sans lléhanee aVec unc nation qui n’avoit pas
enrore (le grmyemement, & qui n’étoit connue en Europe qne pa:
l’éclat de sa resistance & la gloim (1n nom (l‘e \Vashing'on. Cesv
souvenirs sont trop recens , 8i les mmparaisons glu passé & du present;
sent trop faciles pour qn’elles cchappent a la sagarité (les ministrcs
anglais. Non, sans‘donte, ce n’est pas (la la (lurée clu gouvernet
ment frangz‘is, mais (le sa force. dont ils veulent s’assnrer; & c'cst'
pour en avoir une pleine & entinre conviction qu’ils veuleut tenterz;
encore une l‘nis l‘expérieuce Sanglanle (l'une guerre qni detruira ,.-
s’il le font encme, «Int-Iques cnnlruc‘ déjSL opprimios, qni feta pent—
élre pi‘iir un million (is ‘vlL‘lll. ;, mais qui onlin leurprorurera'l'avano’
Cage do n’avoir plus (le domes sur la patienre', la docilité, In, con-
ilescnmla‘nce (les éraLs qni c-nlmmleut a se laisser comluire par lelin'.
inllnence, 8: sur la fermo determination (les li‘ranqais a ne pas 50'
leisscr asservir. ll l‘ant meme le (lire a la louange (lo leur dimer;-
nement, pour qne l’expériencc- suit mienx failo : anssi-lfit-aprés avoir
(lonné 1e signal de la guerre, ils no negligent Hen pour ameutet‘
les cumbaltaizs, pour pruvoqner contre la France le fematisme .SCI
l’orgucil rle lrnr nation, pour fomenler en Europe par l’enrs Ili’s--‘
com-s insl'igmam-sy par lenrs (laGclamalions virulentesvles‘r passions:_
que {-lf‘phls lungdems ils out par—tout allnmées, & envznemedems-
on les ‘roit s'aliailier a iriiter lo gonverncment l'rancals par (les.
infnres, par rlns outrages, par dos (fi-LlOn‘lniCS ~ comme pour le pru~_
YOQ‘LICF , gut-1‘ l’atteinte dn rcssentiiucnt, a remix; la demiere épgega:

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

(4)

) ‘laqne‘fle its on: conda'mné lo genre humain, 8: plus menrtriere
‘8} plus decisive n. _

Apr'es ce pre'ambule , ou l'on retronve par—tout la meme
1di311,ité»_« l’anteur releve clans dos notes marginales toutes
‘les ineulpations , tous les anaclironisxnes du ministres an-
glais. . . Cette inaniere est excellente , parce qu’elle répand
:la variété dc tons 8: dc forums sans nuire 51 l’cnsenible.
Nous regrettons do no pouvoir citer qu’nne de ces notes
qu’il faut rapprocher du texte qu’elles commentent ou
gu’ellcs réfutent. . . . .. Lord. Grenville pretend qu’en
[an 5 , Bonaparte a donne’, par 18 canon, la constitu—
tion qu’z'l vient de detruire par la bayonetle.

n Dans Yam 5, dit cette note , lc général Bonaparte s’oc-
cupoit peu do constitution. La querelle Idont parle lord
’Grenville est. cellc entre les sections 8c la convention, qui
p’eut pas lieu dans Pan 5 , nlais dans l’an 4. Il est assez
admit a lord Grenville de se méprendre sur la dale d’nn
événcmcnt o'u ses agens out joué un role aussi marquaut » .

TRIBUNAT.

Séance du 15 116111658.

Jubé , an new d'une commission speciale , fait un rapport
snr le projet de loi relatifaux eitoyens qui, au premier ven~
démiaire dernier, avoient attcint l’ége. de la conscription.
Nos dispositions pacifiques , dit 1c rapporteur, sent connues
de nos amis 8: de nos alliés;l’E11rope sait quels efforts nous
qvons faits pour la délivrer du fléau qui la d’ésolepelle a
vu l’olivicr dans la main do cclui, que janiais la v1ctoirc
n’a trompé. Mais cos cabinets qui mettent l’or on balance
over: les larmes , les inallicurs 8c la vie des liommes, veu-
lent encore la guerre; que les armes déeidcnt donc entre
eux 8c nous , entre les nations 8c leurs oppressetu‘ss

Le rapporteur examine, l'un opres l’autre , les articles
(In projel. ; il I‘cpresentc (inc lo premier est‘ fonde’ sur la- loi
do 19 fructiidol‘, qni prononce sur la conscription .: tout
citoyon it one patrio , ajoute Jubé, 8g tout liomme qu1 a une
patrie , se doit a so defense.

Passant am: articles 2 8c 5, le rapporteur expose que ,
fondés en justice ils seront égalexnent utiles a la patrie;
ils portent (pie ceux qui ne peuvent pas soutenir les fatigues
do In guerre ou ({ui scront livre’s 3:1 des travaux 2'1 des études
iniporiantes so fcront reuiplaeer s’ils veulent.

Ainsi lo commerce , les arts , l’agriculture no serout plus
(lésolés; on no verra plus la marclie do nos arniées embar—
rassé , nos lldpitaux enmnibréS par dos valétudiuaires, lo
[315 unique nc sera plus arraché au champ qu’il arrosoit de
ses larmes, & é son vieux pore dent il étoit le seul soutient.

