xt78930nw74r https://exploreuk.uky.edu/dips/xt78930nw74r/data/mets.xml  France  1797-09-08 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 8 September 1797 text Journal de Francfort, 8 September 1797 1797 1797-09-08 2023 true xt78930nw74r section xt78930nw74r Na agrv.‘

 

 

 

NA.

 

FRANEFORT

AVEC PRWUJEGE DE ‘SA MAJESTE IM-PERIALE.
m— ‘
DU VENDREDI, .3 SEPTEMBER 1797.

 

'De ’Cmﬂaniimple, [e 5 A0222.

"La Porte 3 113911 différentes pm’clarnationsvet
:manifeﬁes qui ont été répandus dans l'AIbanie,
la Macédoine et autrea provinces voiﬁnes , et
qui pourroisnt y \pmd-uire les plus mauvais
eﬁ'etn. ,II a‘ été tenuﬁ. depuis quelques jours, plu—
ﬁeurs confeils d’état extraordinaire: “en pré-
[ence du Grand-.Seigneur fur la -tuavtion de
.ces pays, er You a réfolu provifoﬁgement d’au-
gmemer conﬁdérablement lea .troupes qui s’y
trouvent.

Le général Tamara, nouvél ambaﬂ'adeur de
Bu’ﬂie prés 1a Potts ,Ottomane, eft ,attendu ici
Ions peu de jours.

‘L'on fait maintenan: que la eaufe, [ou pluté’t
le prétexte (le l’aITaKinat du conqnérant de la
Eerie, MehemetKhan, a été la paix qu’il aWoit
conclue avec la Ruﬂ‘ne et d’antres’ états voiﬁna.
Pluﬁeur-s grands de [a com, mécontens de cer-
te paix, formérent 1m pani nombreux, .et con-
jurércnt contra lui. I! fut furpris et tué 21
coups de poignard; f2} téte fut coupée e: mon-
trée au «euple, qui temoigna ‘beaucoup de joie
diétre delivré de ce ‘defpote.

De Gém , I: 27 A0122.

‘Le cit. Duphot, général de brigade (16 Pat-
vmée frangoife, a été chargé de -l’organifation
d‘eg troupes de la république Ligm'z'enm ; i1
commandera‘ provifoirement celles qni font déji
fur pied, Ions la direction du comité mili-
taipe. . . -

_ La nouvelle 'conﬁitution [era décidément pré-
Ientée ‘a l’accepmtion du peuple le 14 du mois
p?ochainn C’eﬁ unxiquement fur les perfonnes
déﬁgnées [one Ie nom d’mﬂorrmz-s ou d‘olzgarqrm,
que l’on .léve les contributions impofées par les
Enangoia. La._m0itié dear revenu-s dea ex-nobles

qui ont émigré,
l’état.
Le ‘diﬂrict de Conscente, ﬁef appartenant at:

St. Siégeg vient de [e réunir Sa notre répu—
bligue.

eﬂ .co'nﬁsquée au {proﬁt de

De [Milan , I: ’29 Aaz7t.

Le général Buonaparte, avant [on départ pout-
Ucline, a adjoint au Directoire de la républfque
Qisalpine, 1e cit. Briche, membre de l‘affemblée
legislative (1:: ‘France en 2791, et conful—géné-
r31 de la repu‘blique fra‘ngoife en Italic. Le
motif de cette adjonction a été l’mexpénence de
no‘tfe gouvernement dans les objets d’adminisvn
tratmu. '

‘ L’ixnﬁruction donnée par Bnonaparte an com;
miffaire onlonnatcur 'en chef', [ous‘la date du
11 Auﬁt, 'pur’ce ce qui fuit:

