xt769p2w6s2p https://exploreuk.uky.edu/dips/xt769p2w6s2p/data/mets.xml  France  1793-03-28 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 28 March 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 28 March 1793 1793 1793-03-28 2023 true xt769p2w6s2p section xt769p2w6s2p  

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Finn! c or s , de grands
new was, com ce que J’entends , fur 1e champ 4 _ _ _ l'h
écmwrirez J ce que vous apprendrel , flutes—1e mm favor: , IC 16 pubhe {11f eure.

 

évenemens ré préparent; je

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

,5]

 

 

 

t. 1.: ,

   

(His en I’edezrz: rent a
jc vous en infiruis; ce que veuo

   

Du jcudi 428 mars 1793.

Novvst-LES irRANefinss.

De Stokolm, [c 8 man. Le roi 3 appris avec
fatisfacrion gue 1e pavilion fuédois avoit été ref-
peé’té lors e l’embargo mis en France fur les
mvues e'trangers. En conféquence , il a donné
ordre d’envoycr des circulaires 2i tous les confuls
de Suede , réhdans en pays étrangers , pour
leur annoncer que le roi‘étoit decide a oarder
Pom: 1e préfent Ia neurmlité la plus exact: Pa-
reille notification a étéadreflée, rant aux négocians

quaux capitalnes qui {e [convent en diverfes
refidences.

De Cologne, 1c: 15 mars. H eff enfin decide
que l’armée d’Empire n’agim P13 feparément'
mats Ique toutes les troupes (1'29 dfiércns états f6:
rout partagées, r36 jointes aux dszérens corps de
Iempereur 8: du roi de Pruéfi; savoir: les
fagons et les hefloisd l’armée du roi; Ies [muo-
vriens au corps du prince Frederic Fit: BEHUSWiLk'
lcs cercles de Suabe & de Franc-[me , dc meme)
que les troupes paiatines , 9" l’nrmée nutrichienne
1“; lie Haur-Rhin, {ous ‘re commandcm» nt du
generaLWunnfer; ies éicétornts ecclesinfliques.
& 1e cercle tie \Vel‘tphalie , n‘. l’zmnée antrichienne;
fouls Clan-fair, Tous les émts qui n’ont que de
petttsAcont-mgens 31 fonrnir , dont in competition
entrai .erort beauconp d’mconvénicns, 8c auroiem

 

 

 

 

 

 

 

 

peu d’utilité, poutront s’acquitter de leur devoit
par des paiemens en argent , :1 un taux trés~
modique. Onformera de cespaiemens une calm:
fous in direction du prince de Cobourg , comme
commandant-general des troupes d’Empire,
comme des {axons , dos Hefl’ois , &c. Cet arran-
gement , comme on voit, el‘t tres-certainemenc
bien (age, i1 épargne tous les frais inutiies d'unc-
armrée d’Empire {eparéeg il évite tous les incon-
Ve’niens qui refulteroient de la combinaison de
taut de diflEretatcs fortes de troupes, dont la.
plupart ne font pas aifez militairement organi—
sées; i1 coupe enfin court 5. toutes les lenteurs ,
& produira un et’fet réel des eEorts du corps
germamque.

‘ Vous favez que la {omme totale du triple des
troupes quc I’Empire a réfolu de faire marcher
fe montei no mille hommes. Si on en déduir
les contingens de l’Autrmhe, et du Brandebourg,
qui ngifl‘ent depuis l'annér: ‘ M1740, on peut tou-
jours compter fur So mille hommes dc nouvelles
uoupes, qui augznenteronr les forces qui vont
étre univcrl‘ellement déplwyécs ccttc anne’e contrc
i’ennemi commnn , x1on—feulement des l'OiS et dcs
princes , Innis de Dieu et de tout Ce qu’il y :1
d’honnétes gens cn Europe. Du nombre dc ces
troupes, i1 doit y avoir 2.4 milk: hommes de
cavalcrie.

