xt76q52fbn2m https://exploreuk.uky.edu/dips/xt76q52fbn2m/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1815 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1815 1792-02-11 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1801  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1885 Journal Général de France, 11 February 1792 text Journal Général de France, 11 February 1792 1792 1792-02-11 2023 true xt76q52fbn2m section xt76q52fbn2m     
   

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rort pus prévoir que , jbur LL main de [a Nation,
ces biens dcviendront la propriété commc ceux
du Clergé P Sans répondre :‘L cettequcl’cion , nous

 

 

ous permettrons une autre obfervation fur ‘le
.grand motif de ce décret. A: '
Les Opinans contre les Emigrés fe font tousr
a‘ccordés 31 les regarder comme la grande caufe
de la. guerre dont la France ell: menacée. Mais“
tous ces Emigrés feroient reﬁés en France, en
aurions—nous moins la guerre avec l’Empirc .> les
Princes Allemands poﬂ'eﬂionnés en Alface & en‘
Lorraine en auroient—ils moins demandé la reﬁi—
tlltiOIl dc leurs droits ? la Diette en auroit—elle}
moins donné {on Conclufam ? l’Empereur 8c 13.
I’ruﬂ'e en auroicnt—ils été moins jaloux de main—‘
tcnir ces. droits de l’Empire, parce que leur'
volarion auroitété plus généralement applau--
die 9 Toutes les 'autres Puiﬂ‘inces de l'Europe err

- auroient—ellesété moins allarmécs des principes mo—'

dernesBc d’une révolutiondont le fuccés plus comd
plet; en France ne leur auroit montré - u’un
damper plus preﬂantpour leurs Etats .> ell-i1 bien vraf
d’ai leurs que la petite armée des Emigrés eﬁt
occaﬁonné de fr grandes dépenfes, {i nos Décrets
les eulTeut lailTés feuls intérellés 3i les combuttrc?
Il nous femble que ces quellions auroient p11
fournir quelques o-bfervations qui u’ont pas été
faites fans doute, parce que tout le monde n’a;
pas le teAmps dc ~refléchir, quand‘ il y a zngcnce ,
8: pcur—etre aufli parce qu’on n’ofe pas toujours
tout dire, quand les bravo‘ font tous pour 1m
coté , 8t les huées toutes pour l’autre. 11 y a nil
peu loin d’lnviolable z‘z imperturbable.

Quelquc tard qu’il fut , ce Décret rendu , M.
de Lc.ﬂ:art a voulu encore annoncer les bonnes
difpoﬁtions dc l’Eleéteu‘r de 'l‘réves. Ce n'ell pas
chezlul que les Emigrés {e raﬂ‘emblent; c’efl 3!.
Bareith 8: :‘1' Anfpach, fous ’les aul‘pice du Roi
de Prulle, 8c :‘1 Fribourg, four ceux dc l’Empe~
reul“, qu! n’a point encore fair de réponfc aux
explieutrons demandées par le Roi.

Cc fort, nous avons eu encore une Séance;
d'abord quelques Pétitions ; enfuite le rand
Rapport fur M. Mulot. Sans admettre toutes lcs
accufatlons contre ce fumeux Commillaire d’A~
vignonx, M. le Rapporteur ne fait trop comment
It: délendre d’avoir évidemment favorifé un
‘parti cabaleur; d’avoir rendu 1:1 liberté aux atro~
alfulﬁns du ﬁcur Vilaffc 5 d‘zxvoir emplové la
voie des armes; au lieu dcs voics dc coacili‘a‘rion.

 

    

   
 
 

 

  

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Rapporteur , laiﬁ‘ant enfuite _de cote M.
Mulo't, préfente un projet dc Uécret p’or‘tant ,»
1°. la diviﬁon d’Avignon 8c du Comtat en quatre
Diflricl's,‘incorporés aux quat‘fe Depa‘rlgemens VOI‘
ﬁns 5‘20. la fupprefﬁon des quatre'Evechés de pee
pays 5 3°. 1;: tranﬂation du Tribunal‘Crimin‘el ho'rs
d’Avignon ; 4°. l’indemnité :‘1 propofcr an Pepe

par le Pouvoir exécutif. . p
Seance zlu Vendredi IO Janvier. V 7
Mirabeau ,_.,Vo_ltaeire & Rouﬁeau.11~e feront as,
aux yeux de M. Pai‘mret, les feuls Grands Hom nes
dignes de l’apothéole : i‘leﬂthquOllVlLII-l‘cml‘ilc -ne
lavou' as moms meme. LAffemblee 11 en u-ge
P A . _. .
pas encore de meme,pour plus d‘une raifon. Ce—

pendant la motion eft renvoyée au Com‘ité d’Inf— _

titution publique.

