xt795x25f59r https://exploreuk.uky.edu/dips/xt795x25f59r/data/mets.xml  France  1797-09-04 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1798 Journal de Francfort, 4 September 1797 text Journal de Francfort, 4 September 1797 1797 1797-09-04 2023 true xt795x25f59r section xt795x25f59r  

    

FRANEEORT

AVEC PRIVILI‘EGE DE ‘SA MAJESTE IMPERIALE.

m

 

DU LUNDI, 4. SEPTEMBEE 1797.

Emmi: «it: Name?!“ dc Lerldrer, d2 25 Amt.

Un courier de lord Malmeebury, parti dc
Lille Mardi foir', arriv‘a ici-hier aprés-midi-c
III n’apporte aucwae depeche xmporfantek a ,

Une maile de Lisbonne eﬁ arnvee a Pap-
mouth en 11 jours. On allure qua“: 15 contre:
amira‘l Nell‘on a été envoyé par l’amirel Jera
vis, conne deSt. .‘y‘incent, avec trors valffeaux
(le ligne et quatre ‘Eregales,’ your tenter une
expedition contre l’islede $enenﬁe.‘ -

Les 5 pour cent conlolidea font a 41 ,3

De Milan, la '26 Aoéit.

is general en chef Buonqparte a dﬁ arr‘iyer
aujourd’hui Ea Udine. Il doit'reprendre‘auﬂuot
lee négociations avec les plemgogenuaxrea au-
trichiens , et You a tout lieu d’elperer que dams
pen de junta ellea {emu-t ‘heurcufement tern
'minées. .

L’on apprend de Bergame 311.6. la nouvelle
municipalité de cette ville a ete linliiallee. Les
frontier-ea: de ce département ont ete ﬁxees par
le commandant en chef de la maniére fuivante:
‘Le dépzzrremeizt dl't Serio s’étewra jmqairi l’Oglio. .La
Partie de [a wilée de Camonica (19‘ de I’alazzofo gm f3:
g-g-mwe (2' la drama (2: came Vizrz'ére, ﬁm incm‘porée (3 cc
de’mrtement. ... Signé 821071450719. ’ . N ,

‘Les 'ﬁefs imperiaux [e font reams/a la repua
blique de Genes“ Ce nouveau departement
[era apPelé If: mom: Liguriem.

Si l’on ‘en croit un de nos journaux, les
frangoi-a ont declare au gouvernement provi-
Ioire de Venife, que leur intention n’émit pas
.de s’emparer de la marine Vénitienne, maie feu-
Iement de lui donner une dirrc’z‘fon.

De Vang/E, 19 25 Aeﬁz.

Il paroit que le fort de l’Italie va é‘tre enﬁn
ﬂécidé. Le .général Buonaparte, aprés un femur

cle quatre mois é Montebello , a enﬁn quitté
Ceite maifoh de plaifance pour fe rendre 51
Udine. Hier, il ell paIIé par Padoue, et i1 doit
étre arrive aujourd’hui 51 Trevife. L’on pretend.
toujours que toutes les conditions de la paix’
deﬁnitive font déj‘a arrétées, et qu’il ne manque
plus que les formes uﬁtées pour le complement
de ce grand oeuvre. , V , -

L’on vient de publier ici 1;; piece fuivante,
elatée de Milan 1e 29 Thermidor (16 Aoﬁt.)~

Le général en chef de l’arme'e d'rItalie vou-v
13m dormer, ~au nom de la Répnbliguefranv
goife, une preuve d’eﬁime et d’amitié, la la Sui
blimegPortc ordonne :1". Les généraux comi
mandhns les differentea places de commerce
occup’ées par les frangois ’en Italie, accorderont
une protection fpéciale aux l'ujets Ottomans,
aux GreCe, ‘et furtout aux Albanians. 2“. Les
fujets Ottomans feront maitree de louer des 10-«
gemens 01‘1 ils 1e jugeront 21 propos, fans étre
tenus cle loger tom; dans une méme malfon et
de rentrer é une heure Exe. 5”. Les baitimens
de la Répnblique frangoife dams la mer Adrian
tique accorderont proiection er. femurs aux belt
imens portant pavlllon Ottoman, et particur
liérement aux Grece et aux Albauiens.

Sigizé: Buonaparte.

