xt78930nw646 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt78930nw646/data/mets.xml Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre France Noël C. H. Poujade-Ladevèze, J.-H.-Alexandre 1797-11-04 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French [Paris.] De l'Imprimerie du journal, rue des Pretrès S. G. l'Auxerrois, n° 42  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Courier du Jour, 4 November 1797 text Courier du Jour, 4 November 1797 1797 1797-11-04 2023 true xt78930nw646 section xt78930nw646  

 

  

1“

CEH<
ercue >

 
 

a: as slam a

__.‘

363$ 3%}?{139

Du 14 BRUMAIRE an 6°. de la République frangaise. -—- [Samedi4 Novumma 1797 (v. at.)

 

 

 

 

 
  
  
  
   

\

. i. . . . - V ) . s ‘ . ‘ ' . . _

Nauuelle Insm'rectzon des nozrs , d Samt—Domlnglla __ Lappel en Angle-tare do ’1”. I/Vzctam , )muznslie flu gou
Réflexions de [a Swmnelle , sur la patx. —— Reclamalion de [/1qu coca Lam: en;
5“ [a déporz‘atiom _'__ Arripéet‘z Paris de 111. Dodmz, membre (1/? la légalion,

sur le droid de passe. —— Adoption du projvet fie résolution

downer (in Bummparte une récompensepéculiiaire.

 

  

 

 

 

   
        
   
 
    
   

 

 

 

non-

.nt lc

t qu’z‘i

as 165

suite,

icttis,

seront parliament «fig/ms , an Suisse. —

sée 9Y1 jiweur dc [’abbé Sicard , condamné .

F PPM fi‘mzpaise , it Berlin. —— Discours de Julian Sou/nut ,

l'nél‘e surce droit. él‘JlIotionflzite an conseil , dc

l’em- is- '

Ye con- ’

abou-

de la A V I S.

Valcur Des ardreo supérieurs ant empéc/zé pendant quelgues

:artes. joura la publication de ce journal; il u’a pas éte’ difii—

5 Gen- vile au rédacteur d’éclairer [’autorité , et dfobtemr kla

wbeant i justice qui lui étoit due. , [l profile de [cette cu‘oonstanc'e

12 6! g Pourprévenirses abozmés que si jamats la polwl‘: croyow

t a )2 e 51 g devou‘ suspendre 80/1, journal , l’argent leur serOLt exacte<_
i‘ ment reurlu , own on. [es abonneroit sur-le—c/zamp (‘z une

,quelle augezf‘emlle perzochqiae. ‘ . d . ‘

Lucune es lettres et Aavxs dowent ctr? a resses au fltoyen

[t Pm Noel , rue desPretres S Germain—l Auxerrms, 11 . 42.

ii aura Cours des changes du 13 brumatre.

or PM Amst. Bco. 57 § 58 % Bons i 52—10 2p.

imcme Idem cour. 55 i 56 § Or fin l’once , 104

“‘3 5t Hambourg 195 192% Arguinl d. 10 g. lem. 50—7

‘1 a “t Madrid 13 12—17-6 Piastres 5 -8-6

“3“- Idem effect. 15—15 Quadruple 80-10

3 neuf Cadix 13 12-17-63 Ducat 111. 10 s.

lis; lo Idem effect. 15 Guinée 251. 6 s.

iteloi, Génes, 95}, 93% Souvérain 54,-5

régles Livourne 1051. ;‘ 102 Café Martinique455. laliv.

e con— Lausane 1 g 2. an p. idem S. Domingue 42 2145 s.

Basle 2 b 5 2 13. pair Sucre d’Orléans 45 46 s.

acomin Londres 26—17—6 26-1245 idem S.Domingue 44 2150 s.

été ou- Lyon au p. 20 25 a 15 j Savon de Marseille 16 g

uisé. ‘Marseille au p. id. 2115)". Built: d’olive 2o 24 s.

u do la $3 Bordeaux au p. 15 a 151'. {Coton du Levant 55 1. 54

'ojetest Montpellier'; [Li 15 j. )Esprit 605 l. 610 l.

. Inscriptions 10 1. 9-17-63 anuvde—vie 22 d. 420 450
0133 do Bons ~:t3’—15 s. 126 15 3.12-6 Sel 4 l. 5 s. 10 .
radar“ NOUVELLESETRANGE'RES.
$310013! ANGLETERRE.