.M. Lacroix {‘e plaint que les Commanduns-Gé—
nérunx Cherclrcnt 51 diminuer 1e nombre des Vo—
lontaires Natiouuux, fou’s prétexte dc. dé‘ﬁrut de-
taille 5 l‘Atlemblée dé crE-te que nul ldésﬁVolbntuires,
(plaque petit qu’il foit, ne pourra etre renvoye'
fpus un pareil prétexte. ’ . y ‘ _

A un Rapport fur uelques obrets de ﬁnancex
fuccédent quelques ob?c*vutions fuiyiesyd’un prejct
(le Décret : portant que. le Miniﬁre de la Juilice
feta tenu Lie remettre :‘I'l’AAﬁ'emblée Nationale
toutes les Proclamations faites par 16 Pouvoir.
ciécutif depuis {on acceptation cle l’fiae confli—
tutionnel; que le_ Comité _de Conﬂrfcution Tera
charge d’examiner ii le Pouvoir ’exécutif, dams fa
Broclamation, n’a point paffé 'Ies bornes qui lui
étoient prcfcrites. La deliberation ell: ajournée.

L’ordre du ‘onr aménc le Rapport‘ fur .les Cd:
Ionics. M. [e apporteur, aprés avert fart ,fentir‘
combien le befoin des fecours ell urgent lui-ﬂout,
pour :Saint —Domingue, propo‘l‘e it l’Ail‘ern‘blée d'e
(lécréter, 1°. que le Pouvoir executrf prendru des
mefures pour qu’il foit fourni, £1 Stunt-Dominguc,
Inc fomme de huit millions, don't trois fcront
nfournis par la CailTe de l’Ext'i‘AOrdinaire, 86 cinq
par les Etats-Unis de l’Amérique; 2°. ‘quc cette
fomrne de huit millions feta rembourfée dans le,
éours de trois années , par les Colons. M. BriiTot,
ivant dc ﬂatuer fur Ies fec‘ours, Veut d’abord

u'on difcute lil quei’cion relative au Concordat;

3 renouVelle encore fes acculations contre les
Blancs , qu’il dit avoir caufé tous les malheurs de
la. Colonic, par leur oppoﬂtlio’n au Concordut,
guoique le Concordat, n’alt etc que la fuite de
l’infurreé’cion générale. L’Affembl-ee rem/ore 51
Lundi la difcuﬂion fur 1e C'oncordat.

, A l’ap ui de M. Briffot , arrive une lettre de
M. Puy-qI'onbmn , rejettant , comme lui ,1 tous
les mallleurs (le S. Domingue fur les Blancs; mais
a'outant que 'les Gens de couleur ne font pas
éloignés dc s’unir aux Efpagnols qui, prefque tous
cux—mémes' Gens de couleur 51 S. Domingue , au—
xoiﬂent par—13: un grand moyen dc s’emparer de toutc
1’1 e. . ,

A cctte lettre fuccéde le rapport attendu fur
les Congrégations féculiéres de deux Seves. Tout
ce que nous pouvons en dire 'aujourd’hui. C’efl que
ks conclufions fontpour la fupprei’fion généralede
ccs Congrégalions it l’exception des Seems Grifes.

[ 170‘}

'Ouvfag‘e‘s'; fortiS‘plLftot de fa

‘ ~_ A

 

LIVRES NOUVEAUX.

E] —ce ignorance .? eﬂdce rhauvaiﬁ’ foi? ou Réé
poufe a une .Brochur’e intitulée : Inﬂruc’h'on [Ia/1e:
tomle (18 M. Wandelincourr, Evéque corz/z’imrion-
rzel, (11L Déparceme/zp de [a Hazzte—j‘dame. 'A Paris ,
de l Imprimer‘ie de Guerbiarr, rue Dauphine, Hotel
de Genlis', N592. {791. 151 pai'ges in—S".

Tout homme qui aura vu le ﬁeur VVandelin-
court fan’e 'le méticr 'de .Précept‘em che'z Mnte
Chevalier Paw/let, obligé an bout de trés—peu de
temps de s’en féparers qui aura lu {es nombreux
plume que de fa
téte, & fon Epitré de’dicatoire 2‘1 d’Alembert,
jugera 'qu’i'l yadzms le~ far-it dudit ﬁeur con/11m:i
uonnel {'ﬁrement ignorance, peru—e‘tre mauvaife
'fo‘i ,. 8c '31 coup—Til: 1m Béfoin aireu'gle 8: inlfzu:iz&>le~
de fe pourvoir lui 8c toute fa famille d’habits,
de fowliersi. d-‘excuiorttesu 'de..pain'&=dc Vin.

