xt78kp7tqs08 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt78kp7tqs08/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-14 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 14 July 1792 text Journal Général de France, 14 July 1792 1792 1792-07-14 2023 true xt78kp7tqs08 section xt78kp7tqs08  

 

JOURNAL
DE

GENERAL?
FRANCE.

 

q

Du Samcdi I4 Juillet 1792.

 

 

MELANGES.

Nous ne négligerons aucnne des nou-
velles qui pourront inte’resser nos lecteurs ;
mais ,nous croyons devoir en ce moment
fixer principalement leurs regards sur les
opérations de l’assemblée nationale. Le corps
législatif, en déclarant que la patrie étoit en
danger , a présenté avec cettze declaration
tout ce qu’il croyoit propre :1 1a rendre im-

osante , et i prodnire de grands effets. De-
lé les déclamations emphatiques de ses ora«
teurs ; de-lé les adresses au peuple et 51 Far-
mée. Ces moyens ont été nuls et devoient
l’étre. Pourquoi? parce que tout l’empire
est fatiguédu despotisme et des crimes de
cette secte abominable qui l’opprime depuis
Irois ans. Continuellement buttus par les
orages populuires , tous les citoyens , amis
de l’ordre et de la paix, de quelque parti
qu’ils soient, sonpirent apres un gouverne-
ment £1 l'ombre duquel onrpuisse respirer.
Ainsi , lorsque les jacobins annoncent que
la patrie est en danger , c’est dire qu’elle
touche aux termes de ses maux. Bien loin
‘d’exciter des craintes ils n’ont fait qne re-
Veiller (les espérances. Ceux qui redoutent
leur désespoir feignent de partager leurs
perils; mais en secret ils hatent par leurs
voeux le moment qui (loit marquer la chfite
et le supplice (le ces affreux tyrans.

Avant de donner l’adresse aux frangais,
par IVI. Verniuud , et celle de M. Vaublzinc
él’armée, nous allons rapporter la fin du
discours que prononoa M. Herault de Se-
chelles, en sollicitant le décret qui proclame
la patrie en danger. Le voici: c'est toujours
le genre de la déclamation , e; jamais celui
du sentiment.

« Les Frangais , a dit M. He'rault, ont juré
gle vivre libres ou mourir 3 ils auront 16 bon-

heur de réaliser leur serment. Déclarez la
patrie en danger, et ce seul mot, comme
une étincelle électrique, Va rapidement re-
tentir dans tous les départemens, Va gron.
der sur les tC-tes des despotes, 01¢ apply/07‘
les négocialz'ons , si toutefois ce sour (les
négociations qu'on puisse entendre , et qui
n’altérent en rien la sainteté de nos droits.
Comment désespérer, quand on a derriére
soi une nation toute entiére et le genie de
la liberté 9.... Nous avons fait serment d’étre
libres ; c’est avoir fait le serment do vain-
cre..... Nous vaincrons; j'en jure par vous ,‘
brave Gouvion , par vous , intrépide Cazotte,
par vous , généreux défenseurs (le la liberté ,
que la mom; a moissonnés avant la Victoire ,
sous les murs de Philippeyille, et dont les
manes tressaillant au fond des tombeaux ,
partageront nos triomphes. n'

Adreme aux Franfaz's.

Citoyens, votre constitution repose sur
les principes de [a justice c’lcrncl/c. Une
ligue de rois s’est Formée pour 'la dérruire.
Leurs bataillons s’avancent: ils sont nom—
breux , soumis é. une discipline rigoureuso ,
et depuis long-temps excrcés dam l'art de
la guerre. Ne sentez-vous pas une noble :ir—
deur enflammer votre courage? souffi'irvz-
vous que des hordes étrangéres se relian-
dent comme 1m torrent destructeur sur vos
campagnes ; qu’elles ravagent vos moissous;
qu'elles désolent votre patrie par l‘incendie
et les cruautés: en un mot, qu'ellos vous
accablent de chuines, teintes du sung de
ce que vous avez de plus Cher? (M. Ver-
gniaud prend cette ligue de rois pour (les
jacobins.)