" Londres , 23 octobre.
, Mont Si on en croit des lettres du Port—au—Prince , en date
m du 29 aout , la partie dc l’isle occupée par les anglais est
[91mg ‘ tranquille ; mais les plus grandcs agitations régnent
‘ dans la partie (lu sud , dont lcs francais sont restés les
ur ,martrcs. Sonthonax avoit all'ermé a des américains uu

  
 

‘ grand nombre de sucrcries au profit de la, république ;

   

lcs nbgres attachés a I’exploitation de ces plantations
devoient recevoir trois rixdales par mois, ct les négresses
la moitié de ce salaire. Mais les idées d’indépendance et
de liberté que la révolution ajettées panni les noirs ,
leur fait regarder comme une violation de lcurs droits et
comme une oppression l’obligation de se livrer au travail.
Béaucoup d’entre cux prétendentne le faire quc quand
ils veulent et qu’autant qu’ils veulent , et n’en exigent
pas moins leur paicment.

Ils avoient menacé de mettre le feu aux cannes a
were , let de massacrer les régisseurs , si leur salaire
n’étoit pas exactement acquitté. Sonthonax a pub‘lié une
proclamation , oil i1 représentoit aux noirs que pour la
classe pauvrc de la société,lc travail et la liberté étoient
inséparablcs. En méme-tems i1 établissoit des punitions
pour ceux qui refuseromnt (l6 travailler, ou qui s’évadc—
roient de leurs ateliers. Cette partie de la proclamation.
a été mieux sentie. Une insurrection violente a éclaté.
Rigaud', a la téte dos noirs , a poussé les hostilités avec
fureur , prétendant (léfendre la république contre Son~
thonax , qui avoit , disoit—il , ravagé la colonic. Les
négres ont at’laqué le Cap , tué plusieurs blancs ct un
trés—grand nombre de mulétres. Sonthonax a cherché
son salut a bord d’un vaisscau , d’oil il est rcntréaprés
l’orage, précédé d’une proclamation , dans laquelle i1
accusoitles mulatres d’avoir trompé lcs noirs e1 d’étreles
auteurs de l’insurrection. -

Des lettres du Cap dc Bonne-Espérance annoncent que
l’amiral Pringle adétaché une partie (1c son escadrc ,
pour aller 51 la recherche de six frégates frangaiscs , qui
'ont mis a la voile , le 6 mai , dc l’isle dc France, pour
une croisiére sur les Cotes de Malabar.

Suivant lcs bruits qui courcnt ici, notre ministere
songe £1 débarquer en Irlandc 1 6 a 20 mille hommes.

S U I S S E.
Borne , le 25 octobre ( 2 brumaire. )

Il est certain que Pitt :1 rappelé dc Suisse le ministre
anglais ,Wickam ; ce qui nous sauve d’un grand en1«
barras. . ‘

Nos député‘s , le colonel Tillier of 16 major Mutaclx qui
sont arrivés 31 Paris, 5ont accompagnés (lu secr-étaire
Haller , et de deux conseillers de légatibn. Notre régence

  

       

 

 

  

fi‘voulu , par"cette ambassade solemnelle , dormer an di—
rectoire de France un témoignage rle sa haute c‘onsidé-
ration. Ces députés sontchargés dc trailer avec le mi-
nistre des relations extérieures, (1c 'la sureté des fron‘
tie-res respectives , (lu séjour des émigrés et des déportés
dans la Suisse , et de la residence de la légation anglaise ,

a Berne. Rien n7intéresse davantage notre régence, que '

de prévenir tout ce qui pour'roit trbubler la bonne in—
telligl'nce entre etle et le gouvernement franoais.

Il s’est élevé rle nouveau dans le pays de Toggenbourg,
quelqucs troubles; ils sont dissipés en grandc pa‘rtie;
mais ce ne sera quc par beaucoup de prudence qu’on
pourra sauver la Suisse des orages donttant d’autres pays
sont menacés. Nous avons aussi parmi nous beaucoup
d’amateurs do nouveautés , kt bien des gens qui ignorent
encore que toutes les nozwuazwés ne sont pas 'des amé—
liorations. .

