xt76m9022h7h https://exploreuk.uky.edu/dips/xt76m9022h7h/data/mets.xml  France  1800-01-04 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French De l'imprimerie du Journal, rue du Cimetiere - St.-André- des Arcs, n°. 9  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero XLVIII.), Quartidi 14 Nivôse, an VIII, [4 January 1800] text L'Ange Gabriel, Journal Politique, Historique, Littéraire, etc. (Numero XLVIII.), Quartidi 14 Nivôse, an VIII, [4 January 1800] 1800 1800-01-04 2023 true xt76m9022h7h section xt76m9022h7h  

ESE
(1L1
‘es
10s
n—
du.
me

ci—
, 1e
ver—
état
mm:
011
om—

lle ,

1rcc
eau—
ire—
ang—
.lé—

que
:()111-
ain—
sont

res-
5pm-
etle
, ob-
; étre
: Pan
iren
Bony

Belle

se (10

‘c 563

 

/

(NUMERQIXLVIIL)

 

. ‘ .

L’ANGE GABRIEL,

' JOURNAL POLITIQUE, HISTORIQUE,LIT-TEBA'LR«

QUAETEI'IDI , 14 Nivése , An VIII.

 

1L/1u4\,4»fl\r\,<;/\e ‘\V“/‘y“/‘B/‘y/Vy1L/\g1

 

/ .

. . . _1 r
T7227, szuzt omnza , 0: 717311777, [sei- {IL 0mm fi7fll‘fiffll s

dflundflt. Animo'r. l. 1.

 

 

 

u . . i i 1 , ._ , . . J . .
Serment du cwoyen Lalmule. —— Lel’flre sur 1771/0711”sz dz.c/zesse [TO/Jeans. ~—- Plat/7L0 (21m _/a7 01“,]16 7 LpUM/Cflln

   

1

,1 . . , . . _ , ' ’ . . . ' s)’ . 7v.
Boimpal'te. —~ Profit (I’mcendle (‘1, Brest. m- Condzl'mns d'une 71071920113 suspension (1 mines. -— .4170”, (In? 0071.: _. ,

sur plwsz'cLH'S]ozuvmlz'sfes condanmzis (‘1, [a (It‘lzoz'mut'on (m ififruciizdor. —— Belle destumnon (78.10; ICGI/IVIIHII,’ (I 11/1» 7 , ‘
législalcm'. —— Ran/70H? (Zr/z ministre de la pol/"cc mm: consuls , mm [(33 1715131513115. —— JlIOI'L' du cardinal (Ze [in/mu. —— i

 

nonee sic deux fe’tes l‘héa/Jhila/ztrom'z]lies.—— Craz'zzée (Z'zm débarquemenb dc russes (‘L Grulwille; —- Des ”LII/[ICI'CS
7 ' , ' . . — . ,
model-739.9 d’argmnenz‘er. -—- JVOLweZles dwemes. — f/ uncle‘s.

 

é

Ce Journal qui paroz‘b tons ch jam-s, 635 [In prim
modique de 1 1 ji'zmcs pour L‘I‘OI'S malls-,- (lg Zi’fi'ancs pour
six moz's ; at de 40 francs pour un an 17mm (13 port. OIL
sera lib/'3 de 723 sensor/re que pour un. 7770719 , on payanc
4 fix- OIL envoie les lel‘tl'es er, Z’m'n‘e/w ,' qfli'auc/Lis , (k
Z’adresse (in directezu' (Ze l’Ange Gi‘TH‘iUl , rue du Cinze—
tiére—S£.Audré—des——./1"rcs, n“. 9 , (‘7 Paris.

 

 

ESPAGNE.

