xt795x25f293 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt795x25f293/data/mets.xml  France  1793-03-16 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 16 March 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 16 March 1793 1793 1793-03-16 2023 true xt795x25f293 section xt795x25f293  

 

 

 

FRANQGH 3, de grands

me ,e veis , tour ce que i’enrends . _ . _
iéceuvrirm , ce que vous apprendrez , faxes—1e m9: favorr , )e 1

évenemens f'e prépwenr; )e fins en Veda”;

[GUI {Q
{UT 1'? ChfiUiP , EC VOUS KID “11:1“;ng (:5 qua v91“
6 public fur lheure.

Du famedi 16 mars 1793.

W

NouanLes érnuncfiurs.

De Vie/me , cc 2). fe’rricr. Maigré 1e ton d’af-
furdnce avec 1equel' bu fuurcnoir que la Porte—
Qr'romaue ne fe méleroir point (163 affaues de
France, i1 {e pafle des chofes qui four changer
d’av15 5 nos polirlques les plus incrédules. 11 {e
répand que les Turcs our dc nouveau demundé L1
refiirurion de la Crimée ii lacour de Perersbourg,
8: Cela d’uu (on tres—fec. Ii rim: bieu que cela ne
{oit pas tourQA—flqir fans fondement ,ipuii'quie , d’npres
des letrres de Pérersbourg, il n’efi plus quclhon du
tour de la marche d’uu corps de Rufl‘es verb le
Rhin, artendu que 121 Porre , anfii bien quu In
Pologue , donne dc l’occuparion de rc-ftc A l’impé—
rarrice , & que la prudence exige de {e renir prér
des dcux cérés. L’ambatfidcur rufle , qui réfide
dans cerre ville , a deji aflifié 2‘1 drux confurcum-s.

De Francfarr , re : ' V's. Les troupes sax-ones
{our arrendues dans ces er rons vcr' 1e milieu do
.ce mois 5 elles mnrc'uenr fur trois coluunes; In pre—
miere efr conduits par le Léném‘ (i;- Lmiz, &
Cominofée dc l’érur-major , d’uu (nun d’arrilierie,

 

 

du commifi‘ariat de guerre , avec la caifle miliraire
des hépiraux , du charoi , d’un bataiilon de grena:
diers, & de deux efcadrons de huirards 5 elle arri<
vera le 15 :‘1 Hanan. La feconde coionne e-‘Ct con-4
duire par le ge’nér2.1,de Gersdorf ; elle e‘l compo-
fee de quatre efcadrons de chevnux légers du duc
de Courlunde , du premier barail‘ion de i’éiefleur ,
& du fecond bataillou du regiment du prince
Antoine 3 elle arriverafi Hanan 1e 16' de ce mois ;
12L rroifiéme colonne efl: aux ordres du general de
Burmsdorf; ellccfi comgofee de quazre buraillons
de carabiniers , du premier baraiilon du regiment
de prince Clénienr, 8.: du fccond baraiilou diu ré—
gimenr de Gorhn 5 die arrivera 1e 17 :3 Hanan
LES troupes ferment un roml de 58 16 hour 11:35.

On attend (36 Prague un train d’arriiicrie de 96
canons - 11 en etL pm‘ri 1e Icfévrier.

, a . , .
De wig/cure 3 cc mum. Les gours (.crnicrs .

,
7
1e general hungois Vimpi’cn r1: porter par mu

1.

- x -» 1- 4 ‘v —.' 7‘
trbnfluufi, rue lcrrtrs au Linguine do i
. r

1
Cam-1 , your 1e prior dc Iui renvqu fon fiL

gQis Miounrd ‘Ximpfcn , qui efi dcpuis {c 1: ans at».
fervrce dc ce prince , qui l’u fair: 11 y a quelcln:

 

 A
[0
v.

temps, ofi‘icier dans le régimenr de [es gardes- F k A N'é a?
grenadiers. Le général en reinercrant le landgrave
de ce qu'il a fair pour {on fils , lui declare que celui
6i no pouvanr fe bartre contre {a prime , lon pEre
6: [es fi'eres , ne fe butrra pas non plus Conlre fon
bienfaiteur. _

De Willingen , ce 25 fe’vrz'cr. Il ell décidé
maintenanr que tous les corps de francais ém:gre ,

Dc Toux’mz , cc 8 mars. Truguet a ramené ici
fon efmdre de’labrée, deux barimens ont éré
p reins , uu (licllX éroit une tarrane. Les Sardes
QI‘E ea. I’arrore barbaric d’encliainer l’e’quipagez‘i
fen _ dc- calr , & d’y meme le fen. Le LifepardJ
vaifl‘uru de ligt‘e , a échoué fur la core; Trugner a
fair {es Cli'Ol‘tS pour le relever; l’éqmpnge a éré

[v um». mu; W'KW‘.

