xt76hd7ns68f https://exploreuk.uky.edu/dips/xt76hd7ns68f/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-08-01 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 01 August 1792 text Journal Général de France, 01 August 1792 1792 1792-08-01 2023 true xt76hd7ns68f section xt76hd7ns68f   
      
    

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G E N E R A L
A N C E.

 

 

 

Du ‘Zlfcrcrcdi I“ 210121: 1792.

  
  

 

 

M E L A N G E 3.
Le chwa/ier (Ze [Melon (2 Bf. All/573'.

J13 donne 21 NI. 'Aubry le démenti le plus
formal dc tout’ ce qu‘il s’est pcrmis d’écrire
£1 l’assemblée snr lo msseniblemcnt dc Bun-
11235 , qui n'a jumais été dc plus dc liuit cents
hommes. Je donnc mu parole dc gentilhom-
me Fruuguis que cettc petite arméa , taut
qu’ello a voulu obéir £1 ses chefs, a taillé (:11
piece les nomln-cux ennemis qui nous out
ultuqués dc toutc part, et (111i pm'tout ont;
été repoussés uvcc des pcrtes considéiubles.
Cc no sont point; 165 ruses d’un guerrier, tel
que M. Aubry, qui ont causé la dél’ection
totulo (les royalistes, mais les intrigues (lc
queltlues personnes (lu niéme parti. Les sol-
(luts no so voyaiit]'1as secoul‘us, se 50m; dispar—
€153 , tons lr‘s chefs Ont p/xri, le générul :1 (4.1113
égorgé : M. 10 clic 'ulier dc Mont fort et moi,
51 1:1 téte d’une division , restc unique (lu
russcmblcment , nous sommes sculs fuit jour
1‘1 mwcrs le parti coustitutionnel qui a ton-
jours fui dcvunt nous.

C’est alors que M. Aubry a remporhiscs
pi‘étendues victoires ; que no V‘oyant plus dc
(linger, il a fair périr par 10 far et la fen
dos funnies , dos Vieillards, (lcs enlhns;
qu'il :1 hum-”(11145 (les villages entiers, ct qu’ou-
bliant norm noble générosité ct nos projets
vertucux, il 21 conunis les actions les plus
cruelles (31:7 les plus atroces.

Tan: do crimes méritent un clultiment
terrible, etje (léclai‘e 2‘1 M. Aubry , qui doit
avoir appris 2‘1 me connoitre, que saclmnt
pardonucr nies injures particuliéms , je no
mots point dc bornes 1% ma vengeance, quant
il fault mppeller 51 mm mémoire , les hor-
reurs exercées sur mes malheureux fréres
d‘armes. Henri-Isidore DE MELON.

   

AUX llfiDACTEURS.

Toulouse, ‘1': :4 juillct 1"92.

Je vous prie, messieurs, d'insérer clans
votrc estimable journal, l'ax‘réré que vicnt (le
remlre 1c dépurmment (le Huutc—Garonne.
Son moindrc défaut &st (l'én‘e inconstitu-
tionnel. ll outrage a la ‘iois la raison er l’lni-
manilé. Toute ame sensible en sera émue ,
et s’iudigucra contra ces coupables admi-
nistratcnrs.

Le 16 (ln mois, dés que le département
eut I'rt-<_:u lu nouvulle que la panic: c’toit em
danger, il prit uu arrélé pour suspendre lé
puieincnt des ecclésiastiques non assermen-
tes. he. 20 , :1, x-L‘Irnrre, qzzant (‘1 cc, cct ar-
rc’te‘ , ct arm’tc que was ccnlésiastiquc: :eront
PUJ'C’S , (Z [a c/zmgc/Jm' c/zacmz d'cux tie/17‘6-
tcr pl‘éalablcnzent le sermon; Civiquc , fizute
(It? (/1101. ii conn’nuera (l'c'n'e su/‘Jz‘s 6m [mie-
ment a’c [cur pension.

Le réquisitoire Llu sieur Malpel, procu-‘
reur-général-syndic , qui a provoque’ cet ar-
rété, est un amas do sophismes, d’ineprie
et de nléclmnceté. Il livre les pensionnaires
qui ne voudrout pas préter ce serment 51 une
populace effi'énée, par cela seul qu’il les"
désigne com/12c c/uzcmis dc Ia chose publi-
que. Et cependaut , 111algré les recherchos ,
les pcrquisitions que l’on exei'ce cnvers ces
Imélres inforltunés , on n’u pus trouvé, (laus
une ville on l’on compte dans cc moment:
six mille prétros , uu seul coupable, un seul
qui ait p11 (lonncr lieu £1 uu pareil arrété;
mais les clubistes avoicnt demandé qu'on
employzlt le traitemenl dos ecclésimtiqucs dé—
pouillés de tous leurs lxiens , aux l‘mis (la:
la guerre , et pour so l'upproprier, ils out
rcndu l’urréLé (lont il est ici question.