Illadrid , goji'imaire. Les, disposition-s du nouveau gou—
vernement frangais paroissent se diriger vers une paix so—
lide; nolre conr a offert sa médialion. Uu grand conseil
s’est [cum all palais dc l’Escnriul ,( it la suite duquel il (1 (EMS
expédié des couriers ii Vienne et i1 Paris. Le prince de la
Paix semble s’étre rupproché du partidu nouvean minislre ,
M. d’Urquijo, que l’on sail: étre l’aini declare de la repu—
blique frangaise. La diseLte du nume’raire est toujours
grande ici; les impol‘s se paient diflicilement; les cédules
royales n’ont point (16 crédit dans les affaires ordinaires, et
lem- cours est beaucoup {nu—«lessons de leur valeur nomi—
nale. Des lettres de Curtlmgéue annonccnt ([u’une escmlre
angloise, sortie de Minorque , a para devant ce port; on a
signale’ cin. Vaisseaux (1e ligne et quutre frégates; elle pa—
roissoit se iriger vers Gibraltar. ‘

ALLEMAGNE.

IIambourg, 2 nirvdse. Le gouvernelnenLbrimnnique {hit
on Ice moment (lcs efforts incroyables pour rallier lcs puis—
sances coalisées prétes h lui échapper. ll n’cst presqne pas
de jour qu’il ne passe par ceue ville (les envoyés on (les
messagers de la c'our de St James aux differ-ens cabinets
de l’Europe. Avant—hier, MM. Jonhson et Grilisou sont ar—
rivés ici, se rendanl l’un it Stokolm et l’antre £1 Berlin.

‘ On parle beaucoup ii Londros (les conl'e'renecs tonnes ii
Angers entre les principaux cllrl‘s thS mécontens et le ge—
néral Hédouville. Mais on pm'le uussi Lle dellmrquemens
Prochains sur les Cotes, cl; do secours 2i envover anx
chouans dc la Vende’e. Peut—étrc que ces clicl’s si §011\’CDC

'trompes , no voudront—ils plus croiré ii do vaines pro-—

messes, elpréféreront—ils une puix contractée avec un gou—
vernement qui so montre (léjz‘i pzlr Lles acles frappans de
usuce ehle l‘oya‘u’té; C’eSt pour arréter’ les 01‘be de cos ré—

 

flexio'ns , qui sont aujonrd’hui prétes z‘rétre sanies par lcs
frangais de tous les pzu‘tis; ([ue lo cabinet (10 Lomlres er
M. Pitt lui—méme , semblenl; accorder 21 M. le comm (l’A.r—«
Lois une consideration at une importance auxquelles ce
inalheureux prince paroissoit h’élre plus accoutumé. Dé~
daigné naguéres et rclégue' .‘1 la campagne, lorsqu’au fort
du succés de la Coalition on croyoit n’uvoir plus liesoin dc
lui, ni de sou parti pour triompher (le Ila republiqne? en
la caresse auj ourd’hui , parce que les eveneme’ns ()llll.dl_-Inl.’
uué la confiance: et le premier ministre , (1111 event Jus-
( u’ici refusé de le voir, lui fail; demander des audiences !
C n assure trés—posilivement fque M. Pitt a hit demander
cette faveur it [lions/cur par le marquis dc Buckingham ,
qui a prodigue’ {1 cc prince tout cc que l’hospitahté la plus.
géne'reusc pent ofli‘ir ii un malheureux.

BEPUBLIQUE FRANQAISE

Brest, 5 1771271752. AVant—hier, sur les huit heures, le l'eu.
étoit (inns le port, par I’imprévoyance’d’uii gartlien (p11
avoit laissé un sac de copeaux prbs d’un elzoullou- : heureu—~
sement que l’on n’a perdu qu’une miserable liareque clans
eel; incendie. Le propriélaire (,l’une' Inzuson Sikuee (lans la
grande rue, entcndit le méme sou‘, clans sa cave, une
Tlélonnalion 21 pan pres sembluble :1 un coup dc pistolet;
i1 y court , ct ii voit £1 l’instnnt sorLu‘ du caveuu dos. tour—7
liillons de fumée; il avarice , ct déconvre un sac qui s’em—
bri‘isnit; ct il étoit tems d‘arriver, car le sac 58, trouva
rempli (le toiles goudronnees , (le gargousies, fusces, pé—7
tards cL aques maliéres inllmninublcs. Le mrenu ccnt‘al
et les nutorités constituées out élé assembles liier loute
1a journee pour decouVrir les auteur-s de och ultentat. '

Vendo'me , 9 nirudse. Le 23 frmlzure 3 lo general Hetlou—
ville a propose aux royalistes les coud trons simulates (lune
nouvelle suspension cl’armes , acceptee le JO par MM. do
Bourmont et d’AuLichamp.