Mandequzz. (de M. lngve‘gue (Ze Boztloginerpmtrle
Caré’me; A Paris , chez le meme. 44 pages in—8°.
‘ Nous gn’au’rions d’ansl-"Eg-life de France que les.
Vertus, la piété tendre,l’érudition profonde de
M. l’EVéque dc Boulogneé oppoler a rEgure
conflitutionnelle, que nous fer-ions aﬁ‘urés de la.
confondre ,- aux yeux des :plus enragés Révolu—_
tionn‘aires,3qui fauroient encore attache: quelque
prix ices qualités émi-nentes. Ce digne 8c refpec-.
table Pre’lat, choiﬁ dans la claﬂ'e du Tiers—Etat ,
pour rendre au premier Ordre de la hiérarchic Ec-
cle’iiaitique fon ancien, éclatv, un peu obfcurci
par l’cfprit d’ambition 8c d’intrigue , a 'été obligé‘
de s’arracher du fein des pauvres , dent il étoit le
pC-re , du milieu de fon Clergé , dont il- étoit le [on—-
tien 851a lumiérc , pour e’pargner quelquegrand crime
aux forcenés qui font la guc'rre 211:: Religion 86 aux
ll'linif‘rres. Cell 31 Ypres qu’il a donné fon Manda
mcnt,duté dﬁ 3 du mois de Janvier. Il n’a ceifé.
dzzns fa retruite dc s’occuper de fon Diocéfe ,~
d’éclairer fes- Diocéfuins par“~fes. inﬂruétions les
plus touchantes 85 les plus propres 2‘1 ramener de

leur égaremcns ceux qu-i auroient partagés l’er—_

re‘ur du moment. La crainte, les conﬁdérations
politiques , l'éloignemcnt , rien n’a pu lui faire
oublier cc qu’il de'Voit 31 fon Diocei‘e. Il s’éleve
dans ce Mundement contre la doc‘trine infenfée de
ces P/zilofbp/zg‘ﬂex qui préchent l’égoifmo en difant
gue tout meurt avec nous. Il fait voir qu’une des
preuves évidentes dc l’autre Vie eﬁ 1a joie que
témoignentf, 21 l’épOHUC de la mort, ceux qlri
ont bien vécu. Il rappelle , h ceLte occaﬁon, les
derniéres paroles de Madame ‘Louil‘e—Marie dc
France, Religieufe Curmelite, fous le nom de
Théréfe, de Saint—Auguﬁin, dans la Monaf’cérc
de‘Saint—Denis en France : « Je n’auroixjamai:
cm , s’e‘ﬁ écriée cette vertuenfe Princeﬂ‘c, prefq-u’au
moment de rendre le dernier foupir, qu’il ﬂirﬁ
doux de mourir. Hiz’ronJ-nom' dfaller en Parrlrliis ».

Les Intrusjugé: au Tribunal de la Religion, , avec
‘unc diﬂermrion t/zéologique [in la confécrarion (Z91
Eve’que: , @- fur l’onz’ination dam Pz'é'rrex conf—
iirzrtianncly. Par l’Auteu-r du Car/zéb/zifme nvzweau 6‘

      
     
     
      
    
       
    
 

     
     
       
     
     
     
      

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raz'fonné. Secon-de edition. A Parischez Pic/zard ,
Libraire ,au Luxembourg. 1792.. 72. pages in-8°.

Cet excellent écrit a leplus grand fuceés, 86
la mérite, ainﬁ que tous les autres Ouvrages du
méme Auteur.

 

 

MLEIL'A N G E 3.

Les nouvelles des Iﬂes font de plus en plus
afﬂigeantes. Voici l’extrait d’une lettre écrite £1
bord de la Gala‘t/ze‘e, en rade‘du Port-‘au—Prince,
le 17 Décembre 179x.