  
   
  
   
  
    
    
  
  
    
   
   
   
      
   
   
       

 De mefort, [e 15mm: Les puiflnances coa—
lisées contre la France viennent de faire paroltre
leur mnnifeste- sous le titre d’Avis an peuple fmrz-
‘cais. Cetre piece, beaucou plus adroite que
celle que publia l’année Serniere le duc de
Brunswick, a'dfi étre adressée 2i tous les corps
administratifs de France. Apres avoit observe
que Louis XVI avoir convoqué les e’tnts-géné—
mm: pour reznédier aux abus de l’adminisrration;
et dit que la nation frangaise avoit ndressé, :1 cc
sujerJ é ses mandaraires les voeux qu’elle formoit
pour la prescription de ces abus, l’auteur du
mauifesre exhale sa colere contre ceux: qu’il
appelle des re'volutz'omzaircs fe’roces er sans prin-
cipes. Puis il passe en revue tour ce qui s’est
passé 2‘: Paris, et l’on doit croire qu’il n’a pas ou-
blié de meme :1 rofit tous les attentats qui y
out été cominis. Enlin, aprés cette longue ti-

. rude de griefs contre l’assemblée nationale, les
puissances. coalisées prouoncent la, declaration
uivante: 7

« Elles déclarent solemnellement que non-

seulement-leur intention n’est pas d’asservir les

citoyens, ni de river leurs fers, mais ‘queleut f

dessem, 'au contraite, est d’employer toutes
leurs forces, pour délivrer les habitans 'des pro-
vinces do 121 tyrannie des factions qni les 0 pri—
ment, afin 1'. de les faire jouir de route llgcrté
publique er parriculiere. 2.. D’assurer le respect
(lit :1 l’exercice libre des culres, et d'en empe-
cher'la destruction , qui est le but de leurs pro-
jers. 3. D’établir l’égalité poliriquef pour l’admis—
sion de tons les citoyens aux emplois, er leur
{ouiynission 2‘: la méme loi er an méme impér.
4. Enfin de ramener entr’eux la paix, la con-
corde, feules capables de faire revivre la pros-
périté et d’assnrer lebonheur public. ’

u En consequence les ‘peuples des provinces
son: :1 'ertis que les armées dcs pmissnnces , en
entrant sur le territoire Frangais, rcspecteront
les personncs et les proprie're’s, et que comme
amies cllcs leur accordcront protection et force,
pour les tirer de l’opptession sous laquelle ils
gemissmt.

>> Ellcs csperenr trouvcr clans les lmbltfll‘ls
les senti'ncns de conftaterniré et (le justice qui
rloivcnt uuir les penples nmis de l’ortlre et de la
pnix, ct les punter 3i contribuer de tout leur pou—
Voir mi réta‘olissemenr dc: la rmuquillité publique.

2 Bios invircur les (l-t‘parrcmeus , les foncrion-

we:

 

 

 

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er en rant que de beso‘in , leur or'donnent, at!
nom de l’liumaniré , Lie s’o 3poscr z‘i tourarmemcnr,
'31 route defense 6: i route réquilition rcnriantefi
zip-porter la moindre résil'tance 2‘1 leurs vues PCiCl‘

'nques- Ct bienfaisante; les rendant spécialeinent
.‘responsables dans leur‘s b1ens et clans leurs person-

nes , de tous les evencmcns fume-{les au peuple ;
ct doclarant que route rélil‘tance pouvanr e‘r devan:
leurerre impurée, feta pume avcc 121 plus rclatanre

feverite.

» Mais {i , par un malheur qu’il el‘t bien don-4

'loureux cie pi'evoir , le peuple , roujours abufé ,

toujours aveugie fur fes véritables iuréréts , slop-
pose ;‘1 {es pmpres libe’ratehrs, alors il'ne pourra

is’en prendre qu’ai lukméme , s’il ell victime de

‘4

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toutes les calamités que la guerre tralne 2i sa suite.
En réduisaur les pulssances 2‘: In trifle néceflite’ de
le traiter en enuemi , il les forcera de recourir
auxvarmes et aux droirs rigoureux de la guerre ,

"d’opposer la force 21 19. force , et d’employer tous
les moyens quisont en leur pouvou pour renver-i

.fer tous les obfiacles qu’ils rencontreroient clans

1':

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aaireSpublics , tous les dépositriiies dc l’autcrimé, Ll flellef deux coupnblcs.