Conditions proposées par IIézZoz‘w/‘Zlc. poufgssurer l‘exé—
cation, (Ir: la, SIM/761751012, c! /los[1_l/.Ir.’..s.‘

1°. N’ziuziquer ni troupes, ni aucun Indivulu , sous
quelilue prélexte que cc smt.

lie/1072.16. Convenu rCCiprounmL-nt.

2”. Ne (lésnrmer pcrsonne. w, lie/1. Idem.

3°. N’cnroler persoune. -.,- Rep. Idem.

I

4“. Ne poinL fairc dc requisitions dc Che» "aux.--Rép. Idem,

  
        
  
   

i
u

  

 

(

5°. Requérir des vivres et dos bestiaux pour la suhsis—
lance dcs garnisons ct tics cantonncnicns, on s’ahstcnant
dc dcmandcr au—dcia dos hose-ins pendant. la suspension;
s’cntcndrc mutingllcment pour (pieces réquisitious soicnt
faitcs do .nianiére a ce qu’elles soicnt conscnties sans quc
la forcc‘ arniéc s’cn mcic.

Bé/J. ‘Sicntcndrc niutucllcment.

7°. Protéger lcs voyageurs ct assurcr re'ciproqueincnt lcs
corrcspondanccs.

,2’0'112. Convonn réciproqucment.

m; N' ' , g _; , . ' ' .'

o . “c point sopposci a la rentrce dos contributions
dans lcs caisses rdpublicaincs, dans les cantons qui jusqn’ici
lcs out constaunment acquittées.

[{(a’l). A discutcr avcc les négociateurs.

9°. N’occupcr sous aucun prétcxte aucuns cantonnem
mcns (in no l’étoient pas par dcs garnisons ou-rasscin—
bicmens avant la suspension.

Rep. Convcnu rottiprotpiemcnt.

10°. 11 imporrc pour empéchcr lcs esprits do s’aigrir
et pour parvenir a les rapprochcr, quc lcs conventions
aicut leur entiérc exccution. Le general pric MM. (le
Bourmont et d’Auticilainp de les lui renvoycr avcc l’asscn~
timent des chcl's réunis. .[l promct qu’il les fern exécuter
cle son coté, comme il compte qu’iis lcs feront cxécuter
dans leurs divisions rcspcctives.

Angers , lo 2.1" frunaire. Signé, HEDOUVILLE.

 

C O N S U L A T.
Arrété (In 9 nirvo'se an, 8.

Les consuls de la républicpicj aprés avoir entendu 1e mi—
nistre dc la police généraie , arrétent:

Art. I. Les individus ci—aprcs nominés:

Suard, Causse, Michaud , Laharpc; Fontanes, Bouriet
cle Vauxellcs , Lunier , Porto, Bcauiieug; Xilrouet , Perict,
Lefevrc, Grandmaison, Pontchar'aux (dit lc Romain )3
Sicard ”itaicrct, Lasaiic, Griiualdy, Caillot, Denis , Flo—
chcl“ res, Auvray; (jhotard, Daulmi‘n'icau, Langlois

  

 

 

(ibiuni‘i: ) , Fic've’c , (jiausson , Colas , sont autorlsés i1 rcn~ "

'tl‘t'I‘ 5.:1' lr :crriloire do la repubisquc.

H. lls 5e reinlront :1 Paris , et Sc 1,)1‘ése11tt3i'0ntdevant lo
nillllnll'K' do la police gcnéralc,ie\p10l leur assignera la com—
manc on ii». dvvroni so rctircr ct roster on survciliancc.

lli, Lc commissairc (lu gouvcrnemeut pres l’aduiinis~
tralion deparmmcmalc de la Scinc informcra lc iniuislre
(lo l‘n-rivéc dc chaque indhidu daus la cominunc qui lui
est “Home.