Art. I. Cnmme Ea répubiique Cisélpine paye'
i la caiﬁl‘; de i'année frangoife 1m miiiimx par
mms, routes ies parties du rerrimh'e tie cette
républiqne fawn: ’a I’avmﬁr examines de :6-
quiﬁtioas. Art. 1/. Les frontiému actueUee de
la dim icipubiique fem: 1°. Les. pays ﬁtués en-
tre he Tecin ct l’Ogéio. 9.”. Tom is 'territoire
que comprenoient ci-devant Ie Modemois, le
Bolonois et le Ferraroi*s.— Art III. Toutes les
fois que les troupes de la république Cisalpine
[e trouveront ftationnées fur [on territoix'e,
i1 [era pourvu 3% him: entletien des magaﬁns de
la dite répubiique. —— An. IV. Lorsque lea
troupes de la république Cisalpine [e trouve-
ront aveu l’armée Frangoife fur un autre terriv
toire que celui de cette rép‘ubiique, {em- en-
trerien [era E1 121 charge des magafins dc i’armée
frangoife. —— Szgm, Buonaparte.

On e’atgend ‘a recevoir dans peu des now:
vanes intereﬂantes d’Udine. L’on [uppofe qu‘r
M. 16 marquis de Gallo et M. vle baron de Uta

 

 

 

  

gelman font munis d'amples inftructiona et de'
plainsvpouvoira pour conclure la paix deﬁni-
tive. L’on [alt cl’un autre cote, que le général
Buonaparte a regu du Directoire de nouvelles
bales, ou pint-Oi. one efpéce d‘mmnamm d‘aprés-
lequel il doit tmrxi‘sger. Nos gazettee font tléj‘a
mentim tle qnewrues articles que» doit contenir
cet {4‘ margin: Maia il eIt plus que probable que
les redactenrs do ces feuilles prennen: leurs
V0912}! pour la s'l‘v'ISEILé.

L’on arliiun’r qu’il l'e fait (lea mouvemene
dam l‘amiée dc~ Alpes fous les osdrea de
Kellermann, et que des troupes [e détarhent
(le cette august. pour venir tenforcer ccﬁe de
Buonnyarte. [fun remarque d’un autre cams,
que ce \coznrrwfidant en chef s’eft fair accorn-
pagncr a Uumc tle tout [on état-major. Mars
(:65 circrmilances, ainﬁ que cl’autres, fervent
tout a1; plus 31 prouver que Ie général franguis
a cm (levoir faire des‘ difpoﬁtions pour étre'
prét l1 tout événement. ‘

' 'L’on pretend que le' général Deﬁaix, arrivé
derniéremeni de l’arm‘ée du Prhin, elbdeﬁiné it
commander les- troupes Cisalpines, en casﬁ
(l’une rupture.”

D: szj'é, I: 50 A9122.-

Le ﬁls du général et miniﬂre Sanfermo, qui’
avoit été expédié h Parisv 'par notre‘ municipa-
lité, en eﬁ arrivé de' retour avant-hier. Sat:
million avoit pour objet' de‘ remettre au gou-v
vernemcnt frangois un mémoire relatif'h l’oc-r
cupation de l’Iftrie et de la Dalmatie'Vénitienne
par les troupes Impe’riales. Il étoit aulﬁ char-
gé‘ d’un autre mémoire- du miniftre de Génes
Sopramﬁ, ainﬁ que d’un troiﬁéme de l’envoyé
Ottoman, fur 1e méme objet. Dans tous‘ ces-
mémoires,» 0n réclame l’aﬂiﬁance, armée des‘
frangoia ,l ou‘au moins leur intervention ,. pour"
que les autrichiens évacuent lest provinces [us--
mentionneesu

De Padaue, le 25 ~flozft;

Le général Buonayrarte arriva hier‘ dans cette'

ville. I! descendit chez Ie general Mall'ena, 01‘1-
il ding. Dans l’apres-midi, la diviﬁon deMal-
[em {'6' mit [ous les armes at [e raflembla clans

3a plaine ﬁtuée hora de la porte dc Savonarolar
Buonaparte, accompagné de pluﬁeurs généraux,
3’y rentlit au milieu tl’une foule de peuple.
ﬂprés avoir palTé’ en revue la troupe, 1e com-
mandant en chef lui annonga que la paix avoit
été {ignée avec 16 Portugal; II ajouta que l'on
:woit l’efpoir fondé cle voir anﬂ’i bientot la‘
Egg-ab: conclué avec l’Angleterre, et qu’il fe ren-
tloit 2i Udine'pour conclure déﬁnitivement celle
ares I’Empereur; Buonaparte [e mit en route:
' dam, la nuit pour Trevife.