2) Tu ne peux te faire une idée de l’horreur
que j~’ai éprouvée en ivoyant cette malheureufe
ville du Port—uu-Prince, autrefois ﬁ bi’illante 85
ﬂ riche; dans l’état'ou elle e1}. Je ne puis pru—
demment entrer dans aueuns details, je me ré—
fe‘rve pour un temps plus ealme. Le lendemain,
i notre- arrivée, la Municipalitédonna ordre au
val-{Teaule Borée 8". 3113 frégate [a Galarhée dc s’em—
boiler 31 travers le camp dc Bizoton (camp des
Mulitres) 8: 'de faire feu, malgré les obfervations
{ages de M. Grimouard , qui s’elt bien comporté
dans toutes les eirconftanees. On n’a rien pu ga—
gnerf le commandant, forcé par la Municipalité

8: Ion équipage, a'envoyé' une'de’putation au camp

des Mulﬁtres , qui a‘ rép‘ondu d"une maniére noble
8e généreufe.... ' ‘ ‘

» La‘Municipalité a réitéré les orzlres dc ti—
rer, 8e'le‘s d‘eux bitimen's ont fait feu; il a duré
trois heures, 8: n’a fait qu’gigrir davantage les
Gens d'e eouleurs , qui ont tenu parole: en fe re—
pliant, ils ont brﬁl‘é un'e partie‘de la‘ plaine, 8C
je crois qu’ils ne S’en trendront pas 1515 mais je
irai toujours qu’ils fe'fontkbren 'comportés 8C
qu’il lcur en a beaucoup couté d’en veni‘r a ces

ficheufcs ext rémités , auxquelles ils fe font vus for-‘

ces. Nous ne favons pas encore ju’fqn’oﬁ ira le
carnage. Tous les habitans honn'étes, qui n’ont
pn e’migrer 5. la Jamaiqne 0‘11 3: Bolton, fe font
frruvés :‘1 bord 'des bﬁtimens dc Commerce. M. de
Grimouard a, 21 fon‘ bord, une centaine de
femmes, ou enfans: ll. eﬁ prel‘que certain qu’ils
tom‘beront fur le Port—au—Prince , 85 qu’ils malla—
Creront le reﬁe des liabitans, qui font ccux qui
n’avoient ‘aucune proprie’té, 8: par conféquent
men a pemre....

» M. Grimouard, qui commande Ie Borée, eﬁ
regarde’ comme fanveur du commerce. Sans lui,
je crms, ue g’en étoxt fzut de pres dCHICO na—
vires marcmnds. Ce Capitaine s’eft mis Vingt fois
51 genoux devant [on équipage, 'pour le faire
rentrer dans l’ordre; il a failli i étrc pendu.

» Lat Ville avoit envoyé un Députation de
deux eens hommes armés pour l’obliger d’aller 5.
la Municipalité; 8:, comme il eﬁt été endu,
s’il y fﬁt all’é, il-s’eﬁ arme’ avec fon Etat—Mujor
Se les gens raifonnables de fon bord. Sa conte—
nanee ferme en a impofé & l’éauipuge, qui,
heureufement pour lui , a pris fa défeﬁfe, 8e forcé
la De’pumtion 31 la retraite....

» Le feu continue toujours, 8: 165 habitans de
la Ville tirent fans celle ».

Donnez done aux Municipalités le droit de

['171 l‘

 

commander des troupes , & d’en dir-iger les forceg
h leur gré. ‘

Sufpendons un peu le re’eit de nos maux, 88'
des horreurs dont nous fommcs les témoins , pour'
nous entretenir du bien qui fe fait encore 31 Paris ,.
fous les aufpiees de la Reine. V .

Emmi: (it: Compte' rendu par l’ﬂrlminé/Zxation tie
[a C/xante’ AIatemelle , [e 30 Décemﬁrc dew/ale; ,.
pour Z’année 179x.

— (1 LA Société de la C/zan'tc’ .Matemclle a reg-u
50,343 .liV. dans le courunt de l’année r791.

» Cette fomme s’eﬁ forme’e de :4,000 My. fur
la L0t’erie , accordée provifoirement par le Roi
pour les années 1789 8a 1790, Se continuées 21 la,
Societé par un Décret du zr Janvier 179105 dcs
fouferiptions du ROI Eerie la REINE , des dons de’
la Caiﬂ'e d’cl‘compte 5 de ceux de la Compag’nie diAf»
furance, dc lacontribution desDumes adminiﬁrantes
de la Societé , des Souferiptions des Abonnés , des
dons dc Bienfaiteur’s eonnus , & enﬁn des dons
anonymes.