IVfl‘uat individu frappé dans it’s arrétcs précités, et non
coznp s dans l‘art. icr. civdessus (in: runtrcra on scra trouvé
flu" it: (reux ct moins riches. La raison on cst simple.
Les Anglais, dam toutes leurs cxpédilions,‘ ne cliercnent
(pic le prolit; depuis scpt ans an contraire, les Frangais
out tout sacriiié a la gloire , et la gloirc fait payer bien
ChCl‘ l’éclat (pi’elle procure.

l ()ntrc son prix, lcs Frangais ont encore ii solder dos
dctles que la revolution leur a bit contractor. ll n'est
pas de l‘aniillc dont an on plusieurs membres ne soient
rctomliés a la charge (lcs autres, ct si l’linmanite est nnc
verlu, la reconnoissance pour les parens est un devoir.

Cependant on no pent qn’applaudir aux \‘iles (ln ministre
do l’intérieur , (It a la maniére dont i1 point 105 (pialitc's
Si nalurrllcs aux Fl‘flns‘llls. Si nos listes (le souscription
m: s'clevent pas aux sonnncs (pie les Anglais , avee rai—
son, étalcnt orgueilleusemcnl dans tous lenrs journaux,
cllcs prouvent du mains qne lcs l’ureurs révolulionnaires
n’ont pas desséclié nos coeurs. Josus—Clirist, auquel per-
sonne ne peut contestcr le titre (l’excellont moraliste ,
Prisoit lwancoup lo denier do in vcuve. Ce denier, beau-
coup de nous peuvcnt encore l'offrir a l’hnmanité.

—-— On écrit de Francfort, on date du 29 fr'nnaire: Le
cardinal (lo Rolmn s’étoit niis cn niarclle pour so rendre
an couclavc i1 Venise. 11 est tombé malade a liatisbonne ,
at y est Inort le 21 frimaire.

—— On annonce dcux l‘étcs théopiiilantropiqucs, dont
l’unc pour le 15 , ’aux bonnes Mocurs , et pour le 25, une
f'éte anniversairo du retalJlissement du culte (1e la reli—
gion naturelle. Elles seront toutes deux célabrécs dans
‘lc temple do la‘ Reconnoissance (Ci-deviant S. Germain—
1’Auxerrois. Les prétrcs constitutionnels qui desscrvcnt
cetle église s’arrangeront avcc lcs pontifes (lc ces dcux
cerémonws , pour lcur plus graude connnmlité.

‘ -— Onecrit (le Saint'Lo (Manchu) : K Lo 3 de ce mois ,
a ncnfhcures et (lcmie du soir', (lam. la baie a trois quarts
de licuc dc Granville , on a vu dos signaux de fen se re—
Pondrc, on a jcté des fuséi-s , ct l’on no doute pas d’un
(lcbarquement de troupes russes dans la commune Lle

la liaye, J)

 

V A R I E T E 5.
Le Sermons de L ALANDE.

 

