xt783b5w9s41 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt783b5w9s41/data/mets.xml  France  1800-02-25 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Sextidi 6 Ventôse, an VIII, [25 Februrary 1800] text Le Publiciste, Sextidi 6 Ventôse, an VIII, [25 Februrary 1800] 1800 1800-02-25 2023 true xt783b5w9s41 section xt783b5w9s41 aussen

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LE PUBLECEfiTE.

. SEXTIDIG Vantage, an VIII.

 

 

 

1-1

Continuation de la disetle (1 Rome.—- Reconnaissance par l’mnlnereur ([65 droi/s du roi Lie Smylnigne.——Dc’zbals do:
[n c/Icmzbre ties communes, concernant [e renowellcment ([6 l’acie [l’liabens corpus—lamina] (l’unc Ze/ll‘e n’u
ine'ral [franc sur [a situation dc; file/"Mimi; LC” dz: la ci—devant Brelagnc. -—AI'I‘I'z:ec 51 Paris (In @1033); Purim/rel. -——-

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A‘owclles dis/arses.

   

,-_A_

 

Le prix d6 l’abonnement (In PUBLICISTH est do I5 fr.
50 earn. pour troz's mois, 26 f1. pour six mois, f; 50f]:
pour l’annc’e.

Les lair E? arrétés ties consuls sont imprimés 'tcxtuellc—
mcnt, 6’ de’liw'c's aux souscripleurs sans augmentation do
prix.

Les [extras 8’ [es abonnemcns (loinenl Eire adressés ,franc
do port, an directem‘ (In PUBLICYSTE , rue [[83 M'oincaux,

‘ n". 425, [mite (165' .Moulins , (-‘1 Paris.
W”

ITALIE.

De Home 25ja'nvier (5 venlose ).

La (lisetie do. vivres est lou'ours extreme ici. 0n ne dis-
l :
trlbue plus qua 5 onces (la pain par téle aux habitans. Une

. s \ ., .
prociamahm; ORlfiilnf' a mus les proprietmres (le terres darts

les provinces voisInr-s ,' die l’oirc la :léelaratioli- Llu bled qu’iis "

out, S: de n’en point roserver ail-deli: dc leur approvision—
nement pour trois mois.

Dc 06/265, [6 5fe'vrier ( 16 pluvz'ose ).

L’empereur n'a Pu s’empéclzer enfin de recmmoitre , en
; apparence, les (Irons du mi Ile Sarclaigne sur le Piémont.

,Imseuli 31 ee que ce pays fut adminislré , an nom d’Em—
> Luranueldmr dos olliciers quc celui-ci a mommies é Livour 10.

r’ ALLEMAGNE.

1

r De Prague, [6 7fa'vrier ( ISPI’III’I'Jse ).

La derniere colonne LlCS troupes russes a defilée hier par

" celtc Ville, so dirigeaut vers la Moravie.

W
Le general Suwarow e'toil lo 5 31 Leilomischel ,' derniore
station on Bolxéme , sur la route de Troppau Sc (10 Teschen.
Pendant leur séfour ici , les russes so soul. horrible-maul.
conduits : ils out me deux lIalJimns en plein jonr. La deso-
lalion est par-tout o'u ils passeni.

De Ratisbonne, [6 IO fe’vrielfzi ventdse ).

L’armée russe continue 53 Inarclic vers la Moravia; ce—
pendant on assure qu’il reslera uni corps auxiliuirc de~28,ooo
llommes, donL celui dc Tonde fera parlie, & qui scra mis

, is la disposition do l’empereur , eonf.II‘nIé1neIILau traité d’al—
. hRinse cuirc les deux cours impériulcs.

 

 
  
 
 
  
 
 
 
 
  
  
  
  
  
  
 
  
 
  
 
  
  
  
 
  
   
  
  
  
 
 
  
 
  
  
  
 
  
 
 
  
  

_Wfin -

ANGLETERRE.
De Londres , la IGfévrier (27 pluvio'se.)
Chambre (les communes. — Séance (lu 24'pluvz'0'se.

Le procurcur—généml demande qu’il lui soit periuis dc
présenler on bill , $1 l’evfl’et dc continuer, pour un tems
limilé , l’acte de la 599. anne’e du regne de sa majesté
qui suspend eelui do l’lzabeas corpus.

