xt77m03xwk97 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt77m03xwk97/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-18 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 18 July 1792 text Journal Général de France, 18 July 1792 1792 1792-07-18 2023 true xt77m03xwk97 section xt77m03xwk97 ;L11'
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Du .M'ercredi

 

I 8 Juillet I792.

  

 

NOUVEL LES ETHANGERES.
De lemich , la 7 juillct.
LA santé de sa majesté 1e roi de Boheme

et de Hongrie a semblé permettre qu'il put
partir pour Francfort. Les lettres les plus

re’centes assurent qu’il passe aujourd’hui 7 '

par Ratisbonne.

 

De Bonn, [e 7 juillet. Un bataillon du ré—
giment de Budberg et un train assez consi-
de’rable d’artillerie , out passé hier £1 une
lieue de Bonn sur la rive gauche du Rhin ,
01‘1 il ont séjourne’. Les rapports qui ontété
faits des différens corps Prussiens , prou—
Vent qu’ils sont dans le meilleur état; ils
marchent sous les ordres du general Bud-
berg et ils se rendent A Coblentz, 01‘1 ils
doivent étre arrives dans trois jours. Les
autres regimens PruSsiens, également des-
tinés é camper dans l’électorat de Treves
aussitét aprés la moiswn , s’y rendent suc-
cessivement, et les officiers du regiment de
Budberg assuroient hier , qu'avant 1a lin du
mois leur nombre total s’éleveroit £1 42 on
50000 Lhommes.

 

Extrait d’mze let/ire de Tréves, 10 juillet,

('1 1m avocat tlc Paris. Je n’ai d'autre nou-
velle 2‘1 vous dire sinon , que depuis huit jours
il est passé ici quatorze mille Autricliiens ,
avec quarante-deux pieces de canon, et vous_
pouvez y croire, car je les ai vus. Je puis

encore vous certifier qu’aujourd’hui i1 en est
passé trois mille, et que jeudi, 12 du cou—

rang, 1'1 en passera autanr. Nos affaires vont

maintenant grand train. Nous serons l1 Pa-

ris le mois prochain. Prenez courage, je

v0us prie, votre persécution est bien pres

de sa fin. Je suis , ercr

Extrait (Z’zuze [care (It; Coblcntz: , on date d1;
9 juillet.

11 y a 22.000 Prussiens arrives ici , ou ui
sont dans les environs, leurs officiers i-
soient hier: cc croit~on actuellement que nous
passerons le Rhin? » J’ai monté a cheval
pour voir, avec les princes , le plus 'beau
regiment de hussurds de l’Europe , c'est ce-
lui d’Eben , ci—devant Siégen, qui a contri-
bué aux victoires du grand Fre’déric. 11 est;
de 16 21 1800 cavaliers. Le prince Louis , [ils
du roi de Prusse , est a la téte comme ma—
jor; il n’a que l'équipage de son grade. II
est venu diner chez les princes avec son gou-

' verneur, et les chefs des escadrons ; ils ont

tous passe la Moselle £1 11 heures.

On croit réver quand on volt gout ce qui
arrive. Nous avons ici les plus belles trou-
pes et les plus grands générdux de l’Europe.

Hier,~ pendant 1:1 unit, les Prussiens'ont:
fussillé un propagandiste.

Le duc de Brunswick a donné le méme
ordre pour tous ceux qui paroitront.

Il nous a dit que l’empereur , qui est 6111
(In 5, arrivera é. Francl’ort le 10, et sera
couronne’ 10 14. .

Samedi 1e manifeste de l’Enrope paroitra ;
il est rrés-court et fort expressif- Le roi de
Prusse arrive ici le 1 1 , de-lé il va a Mayence
0E1 sera I’Empereur.

Les princes partiront d’ici le 1 1 ou le 14
an plus tard: ils son bien contens , 1e duc de
Brunswick allie la douceur avec la plus gran-
de fermete’. Le peuple sem traité avec 111.1-
n1anité , mais les conpables seront punis.