{9.0

1'

qui ne confil’cenr qu’en gemilshommes 6c oflicreri,
«Sc apparrenoienr jufques ici au corps du prince dc
Condé, auront leurs congés :i l: fin de ce meis
& feront dillous. Cependanr , comme la plupart
d’enrr’eux fonr en peine pour leur {ublillance ,
Chacun recevra {a folde, la nourrirure, 84 les
rations ordinaires pour un clieval jufqu’au premier
d'avril. Des cetre époque , aucun d’eux ne recevrn

ni logement , ni anrre allillance de la par: de l’érat,

dans aucun endroir de l’Aurrichc antérleure ou fon

voifinage. Ces malheureux cherchenr 2‘1 préfent zl‘
porter la cour de Vienne par de nouvclles repréfen- '

rations :l lailler encore les cliofes pendant quelque
temps {ur l’ancien pied , 8: meme :‘1 les conferver.
Les ofliciers d’arrillerie 8: du génic font exceptés
'dcs difpofirions ci_—def_lhs._L’empereur leur a fair
offi'ir du {ervice, mais fans qu’ils puflcnr former un
Corps :‘1 part. 115 feront incorporés dans les corps
dc l'arrillerie impériale , of] ilsconfcrveronr le
mug & l’ancienneré , qu’ils avorent en France
iwanr leur emigration. Comme cependanr apres
la morr de Louis XVI. Le comre de Provence s’ell

declare régent de France ', 8c agit comme rel , 56

que d’apres les antiennes loix de la couronne de'

France , il n’y a que le régenr qui puifTe décider

cles chofes majeures , ils ont envoyé un député :‘i ..

celui-ci a‘. Hamm , clans lniWcllphalie pruflienne ,
pour lui demander la permiflion de pouvoir cntrer
(inns le fervice aurricliien. Il paroit que les corps
frangais dc Hohenlohe 8: de Mirabeau. qui {ont
rompofes d’ofliciers , de bus-ofliciers (R de foldars,
fuivnnr les proportions ulirées, ne {cronrpas dans
10 ca: d’erre congéclies. Du moms ne {air—on rien
dc certain :l ce fujer. Quelques perfonnes penfent
que le corps de Hohwlohe, qu1 ell dans ce
moment dans la parrie fupérieure de l’Aurriclie
nnrérieme pourroir bien enrrer au fen/ice du roi de
Sardaigne.

Ce ~tut le 21 {evrier ,que le prince de Condé
rccur ici la nouvelle nccablante , qne l’empcreur
he voulanr plus de {on corps , [CHIC la lolde 5.
you: les individus qui 1e compofenr. Condé me {e
fultplus voir en public , rant il ell amigo.

 

 

 

furivé. Un 2min vnillfleau dc ligne avort échoué
aufli -, mais on ell arvenu 5. le remerrre 5 Hot;
deux fiégures on: ere i‘bligées de coupe: leur ma-
ture pour evirer d’érre jerrées fur la cote.

Les operations de l’efcadre Truguer , qui ell en
mer dcpuis cinq mois , fe réduifenr cl avoir contri—
bué 31 la réduélion de Nice , incendié Oneille ,V pris
la ville de Saint—Pierre 8: l'ile dc Saint-Yugo , 8:
avoir exigé du roi de Naples , la reparation de l’in‘

jure faire pat {on miniflre Aélon :1 la République
francaife.

On va s’occuper des prépararifs pour une nouvelle
campagne.

De Lyon , ce 9 mars. Cetre ville efl roujours
dans la plus gra-nde agitation. Les Marfeillois
s’érant permis, jeudidernier , de crier au {pec‘ft‘acle
des Terraux: Mara; & [a guilfotine , furenr mp-
pelés, par un oflicier municipal, nu rcfpeél dfi aux
rcpréfenrans du people ; les Marleilloxs répondi-
rent qu’ils refpeéloienr les loix , mais qu’ils déref—
roient les trairres , & ils recommencérenr fur
nouveaux frais. On les 3 laillé crier , mais ils on:
regu ordre de partir le lendemain matin , éc l’or:
donnance fur. aflichée.

