xt78sf2m994x https://exploreuk.uky.edu/dips/xt78sf2m994x/data/mets.xml  France  1800-07-04 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Quintidi 15 Messidor, an VIII, [4 July 1800] text Le Publiciste, Quintidi 15 Messidor, an VIII, [4 July 1800] 1800 1800-07-04 2023 true xt78sf2m994x section xt78sf2m994x celui-ci,l
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LE

PUBLICESTE.

QUINTIDI 15 Messidor, an Vlll.

akagfiému—

 

 

Arrive'e do plusieurs corps do lroupcs venant (lg l’intrfi'zbur (Ir: l’Al/cmngue 'pour rcnforcer l'm'mee du gm: ml f raj“
‘ . ' r .' ,‘ > J, v
._.. ('onslcrnan'on [z Lam/res , :2 [a nouvelle (la [a [Ia/(1:156 dc Jildl'lllgo. —- Juggernaut dc half/.eld , 00.311531» (1';
. .. . , , . r, '3 , . . .“vn 1
mi d’xlnglcwrra. ~— 1161er Jun 91/“ LC)" (10 l'nrmce clu film] 311!" [e pamage du Du/zuoc.—— txclalzou du 1 01 AD.» at!

[)I‘CHM'GI' 60/1511! , juxz/u’t'z sou arrz‘me t‘z Pan's.

 
  
 
 

 

 

ALLEMAGNE.
Et‘lral‘t d'lum [ellre da Buiglmusen, (It: juz'n.
( 9. messidor).

Le premicrrenforl do 1830 lmmzu =3 , arrlxé do l’intérieur
dos pays de l’empcreur, se trotwe ii Braunad. ()n a gaunt
les points lcs plus importnns sur l'lnn.

Un travaille jnur Sc nuit £1 cll's butterl's. Lo corps dc
Comlé, ([u’on attend sous pen d5 iours, cst Iédnit 51 2500

‘lJozmnDS. Tons lcs mngnslns sont conduits au-dclit do l’lnn.

On va on élablir do. conside’rablcs sur l’l‘lns.

. Le general Moorl‘oid est le seul (111i soil. posie' avec sen

corps euirc lc Lech 3< lc Danube. ll Earth: la prsition d’Aielm.
Dc [Munich , [c 21 j/u'rz. (2 ll]U§51‘t[Uir‘.

H cst parti (l’lci la nuit dcrnicre un (lélucllmnent (lo ca-
valcrle (Jul 39 rend it Inningen; il (loit so rcunir a l'inl‘an—
teric baxaroise postée 3;er l’Amer , la cavalrrle autriclxienne
ql'i s'y lrnnvoit ayant élé rappnllée par lc géxléral Meerfelclt.
Lvs hussartls 8: lcs lullans p'vslés pr‘c-s (lc Selm’nbminchon
ont recu ortlre de se tenir préls 51 partir an pres-Aver signal,
pour se porter du coté (le Friedbcrg.

ANGLETERRE.
De Loudrcs, [e :25 juin (’6 messitlor).

La nouvcl‘le de la victoire de Maringo a répandu ici one
Cyonsternalion générale. Les papiers ministériels 3c ceux de
lt’bpposition tiennent é—pcu-pr‘cs 19 11161119 langage. Per5unne
n ose crolre qu’il nous restc encore quelques moyens de re-
tarder la paix. Les extraits suivans du Times 8: do Cau-
ricr, les deux papicrs les plus exagére’s dans l’un 8c l’autre
Sous , ne laissent plus de doute sur l’ell‘ct qu’a produit les
Vlctoircs de Bonaparte.

Hier, nous avons regu , par expr'es , les journaux de Paris,
5f avec eux, en manuscrit, un bulletin télégrapllique dc
lanne’e dc réserve en ltaile.