leur noble 86 juste éntreprife. _ ‘ .
wIl el‘t donc de l’intérér des peuples de s’unn:
en masse aux forces des puissances qui ne viennent
que dans l’intention de brifer 1eursfers,_afin de
leur procure: un veritable bonheur dour llSJOL‘U-I
rout {ans trouble , dans le fein de l’abondance ,‘
fur-tout s’ils abjurent entr’eux route haine, route
division , qui ne 'pourroient que rerarder 1e reg
tablissement de l’orclre. . . .
:2 Et comme les peuples ne pourrmenr jouir
longteuis cl’un bien si précieux , s’il ‘n’étort plece
sous l’égiie de la religion, de la juf’tice , 6c d an
ouvoir révéré depuis quatorze fiecles , tous les.
Francais £01K invités d’arrétcr .er_de confittuer
prisonnicrs lea régicid'es impies qui ont _v0té la.
mort de leur fouverain , de mertte en liberré le
jeune toi, & lcs refles infortunés de la famille
toyale , et de les préferver detour accrdent , to
dont la ville ’de Paris seule rcfiera garanhte , sr
clle ne veut pas érre exposée 2‘1 unc subversion to»

tale.
F R A N on. 7

De Paimbmuf, cs 19 mars. L’illede Noir-
moutier ell nu pouvoir rles rébelles 3 nuns les bon‘s
ciroyens fe font rélugiés nvcc la munic1palite dans
le chateau qm clr en bon étar de (lefeiile. Notre
‘dilh'icft a formé une cour martiale , qni a fax:

   

  

 

 
  
 
 
 
 
 
  
 
 
 
  
 
 
  
     
  
  
 

 

  

   
 
 
 
  
 
 
 
 
  
  
 
 
 
 
  
 
  
  
   
 
  
 
 
 
 
  
 
 
 
 
  
  
  
 
   
   
  
  
  
  
 
  
  
 
  
 
     

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Le figne de 'reConnoiffancc des infrirgés cl}
fine image en médaillon , consacréc i la vrcrgye ,
entomée de totes de cliérubins, sortant Atlun
image ', ils ont aufli des fignaux dc reconnoitLume
pour la nuit , ce font (les lcux places dc (liltince
en dif‘tance. Heurcufement le temps 6th common:
pout faire une defcente fur nos Cotes; cit nous
ne doutons pas que les anglais ne sotent a l'n'ttut
pour tficliet dc pénétrer ici.

BreflJ «re 20 mars. La révolte s’ef’c ptopagée
jusques dans les campagnes qui avoilinent la Ville
de Brefl. r '

Plusieuts communes out formé des rafremble-
mcns nombreux armés , et d’autnnt plus dan—
gereux , que ces Paysans sont coutugeux 86
opmmtres.

Le pretexte dc l’insurreé‘tion el‘t le recrute-
ment , et le cri des insutges , comme celui des
autres re’voltés , le toi, le clergé , la. noblesse.

Le general Cnnclaux es: psi-ti avec un corps
dc douze cents liom'mes , qu’il conduit vers
Flnblcme et l’Amiiis, on l’inlntreétion el‘t tres-
violcnte; deux autres détncliemens de deux et
dc trois cents hommes fe ditigent vets Gomssion
ct Saint—Paul tle Léon.

Déja. ces mefures ont obtenu quelques suc-
ces; les habitans d’une commune consnlétnble,
P/udalmqecm, se sont foumis an recrutement ,
et meme an paiement. (les this de 13 force armée
que lent rebellion a oblige de {site matcher.
Beaucoup dc rcbclles out we arretés Sc conduits
au chateau de Brel‘t.

D’A/zcem’; , ca 2.: 7mm. La troupe est arrive/3
5 tems pout sauver cette ville qui alloit étte
afliégée par une masse énorme de [LbCllCS réu—
nis de tons cotés. Ln marche de cette troupe
jufqu’d Ingmnde, a témb‘ii les Communications;
(165 rebellcs réfiigiés :‘t Otulon, out fin chflifi
elle avcc rant de precipitation, qu’on n’a Pu
snisir leur correspmidnnce , lnquelle fait con—
noltre leurs places et lcurs liaisons. n

Ln meme lettte annonce que Guérande ct ses
environs ont buttu ct reponssé l’cnntnii', mais
quc Nantes n’est point cntore sans ctainrc.