DH 26 A0221, —- L’ordr}: a été donné aujoura
d’h‘zi de gxréparer (lea ‘éﬁtartiere pour un grand
nombre de troupes frangoifes. L’opinion g6-
manic eft q‘he les frangois vent évacuer les pays:
Vénitienu qu'ils occupant , pour faire place
aux Azitrichvien's. Il regne beaucoup de malap
dies parmi lea premiers. *

.3311? it Pam , 3’u $28 A0172.

A la [uite de la fémnce publique du Directoia
re d’hier, le general Bernadette a préfemé les’
drapeaux envoyes, par Buonaparte. Voici- quel~

 
  
   
  
   
  
    
    
 
 
  
   
   
  
   
  
   
  
 
   
  
  
  
 
   
    
 
  
  
  
  

 

 

     
    
 
 
 
   
 
  
 
 
 
 
  
 
 
 
  
  
 
  
  
 
 
 
 
 
  
  
 
  
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
  
  
 
 
 
 
  
    
 
  
 
 
 
   

 

 

 

argues: traits. du~ discours: prononcé3par ce généw
1211: En nccepmnt m troplréer, recevez, citoyem Dirac--

zeurr, l’ag’jﬁrmlce qua l’armée d’Itrzlie, mcorruptiéle‘qbv‘
pun, ﬁxatieraerxv, jmqrg’au dermlrr foupir, [a con/Zim-

zion a’e Pan 5 Q“ ﬁn gmwerzzeiizem republican. 7e

partirai Iziemo‘t pour rejoindre care brave i9) ﬁrmuim'zle
armée, of; none conﬁance «’9‘ le- drift"! de mom cﬂzmaéle
géne’ml me rappellwt. Prtrfﬁ-je, en 3! animus, wmzcr
Ia ccrzirua’e 1} me: campagizzm d‘irmu que [5:251:11 de
zronéle: ('9’ d‘aliarmc: on; {M} (mi 5:: Flame your 711)»
plan revszzir.’ . . . Ea wits, siég-r‘y’ﬁ/irr: fin-aw: d5;
‘loz'x, certain: 41:; nﬁzé‘ d7,” (is For. {1:771 r: Ln':.,’i‘;zmi\-u1z-
mile de; {Marni (is [:2 penis ; carizyyimez /e: f new d9“
25: fiﬁimx; rennuzez Xe gran! outrage a? A1 rim-x;
l’ljmmuizé {a re‘clame, ell~ .«fﬂre qzq’z'l w [Liz war wrfe’
dc ﬂow de jémg; mat} ﬁ compmzt ﬁn: 7-10: Jyrr'um‘ d0-
mcﬁique: ;ﬁ, mmpmm pfm mwre jut- lam: Zia; or):
new It: dafj'hwum de ('11 £4er 11a [:1 Znésné; ﬂ, diryr,
.110; enuemu y‘brrzcimz der ps'azczrriam negate: , mm

 

 

   

 

,
reprena’rom [6: arms: , a}? rim-1: arr-176,715,671: an comvm‘

ayes Z‘appm'zil uremic-rm; qu‘ lm'z [er «mum. ,

Le prél‘xdent a fait urge réponle rrés etenclue
El ce diecours. Nous en rapyorterons lee pal-
Iagea 125 plus remarqua‘olee. , '

”Brave général. (Tell envain que les eternels
anaemia: (la la liberte frangoile redoublent d’ef—
forts pom la renverler; deli envain que, pour
lee febrmder, de lﬁches déi'erteurs de la caufe
:ré ublicaine ont, par un pacte honteux, vendu
31 l’exranger' et 31 la race deg Bourbons, et leur
honneur, et leur patrie; que chaque jour leure
mains criminelles [appent FékiiﬁCe de nos lors ;
c’eﬁ: envain qu’ils tentent tout pour aimer les
citoyens (naguére ﬂ paiﬁbles) les uns centre .168
autres, qu’ils veulent rallumer le Hainbeeu (lee
guerres civilea, aﬁn de dé'vorer la Prepubzique,
et de relever la monarchie fur [es langlans de-
bris gque fans cell's ila e’nervent l’aclion executive,
et déverlent l’infamie fur ceux qui la (litigent;
c'eﬁ envain qu’on jeile au milieu (le none, 16
Ievain de la plus dangereufe fermenmtion et
ﬁes brandons d’une eternalle difcorde , en rap-
pellant par nombreufes bandes , an i‘ein (le la
France, les [uppozs clu fanaéisme et ceux de
i’ariﬁocratie, er cela lorejue le terns n’a pas
encore drmne an gmivemement cezte Halﬂ‘lité,
et aux lois cetze Vigueur (mi ne a’acquierent
que par la prep l’babitmle; qu’au lieu
de faire profpéret \ "e republimln , on
n’a'git en tour. que pun: Va ibl'u ei‘le (lzﬁgmer;
«fell: envain que min (16 s (ncuper a meme res
arnes et les efprirs d’accord avec la fllk'nlé ‘du
gouvemement, on a corrﬁamment tranaiifé 21
a-ririndre l’elprit public , teiiement qm’ou eff
pawenu it hdégrader ’