 

Londres, le 15juillet. Le 14 juillet sepaS‘
sera ici, selon les apparences , .sans célé—
brer l’anniversaire de la chute (tam. vantée e8
aYec 5i peu de raison) de la Bastille : meme

2, _., WI.-

   

    

 
     
   

   

       
      
        

  

 
   
 

   

     
     
 

    

 
 
 
 
 
   
      
     
    
      
   
      
      
          

  

;

 

  

 

 

 

(798)

les jzicobim savcnt que la conslz'ruu'onfran-
gazive n’existu qua clans cc petitpamphlct :3.
xii: mus qui en porte le nmn , et ils rougxs-

) 9 '
5-. nt quand on lcur en parle; en eftet, qu est-

C’) vgul’uue assemblée nationnle (censée la gar:
(limine (lc cette constitution pre’tcnduc) qui
sv luisse i'égir par un club, connu pair sos cri-
mos et son obscurité, par son obscurité et
par 5-35 crimes? On ne pout pas (lire qu’elle
soit l’intcrprétc d’une constitution quclcon-
quo. Si done lcs jacobins anglais s’eisseu'i-
blunt (lemuin pour céiélirer [a constitution
ji'azzgm'w, ils porteront (les toasts aux impri-
mcurs etliln‘airosz, car votm/Janzph/ct cons-
II‘r'z/[u/zmzln’zi Fait (lu bien qu’é ccux (lc la
(warmth,- rlo 1:1 i‘i'anctn— Ne trouwz pas
‘i’néiizvuis quo- .}’n/z;z. [lull vow; (lisc si ouvcr—
'? Tz'il pcnsrr; main 5i yous pouvez

-, i‘autm-izé uccoziléo i-ar la
in 11-5 .s’nvqr’e‘utc; Si V0115 pou-

Lmsumf

S “I. l..\iu

ti mr- grown» qua: l'asmiuit-léu nationzzle‘a

r-ssu/z (In imuyoir your i'étziblir l’orzlz'e; en
in nmt, prouvcz-nioi qua lzt constitution
" 2.21: est at u (Eté observéc, j»: V'ous (li-
12!: :zyco joic: It'sto [10171121112 .’ quu’a ce quc
’xous inc prouviez tout ctslu , £1 moi ([ni suis
angluis , ([ui no counois que a \‘érité, j: vous
(limi qua ceux qui vculcnt la constitution
fmngaise comme elle est, sont ou bicnuié—
chews on fort ignorans.

.li.‘ .m',

a.«

JACOBINS.

dccés (la rage (In, 12 juillct.

NI. Simon nnnonce qu’e‘i Strasbourg on

(alumni; lioz‘rililemcnt' 1:1 société jzicoliite:
has put rfoles , (iit—il, son: extrémement Clair-
semés (lans ~les (lopm‘tomens (lu llliin: le gé-
néml Kcrlleznan est entré pour bOlFC nu coup
lluns unc abbayc, les moincs ont eu l’inci—
visuie do l’cmpoisonnor (mouvoment (l’lior-
four); il n’est pas mort ccpcndant , mssu-
rezwxius , messicurs, clcux ménlecins l’ont
sauvé.

M. Robert (ls‘mnmlc pourquoi lcs envoyés
'(lcs (l'Gpurtcmcn': s’uppcllcnrflit/cirra’s: il vcut
gluon leur (lonnc lc nom (l’i/IJIII'IJVIJ‘. A cette
odicuso distinction cl.“ riorzzs,un féiiéré se lave
:1: (lit que lui , ni 505 c:n;u:1'zvl~:s no sonl: pas
vcuus pour 1315117332373 mill}: bien pour assis-
ter ii In foilérrition at human lt‘I‘ lwur amour
pourla constitution , on (pf-Fir. li'lOll,(;1'l.'Sié‘I‘-
r-itc ton? court; .l’au'u-s mum. (li::ac(:[)«l(311t
(l0 touius parts pour :ipgmym‘ ln fvrnwlé (le
lcuz's cunuirucles ,3 pllllv :l., wrtcut (lo la sulle
cn uuu'uuiraint contra lcs fuctioux : Robert