Pan's , ca 14 mars; Conforinémenr au décret
de la convention narionale , du 3 de ce mois , qui
ordonne , article I“. « clue rous les ofliciers {eronr
renus cle rejoindre leur polle {one huitaine , fous
peine de del‘ti'rution de leur emploi , & que les
fous—ofliciers , volontaires nationaux & foldats ,
rejoindronr leurs bamillons <36 regimens , dans le
plus court délai, a‘ raifon de fepr lieues par.)our. »
Le minillre de la guerre a fair donucr lesordres les
plus precis 31 tous les ofliciers , don: les dome-tires
lui font connues, & il prévient tous les aurres ,
rels qu’ils foienr , par la voie des journnux, d’obe’ir
fur le—champ nu décrnr de la convention , ii peine
de del‘citurion; les commandans des urmées <3: des
places devanr lui Irendre compre d s retards que
plufieurs apporrcroienr , s’il s’en rro--voir d’aliez
fourds rl la voix de la panic & vdu devoir , pour

 

2‘05

K1 HAN WL'J'U

u.-...H-nhmu>-F‘.H'Ps

   

untri-
, pns
) , 8:
il’ll'l‘

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)ur. a
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[cures
ures ,
’obéir

eine
3i: des
s que
’ali’t-z
pout

    

héfiret do {e tendre ptomp‘temenc on elle les
appelle.

§. Dans la féance d’lnet , le confeil—génétal a.
déCIdé qu’en mamtennnt lon attéte précéuent,
qui declare qu'il no fem délivré de punt-ports qu’i

ceux qui jufhfieront du payement dc leutslimpofh

tions, il entendoit étenclte cette incline :5. ceux
mémequi font domiciliés lmbit._iellement dams Paris
en chambtesgatnies, 84 il a. uttété clue ics citoyens
logeans en chambres gatuics qui IL: ptc'fcnietont
pout obtenit des palTe-potts comme voyageutsJev
ton: tenus d’exhibet leuts certificats de civifine ,
délivrés par les communes du lien de téfidence ha—
bituelle , faute de quoi ils fetont fut—le—champ nt-
xétés comme fufpeéls, & que dans le cas on ils
{e de’clatetoient négotians, il fetont tenus de le
ptouvet,& de juflifiet de leuzs patentes.

§. En guerte avec toute l’Europe , & pat confe-
quent toutes les communications avec les pays qui
nous environment , ou qui habitent cette pattie du
mmde, fe ttouvantinterrompues; ainfique le com-
metgant , le journalifie fe relfent de l’ifolementgé-
nétal on {e trouve 1e France. Tous les courticts
font {ufpendus , il n’artive prefque plus de malles
de l’Angletetxe , de l’Allemagne , de l’Efpagne ,
de l’Italie, de la Suifle , ce qui nous'jette dans
l'ignorflnce la plus ablolue de ce qui'fe pafle chez
tous ces peoples confpimns contte notre libetté.
Dans ce dénuement de nouvelles sfitcs , nous ne
nous fentons cependant pas le courage de faite
comme ce gazetiet , qui difoit : Quand je n’ai pas
(le nouvelles , j’en fais; {i elles fe trouvent vraies,
fie palTe pour un liomme ttés-initié dnns les myf—

.tétes de la politique 5 li elles font futures, j’en fuis

quitte pour les défavouer; mais ma feuille ell tou—
jouts tcmplie.

- §. Les Belges ne volent pas Ii vlte que nous
vets la liberté; nmlgté leut empteflEment 2i {2
Iéunir :1 la France, 86 leuts voeux folemneilemcnt
émis :l cet égstd , il a fallu que nos COIIJlDlGi'ilI‘CS
les fillent défatmer. Il fetoit dfit dc mimtenithtte
liberté naifl‘ante pat la force; 86 an lieu d’nvoit
conquis (les frétes &'. des amis .i la liberté , d’avoit
toujouts 31 comb-ante un peuple généreux , qui nc
vettoit en nous que' des lymns :‘i o’étruite. Ce qui a
lo plus contribué Ci les aliénct de nous , c’cl‘t l‘enlé—
vcment {ubit c"\: ptefqiie {caudalcux , cle tous les
vnfes & otnemons cl‘églif , llatues 6c teliques dcs
{hints confustés :‘1 lent hmnznage , clont ils (a font
vus tlépouilles aulli can qu’on .1 et1pl.1iite,cl1czeux,

 

Wm
‘

”wirwmfimfi

u-

‘m

 

l’arbre de la Iiberié 8: qu’on y a fair paroltre des‘
rubans tricolors. Le change ne leur a pas paru
égal 8: téciproque; ils pourroient croite que’ la
libetté , qu’on dit leur avoir apporté , njel’c qu un
mot, 3‘. la faveur duquel on chetclie files dépouiller
d’abord , cnfuitei les efclavager.