Nos armées ne sont point encore porrées
an complet. Une imprudenre sécurité a mo-
déré trop tét les élans du patriotisme. Les

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rccrutemens 0‘: (lonnes u'out pas on 1111 suc-
cffi ausai eutiur que V05 i‘ieprésenl‘ans l’u-
Voiout espéré. Des [roubles intéi'16111‘§_au-
amentont lit dil‘ilcnlté (lo notrc posmon.
‘3‘“); ennomis so livnmt '21 (lo folles espé-
rumws , qui sout pour yous no on! ‘ugo.
llilUfz—VOHS , ciloyfins: sauvcz la liberlé ,
9t \v‘irirzguz votro gloire. >
lz'nssitmlvléa nutionale déclare que la 1m-
. ('uugtr. ‘
~’ , garilez -vous do croirc que

'on soit lieffct (l’unc terrcuu

. .~.\. or do vous. Vous awn illitlo

(lo /1':".rrci71'b/'.201L dc muurir. lille

._ V0.1» lo ticnzll‘ez, Cl; ello jure do

w; alouuci liklfLClllle32 mais il no s’eliorit

‘a;- l>iszur la mort, il Your Vaiucre ; ct

; » ivmnvm, :i vous ubjurez vos lininos,

>1r§llliilil‘:5 vos dissentions politiques, 5i

ans 1'.:1licz tons it in Caruso commune...

* i.» i. :15 vous contemplcnt; él‘onnez-

loivnumi; nmjosluoux (le V05

grand curactére. Union, res-

i425 lois, pour les chefs, pour les

munituéms; courage inébraulable,

. . :‘2' Eu victoiro comionncm do pallnes

1'.i=..‘r vl (it; in ills-urn? ; at bionLOt lies peuplcs

quion arine uujouril’liui contre Yolre cons-

’kii‘ui‘ion , mulaiiiounvront (le s’unir £1 vous
luu' ins lien", Ll’uuo douce fraternité.

L’uwcnzbldu nmimzalc a l’arme’c frangaixc.
.l‘iruves guerriors ,

L’ussembiée nationnle *ient dc proclnmer
la dziugor do la patrie: c’r'st proclnmcr la
form do l’nnipirc: Ciest annoncor quc liil‘n-
m: lu jcunussc J'rauguise so portem sous
li-r. (lmpcnux (la la iilieruf‘. Vous l’iustrnirez
it vaincro: vous lui Inontrcrez l»: Cllcn‘lin de
la gloire.

Au signal rlu danger do in pairio, vous
sent ~14 rcgloul>lor YOUR: iil‘LlUlil'. (iUl'l‘l'iBTS ,
que la ili‘aciilino en (lii re lgs niom'emcns;
cllo sculc on gn‘nntit 1:1 Vicmirv. Ayez cc cou-
Iug‘o culme: ct froul quo (loir, VOle Llonuor 1'3
soniinwnt (ll: vos fibrous.

Um: vori'uiln': :n‘un’n: est un corps immonse
mis on immvomr‘nlt prir uno soulo toxic. ll no
Pout rion sans sulam'ilinniion passive (1e
grail; on grznlc, (lclinis lo soldut jusqu’au
goneirul. Guerriers, iinitez lo (lévoumnent
do (llfuszm at: ll,‘ comma-n": (lu brave l‘io. B’lé—
l‘itt‘]. l~s ll()Z’WZli'III'S qua in putric résorvc a
Ci,‘H\' qui comlutlunt pour ulle; ils acront
Lliin-‘s if! vow.

J'i‘uul'llW/i :me ‘lm c'cst VOtrc "oustitution

qu’on allaqne. On Wink vous Faire (lescenu-
(lre dn rung glorioux ides peuples librcs. Eh
bien! braves guerriers , i1 fuut que la cons—
titution Iriomphe , on que la nation fran—
guise se couvrn d’uno lionte inoffagulile.

De routes parts v05 coucitoyens se dispo-
sout £1 vous sccondor. N’en (loutcz pas , il.
n’oat aucun frungnis qui balance ; il n’eu
est: aucun qui , dams ccs jours do péril ct {le
gloiro , s’cxposo ix déslionoror so via par une
lilclle (at lionteuse inaction. Qu'jl seroit mal-
heureux colui qui no pourroitipas (lire un
jour 2‘1 ses cnfains, e‘i ses concitoyens : «El:
n moi aussi, jc combaltois quand n0t1’6li—
)) berté fut atraquée. J’étois a la journée of!
n 195 nrmes frangaises triompl’lérent do nos
nenuouiis; j'ui cléfmulu les ramparts do la
3) Villa qu’ils ultaqnérent envain; et mon sang
n'a coulé tel jour pour in palrie, la liberté ,
n1égal11é.»