DAGPUI'S long-temps , les journaux du continent's: les lettres
Pr'frtlculieres , nous préparoient , par une série d’événemens
desastreux , 3' ce (lénouement malheureux de la guerre dans
1? Ptélnont. Nous n’avons jamais dissimulé les situations cri-
EIQHes de nos alliés en Italic , quoique nous n’eussions jamais
Ills-qu’ici perdu l’espoir de les voir se tirer d’uneposition aussi
”Videmment critique. On ne peut plus long—terns caeher que
19 Plan de campagne étoit mouvais. Les plans de l’archiduc,
qux vouloit que l’on se tint sur la défensive , que l’on profitét

e la nature do terrein, & que Par we vigoureuse résistance,

 

   
 
 
  
  
 
  
  
 
 
 
  
 
 
  
  
  
 
  
 
 
 
 
  
   
 
  
  
  
  
 
  
 
 
 
 
 
 
 
  

l’on élolgnfit l’ennemi do l’intérieur de l’Italie, éloient leg
sculs rsisonnulfles. La PUlliltl‘LlC contrairc, illuslréc un mo-
numt apres par la prise de Genes, a flni par produire la plus
completle, S< nous lo craignons bion, la plus irrémédiuble
(L‘s calamilés. Au moment métnc (10 cc grand événcment,
on pouvoit se flatter quc lcs CllOSCS alloient prendre um:
lournure plus favorable; que l’armée, retenue si long-terns
devout Cones, qui venoit do so rendre7 réume 3i celle du
généxal Mélas, & cclle qui , sous la commamlement d’Els-
niiz, venoit (l'évacuer Nice 8c le col de Tendc, seroit e11
élat (to disputer l9 terrein au premier consul, ou du moins
dc prutéger les places qu’il auroit asslegécs. Tons lcs avan—
lagrs (ln’il avnit obtcnus justlu'alms, avoicnt éié it pains
disputes. ll n'aVuit point encore gagxzé dc balaillcs, ni pris
dos plaice-s do gucrrc. La nouvclle arrivéc aujcurd’lmi nous
enleve tout espuir, & il ne nous restc plus a faire que le
triste & long re'cit (lo tant tle mullxeurs Sc de tant de fautes;
(EL/rail dos papz'ers mim‘slén‘els-j.
La valeur de toutcs ces nr'gociaiions, qui oceupoient avec
taut (le solemnité lcs cabintts, l’imporiunce cle toutes ces
coalitions, sans lien comme sans énergie , tonjours se rele-
vant 3: toujours caduques; la l‘oiblessc de tous ces mauve-
mens cle l’intérleur; ce tableau de ressources misérablcs;
do moyem sans (ffetsfle' plans sans conception , étoientassez
faciles £1 apprécier, sans qu’une experience fatalc nous on
démontrflt aussi clairement la futilité.
Il est vrai qu’on avoit pour soi l’argenl, 8c c'cst beau-
coup dire; car c’est le dicu du tems. La Prusse a eu beau
le dédaigner i1 Dfile, l’Autriche 5a Campo—Formio, la Russia
au commencement de eette année, dcs écrivains eélebres
n’eu proclament pas moins 5.1 puissance. L’Anglcterrc est:
couverte d’or nous (lit l’un; rien ne doit lui re'sl'ster. La
France est couvcrte de haillons, nous dit l’autre; elle doif;
étre subjugue'e. Ce sont pourtant ees armées dépouillées ,
sans solde & souvcnt sans noorriture, qui triomphent de la
faim , du froid, des obstacles & des resistances.
‘C’est ainsi qu’une armée, qu’on ne croyoit que de parade,‘
vole aussi Vite que la pensée. Elle échappe pour ainsi dire
auxvregards, Elle est déja maitresse de l’Italie , que l'ennemi
commit £1 peine son existence , sos projcts 8c sa marche. Sin-
gulier instinct que eelui qui portoit M. de Mélas vers les
Cotes de Provencc’, lorsqu’il devoit 5e rapprocher en toute
hate pour cdél'ondre sea magasins, le passage des Alpes 8c les
rives du P6 1 _
Si dos éyénemeg; semblables n’ont point an lieu Fanny's,

  

(
nerniere . on 1:»entenrenélre graces ll l2. stupidilé ales Merlin ,
do: llewlmil , dos Lnroveillere—L(pan); & (la-s nutres bnlors
do menu: genre qni gouvm‘noient la France. Au premier
gnome-ml, oi; lcs anciens instrnlniens de la revolution seroient
monies d'une fag-on convcnable, un seniliiablc résuiiat etoit
futile ii pre\oir.