M. V'Vindllam plaide en faveur du renouvellement , ail
moins comma mesurc de précaution , parce que les prin-
cipes jacobins, quoiqu’en appareuee assoupis, n’allcndoient
(lu’une occasion favorable pour éclaler avec plus de fureur
qua jamais. Les exécrables caractores Ilu lime—rouge reps-
roilroient bieuiol., diL-il, comme l’approelie du feu fail:
revivre les earaeleres écrils an jus do cinon, si la fortune
venoit é couronner dc nouvcaux lauriers les drapeaux du
Premier consul.

’

Rien tie vplus certain que eetleyréclielion . ajoule 1V1. Can—
ning, ear le premier consul de France a prouve’ lui—méme,
qu’il étoii' jacobin an Fond Llu coeur. En effeL ,quaud uolre gen-
verncment aétabli l’élat dc la question d’une maniere Claire
& precise , a-t-il I‘épondu aVeC franchise? A—L—il I‘éprouvé les
Principes Ct la conduite (lo ses prédécesseurs 1' A—L—il promis
do (lixiger la sienne sur uII LouL autre plan eL vcrs on but
tout oppose?

Sir Francis Burdet parle conlre la suspension prolongée;
avec une chaleur eL des mouvemens d’e’loqucnce qui lui
me'ritent l’honneur Ll’un rappel i1 l’onlre. —— A jnger des
prineipes du jacolfiuisme par les Llélinitions qu’on on (lonnc ,
dit—il, je ne sais si je ne Llevrois pas les regaruzr plulot
comme eeux de la \‘érilable liberlé. Cortes, il n’est pas
facile do déierminer le sons préeis (lo tons ces eommcntaires
officials Les declarations (l9 nos minislres" onl. de tous teins
élé si vagues , elles sont si coutradictoircs , qu’il étoit impos-
sible (le les enlendre et d’en rien conclure. Ils s’étoienl bien
gardésjusqu’ici d’élublir et de professor un principo généi‘al;
mais aujourd’hui, ils Vsc croient assez forts pour oser ré—
véler 19 secret de leur conduitc passe’e , pour idéclarer 51
l’Angleterre , 51 la France, it l’Europe, quel est lc caractere
CL 10 but de leur polilique; quel esL leur point do depart et
le de‘rnicr terme de leur re'aclion contre la revolution fran-
galse.

 

Le jaeobinisme? (lit-on , est Lien plus SI craindre pour nous
que lo despohsmc,‘ car nous avons centre celui-ci lcs garm-

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

t

 

 

 

(2)

tics coustitutionnellcs. Que use parle-t—on clc constitution,
quand je vois cetttc terre , qu’en prétend libre , couverte de
casernes & de solclats; ({uand je veis l’armée de la Couronue
absorber l’armée nationale, & les milices, derniere sauvc—
~gardc dc notre liberté , devenues les auxiliaires de ceux qu’on
a taut de'fois dirigés centre elle? Pm‘squ’on re'clame ayec
tam: d’arrog‘ance aujozuz‘l’hui l’expe'rience 6’ l’évidence dcs
fairs, qu’en m’en cite qui annoncent plus liautemcnt lavruine
preclmine (1e notrc liberté civile, apr‘es cclle (1e notrc liberté
politiquc. Si l’on parvicnt it anc'antir l’liaoeas corpus, qu’en
me clisc en quoi ce geuvcrncmeut scra different de celui (1e
Constantinople. S’ils étoient coupobles ces malheureux que
nos ministres ont pl‘ongés dans les cacliots en vertu des pon-
veirs discrétionnuires dent ils se sent revétus eux—mémcs,
pourqnoi les y laisser vingt-deux meis sans accusation, sans
jugcment? N’étoit- ce pas Parce qu’on lcs savmt 1nnocens7
Ell quoi l (lcs connnis cle bureaus; , é: qui la constitution n’a
jmnais (le'lcigué un pareil droit , auront cclui tle signer un
‘muntlat tl’arrét centre ces Anglais qu’on dit si libres & si tiers
dc l’étrcl Dc vils satellites seront venus , un tel erdre 51 la
main , arraclicr , £1 miunit , du sei‘n (le lcurs families , cl’in—
.nocens citoyens dc Manchester; ils les auront trainés char-
‘gés de fcrs, 8: jettés dans cet infdme cachet do Clerkcnwcll;
8c lil, ils auront gémi pendant vingt-dcux mois sous les
rigueurs d’une captivité impossible it (lécrire , comme it sup-
Porter , d'uue captivité qui oeuvre d’infamie lcurs persécu~
:‘teurs , 8c qui renaua les entrailles (L? for ties exécuteurs
subaltcrnes de leurs vengeances‘m—Que diroit , s’il pouvoit
revivre, le pere du premier ministre , qui a répété tant cle
fois clans cette enceinte , que la clzaumiere du pafsan derail-
.é'tre aussi ins/iolable que Ze‘p'alaz's du mall-cirque .7 All! s’il
'pouvoit voir avec quelle audace , aVec quellc impunité on
la Vielc ccttc clmuinierc sacrée , le tonnerrc clc' sen éloqncnce