Arlzcsse (lcs habimns (Zc Achers an Roi.

u Sire, nous avons Yrémi’ d’horreur, A la
nouvelle des uttentars commis , clans la jour‘
néc du 20 juin , conrr.) la perIsonne sucrée
do votre majesté er conu‘e votre nuguste fu-
mille. ll Imus seroit impossible do ‘rendre
les sentimeus d'indignation clout nous uvous
éLé saisis; cc sonL‘ con); de tons lcs bons
Frangais; ils n’un est point7 dignes de ca
110in , qui n’appelleut la vengeance des lois
contra les auteurs (lo crimes si énormes.

Le courage liéro'iqno quo V. 31. a (léve~
loppé (lans com» journée désnstreuse , la fer—
meté, la dignité avec lcsquelles elle a main—
tenu , nu milieu dos poignurds , liexercice
des prérogativcs de L1 couroune , qui hit
in sauve—garde Lies peoples , out Kenn, pour
un moment7 nos anies suspgnclues entre la.
(louleur cl: l’nclmiration,

Si nous étions , Sire , déjii péuélrés (le res-
pect ct diamour envers un monarque q:
nous est (that 91 rank dc Litres , la bomé, la
patience, la (lounuur que votro majosh} u
opposées uux fureurs (l’un peuple éguré par
(lcs factieux, scroicnt souls capables (l’iiu-
primer lems 1105 occurs un dévouomcnt suns
mesurc.

Nous parlageons, Sire , les pcines do vol re
majesté. Nous partagcons cellos (lo volrc nu-
guste compagne; puisse l'oxprossion (le nos
sentimcns ol'frir 2‘1 votre majcsl'é quelque clév
domn‘mgcment (les atroci‘iés (Iu’ellc n éprou-
vées ; nous rogrettons do n’nvoir 1m 7 en come
horrible, journéo, [hire (lee nolro corps 1m
rempnrl: invincble your (lo‘ienclro at x'olrc-
pcx‘somw sucrdc at lermujesLé du 'L‘rbne,

EL

 

 (783)

x ‘ Paris 14 juillet. ‘

Le jour (l’hjer n’a pas été aussi calme que
le précétlent. Il rparoit que les Facrieux veu-
lent se couvrir clu nom (les fédérés pour
liz‘iter et assurer le succés de quelque grand
complot qu’ils méditent d"exécutersous quel—'
ques jours. 115 font agir £1 la fois tous les
lcviers qui peuvent soulever la masse dn
peuple. Des le joudi soir un harangueur
criminél s’est épuisé £1 déclamer contre le
roi (lans le Palais-Royal. Pendant la nuit il
a été afliché avec profusion un placard qui ,
aprés avoir ‘rappelé les dangers de la putrie
et les criuies des truitres , engage les fé-
dérés g‘i'fiiire ensorte que leur union ne soit
pas inl'ructueuse. Ne faisons point d’autre
serment, ajoutent les auteurs (le oette ail
liche , que celui d’étre lidelles éi la patrie et
an roi de la nature. C’est le seul qui soit
digne d’un hommelibre.-— Ces iournalistes

infemes qui paroiSsent s’étre imposé la tar

clie d’inventer/chaque jour dr; nouvelles
calomnies 7 n’en ont jamais produit de plus
attroces l’un pretend que Louis XVI a
fait un accord secret par lequel il s’engaae
éi‘céder l’Alsace au roi de Prusse , eta liii
payer une forte somme d’argent ,751 condi-
tion qu’il renversera la constitution, et
noyera la France dans des [lots de sang.

L’autre cite une lettre depose , dit-il , z‘i
lumairie, etdans laquelle un particulier tres-
connu atteste que M. Lafayette doit se trou-

ver 31 Paris 1e jour de la liedération. Plusieurs-

personnes crieront : “Dive [e mi .’ d’autres ré-
pondrout aussitét : ('L bas [e roi.’ Dans ce
moment, Lafayette paroitra: il sera cntouré
.ile ses nombreux partisans, qui touiberont
£1 l’instant sur les patriotes, et les massacre-
r'ont tous.~—Ces bruits sont regus avec d’aué
'Iant plus d’avidit‘é , qu’ils sont plus extra-
vegans. Le people aime naturellement le
merveilleux : il aime é. étre épouvanté', et
quand on vent metti‘e £1 profitsa crédulité ,
il Faut lui pzirler de compiots et de'conspi-
rations. On peut (lire que, sous cc rapport,
les jacobius connoissent parfaitement l'es-
prit du peuple.