» A cette rccette dc 50,343 liv. , la Soeiéte' a joint
nne fomme de (9,977 liv. qui lui reﬂoit des rerettes
des années précédentes. Ces deux‘ fommes rénnies
out fotmé un total de 60,320 liv. dont lu Sotiété
a Pu difpofer dans le courant dc l’unnee. ‘ j

» Ces 60,320 liv. ont été employees :1 clonzzer dos
fecours 5. trois cens cinquante—Lrois Mc‘res de fa:
milles , dont denx cens qnatre—Vingt—treize au—
ront leurs enfuns penﬁonnés jufqu’i l’é‘ge de
deux ans a'ccomplis. Les foixantc autres Méres
n’auront leurs enfans peniionne's que )ufqu’i up;
an , pa'ree qu’elles ont été admires en commun
avec la Mailbn Philantropique ,qui , i cette époqne,
fe charge de leurs enfans.

» Au 30 Decembre 1791 , il avoit été déji d.é-_
penfe’ pour ces trois cens cinquante—trois Méres ,
en frais de couches , layettes , premiC-res robes dos
enfans, 8c mois échus.... ..... .....:3,3461...f.

» Il reﬁoit 51 leur payer jufqu’i l‘a
ﬁn de l’engagement pris en faveur dc .
leursenfuns........................ 27,740 ..

» L’achat du numéraire depuis le
commencement de l’année , jufqu’ﬁ
l’émiﬂion des Aﬂignats de 5 livres , a
coﬁté 51 la Société........... ...... 1,417 15.

» Dans toute l’unnée il a été dé—
pcnfe' en frais (l’agencc 35 de bureau ,

impreﬂion, rcgil’rres, Copies, 85c. . . .. 2.386 I4,

» Le total de la dépenfe faite 8" i
faire pour les trois (‘ens cinquunte-
trois Méres de 1791 ,s’eléve done 21 .. 54,900 I. 9 r.

w

)) Cettc derniére fomme déduite des 60,320 liv.
dont la Soeiété avoitz‘l dil‘pol‘er, reﬂe libre 5,419 liv.
11 folsl-

» La Soeiéte’ a joint 31 cette fomme libre, eclle

~de 2:429 liv. , qui lui ell rentrée par la mort'de

quelques en :ms admis en 1789 8: 1790, qui , n’ayant
pus atteint lcurs denx 'ans , n’ont pas confommé
tout l’engagement que la Socie’té avoit l‘ajt pour
eux. Ces deux fommes réunies ont Fait 1111 total
de 7,841.8.liv. 11 l‘ols,di!}mniblc an I" Janvict x7».

  

 

  

 

 

 

 

 

‘ .
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l
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» Au}: Décembre r79: , des trois ecns cinquante-

trois MEres, trois cens étoient accouchées., & il"

cn étoit né trois cens deux enfans , 51 caufe de
deux couches doubles; il n’en étoit mort que
quarante-deux‘, 8:: d_eux cens foixante étoient Vi—
vans.‘ Outrc ces troxs cens cmquante-trois Méres ,
trois cens autres ont regu des fecours de couches
Szdes layettes , par l’ordre 8: aux frais dc la

REINE ,,CHEF ET FONDATRICE DE LA'

SOCIETE. Ainﬁ , dans le cours de l’année , la.
Sociélé a. porté les .fecours les plus ur ens 31 ﬁx
ccns cinqnunte—trois Méres de famille , a l’époque
de lcurs couches. C’eﬁ la charité de la REINE 8:
les bienfaits répandus fur la Société , qui ont
procure ce foulagement aux Pauvres de Paris.

» Depuis l’établill‘ement de la Société , c'eﬂt—é:
dire epuis quatre ans, plus de dix—fept cens
femmcs , en comptant les trois cens aﬂiﬁées par la
REINE, ont été foignées pendant leurs couches ,
8; fur ce nombrc, il n’en a pas péri dix. Plus

de I4 cens enfans ont été furveillés par la So—'

ciété , 2‘1 cet ége‘ on la foiblelIe-y la maladie 85
la mifére en moitl‘onpent um {i grand nombre. Les
regiﬂrres de la Société oﬂ'rcnt conflamment un'e
perte d’irpen-prés un cinquiéme dansla premiere
année, 8: uneun peu moinsgrande dans la feconde.‘
S: on compare ce réfultat uvec ceux cles regiﬂr‘es
des hopitaux , de l’HOtel—Dieu pour les femmes en
couches , dcs Enfans—trouvés pour les enfans nou~
veaux nés, 8c mé‘me des Bureaux des Nourrices,
0n fera convajncu de la néccﬂité d'afﬁﬁer les
méres de familles chez elles, fl. l’e’poque de leurs
couches , 8.: de les encourage: it allaiter 8c foign‘e‘r
ellcs-m€-mes leurs 'enfans.‘ . . ,2.