ébranleroit ces muraill'es, il fcroit trembler ccs vei‘itcs sur -"

ves tétcs; ea puissante voix souleveroit auteur dc cc palais
lcs (lots cl’une multitude indignéc; elle excitereit une tem—
pC-te qui feroit pz‘ilir les coupables ,'8< leur apprenclreit é
especter cet antique palladium de nos lihcrtés nationales,
que la loi , protectrice spéciale du pauvre,"a placé avant
tout sur le seuil de sa chaumiere.

La presentation du Lill est accord‘ée par 69 voix centre 9.
.I'w’lajoritti 60. ’

On fuit la premiere lecture du bill; la seeonde est fixe’e
an lunili suivnnt , 17 févricr (28 pluviose ): i

M. Sheridan annonce qu’il combattra le bill i: la seconde
lecture.

——— Lc systemic desorganisateur('lcsjacebins ,ndit M. Buxton ,
mi clcs allizlés dc M. Pitt , deminc encore en ce moment en
France 8: (ions unc assez grandc portion dc l’Europe : &
”est centre ce systéme que nous continuous la guerrc , &
non pour i‘établir la maison (le B0url>on,_ comme‘le pré—
tcntlent 8c conimc vculent le persuacler a‘u peuple ceux qui
provoqucnt clcs petitions pour la paix. ’

Creireit-on que’ c’est zipres la revolution clu 18 hrumaire,
sons le reguc dc laconstitution (1c l’an S , & sous le consulat
de Bonaparte 8: (le ses deux cellcgues, qu’en voit dominer
on France le systéine de’sorganisateur cles Jacobins? Sent—cc
Lien les Jacobins qui out créé cc sénat conservateur ,. 8c qui
Viennent (l’y placer le sage Bartliclemy , si respecté des An—
- ’ais (aux—memes? Sent—cc les Jacobinsqui ont‘ réparé les '

dc l‘Oucst, rc'tabli , non pas la telc'rance , mais la liberté
religieuse, & placé dans toutes 193 branches de l’établisse—
went public an si grand nox-nhre de bons Francois, écliappéi
2'1 la liaclie re'velutiounairc?

En vérité , plus on lit, quand on sait lire les débats du
parleinent d’Anglclerre , & plus on est convaincu que teus
ccs gens—lit , ministres & satellites Lle ministres , ne sont pas
de bonne Poi, 8c parlcnt centre leur penséc 8c pour lcur
arrierc—pensée. ‘ Signe’ , NlASCLET.

.REPUBLIQUE FRANgAISE.

AnMEE DE L’OUEST.

Exlrait d'une [care du general Bruno. l
Vannes, 1e 1". rentose.

Lcs rapports que je rcgois de tous les departcmens dela '

dent les armes; clles arrivent par’ convois de tous les cotés.
,Les canons de Georges sent ici.

Dans six jours , Georges se mettra en route pour Paris;
le retard dc son voyage ticnt 2; cc qu’il est néccssaire pour
acllever le de’sarmeincnt‘. . i s ,_

Tout ce qui, dans les rebelles , formc unfcorps entrctenu
et armé par les chefs ,' rend'scs armes ; chaque cllef les fait
;rcmcttre et transporter aux depots convenus. . .-..

LB général de brigade Dtltang, qui connnande clans les.
presqu’islcs clc PlllulS et dc Quiberon , a fait visiter, ccs
jours derniers , l’isic d’llouat. On y ~a pris un sloop nnglais
de 20 tonneaux, dcs munitions, dcs fizsils et un ballot de
journaux—libclles impriine’s it Londres.

Sign'é , B RU N‘E.

De PA R15 , la 5 ventése.