  

   
   
 

 

une jeuueﬁ‘e martin-else-
:meni ardente et giuéreule , on 63 parvenu

 

{(largofiéritéle;moire-belle!) is lui faire an»

pellet un maitre' et‘t dem'ander' des feral
Enﬁn, c’eﬁ envain ,. que la plus affligeante
pe’nurie, prolongce depuis [‘1 Innglems , et le
premier fruit rte tout cet alfreux lyftéme, Vient
encore augmenter lavdil‘ficulté (lee circrmﬁan-
ces; femb‘ableh Hercule, la PLéPUbliql'le nais-
[ante étouffcra tous les ferpens qui affiégent
[on berceau! Non, généreux l01dats, le fruit
de tant de triomphes dent on nous prélente
encore ici (le nouveaux monumens, ne {era
pas perdul lea tentaiives (les ennemis nuverts,
l‘erom vaines, et l’ouuvre des ténébres de ces
hommes qui invoquent lane celle la. con-Him.
tion, en la violent [ans pudeur, ne fera point
conlommé», elle retmnbera fur fee auteursl....
Quant an Directoire exécutif , i1 buavera tout
pour alfmer aux frangoie leur liberté,. leur
conﬁiluiion, leurs proprietés, leur repus. et
leur globe, {mils trap mérités de legit ans (le

travaux et ale malheurs et cl’une [mite inouie‘

cles plus étonnastes victoires; il ne pactil‘era
point avec les exmemis (le 13‘ l’zépublique pour
en faire un hnmeux traﬁc. Sea devoirs feuls
feront la régle: i1 ne {6 lail‘fera point effrayer
par les dangers les plus reels, mm plus que
lé(luire par de trompeufes promellee. ll ne re-
conroitra d’autorités que celles que la conﬁitu-
tion a créées, et i1 ne les reconnoitraque dans
la ligne qu’elle leur a tracée...»

Couféil (1:1 500. —— Séame du 25;

Leclerc, de Maine et Loire , prend la‘ parole
pour une motion d’ordzo: Toutes les religions,
(lit ii, on: une bale commune, l’exiftence d'un
Dieu et l’immortalité cle l’ame. Le peuple
frangois s’el’t empreflé d'adopter le premier de
ces deux clogn‘ies, en proclamant la (léclaration
des droits en préfence de I’Etre fupréme. (Ris

et murmures). Le feccmd dogme ell une carafe-'-

quence nécel‘faixe du premier; car-0n ne peut
concevoir 1m Dieu lane jullice ;
[uppol‘e (lune une autre vie des Iécompenlea
pour la vertu , nee cheitimens pour le crime.
Dans un moment (til one lecte intolérante, et
dominame jarlis, clreslzhe Ea reprendre {on an-
cien empiae, ii imparte (le fonder une religion
nationale (:me voix: la 7/." , [:zl’am'opz'e, par exem-
pL’ On rit), il importe, disvje, (le fon-
der une- religiz,»n nationale , (lam Ies élémens
Iimyiee at r beg-es dn fauna the la fuperﬁition
lemiem drive‘oppés clans lee livres deﬁinés aux
écnles primaires. Or, quelle religion eft plus
digne d‘un peuple lib-re, et plus propre 21 mu}-
llplier {as {ectaaeurs coming [H ﬁeive: (la la mer,
gee celle gui formernit une chaine majeﬁueufe‘
{tom le premier arszteau tienclroit ‘a Dieu, et le
demier au gouvemement. —— Au fait I. s’écriehv

   

 
 

et la juﬁiee‘

      

 t—onl— Leclerc conclut en demandant que la
commillion cl’inftruction publique foit chargée de
Préfenter, clans la décatle prochaine , un projet
tendant a organifer nos inﬂituti‘hns [ociales ,_ et'
a leur donner pour bale la croyauce’ d'un Dieui
et de l'imxnortalité de l’ame.