Ce n’ost point non plus par hasnrd que la revolution a. (les
succ‘es si eonslans. Ouvrcz l'liisloire. Coznpurez les faitsé‘e lcs
honinies. Jo suppose que la Providence ei‘it VOlllu (lne linua-
‘p-irie , Boraliier 8c Desuix fussent [inns nos rungs , emit—on
qzi’ils scroient ii la téle do nos conseils, qu’ils uuroienl quel-
{in’inllnence sur la determination deg cabinets ? Le niot
mu/ c716 ne s’ndresse panni nous qn’aux ‘mral‘ytiqnes. Tout
cc (£in a des iambcs est Coiida'nme an repos.

Au surplus , ccs grands intéréts Vont'se (liscuterincessarn-
meat an parlcment britanniqne. Us LIPPI‘l (letonio ls. CllQII'ZlJX’P,
deniamlé par tons les mew-lines {in parti dc l’ogiposition , a;
consenti Lll‘jll, 21 Ge qn’on assure, per non liiinistres, (lozmrrn
a- ce (libet nne grumlc s- lsmniié. ll y sew S‘Aircnient pen
question dos subsides, s‘il est xrni no la paix all éié signee
51» Vienne le 2.1 , coinine on l'e presume. On suit depuis long—
tems que la cour dc Vie-.me y étoit disposée. Le deimn‘t (lo
M. Wyllsliam. pour cette .cap’itale no you‘voit 11351110 avoir
d’aultre objct. (Extras? desmzfu'crs n’e [’oluluusi/ion).

Seance (la 24 j-szz'u (’5 megsz‘ciurg. .

1W. Tierney (lit qu’il a pricedeinment unnameé une inc-lion
qu’il ne peut l'uire jusqn’n co tine le Libs—honorable insinlne
(M. Pitt ) ait rempli szi proxnesse , (‘zi presentant 51 la chem-
bre les traités Lle subsnlcs avec les puissances étrangezes.
Mais il espere que le sujet ties sul.>si(les étrangeis est aban—
deim'é pour cette session. S’il se tronilioit , i-l voudroit snvoir
iquaiid ils seron‘tvremis sur le bureau.

M. Pitt ne peut dormer dc réponse precise, mais il ne
meltra ancun retard :‘1 souniettre 31 la chainbre un sujct clout
il n’a nullen‘ient abandonné l’iclée. Il n’a point cle raisons
pour croire que lesrparties , qni font cause comm inc, se ral—
lenlissent dans leurs eflbrts, 84 log bruits qui se sont reprin—
{ins sur les derniers événemens no le détonrneront point (12
proposer 1m subside 5i l’efl'et do poursuivr-e la gucrre avec
vigueur.

M. Tierney trouve ee sujet d’une trop grander importance
pour étre présenté un jour , 8c discuté le lendeniain. Les
affaires publiques e'tant ii-peu—pi‘es terininées, il convien—
ilroit , en pareil cas, de faire un appel‘ étla chambrc.

M. Jecliyll eSpéi‘oit qu’apres les événemens qui viennent
ale se Passer sur le continent, il n’auroit plus été question de
sabsides. Il est assure que lepeuple desire que ses represen—
tens votent contre la continuation de la gum-re 5 mais si le
tx‘eSvhonorable membre persists éans- son projet, i1 desire au
moins savoir s’il s’opposer‘a it an appel.

M. Pitt dit , qu’il ne eroit pas de son devoir de faire une
réponse 5 mais l’appel de la cliambre, dans la circonstance
pre’sente , ne lui paroit pas nécessaire. .

M. Slnéridan est d’un’ avis oppose, 8c'prévient la chambre
qne vendreéi il proPoscra l’appel.

M. Pitt dit que les honor-ables membres paroissent regar-
der les nonvelles qui 'viennent de se répandre, comme au—
ihentiques ; eependant , elles ne reposent que sur l’autor‘ité
elu teld-greplie de Paris. Elles pelivent étre vraies, mais rieu
n’en doxme la certitucle.

.Jugeme'nt dc J. Hazgfigld.
533:5: hier que s’est terminé le jagem‘éng de Jacques Had:

 

 

 

 