» Conferver la vie des méres de ﬁrrnilles , fall-
ver beaucoup d’enfans qui {eront un jour précieux
:‘z l‘Etat , ramenCr le Peuple 5. des moeurs pures,
Cimcnter l’union des familles , tcls font les titres
de la Charité maternelle 31 la. proteétion de 121 Puif-
fancc publique, 31 l’intérét de tous les amis de
i’ordre 8: de l’humanité 5 tels font ceuir qui lui
ont valu la conﬁance de la REINE , la bien—
veillance du R018: l’eftime publque ; tels font
enrin les motifs qui la préfervent de la crainte de
voir tarir , pour le I’euple , une reﬂ'ource dont il
connoit aujourd'hui tout le prix ». -

Toute el‘pece de dons, de quelque valeur ou na-
ture qu’ils foient, font regus, l'oit comme abonne-
ment , foit commc dons mOmentanés. La foufcrip-
tion ell dc 96 liv.

On l'oul‘crit S: on reeoit chcz M. de Alénen'ille ,
‘I‘réforicr de la Société , rue Bourtibourg, N° 13 ;
it Piques, rue du Grand Chantier, N°4 5 en fon
nbl‘cnce, chez M. Par/for, Agent de la Société;
'Loujours meme demeure. ' '

A M. Fontenai.
S. Jamme—le‘ Robert, cc 4 Félrier X791. 1

Dcpnis plus de cinq mois, Monﬁeur, qu’lreufe—
went )e luis delali‘crmcnté , des malveillans ne cef—

[I72]

fent de publicr que ma rétraétation n’eft que politi<
que. Jama‘is cc genre dc conduite n’entrera dans mon
efprit, fur—tout en matiére de religion. Je fuis
Prétre &‘Curé Catholique : j‘e veux vivre 8c
mourir tel. J’ai reconnu mes erreurs; avec l’aide

de Dieu, 1e piége du fchil'me fera fermé pour:

moi.
Je fuis, 8m. HERSANT, Curé de Saint-famine—
[gr—Robert , pre'r Eur0/2._

 

.-
.1

. DU 10 FEVRIER 1792.

PAIEMENT DES RENTES 'A L’HéTEL-DE-VILLE.
. .

Six demierx. moi: de 1791. Lettre C.

Coulis mas CHANGES ﬁTRANGERS ‘a 60 j. de date.
Amﬁerdam‘, 3051 30%. Cardix, 2.7 liv. Io f.
Hambourg, 365. Genes, r75.

Londres , 1631163. - Livourne, 185’.
Madrid , 27 liv. 10 f. Lyon, P.Roi.r, r §.§p.

Bounsrz.

Aaions des Indesde zsoo liv.... 2610.15.29.40.
Portion dc 1600 llV I370.
Portiond-e 312. liv. IO f............... 1.80.70.

Po’r’ti'ozi de 100 11V 90.

Loterie d’Oétobre,:‘r 400 llV
*Sorties ...... .....

Emprunt d’Oftobre ‘de 500 liv......... 448.501

Empr.de Déc.1782.,Quitt.de ﬁn..... 4-5-1i-3'P-
—-— Sorties
Emprunt d3. 12; millions,Déc. 1784 1;.z—;.3}.;—

—-—Sorties...................... ........
Emprunt de 80 millions, ravec Bulletins........
+—Sans Bulletin..............................

-—Sortienviager.....,...... ..... ............
Bulletins..'........................... .....
—Sortis ......... .
Reconnoiﬂ'ance de Bulletins....................
—Sortrs ....... .
Emprunt du Domaine de 13 Ville. Séries fort.....
—Séries nonforties................. .......

 

Aﬁionnouvdeslndes... r318.zo.z;.3o.35.4o.;0.
Cirille d’Efcornpte..... 3320.30.40.43.5cﬁ.65.6o.
Dcrni—Cuille................. 1900.5.Io.x;.18.
Quittance des Eaux de Paris. . . . ...... . . . . . . . . . .
Exnprunt de Novembre r787 , £1 5 pr 2. .
—— 314 r 2
Emprunt de 80 millions. Aoﬁt I789. z§.z.z;§.,—§p.
Allurunce contrelesincendies 4r;.z;.3o.4o.45.46.
Alfurance ivie... “5.50.55.6o.65.7o.80.7o.n.

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