Dans unc des derniéres séances du Lycée, l’astronome
Lalande rendoil coxnpte (le la inesure du (piart du méridicn,
(111i, conime on sail , est lc l'omlcxnent (lu systcine iniétriaplc
que la France 'ient (l’ailopler. On pense bien (pie l’astro—
Iiome pan-iota ténioigna le «lcsir dc voir cette nouvelle
Inesure universcllenimit suivie. Pcrsonne n’avoit envie de
le conlredire ; on sourio‘it d’approlmtion pcut—élrc , lors—
(pl’eusuite i1 s’adressa aux i‘cnnnes, pour leur conlier la (lush
Line'e (lu mélre (le la ré'pulilique. Elles n’acceploicnt pas la
commission avoc un encliantenient marque , lorstpie CU
Caton ouhliant , clans son emimusiasme pour eette niusure ,
toute biens lance cl lou‘ie galanterie: << fllluns, illEé‘llfl/lu’o‘,
dit:il , [eyes/(.1, moi/L , cL' jurez — moi (/6 ~p/‘rj’ Zirer Ze métre
almmc 3). Li. i.al..niii', tlt‘lllillitlaut[11)5l’1‘IUUIJL, n’etoit pas
cc qu’il y avoit ile plus extraorilinairc ; néannioins le lieau
‘St‘hl‘ , assvz stuprl'ait. sariloil la silcncv , cl témoig'noit son
Suiliar 'as par son mainucn , lorsque l’astrononie 's’anilnant,
Innerpi lu- avce plus de vivacitc: u filersdczlncs , 9/7, [H's/L .’
J)‘ [or 1;. (lune [u I’m-In, ; (IZZOIIS , qui don/2cm: Tavern/110 )) .9...
'louJours méme silence 3 le beau sexe est inner , immobile.

L’astronome n’obtenant point ce serincnt. pen fa'it assure-
Inent pour efl‘arouclier la conscience dos lwllus, se voit forgo
de rcprendre sa lecture. A la fin (le la séance: E/L [2.5m I @0113
no moulcz done pas Zena/- la main , (lit-ii a uue person no de
sa connaissance? —— Monsieur , lui répondit—ellc avcc au—
lant de linesse que de vérité , Zes/ém/nes n3 jurenr poi/LC
aussflfilc/lcment (/ue les homnws. Cette scene , toutc gro—
tesque (lu’elle est (l’uue part, servit 3x prouver que la science
ne s’allic pas toujours avec la politcsse; ([u’on pout étre un.
habile aslrononn: , et no savoir pas observer les conven-
nances sociales; conuoitre arena les lois ({ui régissentl’unL
vers, et ignorcr enticrcinent cclles auxquelles lcs gens l>ien
élevé‘s se plaisent d’olniir. CU seroit unc injustice d’exiger
qn’on réunit Lous les genres de connoissances : aussi , s’il
se trouvoit quelqu’un qui l'ut ctonué qu’un savant en France
ignore que lcs l‘ennncs , destinecs a recevoir lcs liounuagcs
(les lionunes , ii’en rcndeut jamais, sur—tout lorsqu’ou pré-
lend les ar‘acher on public; nous le prierions il’observer
(pie Ion-apron \‘i‘t dans les aslrcs, awe lcs coiuetes , coiunie
1e Citoyeu Lalaude, on cst dispense de sacrfler flimsy/vices,
et dc perdre 1m tcnis préeieux ii se int-tire, all fail «in cos
it lcs ininutiguses (pii font le cliarine et l’aaréincut de la
société.

Considérée sons un antrc point do vuu . ccl‘te scene pré—
senteun spectacleiutércssant. (l’estune experience morale,
qui déinoutre quemalgré lt'S plaies ipie la revolution :1 l'aitcs
auxlmnncs inocurs, la Inozlcscic v.5! encore (lzg'ourzl'l’uli [0
plus [ICZ Ol'iLG/IZCILC (les jé/Izines: l-t ccttc idee consolante
donne l’espoir (pl’on parvienilra lJienLot a restaurcr les
nimurs en France. Les agitatuurs insensés quidonnoienl un
démcnti 21 in nature on croyaut se ‘approcher Ll’clle , auronl:
on vain lenté de (lcpouiller les femincsile cette rctenuc (pli
est un dc lenrs charnies: il est vrai ipl’au milieu (les plus
grands écarts , clles out encore su couscrver lo caractcre
dc lenr sexe; )eut—étre n’est—il pas en lrnr pouvoir d’y rc—
nonccr entierenient. Quand la pudenr ne scroit point un.
sentiment natural, la vanité le leurinspireroit ; ct pour .
lcs moeurs publiqucs l’efl'et sera toujours le meme. Des (pie
les l‘einines sont dans la reg-1p clcs inoeurs , elles savent bicn
Vite y fairs rentrerles lionnnes.