rcste avac 1m pied (la nez , et l'assemlvlée
passe 1‘1 l’ordrc (in 'jour. 1W. Lavaux souffle
taint qu’il pent lo Fen do lél (liscorcle: i1 pro—
pose Cl’CXillnlllf'r la conduite do Louis XVI ,
et 01131130 193 Féalérés 1‘1 no point se sépurer
sans nvoir nnénnti le pouvoir cxécutil’. M.
llolmrtspisrm (léuonci: un membre , qui ,
(lsins lo 'jonruul (lu soir (.le: RIM. Lcrougc et
(Erieux , smnblc s'attucher z‘i (lOHHCI' 1ch in.-
[ell/£01mper/lilo? £1 la société , 31 atmqucr 3m
prz'nczl'nvs par unc calomnie dungemusc. ll
(lé‘lllfiflfill) la radiation (lc cc journalism. M.
Marta , auteur (lo cat 1: i'éduction , cherclz»
:11 s’cxcusslr‘; on lo radio in‘ipitoyableuu-enr.
Plusieurs Fcitlértis jIIC()l)iHS montont {i 1.21 11-i-
bunc , et (lcusamlcnt /r1 Si’i’JZMfllJ‘l-U'IZ ([11 7291' ,
at in (lav/traction (Icy (lz'l'cctoll'rus crjupmfx/ex ,
(You(left/1r:772L713gng/‘cnc‘y. Co vocu , (liwnt—
ilfi, qua. now; énongonsucst colui (le mus
ccux qui sont z‘uriyés, (in Can): qui arrivv-
ront , 61; (log milliors do ceux qui sont I‘CS‘
tés dons lcm's Foyei‘s. (l’czcz ceci,lccte:zrzs:
c’est lo signal (l’une crisc qui , 1)<‘:ut~ét1'c,
n’est pas éloignéo. )7 Un fécléré in file (In clo-
sir (l’onibmsger lo pz‘ésidcnt Sulzidin : on lni
parole-t com: Minna accolade, qui Tait pz’lmer
dc joie l’aimabl‘e aésemblée. Un anti-e ‘édéré
s’écrie : si l’aésembléc nationale n’a pas lo
droit (l’agir et do rendre la souverainete’ aux
peuple , lo penplc la reprenclra. Un oz‘atczu’
de la COte-d’Or unnonce que ses compatrio—
tcs ont Fair. serment do ne pas se laisser con-
duirc parle pouvoir Xécutil’, quileur paroi: '
ill/z'nir/zent suit/9006. Une scour do la société
fraternellc‘ vent voir lever in suspension cle
(leux honm‘ubles mcmhres do la jzicoluziiézw: ,
NIM. Potion et Niunnol..... On annonoe qua
l’ussembliie nationals vient (lo 1‘éir1lé;;rerfixi.
Pétion. ((Jrosse joie. ) M. Antoino annorlce
qua les suisscs ont cu orclre <.le1na:~g:~r la
soupe it (lix lmux‘cs at do so rendru a u'iiunit
au faubourg Saint-Antoine : il voit , (is—ms
cot ordre, lo (lossuin cl'égorgcr tons lair. l‘é-
(lérés, pendant la nuit. Lo sunsiblc; (7mm
adresse lcs calomnics les plus atrocés m; mi ,
ct conclut 91 0:) no Louis XVI :soit suepumlo
(le ses Fonctions jusqu’iv co qu’il :soit dripouillé
do la royauté eonJtl'tutzi.”Indian91;), M. 3:1-
mille Desmoulins voit nn grand Coaiilvloi: (inns
l’arrivée (la Luknor 2‘1 Paris. On Penn}! sur le
bureau’ (li'Verses pie‘mcs que la uiunicipalité ,
avant do 165 cuvoyer au comi‘té (lo surveil-
lance (le l’asscml'ilée nationalo, a lupolitcsso-
de metlre sous las yeux (la la société souve-
raine. Purmi ces piéces, (lont on fuit loc—
ture, on rumarque unc luttrc (la la muni—
cipalité dc Mcudon , qui. annonce l’arrivéc ,

 

     
 
     
       
    