Mais les indigens pourront—ils so faire romplaeer? Non!
reef-x. déja la loi a prononcé, respect au malliour. Un de
ses articles porte‘ quo les indigens incapables dc supporter
les fatigues do la guerro obtieudront dc conge’s sans la con-
dition du remplacomeut.

Les articles 4., 5 & 6 font faire an rapporteur (les ré—
fl-exions bien differentes; il regrette qu’on exigo do ceux
qizi out obtenu des congés absolus , do rejoindre Ieurs dra-
)oaux , ou de se fairc remplaccr, ou de payer 500 francs.
Cjepend‘ant le rapporteur excuse l’articlc sur tant dc congés
delivre's a. prix d’or. Apres ia'erscs autres observations, i1.
propose au tribunat d’éincttre son voeu pour le projet.

Le president annonce que divers orateurs sont inscrits
pour 8c centre , mais que ceux qui sont inscrits contre le
P1’0}6l}.demandent is He parlor que deniam.

De l’tmprimerie de MMMAT , rue des‘ Moinea-ux ,

 

A'

, , .

l‘

On insiste pour que la discussion s’onvrc. ’Is-nard pin-ls \
contre le projet , & sur—tout centre l’article 4. Imbert dd- ‘1
fend tout le projet. Demousseaux le combat comuie injuste
& inconstitutionnel. ,

Cliauvelin , on indiquant des vices dens quelques dispo-
sitions du proiet , pense néanmoins qu’il importe do He \
pas en rclarder l’ndoption , au moment ou la campagne eat
it la veille dc s’ouvrir. )

On demandoit l’ajournemont; mais 1e president 11111101105 '5
que lo tribunat Va recevoir un projet de loi : il appelleBc-m. l
jumin—Constaut 51 la tribune. Celui—ci dit qu’il parle pour
lc projet. --=Donnez, crie—t-on, la voix é ceux qui parlent
centre. —— Ceux qui sont inscrits centre, repete le president, 1
deiuandent ‘a no parlor que‘dcmain. . i

La parole est a Portier. A‘peine est—il 3:1 la tribune, qu’il l
entre un messager du corps législatif. Deux projcts de lois ‘
transmis par le corps législatif, sont lus : l’un est relatif aux

supplemens de credits a ouvrir aux nnnistres; l autre , a la -

contribution fonciere. Ils sont renvoyés a ces commissions
composées, la 1e”., de Légier, Males, Matliicu, Grénicr,
Bigot; la seconde , dc Portier ( do l’Oise ), rl'hibaud, Bé~ ‘
ranger, Arnoud , [Labrouste , Lecointe-Puyraveaux 8: Barrel. |

La suite de la discussion qui a occupé le tribunat contié 1
nuera domain.

Comps ‘LliostA'rlr.

Seance du 15 venzdse. ,

Dubois (des Vosges), eonseiller d’état , est i~1trod11it8< ‘
propose un projet do loi qni ouvre an ministre de l’intéricui‘
no credit do 10 millions , a cclui de la marine 60 millions, 1'
ii celui de la justice 168,000 francs, ‘a celui des finances
45 millions 400,000 f1‘.— Renvm an tribunat.

Les conseillers cl’état Defermont‘, Regnauld ( de 8. Jean—
d’Angely) 8c Cretet sont introduits. Deferinont propose an
projet dc loi qui proroge pour 1’31] 9 les contributions did,
rectes 8c indirectes do I’m) 8. Les contributionspersonnelle,
mobiliaire 8c somptuaire sont réduites do 40 a 50 millions.
La répartition des contributions fonciere 8c mobiliaire sera:
faite conforménnent an tableau annexe 51 la loi du 17 bru-
inaire an 6, 8: s cello du. . . . . . Les conseils généraux de
département pourront ajouter cinq centimes par franc en 'sus 1
du principal dos contributions directes pour fonds do nou-'
valeur, 8c pour les dépenses des arrondissemens commu-
nanx. Les conseils municipaux pourront anssi ajouter cinq
centimes par franc pour les de'penses locales. Les divers mi!
nistres sont autorises it ordonnance'r jusqu’n concurrence dII' '
tiers do leurs dépenses. Il est accordé 5 millions au ministre
des finances pour dégrevemens provisoires en favour desi
départemens qui justifieront y avoir droit.

La discussion de ce projet est indiquée 311.25. 1
‘ Un message dos consuls annonce qu’ils retirent le projet
de loi qu’ils avoient propose le 7 do ce mois, relativeinent,
aux citoyens qui ont atteint leur vingtieme anuée an pre-r'
inier vendémiaire demier. ;

Nola. Ce message devoit étre suivi d’un aulre qui repré— .
sentoit la loi dons la méme Seance, aprlas un léger ctmnge- '
mcnt; mais quand le second message est arrivé , la se’ance
e'toit levee,

Bourse du 15 vento'se.

Rente provisoire, I 1 fr. 15 c.———Tiers consol. , 20 fr. 88 c-‘
—Bons g, 1 fr.17e.——— Bons %, .0 —- Bons i, 0 fr. 0 c. ——'
Bans d’arrérage , 88 f. 25 c. —- Bons pour l’an 3 , 78, fr. 5O 5-. 1
n°. 425._ ‘

13!

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