V),

D’ Udim , I: 25' Aoﬂt.

B‘uonaparte eﬂ arrivé ce matin h 9 heures
21 l’aﬂerano. Il paroit que c'eﬁ dams cet en-
(lroit Que ce général [e propofe de reprendre
et terminer lea négociations, puisqu’il 3 en-
voyé chemher ici lune grande quantité de meu—
ble‘a et autres effets dont let chateau de Palle-
rano étnit dépourvu;

La chancellerie de l’état-majOr frangois eﬁ ar-
rivée clans notre ville; l’on ignore encore ﬁ
elle y re!tera.-—— II [6 fair des difpoﬁtions qui
fembleroient annoncer la reptile prochaine des
hoﬁilités, ['1 You n’avoit pas dea; efpérances
auﬂi féndées de- voir bientét la paix entieren
men's: rétablie; Il ef't arrivé ici, la nuit der-
niére, u‘n grand nombre de chariots rempli's de
fuﬁls et de cartonchea. L’On a raﬂemblé clans
la l’nnteba une quantité prodigieufe de muni-
tiona de guerre de route efpéce. Les autrichiens
font ’auﬂ'i de grands preparatifs- 31 Gorice, Claw
genfur-th et- autres endroitam

D! [a Suifﬁ: , la 51' A012}.

Les chores ne font point encore entiérement“
arrange’es entre les Gril‘ons et les habitans de
la Valteline; .aisvl'on a tout lieu de croire
qu’elles ne; deront pas h l'étre. Le général
Planter, envoyé de la- Iigne Grifonne 21 Milan,
conduit cette alfaire avec beauooup d’adreﬂe
pres de Buonaparte. Comme- les deux, partiesx
ont choiﬁ ce, général pour arbitre, [on opi-
nion ePt que la Valteline reﬁe unie aux Gri-
Ions, mais qu7elle fall‘e uu feul‘ et unique corps
politique avec cet état libre; La ligne Grifonne
ell [atisfaite de cet arrangement; mais- elle
exige que la Valteline' renonce: ‘a [on intoIé-i
name, at accorde le' libre exercice du cult'e 5 la
religion reformée.» Buonaparte trouve cette de¢
mande juﬁe', et i1 paroit qu'elle feral accordée.)

Suited: P4755} du I‘er. Sign

Le Directoire ne- néglige aucun' dea' moyens'
d’azrgmenter foninﬂuencer II a deﬂitué depuis
quelque tema un grand nombre d’adminiﬁra-
tent-.5 et autres» fonctionnaires publics, et les a
remplacés par des hammes it {a dévotion. II
paroit qu’il ne [e bornera pas é ces change-
mens, puisque 1e miniﬁre de l’intérieur vient
d’écrire une circulaire aux commiﬂaires du div
rectoire clans [es diiférena d'épartemens, pour
avoir (lea renfeignemens fur le' moral et les
opinions des membres des adminiﬁrations dé-
partementales. L’objet de cette correfpondance
ell, (lit-on, de fournir des matériaux 21 un bu.
reau de deﬂitution, deﬁiné i rendre illufoire 1e
droit que' la conftitution a voulu Iéferver au
peuple de nommer [es adminiﬂrateurs. Cette‘

 conduite du Directoire Fair d’autant plus Vive-
ment regretter que le confeil dea 5cm ait rejerté'
la propuﬁlion qui 111i a ere faire, dam one des
demiéres Iéances, de régnlarifer l’exercice du
droit qu’a le Directoire de def’cituer lea adv
miniﬂrateurs. V ‘