1 On tient, (lit—on, séverement , dans le clioix’des préfcts;

an principe que nul ne peut l'étre’ dans son prepre depar-
‘ tement. Parini les noms que l’on cite , se treuvent ceux (1e
plusienrs tle'portés rappellc’s. ‘ ' '

—— Le titre dc madame est 'généralement rendu aux
femmcs chez le premier consul , 84 'dans les billetsrd’inviy
tation qu’il leur fait adresser. Comme elles n’ekercent aucunl
dreit politique , la qualification de citoyenne manqu e.
iustessc 31 lcur égard , 8c ofi're l’inconvénient de me \présenter‘l
aucune distinction entre les personnes niariées & cellcs’
‘non marie’cs. Cependaut les rapports généranx de la ‘
société remlent souvent 'cette distinction néces‘sairc. Le
‘norn (lo madame a d’aillcurs quelque chose de rcspectueux
pour le sexe , 8c de solemnel (in-i rappclle 1c matrona des
Remains. _

Quant aux hommes , le titre de ciloyen eSt lc seul qa’on
leur donne CllCZ le premier consul, it [noius qu’ils ne soicnl.’
des étrangcrs. , _

—— Les consuls’ ont arrété qu’il' seroit grave’ , pour le
département do In Seine , dc nonvcanx timbres ti 5 on
5 centimes pour le timbrage des papicrs destine’shux jour-
naux , papiers-nouvelles , aris & zifliclies. .

9—Le premier consul a été avant-lric‘r,‘ avec le ministrc
des relations cxtérieurcs , Talleyrand , faire uneivisitc i1
madame Helvétius é Auteuil.

——Le citoycn Pastoret est arrivé dcpuis plusieurs jouTS
Paris. 11 a utilement employé le tems de sa prescription

 

  

5
f1 ‘uncs 56195 erreurs clu i8 fuctidor, pacifié lea départcmens

51
a we nonvelle traduction dc Demosthenes. Ce grand $4

ci—devant Brctagne, sent tl‘es-satisfaisans. Les CllOLlal’ES ren-. ,

 

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importsnt ouvrage est , non pas encore aclievo’ , mais fort
avarice.

Vaublanc 84 lui ne se sont pas se'parés clans 163 courses
leur exil.

-—— L’auteur du T/ieurc Co'liéalaire , Collin-d’Harlovillo ,
a lu ccs jours derniers, aux comédiens frangais dc la Repu—
blique une nouvelle comédie de sa composition.

-— Une singularite’ bicn remarquable, est la nouvelle (pie
donnent dcs feuillcs allemandes, que les Turcs out {bit 31
Rome une proclmuation , par Iaquclle ils manil‘estent lonr
desir sour que la papauté ou le gouvernement papal soit
rétabli.

(32:

Au rézlactcur du Publicz'sle.

Je trouve clans [e Bien Informe' du 50 pluviése one or—
renr matérielle qui me paroit devoir élre rclcvéc. On pro—-
tend (lne les trois regimens dos gardes 1'1 pied n’ont pas
une payo plus forte (pie les autrcs corps d’infunteric an—
glaisc, 8c que cheque fantassin rcgoit indistinctemcht un
scheliing do solde par jonr.

J’ni sous lcs yeux la distribution do solde cles (liffércutcs
armos de l'établisscmeut militaire anglais , & j'y tronve qne ,
clepnis la dernicre augmentation de solde en r796 , ccllc dos
gardcs é: pied est de 10 pcnces sans rctenue, 8c dc 63113011135
pour la sulisistance 8c l’cntreticu, taudis que la paye dn
fantassin ordinaire n’est (pie do 8 pences en tout.

Sig/16' , AMERICANUS.
ICONSULAVT.V
Arrélé du 27 pluvié-se ,- an 8.

Les consuls de la re'publiquc Warrétent ce qui suit :

Art. l”. L’aclministration ccntrale du dépm‘tement do la
Seine fera procédcr £1 la vente des maisons, terreins & em-
placemcns situés clans la Ville de Paris, 5c (lésigne's dons la
loi do 5 ni’vose dernicr, aux termes 84 conaitions ci—apri‘s.

IL La totalité du prix , taut (le l’estimation que des en—
cheres, sora acvuitté ‘ ainsi qu’il suit, savoir :

Il scra vcrsé aux mains du receveur do larégie un clixiemc
de l’ancien prix ennunuiraire 8; c01111)tdxit , avec la cloturc
du proc‘es—verbal dc vcute; nnptiers clu prix total en efi'ets
dttsyndicat dansle mois dc l’adjuclication; un sixioiue nussi
de la totalité (111 prix , 8c clans le méme clélai , en (lélégations

,.es contributions (18 l’an 7 & années antérieurcs; 8; lo
;surplus du prix total on quatre c_édules on obligations do
somiucs égales, payables on ({uqtre tcrmcs , dc mfiuiere que-
la totalité en soit soldée an I“'_gorminal an 9.