D5 C/idtcaurovx , [’6 24 mars. Suivant cc one
mande le directoire du departcmcnt dc l‘lndre ,
.il parolt que les brig-nus out nbandonné lt’rir
projet sur Touts , ct {e portent sur Poitiers.
Le diteétoire de l‘Indrc a hit number fur Cette

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ville le détachement qn’il avoit d’nbcrd cnv'oi‘é
fl. Tours.

Radon , ca 13 mm. Les litigancls 8c les pnyfans
sont depuis huit jours :1 la Poite tie notrc ville
l‘ctfaHClléS , c’cft-a—clite , 3i un quart do licuc.
lls veulcnt , dit—on , nous faire nrborcr le pivil—
lon blanc, cc rainenet l’ancicn regime; mais
la ville CS: déciclé: :‘1 [c défcnu‘te , et nous avons
des troupes et clcs canons qui nous font vcnus
dc Renncs 5 c’cst ce qui Its a contenus Ct les
(1 empécliés de commettre dcs meurtrcs et des
liorrcurs , comme ils on: fait nu disttiét tie
Blain , la Roche—Bernard et Rochefort , qui
font '3. quelques lieues cl’ici. Je ne vous marque

‘ POlI‘lE ceci pour le répandre , ne voulunt nulle—

ment cffi'ayer, d’autanr plus que je Ctois qu’ils
ne tatdcront pas 91 se tepenrit cl’avoir été induits
en crreur par dcs nnemis dangétcux , qui four«
[out cnfuite {e trouvet dupes de leurs manvais
conscils.

Paris. Le déCitinemsnt general de tous lcs
ci-devant nobles , otdonne par la décret d’liiCt ,
va {firenient occalionner beaucoup de mecontcns‘,

'Ct une foule de particuliets qui , retirés clans lEurs

terte's , y vivnnt de la chaff: , {out obliges d’avoit
toujours des armes pout fa défendre contre liS
brigands; quand on les aura défatmés , i1 ne litre.
ricn de plus nifé que de les allct tuer clicz eux,
fans qu’ils puill'cnt oppofet aucune rééiilancc. La
convention n":i finemcnt pas teflléclii 3. cos graves
inconvenicns; il cit: été futile de n’orer lcs armes
quit ceux que les ditcétoites autoient Jugé
qupects.

§. Il y a toujcuts ici une ttés-gmnde fermenta-
tion; on annonce comme procliainc unc Inks—
grnndc infnrredion, on You doit mettte 51 lists
deux :‘i trois mills totes ,' et ce font les plus mo—
de’rés , car on an demande, dit-on, clouze mille;
on don: {c retiigier?

§. Clinumct, procurem—fyndic, s’cst tmnf—
porté nu Temple , et a (lenmndé aux prifonniets
s’iis avoicnt ClCSPlJlnICS i hire. 115 out répondn
qu’ils ne manquoent (lc ricn ', foulemt-nt ll}; cut
demande’ qzi’on vonlnt bien mire comrmmiqucr lcs
pieces qu’ils ocrum nt. Ie ronfcil a arrete qn’on
{e tranfporttroit {or les liuux pour examiner 5
cute comniunicazion pouvon {c r‘aire. Santerre
m‘oit propose tic (llminntf lzl guilt: rlu 'Tcniplu;
il a eu OTLlI'C nu contmire (l: la renforcet: oi;
cmiut toujours pout CCtte prifon,

      

 

  
   
  
   
  
 
  
  
 
    
    
   
   
  
  
 

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1

_§. Un particuliet, nommé Séfe, a demandé
rm certificat de civisme a la commune ; un mem-
bre ctoit que c’efl: de Séfe, défenseur de Louis ,
ct vent qu'on le lui refuse. Chaumet dit :
cc de 59:56 dont vous Parlez ell cl Londres , oft
il a été receVoir des guinées pour {on mauvais
mémoirc , (1 mal accueilli en France.

CORVEI-s'riox NnrroNALs.
Ptéfidence du citoyen Jean de Bry.
Se’ance du'mcrcr’edi 17 mars.