§. Copie [ittc’rale a’: l’adrelfeportée dam [es fcc'iiens
par quatre fifl/iers, au nom de [a fic‘i’zon ac:
. . - \ '
Quazre-Nanon: , [a nut: a’e dunanc/zc a luna't.

RfiPUBLICAIxs!

u Vous voulez étres libtes ? vous voulez fauve:
la patrie? Ecoutcz-nous‘. Nul (ioute que l’invalion
de la Belgique ne foit l’azuvte de la faélion unpic
qui paralytic la convention nationale, 8c déclute 1e
lein de la République. On reconnoit le complaigant
des rois , les héros du camp de la Lune , le [fajita
Dumouticr aux {uccés de nos ennemis; les deten-
feuts de la pattie {e levent , mais ils jetteiit an
dednns leurs Premiers regards fur Its chefs cle
confpiration nu moment on il faut ngit 5 ils ne s’ar-
xéteront point '5. vous peindte les mene’es odieufes
des Roland , des Btillot , des Genfonné, cles
Guadet, des Pétion, des Batbatoux, des Lou-
vet , 8.x. , (Sc aux yeux de tous les Francois libtes ,
ccs trnirres font plus que démafqués , cit ils out 13
conviction intime de leuts triihifons, ils penfent
que la nouvelle propolition liaite ces‘jouts—ci pat
des patriotes, d’erabli: un nouveau tribunal-revo-
lutionnaire, it celle de la delliturion cles minillres ,
font des palliatifs infuflifinis , cles ftlllli‘es mefiires ,
puifquelles n’attaquent qu’indireé‘tetnent les alluf—
lins de l’intérieur qui trouvcnt un pomt (le tallie-
inent , an fein meme de la convention. lls
demandent, COmSUE mefute fupréme , 86 feule
cfiicace , que le dépattement dc Paris , pai‘tie lmé~
grante (lu fouvei‘nin , exetce en ce moment la
fouvetaincré qui lui appattient. Qu’i cct eflet ,
toures les feé‘tions «Sc cantons Ioient convoques ,
pour autorifer l’nllcmhlec élefiomlc Cl'.) Liepnttement
de Paris :i tévoquet 8c rappellet les nmncliitqites
infideles Ev indignes d’étte legillateuts'd’unefiepu—
bliquc, puifqu’ils on; 'Jotéln confer‘flatltn du ruin,
le t6mblzllbment de la mannie 3 quc c'ef‘t uvoit
VOIé flVCC lC‘S puiflhnces coalifées , QWC 1656117191153»
:WEC [OHS lCS royalii-Ees, ennernis ligues t‘lC la. I opu-
bllC‘J‘JC : & poutfuivent contr’ellc leut plffn d‘e
comm-revolution. l ’anembltc genéuie (la la fec-
tion , aprés avoir entindu l’atli‘clle éiict‘giqlle (4618'

 

wi‘gghfism

fociétc des COL‘ClellLL‘S , a unaninelllcm 3mm:

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 d’adhéi‘er , 8c a nommé fur—le-chnmp des commif—
[mites pout la communiquer aux quarante-fcpt
autces feéhons , ainli qu’aux {ocie'tés des Jacobins ,
des Cordeliets , & former le comité d’infurrethon,
qui devimt indifpenfiible. Le Point central ell”. aux
Jacobins.

§. Les Jacobins n’aiment pas Dumoutiet , celui-
ci u’aime pas les clubs; il a fair fetmcr ceux de
Btuxu‘iles , patce qu’ils {e mcloient , comme ceux
cle Paris , des allnites politiqucs & militaii‘es, 8: a
onlonne aux commandans C‘lC: tenit la main 4i l’exé-
cution cle {on ouionnance , 8c 12: fait imptimec
dans les cleux langues.

CONVENTXON NATIONALE

Préfidence du citovcn Genfonné.
Suite dd [a flame dz: fat/dz 14 mars.

Les boulangets de Paris reptéfentent qu’on
vent lcut vendi‘e la fatine 63 livres 18 Inc an lieu
do 55 lines , prix auquel ils livrent le pain a
I; fols , ce qui leut fetoit revenit lc‘ pain 9‘. I4 f.
6 den. On dccréte que la municipalite feta livtet
les lacs 31 55 liv., 8: que le comité ties fubiif‘tances
prendm des mefutes pour fixer le ptix cles fatin'es.