  

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/ (799)

dans ce chmeau , de plusieurs charriots char-
gés dos armcs, bagnges et munitions de la
ci-devant: garde du roi. Mais ca qui Fair drfis~
ser l’orciliu 2‘1 tousles jacobins, c‘est la copie
(i’unc lettre écrite en CiliFi‘I‘t‘S , qzi’on a Fan-
dace (l’atti‘ibuer £1121 reine , «at qua celte prin-
cesse infortunée adressoit £1 Mme 7“”. Met-
‘tons sous les you): de nos lectuurs ccttc ozm're
ténébreuse des factieux. u Nous sommesél
7) la vaille de notre départ, y Edit-0n dire
: 91 la reine : N. D. L. F. '1‘. T. est do re-
» tour; nos mesures sont prises. .MM.
3 scront £1 la take; nous serous douze conlire
un..... Le général et son commandant dos
a) grenouilles sont inccrmins..... Iis repren—
a (Ii-out Ic‘ur postc; cola est convenu :1ch le
n départemcm. C’estun grand bonheur pour
n nous. Nos Chateaux et nos hotels sont
v pieins..... Voici 1e chemin que nous drrvons
>> prundrc..... Le restc en c/zyfrm. r ! UL...
Um: iroisiéme piece est um: lattre dc. Lille”
adrcsséue‘ila municipalité de Paris. Gone 16:4
ire , dauée du 10, annonce que M. Lafayette
3. quitré’l’armée; qu’il doit ale {‘1 Paris pour
16 13; que le projet est ,au moment de la
fédémtion dans le 'CJzan’iinelWars , (le {hire
Crier par certaines gens : [give [u roi/ D’autres
émissaires , apostés , doivunt Grier '31 Ieur tour
('L [:05 [e 701'! A ce signal , on‘se propose de
tomber sur les palririms , at, dams 1.1 confu—
sion , le général Lafayette, qui doit se trou-
N’ei‘ ié, 5e: [:m proclamer génémlissime: i1
prandra is cozmnundemcnt,enverra (less for-
ces a i’assembiée nationalu pour la protéger ,
Q1: 56 metzm 51 la 16-h: do tout pour prouéger
(3g-{Iement 1;: mi conslitutionnei. . . . . . .
Um membrc raconte une scéne (16: ca-
baret, Oil nu immme, (inf .913 (171301} jaco-
Iii/1. , (-1 douué bcauconp d’assignal‘s {'1 ties on-
W’rier. , pour les Gngager {i rcdonbler d’amitié
pour les jazcobins: [e soi—(iisant jacobin ,aprés
:ivoir bu m’ec ccs ouvriei‘s , a monté dams un
éiégarit wiski, at on 11‘: 1’3. plus revu. . . . .
M. (limbo: mourn :‘i in Iribunc : ii fault que
j‘: VOHS‘ I‘LISSIII‘J, messiem's , dit-il: i1 exisl'e
en «1'ch uni: lollre do. I..ai’;1yetie £1111 mine,
qni iui nymonce son arrivée pour 18 15, et
11.11 I‘VEOKiluili ie succés , pourvu t0utcfois qu’on
prolonge in suspension du maire jusqu’au 16:
Voilii son amen-1m déguo..... Les fédérés 5e
l'all'ieI-onl; mus dams islfdubourg Sdint-An-
toizm: qu’iis soiu’mgéntlii avec his vainqueurs
(1r: Ia Basilio; car no n’eét pas m cc [as 11011—
nél‘us gens (13 Lahyctte at (is 1': com qn'ils
i'iwnncnr, 5:: [‘édérer; c’esL‘ avec ics sans-cu-
loftus, uvcc in PL‘IlpiC Fringais. qu’ils Vien-
nunt unir iCLIl‘S efforts «at Jam‘s bras pour

)

«:xlirper 1r: despotisme et anéantir les ty—
rans. (Bravo , Chabot , bravo!)

7 Enciuanz‘és (i'une soii‘ée aussi agréabie , Ies
homo/rabies membres témoignent le désir de
55 ségmrer. Le président léve Ia séance :1)uis
i1 enm'e dans la mfé , en face : gargon?
—— Moxsmvn! —— Un verge d’eau et le jour-
nal du soir.