Il vient aufﬁ‘ de fe fairs. dee changemens dans‘
le militaire. Le général Canuel, qui s’étoit fait’
généralement ef’timer 21 Lyon, ell remplacé par
le général Poujet, qui comrnzindera clans le de-
partement du Rhone. Le general Hacquin, qui
commandoit la 19:: diviﬁon militaireﬁlﬁismes,
Montpellier), eﬁ rernplacé par le general Pe-
titguillaume. Le general Lamer, commandant
la 10me (liviﬁon milit'aire (Toulon), ell réfor-
mé, et remplacé par le général Morlet. La
81118 cliviﬁon militaive efl réunie ii l’armée d‘I-
talie. Chérin, chef de l’érat-majnr cle l’armée
cle Sambre er Meufe ,‘ eft nommé général de
brigade, et commandant en chef de la garde
conﬂitutionnelle' c’iu‘ Directoire.- Le général
Kellermann, qui commandoit l’ermée' des Al-
pes, réunie 31 préfent 21 l’armee _d’Izalie, eﬂ
chargé de la 17me‘, diviﬁon militaire (Greno-
ble), E1 la place (111 géneralFreyfag.

Eﬁ-il vrai (dit Ie Véridique) que (lane lo (238'
ofi les anciens euﬂ'ent adopté la réfnlution fur
les fugitifs (lu Bas-llhin ,. 1e Direcroire faifoit
afficher 5’ l’inﬁant méme, une proclamation Ou
il accufoit les' demo conl‘eils de la rentrée des’
émigrés, et levoit publiquement contre eux
l’e’tendard de la révolte ?— Ell-i1 vrai' que du
moins la menace en a» été faite, et qu’elle a
lufli pour faire rejett‘er' la réfolution '5"

Le confeil dc: ancient a' approuvé' lo’ réfoluxion‘qui an-
nulle les décrers- de mife hors la-loi, 8c celle fur la célé-
brition‘ de la- {61: de la Régublique.

Con/32'] de: 5007 —— Fin de [a Sé‘ame’ dit 30.

Voici le (liacours prononcé par Tallien 5 la
l'uite de la' discuﬂion (que nous avons rapportee
bier). . _‘ ‘

”3e demande i répondre :1 dc: faltS'qUI me font perform-
ncls dens l’opinion de Dumolird, Je déclare an confeil que
je vais l'enn-ctenir dc moi (L’onii-e {lit your, g‘écrie-i-on.):
ll doit m'étre permis d'e répondrc, ou il n’exrf’te pomt 18:!
d2 liberré d’opinion. Dumolard m’a déﬁgné comme un
bomme cruel & iimguinaire. je n’auiai point 5 me jufli-
ﬁer auprés do: pcrfonnes qui me connoiﬂ'cnt. Je Pals in-
teryeller des témoim vivans; je demande ﬁ dang mes ecrirs,»
dens mes opinions, je me fuis jamais perm): la mom—
dre perfonmliré contre on de me: collégues. (Mimizeri‘
Conxre moii) le vais répondre aux libelliiles déhontes qui
ne ceﬂ-‘ent de rh’attaqoer. (Murmures. ).... ]e me {1115, trou-
vé, je l’evoue, dans des circonllances diﬂﬁciles; Ié l'epoque
du 10 Aoﬁt, ie fus appellé 5 la commune de Paris, 8c yoke.
ferve an confeil que je n-en ai jamais été membre, mars
feulement fecrétahe greﬂier. 11 y avoit du danger, ce fut une‘
raifon pour moi d’acceprer: je me trouvai 31 Paris a l'e-
poque défailreufe du 2 Seytembre (Murmures.). I: 5913'
régondre' aux inculparions dirigées centre moi.~ Le premier