III. Les cédules porteront intéréts, it raison do 51mm“
cent par an , sans rotenue, Sole moutant en scrn joint on
principal dc chaque cédule.

_ IV. Les proc‘cs—vorliaux d’estixnation des maisons 8< bf:—
1uucns comprcudront nounnéiuent 8: en detail , les glacos,
cliambranles & clmminécs do niarln‘c qui pourront s’y tron—
yver avcc leur estimation particulicro. Lcs onciicrcs seront
portécs sur l’cstimution totalc.

V. L’article VIII ale la loi (In 5 nivose n’aura son exo—
cutiou, quant aux remiscs, qu’h l'égard dc la portion reve—
nant an directenr do la régie. '

LITTERATURE.

Pro'cz‘s ales événemcns militaires , canqfizgne d8 17 .9,

an: {/7} if! VIII. .4 Paris, 671% Cl'reultel CZ li’lu‘l; ,
quai Folmire, 22°. 2.

0n. sait auiourd’ltui que eel; excellent ouvrage est do général
Matthieu Dumgsr

 

Ces (leux numéros, qui formant ensemble u'n volume (lo 200 prfiox
d’impressiun , renferment l‘liistoire de l’expédition dn gérnErnl Bun..-
paarte en Egypte 8: en Syria. Une notc- trek-("Lemme l'urme no a“.-
pendice fort intéressant; elle se troui'e EL la fin Llu volume. Ii nods
scmble quc ce résumé (le l’histnire amicnne & moderue do l’blgyp'o'
out dft précéder le texte, & nous mnseillons au‘c lectenrs do the
diaborfl (‘e fragment, qni justifie si bien l’épigroplie qne l’auteur a.
chuisic : Indacii clismnf: amen: maminigseperiii. L’auteur u’zxnnume
cet ouvrage qua comme une suite do so: Essaz's sur Finis-mire LIB‘
la. guerre présenlz’. C’ost cependant ce qui a paru jusqn’lt présent "2:
plus satisl‘uisanr & de plus complet sur ces mémorables événelncns ,
sinon par les tlétails , du mains par les sppergus générnux, par la
maniere dont [cs fairs sont liés (k consitlérés dams leurs rapport:-
ai‘ec la situation de la France & do l’Europe arant , pendant 61511.3
les; operations du general Bonaparte dans l’Orient.

L’orateur expose rapidement dans une introduction ce tableau p04
litiqne} &s’attanhe é montrer qu’elle fut aprés le traité (le Compo—
Formio la situation particuliere do général. .Il recherche clana le;
curactere'fir dnns Ies vices de l’ancien gouvernement les motifs (lc'
sn méfiance em'ers lui , & croit y appercevoir le secret de son Essen—1
timent au plan qne proposa Bonaparte pour s’ouvrir loin (ls cette in—
fluence une nnuvellc carriers , on il pfit truuvcr une nourollo source
dc gloire & (le puissance que les intrigues (les divers purlis ne‘
pussent corrompre.

It feat entendre l’auteur- lui—mérpe , 8: suivre arec lui cc premier
déveluppement.

‘ u Lursque le nouveau directoire , apr‘cs la conclusion «lu traité tle’
Cumpo~Formio so pressa d’appeller Bonaparte pour s’nppuyer (le‘
so presence , 8: lorsqu’on l’éloigna do In grande alflire (lc lav pait
de l’Empire & du gouvernement de l’Italie, pour donner quolqtre'
substance an projct de conquéte de l’Angloterre, toute l’Europe-
dut croire qu’on avoit redouté son caractere & sos talens , tiouté
(19, Son arlliésiOI’l;usincere (‘1 la nouvclle revolution , Er. voulu détruire
son influence. , '

,

« Combicn de fois l’ancien comité (le salut public no brismt-ili
pas ses instrumons dc triomphe? combien n’entcndit-on pas répéter
cc mot terrible: RIaZ/teur aux Italians recomwissantas .’ EL capers-4
dant aucun des généraux des armées dc la république n’nvoit pris-
cct ast'cndant dont les membres des comités & (les directoires se
montroient si jnloux; aucnn d’enx, ziprés (le grantles conqnétes ,
n’obtint sur l’armée , snr la nation , sur lcs alfqires generates , Leno,
influence égale :2 cells que (lonnoit an gC-uéral Bonaparte la pa
conclue aveo la maison d’Autriche. »

  

Dans l’exposé des avantages qui déterminerent a cntreprendw
l’expédition (l’Egypte & dc Syria, il pawl: que l’autcur ne blz‘une‘
la détermination du gouvernemcnt franglis , qu’en montrant son
incoherence avec sa conduits par rapport aux puissamzes étrangercs.-

On trouve. plus loin de justes éloges snr 1e secret gardé pendant
les immenscs appréts rle cette expéditiou. L’antenr ne laisse p25
échapper one occasion Ll’orner sou oux‘rzgc, & do lui donnczyplns-
d’intérét par gles réflexions politiques.