Le sort dela Valteline n’est pas encore décidé. Les
conferences avcc lcs grisons se continuent. Il paroit que
le voeu de Buon‘dparte seroit que cette province format
uue quatriemc ligue grisc incorporée aux trois autres ,

are: quc si cite étoit réunie a lavrépublique cisalpine ,
ll cu résulteroit q'ue cette répu‘olique scroit aussi conti—
gi’ie de ce com aux états de la maison d’Autriche , et que
taint dc points (16 contact ne peuvent que multiplier lcs
iqucrclles.

Basie , [6' 25 octobre (4 brumaire. ) 7‘

Nous avons rcgu hier de Berne la nouvelle olficielle
quc \Viitkam a été rappclé par le gouvcrneinent anglais,
et a (ltija eu son audience (le congé. ll paroit qu’on a été
informé en Angle—term de la (tr-mantle du gouvernement
frangais, et qu’on a voulu prévenir la résolutionde la
confederation helvétique. Il est possibie aussi. que le ca—
binet dc Saint—James ait~pris ce parti, parse que le de—
part ilu corps de Conde a mis un terme au principal ob—
jet do la mission du'ministre anglais.

On apprend (1e Rastadt , que le landgrave deflesse—
Darmstadt ct quclques autres princes,y out déja fait pré—
parer (les logciricns pour les'plénipotentiaires qu’ils en-
verront au congrés. \ '

En attendant , lcs autricliiens continuen’t leurs dispo—

V sitions militaires. Its Viennent de requérir dans le has
margravint , (l’énormes livraisons pour l’approvisi‘onne—
mentde ’liilisbourg. Outre lea comostibles ordinaires,
celte requisition embrasse presquc tons lcs objets decon-
sommaliun , comma le bois , le tabac rapé , le tabac a
firmer , to thin, in pnille , la clmucroute , dont on de—
mzuirle 5U tormcaufr , 010.611). C’est pour cc pays , déja
arm. .5 (lo tons les lle'aux (let la guerre , une charge si
posinte, qu’il sera pent-(lire clans l’iinpossibilité d’y suf—
fire. _ ' ‘ .

REPUBLIQ UE FRANQAISE.,
P .4 I: 1' S , 15' brumatre.

On est surpris «to la hardicsse avec laquclle ccrtains
journalistes l'romleut les operations (in gouvernement ,
relatives it la paix.—Si on ell'ctleroi (lePrusseest mort,
(lit aiijourd‘lmi la Sentinelle, cet événement (loit ame—
ner un scliisnlc an nouvenu congres qui va s’ouvrir a}
Rastudt. Nous sommes intiméipent persuadés que les
cours (le Lontlres et dc Petersbourg , ont aujourd’liui la

plus grands part it ce qui sc paSSe en Prusse. It faut le ‘

répétcr : la maisop (l’Autriclie nous leure, ellc vcut ga-

2

g’ner dutcms : c’est peut—étre un blasphéme politique;
mais‘nous le hasarderons: nulle foi ne doit étre ajoutée "
aux traités que font lesrois-vavec lcs républiques,etleurs ,
envoyés ne peuvent étre que des hyperites et des per- E
fides. Il ne faut que de la bonne foi et du sens commun '
pour convenir de cotte vérité. \ -

Nous avons fondé des républiques ; nous avons porté
la liberté chez 'nos voisins ; c’est trés—bien (ifait : mais, .
finissons—en, Restons une bonne fois chez nous; mar-
quons nos limites ; notre courage les :1 étendues; il taut
les maintenir, les faire respectcr; nous avons tout pour
cela. Que nos orgueilleux 'VOisins reculent d’épouvante
2‘1 la vue des poteaux que nous devons désormais planter ,
sur nos l'ronliéres , et 011 its liront cet arrét terrible:
(( Ici commence le territoire de la république frangaise;
» celui qui en franchira les bornes uvcc des vues lios~
» tiles , scra sur—le—cllamp puni do inort. n

W

On espére , (lit l’Ami des loix , que l’abbé Sicard , jus-
tement cétébre par son institution unique dcs sourrls at v_

(muets , obtiemlra du gouverncment la remise de la peine

(1e deportation pronoucée contre lui , comme auteur (les
Aunales catholiques; nous joignons nos instances ii cellos
dc tous les eleves de l’abbé Sicard , de ces étres malheih
reux qui , en le perdant , ne seroient plus , comme l’a (ti;
.un savaut, quc (les corps sans z‘nne. Peut- étre , ‘dira—t—on
que le directoire n’a pas le droit rle pronuncer une excep-
tion que la loi n’a pas faite; mais il est certain quc s’il
adressoit 21 cc sujet un message au corps législatif, cette
démarclie honorable seroit prise en consideration ; et que
les legislateurs se mettant pour un moment a la place dcs
bores qui ont 1e mallteur d’avoir dos enfans sourds et '
muets , s’empresseroient (le lcur rendre I’instituteur pré-