—Au moment oh la cause de M. Pétion
a été agilée :21 l’asserublée narionaln , ties grou-
pes furicux se sont réuuis dans les environs
(le'lzi sulle. Queles depuiés 11:.:,:,‘iot(.:s purlent,

Cz'ioieni, :Lilusieurs motiommires l qu'ils (li-
seut, s'ii» out bx‘soiu ”do uos bras! ils leur
5;me r3»f'.‘(>iic$s, l -~- ,A point" ii

I

non-w »2 (.le la.
l'isllllil‘sgl‘411‘fil (is! lit-urn :4. "
Lies Settles 12:1;_o:iu.:z:-.. ». -. .'

s

not formé (les rondes bruyantes'au Palais:
Royal , en criant : an dioble [cs aristocrages!
Viva J’s’tion .’

m

AEISFMBLEE-N ATION ALE-LEGISLATIVE.

Seance cxlmordinaire du jelldi soir , ii
jail/ea. V

L’assemblée est passe’e é_l’ordrc du jour-
sur une motion de M. Albitte , qui vouloit
que 06 Hit lemaire de Paris, et non le com—
mandant générul de la gai‘de nationale qni
prononci‘it la formule du sorment.

Une longue discussion S’est ensuite en-
gagée sur la maniére dent on emploieroit
les fédérés. Le comité milita‘ire étoit d’avis
(le les envoyer sur les frontiéres , oil lar po-
sition formidable de l’ennemi les rend tres-
nécessaires. On a d’nbord décrété ,que les,
Fédérés seroient organises en bataillons que
les généraux 'pourroient employer ccmme
troupes legere‘s ; mais bientét ce décret a
été rapporté , eL il a été statue definitive-
me'nt : a que les fétlérés qui scront ii la fe—

Vdération, ou qui arriveront les jours sui~

vans , seront forme's en compagnies fran—
ches , employees (lans nos (liverses arunées ,
en bataillons destiués ’51 former (les corps
de reserve. Il sera v11 outre levé , dans les
divers cantons , 95 rnille liommes7 clout 5r)
mille joindront l'armée, et 53 mille formew
rout des corps do reserve. >>

Des objets peu importans, ct l'appel no-
minal ont rempli le reste de la séance.

675 memlires se sont trouvés £1 l’appel no-
minal; 27 étoient absens; 16 sont muludes;
6 sont morts , et n’ont pas encore été rem—
plucés ; enlin (lil'Férenles places en occu—
pent huit.

, Seance [th Tendi‘cdi 7» IEjIIi/IPI‘.

Lesa-.Belges réunis in Paris ussurent lies--
semblée de leur dévouement ii la constitution
franoaise. —— Le president leur en témoi-
guera sa satisfaction. .

On renVoie (tux comités une denmmle de
la municxpalité , ,relative an paiement (les
fédéres qu’elle désire étl‘e fuit en pieces (lo
15 ct 50 sous.

Le miniSIre (le l'inlérieur instruitl'ussom-
blée qu’ii neul’ lieu: us préciscs (lu mutiu sera
poséra surlu place de la llistille lzi premiere
pierre (lu monument Youé\z‘1 lit libcrré.

Apres la lecture de (jut-.lques adresscs,
Ni. Cailiiassou i‘dlt un rapport sui' filt‘lz, qlii ,
scion le procureur de in commune dc cutie '

 

 l 784

ville, n’a pas pour plus de 24 llCllTeS de
subsistances. flu luipre’tc 400 mille livres.
Une deputation de fédérés se présente a
la barre. L'orateur assure qu’ils feroient la
Guerre aux (lieux , si les clicux étoient sem-

b .
blables aux rois qu’ils vout combattre. Beau-

coup applaudi.

A l’occasion d'une adresse prétendue in-

constitutionelle , que le département du‘

Pas-de-Calais a envoyée aux autres (lépar-
‘ temens , M. Couthon, qui voit dans toutes
ces adresses des administrateurs, le projet
(le vendre 1e peuple a la (20mg. (leinande
qu'il soit décre’ré ,qu'aucun aduumstrateur
ne pourra , pendant l’année qui suivra son
administration, recevoir de places a la no-
mination du pouvoir exécutif. M. Couv
thon a été combattu par M. Tarbe', et sa
motion renvoyée au comité de legislation."