I futulroit transcrire tonte ccttc introduction pour ne pointlaizser'
écliapper le fil des érénemens 8: des considerations pnlitiqncs (pie
l’auteur a rapprocliées; il interrompt sourent sa golzitiriir (lcs [nits
pour rappeller la situation politique 81: y rapporter le résultat dos
(livers événemeus.

« Il importe d’antnnt plus auionrd’liui, (lit l’autenr , (le revenir sur‘
la premiere expétlition uuntrc llEgyple , & d’en faire connoitre lrs
motifs, les circonstances, less premiers nppréfs, que la situation ‘36
l’Enrope, it cottc épuqne, servira ii faire mienx connoitre celle nu.
slle se tronve maintenant, 84 pent faire jugcr des intéréts & do!»
moyens respectifs pour continuur 1n gnerre, comma aussi de la.
possibilité do poser do nouveau les foudemens d’une' ‘paix juste 8L
durable.

)) Ancune des précédentes gnerres ci’Italio, foujonrs sangl'zxntrs.
8: toujours prolongées par la (liversité dos intéréts (los petils états ,.
ne fut: aussi pro'mptement, nussi enticrement termini-<3 que cclle
corttluite pnr Bonaparte; on chercheroit Vtzincmeut (lnns l’h‘istuirn un

  
  
 

 

  

autre es. .. ple d’une anssi gmude COI'lql/luie, entreprisc avcc nutanc
d’audm , suix'ie fives aufant d’nrdour (5; dc prudence, assnrée par
la D in (la ttiutes les places fm'ies, at‘iicvée par dos brtxilles-
(u- \E'S, :fl‘crmicz cnlin par une paix avantagcuse aux den}; partis',

(lr:!l’il"€51}fiCC de seize mois.

 

» Les conséquenres de cet événement extraordinaire (
changer, avcc la forme des états d’ltulie, In hoe dos .all
l’Eulope 2 l’on ne peut donter que le conqnémuc assrz l; aux.
pour y avnir attaclié son nnm, n’eut conqu (livers plans pour Lona-
solider son ouvrsge; mais il paroit qu’il y fut arrcté digs lcs pre—
miers pas. Les directeurs 116 la républigue frangiite, clans leur

 

 

 

  

 

(4)

 

u: ”2 real assnrt‘e, comma toutes les nouvellcs mites, se for—
‘ pair in guerr -, lcs succbs tie Bonaparte lcs aruient grandis,
zit ;ia‘r;outiimt-s ii TUlI‘ rejaiilir sur le- gotweruement (out
l'i'ul'et Lies l‘tlfll‘lpllf‘s (les Miner-.5, ils voyoient, it regret, burner 1:1
(21:. were t)ll'-.'('t‘lt‘ ii lenr ambition.

  
 

     

 

“ L95: articles prelim
pfiililpzc mnlir; use I, .
root 1i: eilais pzn' lél nnliziii tixingnisc avcc nnc juste reconnmissuncc.
(,‘i \it sorlir llu loud du occur un sentiment nnanime qne lei
tart-w sez- e- m'uit pu contenir; l'espoir, 1e besoiu (lo voir liiiir
a in, leis ln gucrie & la revolution.

  

 

 

 

  

a) Si In l'urce (les circumstances 8: la position extreme des armées
nutric llrllllFS avoient amené rette transaction, les pre-
.rtnres porterent du moins un caractere dc franchise &'
, 'ite qui pouvoit avoir des suites plus heurenses pour les
(2' . \: nziiions, CS; l’on en pent juger par les communications olii—
viullns do ‘Eunapal‘te & d’tm prince dent le caractere ne s’est ju—
m lit} dénienti. .

r: Il nous senilile qne l’espece de dictature dent ce général se tron—
\‘uil‘. investi, ii l’flrpoque des préliminaires de Léoben, ecssa bicntot
3, St lui (leViut aussi importnne que les alarmes qu’on assure
le nvoit l’ait naitre parini les membres du gourernoment fian—
(g , ("i cepenilont la sulidité de la paix 8: lo sort des republiques
(l’itizlie dépenfluieut (16 la durée de cette autorité concrntrée, sans
laxiuelle taint de noureaux~élémbns ne pouroieut s’accurder 8c se
IHSJCOIY.