1’ )

fielcl. Des six lieures do matin, les avenues 119 la eonr (In
ham: (lu roi é'toitieznplios d’nne t'oulc immense de eu—
rionx. VLe prisonnier parnt I1 110an lienres , accompagné do
I‘ll Kirby , concierge do Newgulc , 8c L'l’nn constable. ll
éioit décemment vétn , 8: no paroissoit point trouble. Lrs
membres dn jury nyant préu’.‘ serinent , l'acte :l'accnsntion
fut .lu ii linnte Voix par 10 ClCi'C (let in couronne. Alors le
pi'ocincur—general mlressa nnx memlires (ln jury nn (lasrours
"nfinr les inviter ii écarier de leur esprit cc qu’ils anroient
ll“ enlendre dire sur cette cause , 3; 21 no l‘uire attention
qu’eux deliositions d:~‘s léinoins. ll en lit Ll‘mance le résmné.
{iGI'JSlLlél'flL’t les fails it la charge ele H-a-(lliold comzno pronvéa,
le procuromp-gonéral suppose lc ens oil la (loinence (lu pri-
sonnier serozt alléfinée pour le (lisculpeix Lu difiii-nllé emit
Lie censlatr‘r la nutnie do In dénicnee , S< d’elablir lrs dis-
tinctien (11101:: loi ndmet (-nlre un (Stat (12 folio continnelle
8;. des pzn'oxymnes plus on nioins l'i‘éniueusntl’est cc qne lc
procnrenr—“Linerll lit ax'ee lieuuconiw Ll'lmbileté. ll posn on

b
principe Cl" nr‘l immune élo:t lfi‘llolll‘s toup'ible , lLlI‘a n’il

   

Ciinie.
Les lémnins 51 la Charge cle ililill’l-Jl Fnrcnt nppellés 8c
erilemlus. Quand

Til. l0 clue (l ‘iorcl: pnrut , le ln‘isonniér
, cntliozt

 

 
   

S’éc: in w:-
zmze, jg Jaime syzcerenmnl. .es depositions no l'urenten
general ([‘ilC ln‘ répélilion do cellos qui sont Géjii connnes (l'u

s’usseoir , l‘obtint :ivant que M. Erskine coninlengn son
plaidoyer. M. Erskine commengn son disconrs on rendanl:
hominage 31 la jurisprudence anglaise , (lent il observn (pie la
proceilz-ire nctunlle étoit le plus magniflque e'loge. L’ln‘n-nne
qui avoit tiz'é sur 1m rni jugti‘incnt cliéri coxnnie lo pere cle
son peuple , n'avoit pus niénie (iprouvé l'appnrenw (l’unie
violence ni Ci’nne sévérité. M. Erskine lit reposer in defense
sur l’état cle déinence do prisonnier. ll s'engngea 51 pronver
qu'une des bl ‘JT‘CS rte-ages par Hadlield lui attaqna le cer-
veau d’une maniere incurable; que la snrveille do l’uttentot
comniis sur le roi, il avoit Voulu écmscr son proiere cnfazil;
contre la muruille , & clue , 1331‘ scs disconrs 8e sa wndnite,
il avoit toujours t'ém-oigné autant (I’all-‘WiiOn que (le‘ loyaulé
enver‘s son souverain». Les téinoins que M. Erskine prodnisit
déposorent ii l’appui de ses assertions.

Lejury rendit lavsentence suimnte : Non coupable , d’aw
tan! qu’il nous paroft Iavoir éle’ dam: un e'z‘at ale démence
lorsque l’aclefut con‘zmis. _ .

Nous avons reg-m, par le dernier paqueliot (l’Halifax, Ta
nouvelle cl’une sédition qui a e'claté dans le régirn‘ent d'e
fencibles, levé pour" la défense de Terre—l‘leuve , princi-
palement composé d’Irlandais , pa’rmi lcsq‘nels se trou‘voient
plusicnrs Irlandais—unis. Trente ont dossité dans les bois:
dispersés & arrétés par la vigilante (lu géné’ral G. Sl‘xerrell,
donZe furent envoyésl’é Halifi'ix pour étre jugés, 8c huit autrcs
niis $1 bortl d'un vaiss‘eau‘; ceux—ci joints par la g'arInison db
vaisscan , se révolte‘rent contre l:"e'quipiage 8c emme‘uerent lB

     

{‘ 0

Halifax (lenx sl’oops file guerre pour les 1murs'nivr'c. Le 60"
alloit s’embarquer pour l’isle de Terre—N’euve ,o‘u S. A. R"-
le duc de Kent devoit nussi 5e rendre.- , ‘
REPUBLIQUE B'AT'A'VE.
De la Haj/6,16 19 juin (SQ prairial).