Lettre des commissaires envovés a Chantilly

sur les recherches fines dans le chfiteau. On it

send: at OLIVCtE plusieuts tourelles, oft l'on'a
trouve des canons avec leurs affilts', des fusils
(le ramparts, des armes dc route espece, des
liasses de papiers, des bijoux ptécieux, '&e~. Ils
o'nr Fair refiner des clxevaux de oste aux do.-
mestiques du ci‘devant prince e Condé. On
continue les recherches. -

Les commissaites envoyés dans le départe’h
mom: du Loire: demandent qu’on rapporte‘ 1e
dé/ci‘et qui révo uoit celuiqui déclaroit Orleans
on érat de rebellion. Ce décret n’a fair qu’eno—
hardir les malvcillans; nul n’a été arrété; l’on
S’y permet ties publiquement des expressions
pen mcnagées envers la convention, les com-
missaires et les patriotes les plus zélés. Marat
deimnde que l’on prenne les mesures les plus
feveres, sans quoi la liberté est perdue. On
'mpporte donc lc déctei, et Orleans est décrété
étre en état de rebellion.

Cette discussion occasionne l’allégaticn de plu-
ficurs fairs qui tén‘soignent que , soit que les dé-
putés parcou ent les départemens , sou qu’ils res-
tent a Pans , ils courent les plus grands dangers ,
er plnsieurs demandeut qu’on metre le plus prompr
cement 31 execution 1e decret contre les étranqet—s
et los gens fins aven , erqu’on donnc au tribunal
tévolutionnaire route l’ac:ivité si urgente dans ce
moment. "

 

0n fonfcht‘ a Paris an bureau do in Vedette, boulevard'rle la porte Saint-)larrin, :‘i celle Saint—Denis, N",
Le pnx del abomzcmentefi do 27 livres pour l’annee, i; liv. pour fix
pm: a auonner pom deux mots en envoyant un afliguat de cent fols.

 

Danton; qui arrive de la ‘Belgique , Er qui a
vu que nos généraux abandonnoient aux‘ enme-
mis 1e terrein conquis sur eux , qui voit ici la
guerre civile préte a éclater de routes parts,
qui voit que la convention garde une attitude tran-
quille , un tribunal exttaotdifiaire incapable de
longrems d’exerccr des foncrions qui lui font ats
tribuées, Danton tonne a la tribune , er dit:
montrez—vorls,peuple, c’efhi—dire , terrililcs comme
lui , déclarez-vous en guetre avec tous vos ennee
mis, étouflez tous ces monflres qui s’oppofenc
fl vos loix. Uéja Marseille s’est déclarée la mg”.
mg)“ de la république ; il faur que, se gonflam ~
elle roule des rockers de [a liberze'sut les inseusé;
qui .osent s’approcher d’elle pour la miner. Les
mesures de Danton sont que 'tous les habitans de
la tépublique s’arment de piques , pour que le
peuple Puisse se sauver lui—méme ,’ et empécher
leslfiches aHaHinats que l’on commet on {on nom
qu’une proclamation brfilante soit adresséc a tour;
1a nation , que le tribunal tévolutionnaire soic
this on pleine activité , et que la convention {e de-
Clare en érat de révolution.Décrétéé l7unanimiré,

Roberfpierre fuccede. et applaudissant aux:
vues dc Danton, il ajoure qu’il Faut bannic g
l’inftam toute 1-3 famille des Caper, livrer An—
toinette au tribunal t-évolutionaire , &f€l‘2fermer
1e fils an Temple. Certe {ortie a été COlnbattue
8c 3 amené l’e’loge de celui'de cetre famille qui
a tout fair pour la révolution; 65 pour la {6:-
conde fois on page 5; l’otdte du jour fur le bailif-
femént des Boutbons. , “

On ordonne que la correspondance dc Du;
mouriet avec les comités sera imprimée , qu'on
feta un rapport sur la conduite de ce géuéml.

La societe populaire cle Marsalle se Plains
que le mimstre des affaires errangeres se joue
de Semenuxlle quibpromene de port en Port,
au lieu de lcnvoyer .a sa destination.

Le conseil exécutif Fair passer un m‘émoire
Sut la {ituation cle l’intérieut. Barere en promet
un sur la meme ob et non enCore temiiné. Il
annonce que les troubles de nos départemens
ne tarderons pas :i étre pactfiés. I

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mois, 7 liv- m fol-s pour txqis .mois. Om