   

  
 
 
 

 

Ii’anlenr ne s’est point départi dc nette neutralité impartiale qui
a fail. distinguer ses commentaires. Il a recueilli tous les matériaux,
d'~'£1 connus au moment on il écrivoit. Sans dome que s’il out été
d ‘ rendu 31 .sa putrie, & plus {‘1 portée el’étre informé des ope—
mtions de nos armees par les actenrs intéressaus, par les témuins
do ces grailrles scenes, il auroit mieux rempli sonuvcadre; mais .si
You rlesire plus de (létails; si ses conjectures, q qu’en general
assez instes, (loivent paroitre moins sures & trop vagues i1 reux

    

ll'z‘dll'CS do Léolmn, requs froidemcnt par lu‘
quellines membics du gwnvernenmnt, l'u—

uni out euX—mcmes ris art aux o érations du moins s’accordera— ‘
_ 7

Lou sn-~ la sxgesse des jugemens, la clarté de l‘exposition, la
justessc dcs réllexions, & la rapide élégance du style.

Il par-oi: que rien n’a été négligé pour mettre 51 la portée de
tnus les lecteurs, par une redaction» Claire & une méthode satis-
fnisanle, la suite des operations. Les actions d’éclat sont releve’es
81 retracées avec un feu qui déeele un cueur tout franenis. On lit
aver. allemliissement la mort héro’ique du jeune Cass-Bianca, (celle-
de Dulalgua, celle de l’iutrépide Leturc, 8m.

Nous no passerons pas sons silence 1e soin qu’a pris l’auteur de
fziirc connoitre 8: apprécier la conduite politiquedu général, tant
par rapport é l’cxtérieur, qua pour l’etablissement soliile de sa colo—
iiie, 65L la meilleure administration de sa conqnéte. Il fant lire en
milier ce.tubleau, & sur—tout le passage sur l’emploi des savans
iii dcs artistes , on l’auteur (lit que les sciences , ranzenées par la
maiiz d’un cnnguérant vers Ie berceau d’oz‘L les firreurs (la la guerre
1m aroient plusicurs fois arrachées, semblerenl y porter un tribut
({"cscpimion.

Deux caries, l’une générale de l’Egypte & dela Syrie, & l’autre ‘

pnrticnliere (le la pnrtic des Cotes comprises entre Alexandria 81 la
ride d’Almukir sent jointes £1 cet nuvrage. L’autcur' qui 165 a dresses
:ivec beancoup de soin, d’apres les meilleures rartes'connues, ne
les présente eependant que comme des cartes indicatives, & n’a
gnnle dc prétendre ‘a la precision topograpliiqne.

La conclusion de cette relation qui Va jusqu’au retour du general
on Europe , est remarquable par la comparziison établie entre les
clYets du combat navel d’Alioukir, & ccux dc la bataille gaguée au
meme endroit par Bonaparte.

Quant zi la note intitulée : Préeis historique .mr Z’Egypfa,§il est
impossible de presenter un extreiit de cet abrégé, dont la précisiou
est telle qu’on retrouve dams moins de 40 pages les traits les plus
‘remarquahles de l’liistoire ancienne & moderne de ce pays célebre ,
duxit le recueil 3: la disposition daus cc tableau suppose nn immense
travail; les lerleurs observeront aver plaisir le rapprochement de
la conquéte & de la conduite politique des calil'es avec celle de
Bonaparte, &la réflexion toule pruphétique qui termine ce para—
graphe. -

Dans une derniere note , l'auteur qui , iusqu’au moment rle l’im~
pressieu dc. son ouvrage , n'avoit pu se procurer les relations particu—

 

liirrcs (le la campngnc du générnl Desziix, (lac: la Haute Egypte ’,
5e borne 21 cu dunner Line i:lée géi'iéznle, it re :‘ormnt do n’avoir pu
complelter son rrnvziil, s’e Ev. )l‘v'fllllr :3 la suite sur cctte
parlie intéreasaute (le l’expe.