Aprés avoir rapporui lu Formula du ser-
ment qui se crouve £1 l’article 5 du tit. 2 do

 
 
  

 
   
  

       
     
     
     
     
      
    
       
     
   
    
    
     
    
    
        
      
     
       
  
     
        
       
      
     
       
   
 
  
 

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r , . ’ " _'.
Vi' \ \“zfl

( 854 )‘

"gala constitution frangaise , la procureur—brd- d’une grande féte, qui aura l'air d'étre con—

néra/—sy12dic‘dit qua on sci-mun: ne conzprcml
[my [a constitution end/c ([11 ole/gel, (/uz'formc
(me [oi .sc'pare'c. ‘

Pent-on pousser plus loin la mauvaise fol?

'Cctte [oi n‘parc’c do l’acte constiLutionnul ,

ne deit-ello pas étre observée comma loi,
jusqu’a co qu'elle ait élé révoquée ou mo-
diliée par le pouvoir législatif? c’est la der-
nier décret de la constitution fiangaisc.
Ainsi, juror do maintzenir les articles décré-
tés aux annécs 1789, 1790, 1791 , c’est ju-

.I‘Cl‘ do maintenir la conslitution pre’tvmluc

civz'lc (/u (:lergc’, puisqu’ollo n’a point élé
abrogiie. Malgié i’al‘l‘rouse indigence d’une
grand: panic do ces prétres , lidelles it leur
conscience, et le grand nomlrro (le ceux qui
résident on come Villa , on n’en compto pas
encore un soul qui se soit souillé de ce fa-
ml sormenf. ll y a aussi beaucoup do per-
sonnes charitablas qui, en aid-ant ces mar-
tyrs do in l‘oi, s’ucquiércnt des droits a la
reconnaissance de loutcs les ames lionnétcs
er sensiblos.

Jc suis, etc.

WM

0n nous prie do publier l’avis suivant ,
alin do faire connoiLre l’horrible complot
Iqui y est dénoncé.

'Dénonciation, (‘1 [a gardc Haifa/mic , (Ill/JZQIL
(1’05 jncobi/ls‘ cont/"c [0 mi , [a rci/lc or [a

jinn/[lo r0] (ch .

On observe 51 la garde na tionale qu’on est
sfir que lo plan qu’on va lui niettre sous les
yeux , a élé pris ct arréré pour étre exocnté.

Comma cllu so trouvu la SPHlZ- .l‘orou pu-
bliquo (In puissoaujourd’liui déjouarcij plan,
puisquc la gardo nationale: est, dans cc nio-
fmont', la sculc garde dn roi et do la famille
I‘Oyalo , 011 la charge expressément d’en ar—
rétrr lcs elTl‘ms; ct -on lui déclarc :[ao s’il
faut qu’il s’exécnlo . c’esi, elle qui (an rayon-
(lra a la posléi'iié . ut encore irlus sflicacc—
men: aux puissanmes coalisécn

l) 1. A

1". Soulévenmnt e}: criso violentc pour fa—
voriser l'assassinar. do in ruino, ([ui ontro
cssvnticllenumt dans los projcrs de la 11w—
non.

2°. Ce criin

N.

nmis, lcs factieux espo-
rent qua la pour jutera 16 mi (lans lours bras,
or (1 His soront lcs maltres do l’ennnunor, si
165 républicziins no parvienment pas £1 faire
prononm'r sa décliéance.

5. l.’arrivéc dos Marseillois sem le sujet

saCIée a Céiébror lo Civismo de M. Pétion.

4“. Le mode de cetto féte doit (lire calqué
exactoi'nenl: sur la journée du 20 juin. On
y wrra les gens a piques, les l‘édérés et los
gardos nalionaux dévoués a la faction.

5“. Le Champ-dollars ou les Champs-
Elise’es, doivont em: 16 point (in rendez-
Yum.

(3'). Cost an retour do cette orgie ([u’on
doit so ports ' an chateau pour consomnier
le crime des crimes.

7u_ (lotto explosion subite menacera, on
passant , l’asscmbldo , qui, alors cl'lflrnyév ,
se rendra dans l’appartenient dc sa majuslé,
pour lui faire part do scs alarmos et do so.
non-liberté , et lo déterminer a quitrer la ca-
pitalo , pour so transporter avec clle dams
uno autrca ville.

8". Le roi et l'assembklo une Fois liors de
Paris , les (tin-ls dos conjurés so cliargeut dn
complémeni (ll-s lbi'liiits , en oxe’outant tou-
tes les proscriptiom.