_cicux quipossédo exclusivement le secr‘et de suppléer

aux organes que leur refuse la nature.
mans-HEW“

‘ On mande dc Lorient que plusieurs prétres qui
avoient cesséleurs fonctirms (lepuis le 18 t'ructidor , out ._
frété a leurs frais un chasse-marée, ct fait voile Pour '
l’Espagne. 7 ‘

— Betl‘roy, frereclu CousinJac-ques ,l’undcs plusla—
borieux cotwentionnels, nozntni on quittantla banquette
légisialive, commandant d’une compagnie d’invalidcs
alléunion—sur—Dise , Vient d‘éire destitué. O‘n lui rc- .

"proche ses liaisons aver: Carnot.

—-—— Le citoyen l’rodon , prétruvcatliolique , a‘voit été
accuse par le‘jury (l’accusatiou tlu clépartement de la
Seine ,commeayant entretenu une correspondauce ten-
dante tiaviiirle gouvernemcnt; la base de l’acted’accusa-
tion étoit le brouillon (llune lettre écrite par lui ii Lyon ,
1e 10 scptembre dernien ‘

Leg dc ce mois, to tribunal criminel, considérant
que le code pénal norenferine aucurie disposition contre
les opinions contraires au gouverncment , consignécs
(lens (163 correspondanees privées , a cassé l’acte d’act‘u—
satiou, et a ordonné le renvoi dos pieces \(lu procés an
directoire , investi ‘pm' laloi du 19 fruetidor , (lu pou—
voir (1e dept rter les pretres qui troubleroient la tran-

_quillité publique.

———' Le ministre dc la marine (lenne avis que nos cor—
saires viennent :le faire ct (l’envoyer clans nos ports .
vingt-une nouvellcs prises.

 

          

ltique ;
ajoutée
etleurs .
es Per-

)mmun 1"

   
  
  

s porté
: mais,

planter
rrible

igaise;
s hos.

(l, jus-
urrls et ,_
a peine

:ur (les

1 cellos ..
.‘allieu< i»
l’a (1i;
~a—t—on
excep-
que s’il
, cello
‘et que 7
ice dos j}
irds et 2'
1r pré-

ppléer >

  
  
   
   
  
 
 
 

es qui
rr , out
3 pour

   
   
  

lusla—
lquelle'
rulidcs
ui re-

  
 
 
 
   

oit été
de la
:e ten-
ccusa-
Lyon ,

  
  
  
 
  
  
 

Llérant
contre
ignécs
hiccu—
cés au
1 pou—
tran-

 
 
 
  
  
 
  
 
 

)s cor—
ports

  
 
 

”IL est pcrmis do ne pas

Nous avons annoncé , d’ap’es la Clef du Cabinet,
- u’il y avtit (les troubles a Saint—Aubin—du—Cormier, du
coté de Rennes ; on nous écrit que nous avons été in—
»duits en erreur ; nous nous-listens (1e rendre hommage a
la vérité. ' . ‘

— L’armée (111 Nord et son état—major sont suppri—
més. Les troupes qui 1a composoient 5e rendant vers le
Rliin, ont reou ordre de faire halle; ‘une partie a été
mise en cantonnement Clans les environs (1e Duren. Cette

armée faisant maintenantune divisron de celle d’Alle--

magne, sum sous 1e commandement du general Moulins.

——Des lettres d’Anisterdam apprennent que la frégate
la Monikendam, qu’on croyoit coulée :‘1 food , n échoué
en Zélande , vis—a—vis West—Capcl. L’équipage a été
sauvé. Elle avoit éte’ prise par les xanglais; ils avoient
mis trente—six hommes sur son bord; ils ont été l'aits
prisonniers.