On a intertogé irourniet ; fur fes réponfes ,
allez pertincntcs , on a mPPOIEé le clécret d’accu-
fation rendu contte lui. '

Se’ancc dz: vendrcdi 16 mars.

Le miniflte des afFaites étrangeres annonce
qu’ll a teen 16 vosu dc 45 communes de la Belgi-

quc pour lent reunion i la Hépubliqne. Renvoyé

au comité cliplomatique. .

Une lettte des amis de 13 fociété cle Nifmes dé'n‘
nonce qu’il s’elt établi‘daus’ cctte ville .un club
Republican] , qux ell atlez {celcmt Pout du‘e qu :1
fan: égorget les femi‘ncs & lcs cnta ‘ _
oui on: veté la nzort du ci-devant r01 , qm {out
f‘euls mule des journées cles z & 5 {epic-m-
bte. On renvoye cette lettte an comité cle suture
génémle. .

La {calm} du Mont—Bl

nnc, & un inflant titres ,
1

us ales Llcputés .1 "

(4)

, 1M“; 11;» ' m

 

 

 

 

 

 

‘ - ) H '
celle de la Butte-oes—l‘fiu ins , nnnoncent qt: cues , -

l
on: foumi c“; an deli dc lent con:in;cnt,&qu clles

I“
no its Ptciement pas pour ne Pas fazi'c perdic uc

temps :‘i la convention. Mention honorable , ainfi
quc de plufieuts oflres patriotiques. , '

Les adminifitnteu-ts du Calvados veulent-faite
pattit les eccleliaftiques p‘bur les frontiéres, qui
{e difent exempts de marcher. L’afreiiiblée con—
fultégpalle 3 l’ordte du jour morivé,lut l’exillcnce
du CléCl‘El qui a indiqué les exceptions.

Duquefnoi montc zila tribune & dit que ce n’efl:
pas {11115 mifon qu’on a dénoncé 2‘1 la convention
qu’il exiltoit 5. Paris, un comité d’infuti'c é’tion, qui
ell compufé des agens de tous les tyrans coalifés,
& (its luLl.1aCS qui font venus St Paris pour le
pillet.Il propofi: de clmllct, clans les 2.4 lieutes,
tous lcs ettangtts & gens fans aveu, fimoins qu’ils
176 {oient certlfiés pat deux citoyens de la {eétion
qu'ils liabitent; cette iiicfiire, :ijoute-t-il , ell:
u’nutant plus :iecellaite qu’elle {ctvira cle repre—
{ailles :1 tous les tyrans qui ont clialles les Fran:
cais dc chezcux On re’pond que c’eft violet le droi't
des gens; que clmlle's de Paris, ils {e rendront
clans d’auttes Villes, 8: qu’il Faut renvoyet la pro:
polition an comité dc (fireté génétale. Décreté.

Le bargillon des Gtavillicrs , en garnifon :3
Louvaiu , n’efl plus comfofe que de 15 hommes ,
cepcndant 1e Ltdlbt public pave le regiment comme
s’il étoit nu complct. Cettc dénonciauom ell ten—1
voyée nu comité de la gun-rte.

Carat , nommé minif‘tte de l’intétieut, [5f
mercie l’alTeiiiblée. ,_Bci1riioitville accepte une
feconde fois le minilléte. En i'cmel'cinnt la con~
vention nationale, il 13 prévientqu'il {e propofe de
{(3 i'cndre aux armées clans lcS premiers jouts
d’avril , pout y fervii' la Républiqtte , en conliant
l’aclminilh‘ation :‘c des mains liabiles c‘\' pui'cs.

Uiie letti‘e de Lille aunonce que: zooo lmbitans
font pattis ntmés nu {ecoui‘s de la Belgiqnc , & de-
mnncle pourquoi quatte bataillons , qui y {out en
garnifon , ne matchent pas nu fecours de l’atmée.

Les montngnards cles Pytennéets demanucnt des
armcs pout member centre l’Elpagne.

On accottle 4o mille livtes, temboutfables en
{ept ans, an de’partement de la quite—Loirc, pout
octupcr {es manutnfliures. i

l);fculiion definitive fut la loi ales émigtés.

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On Couf'ctit :‘1 Paris au
Le mix sic l’abormnneuz ei.

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“ .lc 17l.vres pout fanny:

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uo'wt wont den}; Inf/l5 en envo'nnt uu sninnet de cent fo
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I; lav. pour 11X
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Saintfifnrtin, é cel‘le Saint—Denis, N“. ;
mois, 7 1w. io (0'15 pout rims mots. (In