On réclame d’une part l’impreﬂion, de l’au-
tre l'ordre du jour.

Bémger; 11 art Viﬁble que l’objet (16 la motion'
all de vous faire conl'acrer l’étabiiﬂ’ement (lu
culte théophllantropique, C’eﬁ‘ une religion

'nouve‘lle q‘ue 1’01; vent faire rivalifer avec les

r

autres, elle n’ell fondue qua fur l’idée majeftu-
cute d’un Dieu. Mais a qnoi [ert cette idée,.
détabhée de tout autre dogma ? Adoptez les
vuee. de l’orateur, ea. voua Faitee du culte théo-
philnmroyiqve une religion dominante, ce qui
fernix contraire ”a la conﬁitution. D‘ailleurs,
ce‘ n’eﬁc pas fur les idéea myﬁiques des docteurs
th';0}’z=l‘1ilantr0})es , que vous pouvez baler v05
inﬁimtions fociales , elles ne lerviroient qu’h
fare (les Francois un peuple contemplatif. Je
demande l’ordre du jourr —— Une foule de voix:
A ryé.

lardy regarde’ le discoura de LecIerc comme
un‘o'ee plus beaux qui ayent jamaie été pronon-
cés a la't‘ribime (lu corps législatif. 11 y recon-
noit le fyftéms cléveloppé clans le contrat’locial:
deft ce que Jeanrlacques appelle une religion
poliiique. Hardy , non-feulement appuye la
propoﬁtion de Leclerc, mais i1 réclame encore
l’imprellion de [on difcours, au~ nombre de ﬁx
exemplairesa —— (O'n rit.-)

   

Dumolan: C’eft précifément parceque Leclerc‘

veut une religion politique, une religion d’é-
tat , que je m’oppofe a {a propoﬁtion.‘ La cons-
titution ne reconnoit aucune religion privile-

giée; elle protege mus les cultes, et n’exige'
cles croyans que la foumil‘fion aux lolx. La'

théophilanu‘opie érigée par le corps législatif
en religion cloniiname, feroit un attemat au
pacte l‘ocial confenti par lee frangois. N'allons
pas troubler la tranquillité publique , par une
favenr illégale pour un culte qui s’erigeroit
bientot en tyran (lea autres cnltea: ne désho-
morons pas la ﬁn du dix-hnitiéme ﬁécle , par
de nouvelles guerres tle religion. —— Dumolard
conclut on (lemandant l’ordre du jour, méme
fur l’impreﬂion.

Le confeil palie a l’ordre du jour, a la prea-
que' unanimité.

Séam: (2:4 97. — Dufresne obtient la parole:
Dans un rapport que je vous ﬁs, (lit-i1, au
nom de la commillion des dépenfes, j’ai dir que
le général- de l’armée de Sambre et Meufe aroit

imgofé une contributionde 5 millions 7525 rnille‘

Iivres; que fur cette fomme 9.19 mille 4o li'vz.
avoient été verfées a la tre’l‘oreric, que 756 mine?
étoient reﬁtées dans les mains de l’état-major‘v
et que le rel‘te avoit été verlé clans une caifle‘
particuliére, fur laquelle le general. avoit don-z
né cles delegations. Le général Hache, clans
une lettre rendue publique, a répondu 21 we
fails , et les 21 niéa. Votre commil‘ﬁon par un
ménagement qu’elle avoit cru devoir au rang.
et a la perfonne du général Hoche, avoit gardé
1e ﬁlence fur les renl'eignemens qui appuyoient
ces aﬁertions; elle invoque a cet égard le té-
moignage du payeur générai de l’armée de Sam-
bre et Men-re, qui prouve qu’il a été fair, (lea
contributions levées en Allemagne, on autre
emploi que celui indiqué par le général Hoche.
Votre commil‘ﬁoh [e borne en ce moment in“.
rows propofer l’envoi (l’un meil’age au Diiarfr
toire, a l’elfet de l’invitera donner‘des orgli'e’s‘
févéres pour e tous les fonds quelconques,
qui appartienne’nt a; la République, foient ver--
[65 a la: tréforerie.~— Appaye’, s’écrient pluﬁeurs)
membres. ~