—— Des feuilles de Londres, en date (lu 24 octobre ,
portent qu’un parlementaire francais avoit paru 21 Pan—

'trée du port dc Lon/lres , et qu’il avoit a bord un cou—

rier du'tlirectoire. C’est sans doute les dé échés dont it
P

>étoit porteur , qui ont nécessité l’envoi , par le cabinetde

Saint—James , d’un courier qui vient tl’ai‘rivern

—— Avant—hier un membre de la legation francaise ,
21 Berlin , le citoyen Dodun , est arrive ici. Son voyage
n’a, dit—il , d’autre motif que ses all‘aires particulieres.
l’en croire. On sait par d’autres
Voies , que le 2i octobre , 1e roi (1e Prusse respiroit
encore : de’ja tousles yeux sont fixés sur son successeur ,
2‘1 qui l’on suppose desdispositions tres—belliqueuses,dont
plus d’une cour espere tirer parti. On a (les raisons de
croire que celle de Pétersbourg exerce une influence puis-
sante sur le cabinet dc Berlin; et connne on connoit
d’ailleurs ses liaisons intimes avec une autre grande puis-
Sance ,on presume que ie inouveaui monarque prussien
a (1535 son avénement au trone , plusieurs intéréts a com—
biner , plus (l’une difiiculté a vaincre , et, si son ca—
ractore est aussi décidé qu’onl’annonce, plus d’un danger
it braver. ’ ’

CONSEIL D’ES ANCIENS.
Présidence tie LAcOMBE-SAIN'r-llIICHEL.
Séance aha 15.

On discute la resolution; en date du 18 vcndémiaire ,
qui autorise la commune d’Ossas a percevoir un droit de
pontage sur le po’nt (le cette commune.

La resolution cst approuvée.

Le conseil approuve une resolution d’hier,quiaccorcle

600001. pour l’achévement des travaux dc la nouvelle ,

salle des 500. .

Formation du. conseil en comité général‘ On presume
que c’est pour approuver le traité (1e paix avec l’empe—
Ieur. II a été approuvé.

CONSEIL DES CINQL'CENTS.
Présidence de VILLn RS. ‘
Séance du 15.

Gayvernon obtient la parole pour une motion d’orllre:
Le conseil (les anciens, (lit—ii , vienl do sanctionner la
resolution présentée par Lemérer sur les domaines ’con—

(gables; resolution qui , , si elle étoit ext-cutec en son
Enlier , n6 feroit rien moins que de rétablir 1a tyrannie

 

  

féodale. Je {lemancle qe’ii soit nommé une commission

de 5 membres pour réviser les decrets (le l’assemblée

constituente , consacrés par la nouvelle loi , les dtécretl

du 51 mai , 1 , 6 et 7juin 1791 , et celui de la convenw

{lion du 9 brumaire an 2 , qui rapporte la loi’ du 12' praivv

rial an '2 , sur les baux a culture .perpétuelle. I i i
. Cctte proposition est adoptéc. '

Un secrétaire se présentoitpour faire la seconde lec-
ture de la résolulien sur le droit de passe; _ ’

Julien Souhait demands. la parole contre le proj et.

, _ Il pense que ce projct est contraire 51 la volonté du
peuplc , it la liberté , aux loix ct 511a constitution , et ne
tend qu’ir rcssusciter le genie fiscal de l’ancienne monar-
cllie. Le people réclams la destruction des barrieres; en
les rétablissant vous ramenez le peuplc 2111 point (You il
est parti ; c’estun impot indirect qui va peser sur les
cltoyens pcu aisés. L’orateur donne un grand develope-
ment a son opinion.

11 termine en domamlant 1e rapport de la resolution. ,
adoptéc Iiier sur le droit de passe ,et la formation d’une
commission pour aviser aux moyens d’entretenir les
_ randes routes , sans nuire 21 la liberté.

. Couppé (rles Cfites—du—Nord) réclame a la tribune. Je
n’ai jamais enlemlu, dit—ilv, un gliscours plus anarchique
ct plus désorganisateur, que celui du préopinant.

Bentabolle et plusieurs membres interrompent l’ora—
teur.—C’est vrai , continue Couppé.

Plusieurs membres obscrvent que la proposition dc
Julien Souliait n’est point appuyée.

’ Cela peut étre, continue Couppe’ ; mais pourquoi Vient—
il insulter une commission dont il est membre? ll pa—
roit prendre les intérét’s du people , 'et dit que ces impots
vontpeser sur lui ; cependant , il n’ignore pas que les
riches font la plus grand: consommation. Jc demande

que la rcsolution soit maintenue.

‘ On'observede nouveau que la proposition de Julian

Souhait n’est appuyée par personne.