  

______._,_.__.————————
Bog nmniércs ”LOCZEI'I‘LC’S (l’mgumcntcr.

Dans l’or'gine des sométes on «liscutoit (wee l0 pros ban
sens; les discussions li’etoient iauiais fort vives; la verili" y
gagnoit. Les philosoplirs 1nventérrnt birnlot les forums 2
de—la lcs soplusmes et les (llltfll‘t‘llt‘s «pliont ll‘oulJlé la tori-e.
Les polititpics, a leurl‘our , inlrmluisircnl one nianiére
dc 'aisonncr plus (lecisive encore (pic ::-lle des philo—
soplies : on l’appeloit la, (Zel'lu'é/‘a Million ([03 rm's , sans pré~
judice ceponilant pour les l'éllt'JbLU/HUS. (Jello logii‘rug nou—
vullc consistoit en un argument nominé l6 Jab/'0, Cu 1m.
anti-e appcle [a pond/'6 (1 Canon, un trois no [a nz/[rn/Hc,
Avec do pareils raisonui-mens, les discussions , comma ou
le pcnse bion , son: un peu laruyantcs: la raison est tou—
jours (lu cote cle eelui tpii cutasse It; plus (l’arglnneus; il
est facile stir-tout dc convaincre quaud on a pour quatre
ou cinq cent mllle raisonrwmnns.

Mais tous les aruiuuens des universilés , memo 195 argu—

 

 

 

 

.mens cont/Mans , no suutrivu en romparaison do ccux (1110 .
ic genie do notre riivulution a C! ties. Avrc la [Wife/716. ar—
gumcnt lrés—lwuineux, on Pl‘l'SliiHifl (l’ahord au peuple
qu’ll emit souqierm'n. Dans lcs assaiulilccs populairigs D on
raisonnoit avec (les chaises ct dcs bancs (pie l’onjvloil '1
la léle de son antagonism. Un Sflogl'sme poclmit l’osil 3;;

 

l’uu , an argument in baroco fracassoit la téte i1 l’aulre . un

 

 

 

  

 

 

   

‘4 ‘IJ '

*' )4)

i‘v‘ir‘lme eassoit la jambe it culuS—lix: il est tel erateur quires
to ‘n probablcment cumin/ecu pour toute sa vie.
Vinreut ensuite tl‘autres sortes d’argumens , tels que
(lui/zonczflfil’ons , les run/MAN'S (I’mncncr , mandats Jar-
was , inure/violions sur [(1. lists dos émz‘grés , con/z‘scatl'ons ,
:i-i/se ITLOI'S [a Zm'. les fllSillflth‘S, les noyades , les vet-roux,
les eclml‘zuuls. Vint enlin le 9 I/zerini’dor, Ct l‘c bourreau
u-ssa tl’t‘itre pro/essem' (1e legit/(1e. An 18 li-uetidor on em—
iiloya l’argumcnt (le 1:1 deportatimz.

Depuis , pour persumler un écrivain-, on a employé avec
succes dc petits syllo ‘sines qu’on appelle scelles. Celui—lii
fez-omit inl'ziilliblement lo liouche aux adversziires. Le der—
iiier argument de ce genre que l’on ait empioyé est celui
div/nus do charge. Enlin , tout annonce que la discussion,

,.

esEJer/néc.

 

 

 

A l’A/ige Gabriel.

Tous les jouriaux , et le votrc en particulie‘r, eitoyen ,
sont l‘Cllll)llS de la liste des honorables victimes que la
justice rappelle clans Ieurs foyers. On 56 dispute , on s’ar-
rache vos feuilles, parce qu’uu meme instant 01‘1 vous brisez
les clialnes de quclque malheureux, vous offikz 2‘1 la justice
nationale d’uutres victiines 2‘1 soulager, d’autres larmes ix
tarir. '