 

U On a transfe'ré €16 firifterdam a la' Haye 1c citoyen Tiercfi

 

0' niprenoit l3. :utnrc 5c commissoit les consuqnences de son

(251110 : Dion [6 Zionism! c’csl mic [ION/26 \

.’X)l.tl)llC. Le prisonnier, qni avoit (lor‘rmndé la permission (l0 ‘

vaisSeau é Cunso', 0b. ils out (léb‘arq-ué. On a enwyé (lb '

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Le 60”
L». A. R.

Time

(5)

qui a voulu oxe'lé’u 1' (it's hamlilcs cians les colonies es‘pagnnles
& lmtuves t-n ,r‘unériqne. ll 56 trouve clans la prison d’élnt
do cet’re ville , 8: sera jnsé sous peu par le tribunal de la
ci—dcvant l'lollunxlc.
lusicurs descrienrs lmta‘vos, qu’on a al‘rétés sur les fron—

tisrcs, ont été l‘ seliés.

On 03!. trcs—conient clu clmix que le directoirc executif a
fnit rles personncs qni (;4>l)l‘p(isf‘i:t le’vconscil dcs colonies usin-
tiqncs. ()n y (listingize lrss cit. cherin 8: Verreul. LC]')1‘CjUit‘l‘
a 1516 empioyé (302111319 direct-cur clans l'ancienue compuguie
dcs Indies oriental ~ 7 & le second dans le connté des colonies.
:xycns Egncnlirecli & render Visser sont encore en
prison. Ils n’ont pas encore pu trouver une caution. Vandcr
Homcn est mncné S; sc trouve a la cauipagnc pres ale la
Hayc.

0n apprcnd qu"uu cles regimens de la cavulerie l'rzmcai'ac
qui se trouvc (l -i:s ccttc republique , partira sous pea pour
l'urniée (lu I . .

Le citoycn Ros‘nllant , clicfde
lc qua:ticr—gémiral.

lies tronliies duns l’islc de llicland, pres (lit 'l'e‘rel, quc
quekpn‘s ninlvuillaes avoicnt excites en favcur dos Anglais ,
soul entiercnicnt nppaisés '

REPUBLIQUE FRANQAISE.
D U R n I N.
Erlmit cl'u/ze [care d’mz Qflic‘fer (ls; fur/32:56 dz: H/H'n.

 

  
   

LCJ

 

 

l’état—major, est parti pour

Annie

I! y a eu ales traits dc bravcuie ewzh'em'ilinaire an passage
(in Danube. On a vu dcs carinli'
nage poszr'etre plus Vite sur la
Cl'ariiilcric

*rr, irszucla‘ir ce flenve in Ea

ii

\7

Stith‘cI‘ttE l’eur example,- (l-es canomners tran—
l I». . ‘
Cancnt, sur nne c'cliclle , la coupnre cln pont. Les Gambl-

  

  

 

'o ,t sur-tont this in; la victoire.
LI: "enernl Leconrlm a ceilm *zlusien‘rs {05's dcs danfiezs.
:3 > _ i , 9
,n beulet a fart pier son panache sur son clzapcau. De" a

,
la reconnoisszmce dn 9.7 rm {mire hamlet l’a pl'i'Stllle atteiLf.
0n ne doit pas l‘cn gouer : in“: 21011 general ne doit pas ainsi
s’csposer; c’c‘st comproancttz‘e la sureré de son corps d‘urméc.

Les regimens entree. is cle V‘v’ienkncim infinnterie, prince
dc Wnrtexnberg, 8c le contingentde W'itirtem'uerg'infante—
T18, sont detritus. C’c’st ainsi que Lecourbe a vengé nos

 

W A , . . ‘ i . A
encelros, deiaits en 1704., a la mane place. A propos de

cette bataille dc liochstctt (Blinliem), j’oubliois de vous
dire que les Llrapcaux pris sur les Francais, étoient con-
serves , dans les archives de la municipalitc’ de ce lien. 11 y

a (Platte ans, le citoyen Percy, chirurgien en chef de l’ar—

“we: 1:5 yayant d‘écouverr, 58 loss fit remettre avec assez
d9 peinc , G: les envoya an directoire exécutif.
De Strasbourg, le 10 messidor.