Septembre je n’érois poinri Paris, j‘arrive an moment 013*
le iocﬁn fonnoiz encore ‘a Midi, les aﬁes c'mane's de la'
commune ne porrent point ma ﬁgnatnre, Le Iendemaim
les malficres commencenr, & le premier je provoque deg
mesures pour :m‘éter le tours des affaflinau. Des canon-
niers viennent demand-2r 5 grand: cris la iére de Louis XVI
\détenu eu temple; je me jene au milieu d'eux; je char/chi:
a les detourner, 8: ie n’échapp‘e 3: la mort qu'en me refu-
giant dans mon bureau, d'oh l-on m’empﬁcha par force de
fortir. On applaud le depart des trouyes pour égol‘gﬂ'
ies pril‘onnier: d'Orléanx ; je demands un pafl‘epon, on
m’en refufe; je pars, j’arrive ii Longicuneeu, je le: haran-
gue; je Fuis précipiré de mon cheval, a: je ne dois mon
falut qu'i la fuite. De rerourﬁ Paris, mes (bin: lee pl"!
doux & les plui preiTés {mt de fauver un g1 and nombre de
grifonniei's; pluﬁeurs font encore vivam 8c trEs connus; ie
me bornerai ‘: citer Madame de S. Brice & Mademoifelle de
Tourzelle. Dans mon burezu, je tiem cachés pendant 24.
heures 2 prézres, eﬁu qu’on me la: égOJg-e pas. Le lende-
m ’n. j’apgrends que les maiTacres fe cominuent. je vais
aujprifonn ‘a la Force, j'en fais foriir un grand nombre,
& ii an eﬁ un ici ‘a qui je ﬂu aﬂ‘ez heureux pour fauver
la vie. -— Debaimie‘m: C'eil moi. Ie demands: 1: parole
pour une explication. — ]e dois auﬂi, continue Tallien,
tépondre 3 une inculpxtion qui m'a été faire. On m'a
reproché d'avoir diz 3 la barre de l'nﬂ‘emble’e législative,
gu’il falloit yurger le ('01 de la liberté des piéxres dépor-
:és. J’avois recu une lame du vertueux Roland, qui récla‘
moi: a prompre exécution du décret de l'aﬂ'emblée législa-
rive contre les prétres: il me mandoit en méme tum que les
moycns néceffaires n’étoicnt gas pre’garés , & voil‘: your-
quoi je parus i la barre de l’aﬂ'emblée. D‘abord , je pour-
rois cbferver que je n’éwis qne l’agent Pamf de la com—
mune cn qualité de fecrétaire; mais je ne faifois qu’cxé-
cuter l'ordre du miniﬂre Roland; mais des faits parlcnt
pour moi; ii ceite commune, j’ai conﬁamment combattu
Robcsyierre; c'efl moi qui 111i reprochai (a cruauté. Ché-
nier fut accufé comma modéré; c2 fut moi qui 1e défendis:
Lemaire, depuis condemné dans l'eiﬂire de Vendéme, me
doit will lakvie. Je ﬁs caﬂ‘er un comité révol. qui s'étoit
adjoim Marat a la commune. Je ne garlerai pas des
maiheurcufes circonflances dens lesquelles la convention
s’ei’f trouvée. Les hommes de tout les Penis on:
touch-tour ér'é viﬁimes , 8c nous devons déplorer
l'aveuglement de la repréfemaiion qui {e déchiroir de fes
pi‘opres mains. — C’efl un grand malhear afl‘urément;
j‘ai pent étre 51 me rcpzocher d’y avoir conuibué m1: 122:
exnrpélations d’idées; cents, j‘ai eu des torts, desltorts
que je racheteroix aujourd'hui de tom men fang. Mai:
quel ell l'liiémme -qui men a pas cu, 8: Mi la force
d‘e lax avouer? il faudroir auﬂi que la: hommes qui ont
loué Robespierre, aient la bonne foi d'cn convenir, 6:
meme: l'onbli de leur: fame: par un ax-usn ﬁncére. -—-
On me reproche le luxe er l'aifance que paella, dir-on
par-(our; dc: malheur: m’ont rapproché d'une femme qui
avoit grielque bien. (Bruin) (1e n’eit point unc vainc
déclamation que je fais ici; jc fuis fzxésfaxr que l'occaﬁon
fe foit préfemc’e d’en parler. Je déclare done que j'ab3m
donne tomes mes propriétés, foit narionnles; {cit patrimo-
niales; je declare que ii: men ai pas une feule , que je
n'ai pas un‘ fol; j’en fais la déclarztion 5 la France en-
tiére. Je le répéte, j'ai eu des torts; mais men cccur
eﬂ- rciié pur. On me rcproch‘e encore one malheureuie
miﬂion a Bordeaux.‘ J'y ai fail an acre de courage que
les habitans admirent' eux~mémes.