.W

J’ariy , 17 juillci.

Tonto relation ofiicille est interrompue
entre la France e: la Snéde; le caractére (1e
l‘vI. Verninhc , em'oyé constitutionel , n’a
pas été reconnu é Stockolm , et M. Gossin ,
son prédécesseur , ayant cessé toutes ses re—
lations avec Ie ministra Suédois. Ainsi, 16
due regu'mt qui, pour le bien de la Suéde ,
a vouiu satisfaire Io commerce en admettant
(la115.$€‘5 ports 18 pavilion nationai franqais ,
rufuse abmiumrmt (ie reconno‘ilre I’agent di-
ploinatique de la France.

WW.

Voiciia icHre que le constituant Démeu-
nier , qui a I’ami: aiqié £2 préparr‘r le régne des
brigands el: (3625 fartieux dour i1 56 plaint,
écrit a M. Lamc‘m:foucanid.‘

Parir. 1+ iniiist I791; l‘an [V dc la liberfc’.
M. L: président ,

:cJe crois avoir prouvé durant 4o mois
que mon zéie ne se laisse point affoihlir par
la haine on 1.4.5 cris des mam'ais citoyens.
IMais en considérant notre position , je (iois
GXaminer de queue mauiére is puis servir
encore Ia chose pui-lique. Dans les circons-~
tances actueiles , je suis conmincu que ce
n’esl: ni au direotoirn , ni an conseil (In (L?-
partemeni‘, et j’ai l’honnenr de vous em’oyar
mm (M iission.
~ nC’est avec une prol‘bnde donirmr que je

' me sépure de mes cuiilrgnes. A l’exvseption

des insensés , dos br-gands et dcs Factienx,
l’eslime- de route la France [our est acqui’
se; er. moi qui ai V11 do prés lcur droimre ,
etleur constance inaitémlxle pour 10. main-
tien de la constitmion et le bonlieur de lours
concitoyens, jo leur :ii voué un étemel aim-i
chement. >) Signal, DIEMEUNIER.

a...“

'ASSEMBLEE—NATIONALE-LEGISLATIVE‘.

\S‘c’zuzce extraordinaire (Zu Zunrli soir, 16
jui/lcr. ‘

 

M. Victor Broglie est incnipé par 1m 0?—
Iicicr, pour la couduite (lull .2 Lcnue 1015 do

“#4 .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     
    
    

   

    

    
 
  
  
  
  
   
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
 

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it,

l‘en‘ieule (lt‘. Brissach , (lontnous evons pill‘lll.
~— ll sera lliit mention lIOHOULlJld le‘ SLI. pe-
litiou.

Des ouvriers qui ont tmvaillé nu Champ-
de-Murs Viennent offrir leurs bras pour la.
defense de la patrie.

Sur une reclamation de quelques cent—suis-
ses , qui se plaignent de ce que l’intendant
de la liste civile leur a refuse une retraite
qu’ils me’ritent , l’asseinblée a .porto, suns
discussion , sur la motion de M. Cambon,
un cle'cret qui oblige le pouvoir exe’cutil‘il
rendre compte de la liste civile.

Les volontaires d’Arles , désarme’s é Lyon,
demandent que le département dc HhOne ct
Loire soit cassé. On renvoie cette pétition
au comité des douze.

Un membre demaude l'envoi tiu depar—
tement du Haut-Bhin , par un courrier ex-
traordinaire, du décret concernant la prohi-
bition (le l’exportation des grains. Les mois-
sonneurs coupent de'jéi leurs blés pour les
vendre et'les livrer £1 l’étranger.

Des fédérés du (lépartement de la Cha-
rente inférieure vienneut dénoncer £1 l’as-
semblée nationale des vexations comniises
contr’eux dans le jardin des Tuileries : ils
s’y promenoient , en chantant des couplets
patriotiques, lorsque la reine, passant ViSr
ét—Vis d’eux, on leur a crié : chapeau bas.’
On 1e leur a arraclié et foulé aux pieds, et
on 165 a menace’s de coups de sabres. Ils
attestelzt Izc pas s’e‘lre attire: ces out/ages.
On est passe é l'ordre du jour.