Hier, deux bataillons tie la legion polonaise, forts de plus
(it! 5,000 hommes, sont arrivés'ici 8c 5e sent inis en marclie

gpaur Mayence. lls soot 21 present bien habillés & équipés,

& montrent the fort bonncs dispositiOns. I‘ls étoient accom—
Pagnes par cfnqnante liomi-ncs dc cavalerie polonaise. Deux

'autres batzullo-as do In inéi’ne legion se trouvcnt‘ encore it

1 £11.36 suivront le‘s dcux premiers bataillons , (R’s (Ill-HS 58mm

1’ r 1 ' ‘ '
ra 111.c5_ 1 cute la legion est actuallement forte de plus de
SIX uulle 1min mes.

Un bataillon de la 55e

. demiuhrigade étoit assemble le 8,
ans 1’

0 apr‘es—midi 7 sur notre place d’arme ,- i1 devoit pariir
P 141‘ Mayence 7. lorqu’une Partie dCS sglflats delnanda a grand

rive minclie: tics charti‘ers -

 

cris sa paie, arrie’réc (l’nne decade environ. Les officiers par-
couroicnt lrs rungs & se (lonnoient beauconp dc peine pour
appaisrr lcs solclats; mais ils n’y réussirent pas , & bicntot
apres lcs solsdan commenccrenta injurier plusienrs officicrs.
Un capitaine cntr’autres avant éié appellé brigand par nu
soldat, l’oilicicr passa an soldat son épée au travers Llu
corps; le Sflltlat nionrut (Inelques lienrcs apres. Un autre
Soldat fut blessé par un coup de sabre d’un ofticier. Cello
(n :zire a fait quelque bruit, mais vers six heures du soir
le bataillon pnr‘iit pour su destination Sc tout fut tranquille.
Les grenadicrs (in lmtuillon n’avoient pris aucune part au
tumulte.

I! y a encore d’autres troupes qni partiront d’ici pour le
Bas—Rliin. Elles vont toutes renforccr le corps dn general
Saints—Suzanne, destiné 51 «se rcndre sur la rive droite du
Elna.

DBIPARIS, [c 14 messz’dor.

Le premier consul est pcrti dc Milan le 6 mossidor; il
a scale 51 Vm-ccillcs, on il a recu ln visite (in cardinal-
évéquc, qn’il a accueilli avec distinction. Ce respectable
prolat, pdnétre’ dc reconnaissance d‘es efforts do l’arzne'e
frangnim pour la delivran‘ce de l'Italie , avoit den fait clmntcr
to lie Del/m en actions d'e graces.

Le 7 an Jlllillll , le premier consul est arrive a Turin , a
visite la citadellc & passé cn revue la division du general
'li'liurran.

La nuit Cu 7 an 3 , il a passe le Mont—Cetus; le 9 an
matin , il est arrive 51 Cliamlz-éry , Sc le soir ('1 Lyon , o'u il est;
(-lcsccmlu aux Célestins.

Il a'rrgu dens cctte derniem coinrnune la visiie cln prefer
8: de toutcslcs autorites civiles Sc militaires qui sont VEI‘I’S
lui presenter l’honnnarre zle la reconnaissance publique. Ila

1

cgalenlent accucilli la commission du commerce ,gu’il a eu-

couragée , & est entre’ avec ellcdans des details (111i pre’sagcnt
qu’apres avoir illustré nos armes dans'la guerre, il ne don-
nera pasavec moins’de successes soins ii tout ce qxii pourra
concourir éfl’accroi’ssement du commerce 8: a la prospérité
publiqu'e pendant la paix.

Le premier cc‘msul n’a pu se refiner h'i'ester ii Lyon,pour
y’poser la premiere pierre de la reconstruction de la place
Bellecour. Il s’est rcndu clicz le pre’fet, on toutes les auto-
rite’s constituécs 58 sent rc'unies pour l’aecompagner. Le pre-
mier consul est menté a clleval. La garnison étcit‘en‘Lataille
sur la place; i’l l’a passe en revue; 8: an milieu dos accla-
mations de joie d’une foule’ immense , j‘ussement linéc :2:
l’cspoiz‘ du retour de son ancienne prespe'rité, il a posé L1
premiere Pierre qui lui‘a e'té pré’sentée avec appareil. Il s’esr.
ensuite rendu chez le pre’fet , oi: il a dine’, 8c est remonté
en veiture pour contlnucr 3a route.