,,En arrivann je ﬁs- caffer la commimon militaire 8: ie‘
comixé révoluzionnaire qui avoient répandu la tcrreur dens
route la ville, 5c qui envoyoient chaque jour de nouvelles
viﬁime: h«l'échafnud.- Aufﬁ- je regus alox’s une leme dz;

 

  

(ca-mit'é de ‘faiut pubiic qui m’accu‘f'oit ‘de modérzmisme.
<01: me repzocboi: d'avoir imp épqrgné le négociantisme i1
Boedsuux. Je fus rappeie 21 Pnis 5K vivement biﬁrné au
.(omirr. Veil) dcs fair: conﬂants qui font agpuiés dc
ptcuves, 8x que je ferai connoin'e un jour é la pcfiérité‘n

[Bernard fair adopterun projet qui perte que
la féte de '12. republique {era célébrée ie xer.
‘venciemiaire, et que la direcmiie yrendra ten-
tes ids meiures néceﬂaires pour lui dormer la
Iqlemnité .convenable.

Le prince dc Caiignan, hérilier de madame
(1e Lamballe, adreﬂ'e urge petition 211 conieii,
(1011116 but EH d'ubleni!‘ in reﬁitution den biens
(ie caste maiheprenie Vpi'inceife, confmmémenl:
10.1 traite conciu entre S. M. 831116 et la ré-
Pubiique frangnife. Déjia piuiieurs tribunaux
a‘uxqueis ii s’émit’ adreﬂé, on: refuié ide pry-
Imncer £111“ .cet Obiet, en‘difant qu’ils ne pail-
Eiroient f6 permettre (iiinterpréler un trairé. Iii
invite ie confeii 21 {e pronnncer de la maniére
qui convient .‘a la loya-uté franqeife.

Duvmlam: Je crois gu’avaut de prononcer,
none devons nous adreﬂcr au directoire, pour
avnindes renfeignemens. Je demande, en con-
féquence, qu‘ii i‘oit fair un meiiage 21 ca fujet. —.~
Adupté. V

011 fair la reiute du proiet adopté ”bier, en
faveu? du citoyen Desmarets de Valenciennes.

Saiadin, par motion d’otdre, pronve qu’une
mi‘fc 1101's (16 lai ne peut s'appiiquer qu‘é (lea
gem qui, lea armes i1 la main, font. ‘a i’abri
lie la loi. ii rapeiie [ur quei iéger motif on
décrémi: des mifeshors In 1011 [nus Ie rég-ue de
la terreur; ii demande en conféquence que ies
lair-c zie Ia convention du 7 feptembre, 17 [ep-
Icm’bre et iﬁ Frimaire [Giant \zibrogées.

Choiiet appuie fortement cette propoﬁtion:
La ‘piupart de ices mifes hora la loi, dit-il, qui

'frappérent ties citoyene pendant ie régne &e la
terreur, font des monﬁrunﬁrés révoiutionnairee
dent i1 n’y a pas d’exemples. Je demande que
toutes lea miles hurs la 101, foient nulies e1:
cnmme non avenues. —— Cette propoﬁtion 6ft
adquée [uric-champ, fauf redaction.