Comment 53 fait—il done que la fille du plus religicux ,
do plus bienfaisant de nos princes , l’infortunée duchesse
(i’Orléans , malheureuse comme mere, malheureuse comine
épouse , et plus malheurcuse encore d’étre nee frangaise,
'n’nit obtenu jusqu’ici aucune part aux élans (le votre sensi—
bilité? L’aurore de l‘espérance, le soleil de la justice,
11’suroiert—ils (lone lui que pour ces mfortunds que lo ter—
rible droit (lu plus fort , si common sous le legne (les fuc—
tions , relegua dans tlt‘S deserts pcstilentielsl Le siecle (le
la cle'inenee n’auroit—il coeiimencé (1110 pour ees hommes
converts de tous les l‘orl'uits rdvolutionnaires? Celle (lent
les plus feroces satellites. tlc Robespierre fureut contraints
o‘e respecter les jours, seule, cnvironnée dc quelques
mnis lilleles sut‘ une terre hospitaliere , ne pourroit ouvrir
sou mne aux (loux accés de in consolation! seule, elle
seroit coolruinte th renoncer 21 la douce itlée de revoi‘r
bientot une putrie (loot elie emporta tout (le regrets, ct
qui la couvre encore (1e ses benedictionsl seule dons un
moment 01‘1 l’on repure tout (.le gruntles injustices , elle
no pourroit espérer on ternie it son exill

Ali! celui qui accordét aux cendres (lll plus venerable
LlCS poutil‘es un tombenu que lui rel'usoient ses burlmrcs
vnnmnis, celui (lout la main liitlxilZIiseinte ouvrit les temples
(lu’seignenr, eelui qui redonuu au people allligé ses con—
solations religiouses , ne soulll'rn jamziis que la vertu de—
meure exxlee sur (les rives étraugércsl l’rincesse infor-
tunée, gramle par tes mallieurs, Plus gramlc encore Par
Ins vertus , uxerrns l'ti’ii'tll'el‘ clans ton nuguste personne
tous les outrages feits it 1;: justice , it 1;: piété. Rieu ne peut
plus te retenir loin (lo [a lazitrie. Elle n’est Plus une Lorre
(le proseription. 'l'cs liarlisires oppresseurs , uvides (in pa—
trimoine tics pauvres, no s’y disputent plus tes dépouilles
Par leurs sanglzmts (let-rots. Cclui qui regle nds‘destinées
n‘e seif qne Lie injustice S4 lance est le sotuien du foible,
son bouclier est liesirlt tie l’innocence. ll se ressouviendra
(1116 Lu fus (lo la race tll‘fi mis Les nmns (les illustres Vic—-
times vont droit 31 llama (lu items. 11 int-10 it leurs larmes
(les larmes ale SCRbll-‘llli‘ig ll no sait point or ‘aclier l’espoir
tlu cceur (low mullieurom; 'i’onnparte ne perineum jumais

 

 

  

 

que tu Sois condam‘ue’e it ct‘euser ta tombe sur une tetra
et itingere. Sigrid H A L L EY.
T R I B U N A T.

Se’mzrce do 12 m'iic’ise.

Riouffe nppelle l’ntteutiou ales triliuzis sur la loi qui pl‘C‘SCfiL‘
un costume aux membres du triliuuat 0t do corps législutii‘, et
ordonne £1 elmcnn dc s’eu, pourmir $1 ses frnis. Le question/sm- 19
costume, (lit—ii, so l‘étluit i1 (leux points : Les memliros du ion-
voir iégislutifdnirenI—ilsavoir uu costume ? En mlmettuut l’affir—