Lo 1 i , 51 sept heures du matin, il est arrive 51 Dijon. Le
conseiller d’état Bruno, général en chef de l’armée Lie «‘0'-
scrw , & les principaux officiers éioient venus in 53 rcncontre.
Le premier consul'a passé l’arme’e en revue. It a tumoigué
la plus vive satisfaction de la bonne ienne 8: dc i’instruc—
tion des troupes qni la composent, ainsi que‘ de l’ardenr de
cette armée, qui brule de se montrer digne (in 2mm (pie
celle qui l’a précédée vieut d’immortaliser en ltalie. Apr‘es
la revue , le premier consul a déjeuné chez le général Bru‘ne ,
8c est venu coucher :21 Lucy—le—Bois.

—- Lorsque Ies ministres 8: 1e conseil d’état ont été intro~
duns pres du Premier consul, ses premiers mots out été :‘

 

  

.y tiling/ens, nous rcvoiliz done 1' eli bien ,, avez—vons lai-m fuit
n de l’nuvrage clrpnis que je vons ai quittés n?
re'pmtse est sortie dc vingt benches li—la—l'ois :
n riue vons , générul n .

. Veis une lieure, les consuls sont passes dans la snlle Ll’uu-
dii‘iiCC consulaire.

L11 meme
« Pas aulant

I - .
Le SBllnt C07)S(‘l‘\’8l,elll‘ est venu complnnenier lC‘ premier

Cizr‘sul; son president, 15 eitoyen Roger—Dums, lui a

nui'csse’ un disconrs dans lequel se trouve cette plirase : u ll

hes! glorieux pour le se'nat d’éti'e le conservalenr do celte
u consitntion que vous savez si liien defendre ».

Appercevant lc général Kellermann, il lui ailrrssa ces
paroles : '« Votre'fils s‘est bien distingué; il se porte bien;
» il est 'a Génos » . i

ll a (lit aux oflieiers de la garde : it La garde s'r'st cou—
» verle de gloire. Elle avoit é faire a Line troupe bien plus
» nombrcnse qu'elle; elle l’a battue n.

Parmi les dillérens corps qui se sont cmpresse's de porter
au premier consul l’cxpression de la reconnaissance géné—
rule, on a romarqué l’état-mujor de la 17“. division qui a

dété aupi‘es de lui l’organe cles sentimens dc nos arinées.

Le premier consul espere une paix proe'naine. Les troupes
autriirhienncs la veulent, ainsi que la France. L’or dc l’An—
gleterre , dcs intrigues (1e cour seroient-ils capables de la re—
larder '3 K

Le ge'ne'ral Caffarelli avoit recu hier unc Lolte cacliete’e,

que cinq dames qui ne se nommoient point , le cliargeoient ‘

dc remettre lui-méme au premier consul. La boite ouverle

a offs-rt aux yeux une couronne de lauriers entrelacés d’im-V

modellers 5c les vers qu’on va lire :

‘ Dieu cles Combets, sols—lui toujours fidele!
.Dieu dc'la paix, conronne ce guerrierl
A son, génie a'pparticnt l’immortelle ,

A 53 Valeur appartient le laurier.

Voici quelques anecdotes dn séjour du premier consul en
Italie , qui ont été recueillie's dans la journée.

Les troupes autrichiennes 8c les troupes frangaises out (143'-
file’ ensemble pendant cinq jours, buvant .103 111195 avec les
autres , officiers a: soldats.

L’armée autrichienne paroit eonsentir é estimer plus
qu’elle-méme les troupes frangaises. Les Autrichicns ont sur—
tout en vénération la garde des consuls. Cette troupe a en
12 laommes tués , 100 de blessés; elle n’a en que deux pri—
sonniers, Des olficiers autrichicns leur demandoient : Gambian
fies—yous, avec as grand: bonnets P --- Quatrc milL’e , ré—
pondit un des den, 8: ils le crurent. Il n’y en avoitpas
mills, , ' , . , ' .
‘ Le premier consul a confirmé que 1e géne’ral Me'las 3 en
Jeux chevau‘x 'tue's sous lui. Cinq cents ofliciers out été tue’s
oulblesw's. [13 se sont tous battus avec courage.

‘Bonaperte’ a fait present an général Mélas d’un sabre
tum, rupporté d’Egypte.

Bonaparte a lais‘sél'Il’alie plus favorablement disposée que
jamais eu favour de la France. Le béton aulriohicn n’y apas
fait aimer l’autorite’ impériale. ,

1-1 a dit aux patriotes milanais § u Laissez vos prétres dire

 

nla 11105.9()le penple est sonveram; slil t'eutsa religion, rm.-
» pt-rtcz sa vo'onle' n.