De la H.194? , lo 51 44012:.

Le général Daendeis et ie cnmmiffaire (111
g.ouvernemenr,Grasveld, [ant repanis Jici pour
retoumer au Texel. L’Qn croif «we dés qu’ils
y feront arrives, ies troupes qui [ont [ur la
ﬂotte 'i'eront remifes 31 ten-e.

‘C’ei’t clemain que notre nnuveile convention
doit tenir Ia premiére féance. L’On paroit
craincire que ierparti des révoiutionnaires 011
terroriiiesn‘eit Ie deITus dans .cette aﬂemblée.

ii réfuite d'un rapport fur lei-z ﬁnances de
notre compagnie ties Indee, que la dette généraie
[e monte 31 118 millions 100,478 milie ﬂorins.

Dar Bord: 5111 [Hahn

Les ,mouvcmene qni 0m cu lieu derniérement
parmi ies frangois du cété de \Vetziar et fur
d’autres points, n’étoient en .effet qu’une ﬁmple
dislocation ou extenﬁun des (lifi'érens canton:
nemens 9 caufe'e par la marche de ia divifinn
Grenier vera 1e Bas—Rhin. Depuis ce moment,
il n'y a eu aucun changement, et ricn n’an—
nnnce encore que ies répnblicains fe difpofent.
é quiuer la rive droite. Si I'on rveut méme
en croire des laures de Nemvied et de Hachen-
bourg , ii fe fair dcs difpofitions pour mettre
lea troupes 21 1’2:in des rigueurs de la faifon
qui s’vapproche. —— Le pare d’artiilerie n’a point
Encore repalfé Ie Rhin , et [a trouve toujours
dans les environs de Neuwiedn

I: 7 Septemére.

 

*** Four [.2 ‘1 17/1. Lom-rie du errﬁamg, dam 1e 117mg: m 2an [sub Elli/fa , am'a [gm [9 2 03min?) 19,

(15:71.: ‘Iaqueh’e 011 Pm gzzgner Is; [an import/in: de 60.000) 50,000; 19.000: 10000: (9'6. mum", cofmmt dc

112771651127}; , Ie mare (I 40 Jar. d’quem d’ici.

iﬂetjz 20 ﬂ {94 12 quizrz (2 .10 ﬂ. _Le plan/2' dame é

On péhl aroz‘r c/Jez moi 113: 61.116”; I’mzin d 40 ﬂorim ; I: demi-
rnm. On voudm {Men affrgnc/gir 1e: Ignite: at,“ [H remifm

J. Valentin, [hr Z’allie verte.

*** 37am: B/{IH‘ 43: Comp. mmhmt dawzver d‘mgwtnrc twee tome: [mm de man/16172116,; ﬂue: {:0sz 1117.612:

(:1.- Dnme: , Jaile; a’e apron dizglofsr, maize/10in pallicaz, rub/1m 4'! ﬁye , Mam‘ljtﬂre d’lzz'vcr.

'11sz Bzaunfela, an rez (1e Cbauﬂ’e , N0. 18.

1/5 0712 law magaﬁiz

1*, Dim; £2,” comp- dbl/41671118711165 ziennmz 1m afﬁrtimmt com/alt: d9 Liuons, Kati/l»: J94 Gnﬁr. I],~ 0mg
Int? boutique wind-vi! [a inaiﬁm (1? M75. Mam/cop)” Samzirz an Rdwerberg.

a:
21.»;

(Waller, mtrepmmur (Ze i’auéergc au Sa’ndhoff, otmzercz‘e ft: amir de

la Hawaii/11m: qu’z'l: Iui

hfmqr‘gué/zz, I! [as iffﬁrmc‘ qua pygmy; [(1 sz‘re, cum [6 jéwice jom‘nalic‘s’, z'l zimdm table d’Mze It: (imam/Bey «’9‘

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