Le département de l’Ardéclie écrit qu’un
[les chefs de 'l’armée (le M. Saillaut a été
pris.
La discussion s'est engagée sur l’affaire
de MM. Manuel et Pétion. M. Brissot fait
d’abord décréter qu’on lira un rapport de
:M. Rhoederer (M. Rhoederer étoit un des
opposans). La conclusion de ce long rap-
port étoit, que MM. Pe’tion et Manuel ne
(levoient pas étre suspendus de leurs fonc-
1ions. De bruyans applaudissemens out ac-
Cueilli cette conclusion. ' ’

De prétendus Féde'rés de sept departemens
conjurent l'assemblée de rendre M. Pétion
aux vaezzx (la la capitale.

Pierre Manuel écrit z: qu’accablé sous le
poids d’une maladie , il regrette de me pou—
voir aller ouvrir sou coeur a l’asseinblée,
montrer sa conscience, et présenter'sa téte;
i1 n'a que la force de signer. n .

1W. Muraire fait le rapport de la commis-
sion des clouze, sur l’aft'aire de M. Pétion.
ll propose, au nom du comité ,

Art. 1”. La suspension prononcée contre
le maire de Paris , par l’ariéte’ du departed
ment , conlirme’e par la proclamation du roi
du 12 juillet, est levee.

II L’assemblée surseoit a son jugement
sur la conduite du prOCureur , jusqu’a ce
qu’il ait été eutendu.

111. Le renvoi aux tribunaux est annullé
en tout Ce qui concerne les l‘onctions ad-
ministratives du maire et des ofliciers muni-
cipaux.

mv... . .m—uu

urn:

L'Alwnrzemmz de ce Journal, qui paroiz rous [cs fours,
Plow/lee, pot: franc. Le Burma m rue Ncuyc Same-Augustin,

.Qu'on lise actuallement les autres pléces,
dit M. Boulanger. Cela nous tiendroit-toute
la nuit,répond M. Guadct d’un ton moqueur.
On ne peut juger que sur les pieces , re—
prend M. .Boulunger. Si quelqu’un veut in-
culper M. Pétion, qu’ilse présente, s’écz-ient
les jacobins. — M. Delsaux s'avance , et au
milieu des cris et des huées , on entend ces
mots :

» Je 'n’accuse point, dit - il, M. Pétion
d’étre l’auteur (les événemens du 20 juin;
mais il (levoit imiter lo maire Simonneau , il
valoit mieux mourir que (le rester laclie et
deslionoré. Ie serois mort.

3) Le 19 juin, M'. Pétiou (linoit gaiement
aux Champs—lilisées avec les ministrcs dis-
graciés et deux cents complices: ils se di-
Vertissoient clans l’attente du lcndemain. »

M. Guadet nie 16 Fair. M. Delmas parle
encore en faveur (le lVI. Pétion, etsoutient
le projet du comité. Ce projet est déorété.

M. de Montesquieu , general (le l'armée
du Midi , a écrit qu'il avoit envoye’ des trou-
pes pour combattre les rebelles quc coui~
doit Saillant.—— Une lettre du (lépartement
de la Haute-Loire appreml qu’on a arrété
les agens de ce grand compirateur qu’on a
rendu si terrible , alin de hater le décret qui
déclare la patrie en danger.

M. de Jarri envoie un mémoire justifica-
tg'fsur l’incendie (les Faubourgs de Cour-trai.

Uu aide-de‘camp de M. Lafayette, a man-
qué élre pendu par le peuple.

—..—*—

vanr. NOUVEA‘U.

La gztcrre constitutionelle , poé'me he'roi—
[mgi— lyri—patriuti — barley/Mi - com I'qu e. A
Farm, chcz Blane/ion , Zibraire , rue Cit-
lc-cwur, n0 15 ; at 0/10,; Lebom’e , Iibraire ,
galleria dc 1101's , n0 188 , an Palm's-Boyd.
On pourra juger de la gaieté de ce peti:

ouvrage par le couplet suivant.

Air :
..Soudain paroit uuc guerriC-rc,

Le front brillant dc majestc' ;
Sous l’liumblc habit dc harangére

avec les jeux dans le village.

On voit c’clarcr 1.1 beaute:

Elle accourr trotant sur un .inc ,
LC cicl est pour nous, se dit-on;
ll nous rcnvoic une autre Jeanne:

Non ! .. .. c’cst d’Aiguillon. (51's.)

c’cs: un Jean! .. . .

est dc 50 liv. pour Paris et 36 liv.pourla
Hotel de [a Lorrespondaace.