'Gayvernon l'ait la seconrle lecture de 151 resolution sur‘
le droit de passe ; elle est adoptée.

Malibrand obtient la parole pour une motion d’o rdre;
il pense que l’on ne peuttrop récompenser les exploits
militaires (le Buonaparte; apres en avoir fait un, éloge
pompeux, il demande , 1”.»la formation d’une commis—
sion , ponr aviseriaux moyims (dc distribuer aux defen—
seurs de la patrie les récompenses qui lcur ont été pro-
mises) 2°. qu’il soit accordé a Buouaparte , une indem-
nité do 300,0001iv. et une pension'annuelle de 50,000 l.
dont la moitié reversible sur .la tétc de sa femme ;
5". que le faubourg (lit Saint—Marceau , soit appelé dé—
sormais le {aubourg d’Italie.

On demande d’un cote l’ordre (lu jour; de l’autre , on‘
observe quela proposition n’est point appuyée.

Guillemardet : Toutes les demandcs du préopinant,‘
ont déja été prévues. Une commission s’occupe de la dis-
tribution (les récompenses promises a nos. braves defen—
seurs. Les heros (1e l’armée (l’Italie y ont (les droits sa—
crés, et Buonapartc lui—méme y sera compris ; ainsi , je
demande l’ordre dujour , motivé sur l’existence de la
loi.

Talot: L’lxistoire me rapelle un trait que je ne crois
pas inutile (l’étre remis sous vos youx. Un grenadier ayant
fait une belle action , Son capitaine lui olfroit de l’argcnt.

 
   
 

   

 Croyc’z—vous , lui dit—il fierement , que l’on aille 1s pour
do t’argent‘ '5‘ Sans doute l’e‘ime de Buonu'parte est trop
grande et trop fiere, pour aspirer a des récortipenses pé—

'cuniaires; elle est trop satistaite de la gloire de ses ex—l

Ploits , pour de’sirer autre chose. Je conclus en deman—
dant l’ordre du jour. Il est adopté. '

Jean Debry soumet a la discussion son projet sur l’é—
'tablissement aes'écoles de Mars. ’

En voici les principales dispositions :1

1. Dans ellaque école primaire _, les quintidis et les
décadis sont spécialemcnt employés aux lecons de la
gymnasfique militaire. ’

2. Aucun enfant ne peut étre admis dans les écoles cen—
trales , s’il nejustifie préalablement avoir assité depuis
Page de 9 ans aux exercices décadaires de sa commune
ou de son canton. . ,

3. Nuls ne peuvent concourir pour l’obtention des
prix qui sont décernés dans les fetes de canton, que ceux
qui justifient avair suivi les exerciees décadaires.

4. Aucune des places d’éleves gratuites , données par
la nation dans les ecolcs dc service public , ne peut
étre possédée quc par les jeunes gens qui ont été aumoins
pendant 2 ans, ou qui seroient, lors du concours, mem-
bre de l’une des écoles do Mars ci—aprés.

5. Tout chef de pensionnat ou de maison particuliére
d’éducation, est tenu de conduire lui-méme les éléves con—
fiés ases soins aux eXercices décadaires communs. En cas
de contravention, l’administratiun municipale doit , sous
peine de destitution , interdire l’établissement et le fer—
mer.

6. Les instituteurs sontchoisis par l’administration‘

municipale parxni les militaires rétirés ou blesses qui out:
fait la guei re de laliberté.

7. Un mombre au moins de l’administration munici— V

pale est lenu, sous peine dc destitution , de présidér en
costume aux exerciccs du décadi. _

8. Lesinstructeurs sont payés parles éléves; au moye'n
d’une légore attribution que fixe l’administralion muni-
cipale en proportion de la quote de contribution-toncier‘e
et mobiliaire du chef de fainille.

9. Suivant qu’il est réglé parl’administration centrale,
e1 cont'ormément aux localite’s ,.les éléves assisteront en
compagnies aux fétes ale canton et de (lé‘partement , et en
bataillon .1 la fete de la fondation de la répulilique.‘

10. Chaque annee , dans la premiere decade defloréal,"
les eleves d’un mémc cantonfligés de 14- ans et 6 mois,jus-
gift; 15 ans et (5 mois , se rassemblent au chef-lieu du
canton, ct 1a, sous l’inspection de l’administration etdes
instructeurs réunis , clioisissent , a la majorité rela—
tive des sull'ragcs, deux d’entr’eux pour la pi‘cmiEre fois,'

et un , les années qui suivent‘ pour former 'et completter

les écoles ci-aprés désignées.