Voila ce qu’on dduoucc a la gardc natio—
nale , oi: dos suitc's (la laqualle dénoncialion
on la rend reslwnisablc.

.flm

U11 discours bien extraordinaire do M. La-
source , prononcé dans la séancc du diman—
one 29 juillut , paroit ji r un nouvcau jour

'sur la \r'érité du complut dont on Vic-m. do

parlor. "vroici l’oxtraii LL: ce discours , bien
fait pour émnner, nous lc répélons , dans la
bouclie do M. Lasource.

Jo crois, (lit M. Lasource 7 devoir un . vis
aux amis (lo la constitution; c’cst que Lou‘s
lcs nioyens/ que la basscsse pent employer
sont mis (‘11 usage pour notis divisor; il im—
porte donc aussi quo nous nous léunissions
par tons los moycns possibles. J’ignoro liar
qucl motif, par example, on a pcrsuadé a
nos fibres , les l‘édéi'és , que le danger omit
£1 l’aris ct: non aux l’rontii‘n'es. Cost on rate-
nani; a Paris cos ['édarés nu contrairo . qubn
enquiolu) lo Zola do so dévelolipcr (inns lws
(lz’lpzirt'enions (mnrmures ) qu’on (rxcilrt mm
fermentation qni n’cst bonno a ricn. (Nou—
Vnaux murmuros.) Dos ennemis do in libcixé
on! VOulu engage)" dos lildérés 21 des crimes,
a dos acl<‘s...._-. (lVlurniures violcns,) J’i'n—
Vite done cos ddl’onseurs do la parrie a par—
tir on l’lioi’incur les appello...... (Tuinuile
horrible. ) '

M. Legendre. Je demando pour motion
d‘ordrc qu’on rappellc M. Lasource ii liordre.
(Grands applaudissemens.)

 

 

  
  
 
  
  
 
  
 
 
  
  
 
  
  
  
 
  
 
 
   
  
  
 
  
  
  
  
  
 
  
 
 
  
 
  
  
  
   
 
  
  
  
  
  
   
  
   
  
   
   
   
   
 
  
  
   

 

GCOH-
tion.
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1. On
et les

amps—
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qu’on
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Amfigdughnn“

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M. Lasource. J’y suis ,dans l’ordre du
jour ; car l’ordre du jour est de repousser
des insinuations perlides... .. (Murmures , in-
terruption , éclats. ) Je disois, quand 0n m’a
interrompu par des apostrophes , que j’ai la
grandeur, 1e courage de fouler aux pieds ;
je disois donc que c’est aux frontieres que
les dangers appellent les fédérés , et non ici.
(l’lusieurs voix: si, 51. )

M. Lasource. Je savois bien que j’allois
énoncer une opinion (Iui ne seroit pas du gout
de tout le monde. Mais bientot le peuple
pourra jnger qui sont ses vrais amis , ou de
moi, on do crux qni reliemzqnt ici [es fe—
(Zéi'c’s pow n LEUR FAIHE (ZOMME’I‘TRE UN CRIME.

Un de’sordre aft‘i'eux se leve dans catte
assemble-e; mille voix des tribunes apostro-
PlJf‘nlfi l'orateur de la maniere la plus gros—
siére; on le force de descendre de la tri-
bune. M. de Launay d’Angers, president,
se Couvre , et aprésun vacarme inuxprimable
et long-temps prolongé , le caline so retablit
enlin.

 

ASSEMBLEE-NATIONA LE-LEGISLATIV’ E.

Sc‘ance extraordinaire (Zu lazuli soir, 50
juilt’et.

Le département de l’Hérnult témoigne des
inquiétudes sur de nouveaux rassemblemens
qui se forment du cdté de Jales. Les admi-
liistrateurs supplient l’assemblee de ne pas
permettre qu’on al‘foiblisse l’armée du Midi.

On a ill‘l‘dCllé les cocardes de plusieurs dé—
pntés , parce qu’elles étoient faites avec des
rubnns. MM. lionhier et Lacroix se sont
fortement e eves contre les factienx, qui
veulent substituer leurs scanduleux caprices
s l’autorité de la loi. 11 a été décrété qn’il
étoit permis do porter une cocarde de ru-
ban, de basin on de laine , pourvu qu’elle
flit aux t10lS couleu:s.

Des Savoisiens demandent 1‘1 former une
compagnie , sous le nom de compagniu (It-s
Allobrogcx. Cos Allobroges de Paris sont
bicn accueillis.

Unjacobin vient dénoncer M” Vergniaud
et Brissot, qui out Change d’opinion sur la
déchéance du roi. Un membre deinunde

u’on forme Iine compagnie de jacobins,
et cette plaisanterie a fait perdre do vue
la dénonciation a laquelle on no devoit guére
s’attendre.

M. Lukner écrit qu