       

-.__...._,.n-.-=:c:r;u7m< e m..._.._ _

Oberon , pciizne en (inatcrzc clients, lrzi-tluit dc l’ailm'nand

de Vi’rizriairsl , par T. i3. l’i'rney, ant-Fur do. Pic/Io c/Qfi/I‘y
G {jza/zcilo , €~< dc ”rillzelmine. A Pmis , CllCZ lii'senne,
prilsis Egalité, & Fuchs, ‘ue dos Matiiurins, maison de
Cluny.

l

Le noin colonic do TEli-(firii'ill nous a engage it lire stir-le-

Clminp cello tmduciiau; innis lions crnig mus (pic l’o‘pinion
dn public He se prononee d’une manicre dd.
cct ouvrmm’,

"‘0‘

 

     

dont le nom seul de
lir lzi supériorité, car cette irndnclion nous a porn ‘I:
Le lrndncteur s’esl assu‘jéli 21 consumer la Ill-’lillc diVision
par octave (psi existe clans l’oxigi: i : lg polisic jluiilie cette
inn: "re docisive, unis elle devicnt finignnie (- prose. La
pi'écpilation avcc laan'llc rile seinblc (1V1)il‘ etc t'niie nous
einpéclic de la jnger m'cc ”mop ec séierité : el'u seule pout
excuser des négligences 8»: 1:16:30 dos l'eutes de {ranging qui
se treuvent clans pl:.sieurs cndroizs. On nous en pmmet
une autre (Inigo-yam été faitc avee moins de prouiplitudo ,
sera sans doute plis correcle, 8: (lens laipielle nous espérens
retrouver les beautés & la supériorité des talens (lii’en
doit attendre de v\Wicland, 8c qu’il est pcsnblc sans doute
de trunsmettre en .parlie dans notrc langue,

   
 

 

     
   

4.:

e, __.___._W A

 

 

 

 

Rente provis.. .. .55 f. 53 c.
Esprit %, 563 francs. —— Ean—dc-vie de Montpellier , 92

deg. 27o fr. —— Rochelle, 22 (1. ~— Cognac , 22 d, 500 fr.

--—- Huile d’olive , 1 f. 25 c. —- Cai‘é Martinique, 2 ('1‘. 85 C-

—-— Cafe Saint—Domingue , 2 fr. 55 c. —- Sucre d’Anvcrs,'
2 far. 15 c. —— Sucre d’Orléans , 2 fr. 5 cent. ——- Savon de

Marseille , 1 fr. -— Coton du Levant, 5 fr. to c. ——Colon dos

Isles, 5 fr. 5o c.51 4 fr; 60 c. —- Sc], 451‘. ii 4fr. 50 c.

 

w . _ :Wu:

n.1,; w-w x” win my

De l’Imprimerie cle MBYMAT , rue des Moineaux , n“. 425’,

1 .
rig-room sur
l":.nl,eur devroti gm‘zm—‘
'lile. '

w

 

 

[Ii
Arota. Le corps législalif :1 adopte’ le projet de loi qui’" ”i
pcrmet d’étalilir des octrois do Lieiifziisuiice , (lens 105 com- '
munes dont les hospices ne peuvent sullire ‘a lcurs besoius
avec leurs revenus. Il s’est ensuite ajourné 'a septidi.
Bourse du 5 qua/11633. .
Amsterdam . . . . . . . . . . . . . g Tiers cons. .', . . 19 fr. 65 c: m
Idem courant.567§é57,57§. , Bons 3;. . . . . .1 fr. 10 c. m
Hamb......190%,1 9%. Bons%..........1{'r.5c. ‘d’
Madrid ........ 7 fr. le bill. Bons (l’arrér. . . .88 Fr. 75c. ~ W
Madrid effect” . . . . ..... . Boris pour l’an 8, 79. f. 75 c.‘ P!
Cadix.. . . . .7 f. 10 billet. Action de 50 fr. de la caisse' re‘
Génes effect ..... 4 fr. 45 c. des rentiei'sn . . . . .9 M
Livourne.............. Orfin ........ 101E959”? _
Bzile.. . ..... gper.7 1 E per. Ling. d’arg. . . . 50 Fr. 17 c. 3 i
, Lansanne.. ............. Portugaise... . . .91 fr. 75 0.
Lyon...'.. ..... pair 201'. Piastre...........5f.24C- CC
Marseillcnu. . . .éper. 20 j. Quadruple ...... 78 f. 25c. 50
Bordeaux... . . I ‘;p. 51 v. Ducatd’liol.. . . .11 f. 55 c. . .
llIontpellier.. . . .‘Eper. 50 j. Gnine’e ........ 9.4 f. 60 C- ‘91
10 fr. 65 c. Souverain.. . . ..

9e
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