Se’ance (Zu mam/i, 17 jltii’let.

Le département de la Haute Marne dé-
nonce les jacobins de Langres , qui out on-
Vert un régistre d’inscription pour ceux qui
voudroient se rendrc a la federation de Pa-
ris , et fait proclamer cet arrété dams la Ville.
—— Renvoi au comité.

Membre de la commission de surveillance
générale, M. Carnot a propose un reglement
pour le renforcement (le l’urmée. Il demands
qu’elle soit portée 2‘1 450 mille hommes. Sa
proposition est adopté.

Uue lettre (lu roi annonce que M. Demont-
ciel ziyant insisté pour obtenir sa retruite , le

' Hill!" (lo lliuterie'ir est remis par in.-
i‘usioly. minisire (la: la justice.

lit une 4‘11) ruare’cllal

; " ‘- ‘M j‘ai regu hie."

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'51}! P317175? IOU? .135 ILL“: :=' ” : .. [wit

em not, l’expérlition (l1: (l at, par inquel
l’asserizililée me (lemuntle (301111ch (les ordi'es
que j'ui regus ilepuis le commencement de la
Cfllllpa‘gne, do l’iitut (le l’iu-mée que je com—
mando, et (les l‘i'ontieres que je defends. Ce
compte, (/ch jc nc dais (/zn’zzu roi. clay" .m-
prc’nw (Z0 [’zzrme'c, renl’erme (les details qui
no doivent pats e‘tre conuus. Le butde moa
Voyage étoitXle me concei‘ter avec le minis-
tre dc lat guerre sur les moyens (le Llefense ,
et ceux (l’ussurer i1 l’iirmée les I‘essources et
les augmeiitutious (l'ont elle u besoin. (lui' ,
malgré les protestations (le c’ivisme or. (:‘e
zd‘le qui retentissent tous les fours duns le
sein (le l'assemblée, notre armi’ae est tou-
jours incompléte et peu uomlu'euse.

(( Enuenii (le toutes les factions , erran—
ger 2'1 toutes les intrigues , je 00nse1‘verai
toujours le plus profond respect pour les
autorités constituées. J‘en'iployerai tous les
moyens qui me sont conlie's ('L [a (fife/asc- tie
[a constitution et ‘du roi. Je serai le clef/3n»:
seur iuébranlable des lois et de 111 liberté:
c’est par le‘). que je m’efforcerai ‘(le mériter
l’estime et la conliance de la nation.

2) Les details que l’assenible'e me ale-mantle
sur l'état de mon armée et des frontiéres ,
sont consignés dans les registres (le mou
état-maior que je n’ui point porte's 'a Paris.
Il m’est (lonc impossible de répondre 12t-
dessus au voeu de l’asseinblée nutionale. 2)

Sig/Le", le maréclial-de France
general de l’arrnée , Luclemn.

On a décre’té l’impression de cette lettre.

Une lettre du roi 3. appris £1 l’assemblée

ue M. le maréclial Lukner avoit aujour-
d’liui le commandement des armées du cen-
tre et du Rhin , qui seroient opposées 51 plus
(le 150,000 Autrioliiens ou Prussiens.——Celle
du Rhin sera conduite par le lieutenant-ge-
neral Biron, sous les ordres du mare’chal.

Nous ferons connoltre demain la fameuse
pétition des l‘édérés contre la. cour, contre
Lafayette , contre les états-major , contre les
directoires, contre tous les fonctionnaires
publics nommés par le roi, etc.

-—— La ville d’Orchies a été prise par les
Autrichiens , et reprise par nos troupes.

— Nos lecteurs sout prie’s de corrigerles
fautes d’impression qni nous écliappent.

— Dans le N0. 199 , peg. 795: la com-
mune de Chartres redemande l’étion; lisez
son l’e’tion

 

~ '51 {“34}!!! M."-

 

J. ,er ,.. ,,