motive, convient—il d’mloptor le costume (lécrel par les com—
missions législatives ‘3 Un costume pirticulier répuigne 31 la na—
ture (lu poumir legislulili; il ne peut Convenir qu‘uu pouroir exé.
cutif. Le costume est fail: p iur tout lndivitllt qui a droit do ré-
elumer (ibéissunce at préséance sur ces ccncit runs it tout lieure
(le la journée. Les trilmns et les lnemln'es du 001“!)5 legislatif n’ont.
aucune l'onetion do 00 genre, Le costume est contre la dignité
du pouvoir législntif, qui représente cssentiellement le people,
et le ,peuple no portc point de costume, 30 (leniunde que You;
élnettiez votre wen contre la loi rIui rous asswgétit ti on cos—
tume , et que ce voeu soit ndressé nu eouseil d’état. Tliicssé 5%.
Have avec clmleur contre le systéme d’oppaisitiou qu’il Cl'Olt\letl‘U-<
voir dans le discours (lll préopinnut. 11 me s’uttendoit pas quc
l’on consacrzlt les premieres séunces do trilmnut‘ It hire one cen—
sure amére tles commissions législutives ct Llu gett‘.’01‘nemcnt. Il
craint (le voir se renouveler eettc funestc munie (les motions
d’ordre qui lit comincttre tunt‘ d‘errours aux pre’cédentes a559,“;
blées. L’oruteur demnnde l‘ortlre du iour. D’une pa,” on veut
l’ajournemcnt ; les nutres l’ortlre du jour. Ces derniers l’em—

portent. ‘ ,
coups LEGISLATIF.

Séancedu 12 m'vr’z'se.

 

Le premier consul invite _, par un message, le corps Ic’gislatif
:3 (lemcurer en Seance , pour recevoir un projct (le Ioi, qui doit
lui étre présenté par trois oratcurs (lu conseil d'étnt. On s’njourne
51/1. homes, A quutre lieures, trois conseillel's d’état sont intro—
tluits. Fourcroy Home in paroleet lit un proiet cle' loi, qui fixe
les I'flppol‘ts (les ivers uutori’tés qui (loivent‘concourir it In for~
motion {16 la loi, la inuniin‘c (1e re’gulariser In discussion et (le la
clot-re. Impression et renvoi au trilmnat par un inessage.

Trois imuveuux oruteurs du conseil d’éta-t se suecedent 511a
tribune, l’un d‘euxj Ducliz‘ttel, souinet un projet do loi par le‘
quel on mltoriseroit les debiteurs (le routes appurtenuntes 51 la ré—
publique a‘i lui en fairo lereinboursement aver: le montunt dc einq
années de ces rentes, Pill‘~-lll, on subviendm aux besoins do trésor
public, eL aux l'rzus indispensable; de in guerre; les propriétés
qui (Etoient grévées ne le seront plus , leur valeur uugxnentera,
or Fun, on l'uciliteru luvente. De plus, on évitern les fruiscons'idé—
rubles do gestion; enfin on concilieru pur ce moyen l‘intén‘xt qe’-
néml ct eelui (les particuliers. Impression ct rem'oi nu tribuimt
par un message. \

Bourse do 13 mimosa. i

Dun ”ll/l". . . . . . . 0 f. o c.
lions d’nrréruge 91 f. 50 c.
D. pour Pan 8. 65 f. 50 c.

lient. p1‘.12f. 13 Cl
Tiers COIL 20 f. 130.
lions 21?; 1 fr. 3 c.

l}. 3”. o f.

Spectacles du 14 nicvése. I
THEATnE on LA REPUBLIQUY. n'r pus Ana's. Rolalclie.
Tnias'rnu rusm‘uus on LA REPUBLIQUE. L’Ablié de l‘Epée, la
i‘iouveaute.
Fm‘maltu, 1.0 Collateral, ou la Diligence (le J'oigny; le Voyage
nu Blont~liernurtL
Orenu—(Ionuoun. Fanny Morna, Ou l’Ecossaise,‘ la pram. rcpr.
(in "Foisinzige. ,
REQR'TANSXEI‘r—V/hull-11.23. La premiere représenta tion del’ourceau—
gone , Comedic on .‘5 aeles, dans luquelle le C. Brunet remplira
le mic; tie Pomona igouc ; le Savoit—Faire; Jér me Pointu.
.lizmns ; A M'ls'rm. Lu (lliitteau myste’rieuxet le Parachute.

 

 

in: am»

i» i it n r- 5 DU J 0 U 11.1" AL 3, rue du Ciu‘zcBasel-fl:~Aneh'érd95eArcs, HQ 9-,.