II a zlil aux prétres xlc Milan assembles en consistnire : u Les
uamisinaturels de l‘ltnlio sont los Franc-is. Que pouvrz-vous
API‘Ulflnlv’lllS , dos Grecs, ales Mnsulumus qu’on
nvous n enroyésl’ Les Frangais, an contraire, sont (la la
n minim religion q'ae vous. Nous avons liien cu quelu’nes (lis-

nputes ensemble; ninesdtout cela se ruccannnnde

n (illf‘lHlJ'C Lles

Sx’ sien-
n range n '

Les pro-tires (lc l’lialie 5’inilignent contre les prillres de
Fianic , (lui rcl‘nsenl la promesse dc lizlelité :‘1 la loi.

CONSEIL D'ré'rAT.
Sea/Ice du 14 Humidor.

Elle a éié présialée pzn‘ le premier consul.

Le conseil a discuté Sr adop‘ié dens; projets d'arréiés pre'.
scntés pen la section ClE‘S iinnrccs.
Le premier lixe 51 lrnis cenliznns par (lix Infringmmmrs

3c par cinq kilometres do trnjr‘t Ic- droit i1 perccvoir sur les «

furims transporters sur 123 Canal du centre,

Le (leizxieine antorise la commune do Pontorlier (Donbsv)
2'1 faire xploiter des arbres (lepérissant (leans la rés'erve da
505 bois. ‘

Deux avis présente's par la méine section onl aussi ééé
adoptés. '

Le premier porte qu’nn projet (l'nrrété presenié par le

ministre clcs finances, tendant i1 subsiiiuer le directenr (.lu,

trésor public 8: le liquidatenr de la (lCth pulilique aux com-
missuires de la tré:orerie nationals pour la rectification dos
errenrs dc nouis dans les titres de propriétés (le renlrs , n'est

pas nécessnire ,' le §. 4 (lo l’arl. I“ du chap. [0 (lu réglement 1

sur llorganisalion (in trc’sor public; aynnt ponrvn , &C.

Le (lonxicme porte (pic la reclamation du citoyen Marlin
Fours , tenclnnt L1 obtenir une exception a la loi du 24 fli-
maire an 6 ne peut étie accucillie.

Les sections re'unies dc legislation 3: (le finances ont pré-

senté un projetvd'arrélé lendant 51 annuller celni (le l’admi-i

nistration ccntréle (lu de'parleinent de la Dréme , (pii innin-

,tient le cite-yen Sgilquet-Travail , clans la iouissance de la

fore't do Saon , malgré un jugcment rendu 'au profit dos
habitans.

'Le deuxieme conseil a ordonné l’impress’ion d’nn projet
el’arréte' relatif aux droits pergns pour la location des places
dcs halles 8c marc‘hés de la vi:le de Paris.

some du x’4 messidor. .

Rente provis. , 9.2 fr. 50 c. ,-—"l'iers consol., 52 fr. 15 c.
— Bonsg, 1. fr. 57 c. —— Bonsd’arrérage, 88 fr. do c.-—- Ben:
pour PM 8, 81 fr. 25 c. —- Syndicat, 68 fr. 00 c. - Cow
pures, 68 fr. 25 c. ‘ " '

W

Discours sur le gouuerncment de Sidney , traduic de l’anglais,
par Samson , 5 Vol. iii—8". Piix, brochés, 7 fr. 50 cent.; chez Onlroy,
libraire , quai des Augustins, n”. 55. ' -

Voyage du Canada, pendant les années ,1795 , 1796 & 1797 , p3!
Weld; traduit do l'anglais , enrich’l d’une carLe géne’rsle du pays
de onze planuhes, ofi'ram les oints de vue les plus remnrquablesy
& notamment 1e fameux shut e Riaga'ra; 5 vol. in-S": Print 15 {tn-y
8c 18 fr. franc dc port. A Paris , chez Lepetit jeune , libzaire , palm
du ’I‘ribunat, galerie de bois, 1.9. 223; 8: ‘a Rouen, chez Bégflli
Renault 81 Hue, librairos.

 

 

1539' l'lmprimsrie d; MEXMAI , rue des Moineaux , n°. 425.
will; i ‘ A ; rx 4,; \x, _ . V V A V“ a '

 

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