11. Les conditions indispensables pour étre choisi ,
sont, 1". d’avoir assiste’ réguliéremcnt aux exercices dé-
cadaires au moins pendant les trois années précédentes ;
2". (1e connoitre le. manicment des armes , et les évolu-
lions militaircs , par peloton, section ct compagnie;
5". (le savoir la déclaration d'es droits et des devoirs, et
de pouvoir répondre sur la constitution de la répnbliqu‘e.

l’orticz ( (lo l‘Oise )obtient l‘a parole; il (lit: Si Ia
force des arm-es l'ontle les empires , les arts ct l’agi‘icul-
ture y sont nécessaires a sa grands prospérité. Vous n’i~
gnorcz pas l‘intluence de la force arme’e sur la liberu’;
publiquc. Jo crois quc le projet de votre commission
donne trop d’etensité a cettc partie , et néglige trop les
deux autres..lc no combats au fond que le projet de la com-
mission; mais j’aurois désire’ qu’elle eut présenté un
contro—poids utile , en mettant sous vos yeux l’enscmble
des institutions civiles, dont ellea aussi été chargée. Rap—
Pelez—vous ce qu’Aristote a dit del’académie ; qu’elle ll’a-
Voit d’institution que pour la guerre, et qu’elle n’en avoit
pas pour vivre en paix. La politique du sénat de Rome
étoit souvent de déclarer la guerre it ses voisins , pour
occuper 1a n‘ombreuse population militaire. La France ,.
par son climat, sa position géograpluque , sa constitlu
tion , n’est point conquérante‘.

Un peuple l‘ibre doitétre ennemi des conquétesfil doit
seulement veillcr 51 la conservation de sa. liberté: Le ci-
toyen Daunou vous a dit dcrniérement .1 votre barre ,
que depuis 5 ans la gloire militaiie avoit éclipsé toute
autre gloire. C’est l’ell'et néccssaire d’une revolution. Si
au moment ou la paix Vient sourire a nos regards , vous
donnez a la jeunesse une impulsion militaire , vous n"au-
rezque des soldats; vous n’aurez ni artistes , ni agricul-
teurs , ni commercans. Il faut unjuste contre—poids, 011
bientot vous verrez l’élément militaire anéantirles autres
élémens , et le fils du‘ laboureur quittcr la béche et le
rateau pourle fusil et le mousquet. Que seroit—ce 7. si
un membre (lu directoire cu du corps législatif, venoit
a s’emparer do l’esprit do cette jeunesse pardente qui en
lisant les exploits de nos armées , ‘en voyant les triom—
plies décernés it nos généraux, brfilcroit de se couvrir de
gloire ? Je suis ombrageux, quand il s’agit de la libegté
de mon pays.

L’orateur termine en demandant l’ajournement de la
discussion jusqu’ace que la commission ait présenté
l’ensemble (les destitutions , qu’il soit place dans la s'alle
du corps législatif, une gerbe de bled, one balle dc
laine ct un drape-nu tricolor. Le conseil ordonne l’ajour—
ncment ,_ et adjoint Portieza la commission.

On rcprend la discussion sur l’organisation de l’ordre
judiciaire. ‘

W

11 part de Paris pour Montereau , et de Montercau
pour Paris , tous les jours , 2'1 huit heurcs du matin
tres—précises , une voiture hes—commode et bien sus—
pendue, l'aisant son tr .jet en poste , en 8 heures.

Et pour Melon , une autre voiture, allant en cinq
heures. , ’ ~

Les bureaux sont a Paris , rue Saint—Antoire , maiv

V son de Beauvais, n". 52'}, vis — 21 — vis le petit Saint—

Antoine; aMelun, a la poste aux chevaux; a Mon—
tereau ,, chez le citoyen‘ L A B B 1': , aubergiste , a la.’
Providence. »

A Montereau ', l’on trouvera des voitures pour Son‘s
et Auxerre ; eta Melun , d’autre voitures pour toute des-

tination. \
N O E L C. H. , rédacteur.

.D E L’I M 1’ It I M E It I E D U_ J O U R N A L , rue des Prélres S. G. I’Auxerrois , n”. 42.

_ fiumgyfln—«gwx -« .4