Slom‘gz'an (1e général) : Si la folde des troupe?
étoit faite réguliérement; Ii les vivres, l’habille-n
ment, étoient allurée, je congois qu’il [emit
utile d’adopter le mellage propofé. Maia jet
declare que ii 165 foldats ont exiflé et exiﬁ'enrt
encore, ils 1e doivent aux contributions l‘evées‘
en pays ennemi.- Quand on eﬁ éloigné‘ du’
théétre de la guerre; quand on ne peut [e ﬁr
gurer quelle a été, et quelle ell encore la'
pénurie des armées , il eﬁ peut—étre injufte‘ do“
jetter un mil trop févére fur l’emploi'dea fondly
qu’elles out an 21 leur difpoﬁtion. Le Direc-
toire {aura [e faire rendre compte de lent em-
ploi; mais craignez qu’en prenant trop preci-
pitamment des mefures incompatibles avecles
circonﬁances 01‘1 nous fommes, voua ne (lon-
niez un nouvel aliment a l'avidité (lee four-I
nifleurs. Je le déclare: pendant (leux am; one”
j’ai commandé en chef l’armée de Sambre et‘

.Meufe, l‘ur 15o mille rations qui tlevoient‘

m’étre llvrées chaque jour , je n‘en ai pas regu‘

dix mille; 1e trélor public payoit cegienclant‘"

lee 15o mille, et c’eﬁ-la ce qui a enriuhi cette‘
foule de Eoumill'eurs, qui étalent aujourd’hui'
le luxe le plus iniultant.

Jourdan tax-mine en s’oppofant a l’envoi flu
meﬂage propofé. .

Johannet demande le renvoi du tout 5 la”
commil’ﬁon des ﬁnances. Il eft 'tema, dit-il 9‘
de mettre un frein a 069 alfreul'es (lilapidations.
Comment a’étonner gue nos ﬁnances [oient
dans un délabrement' ablolu, loreqne fur 15o
mille rations payées par le tréfor goblin, 31
n’en a- été livré que 10 mille, et qu'ainli pen-

    
  
 
  
 
 
 
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
   
  
 
  
   
  
  
  
  
   
  
  
  
  
 
 
  
  
 
   
 
 
 
 
 
 
  
 
  
 
  
  
 
     

   

 

  

\ﬁ-ant Ee‘ux am, has foumiffeurs s'en font ap—
gyroprie 140 mille par jour? La cornmiilion
\Pruﬁicra [ans doute (la la :16clarari0n faite par
=l’10ti'c collégue Jnurzlan, et je demande que le
:toui lui {nit rem‘oyé.—— Adopte.

L‘ordre du jour ‘appell la dlSCLeﬁlUn fur 1e yrajet relatif
'2‘ ln violin-an du {1112K des lcnres.

Lemem‘ {‘e penance un faveur de ce projet. La‘violation
du l'ecrct dc: lem‘cs, dz: il, ne {:eut en aucun cas rcmplir
19 but qu'on Te gropal‘e, & arm-zine les ylus graves incon—
vl‘niem. Cus incunvéniens {but :rop ll'agyazzs pour qu'il
i'oir bel‘oin d“ 125 expel-«.1: Aurorifcz is: vialarian des lemes
venunt dc l=cxté2;icur, bicnsét on was pi'opom‘a de l’éteuduc

{us celles veragn: 4.. l’lmcziuur. (Lam's: a l'as'antaga qu’on (e,

,propol'a do tirer d2 Cl'ttL‘ vialation m‘ 10311.; '11 all abfolm
‘mem chimé ique. C‘clh dlz-on , pour décrmvzir 8c arrézm‘
1‘25 :szpu'siiom, Mais qui ne léit que les canl'pirateurs
om d s ﬁgnsi llléfoglrphrqxieﬁ, h l'aiJe desqucls ils ~peuvem:
confpv'u fans étre dc’cmverm? Cenx qui ccnl‘pirent ne {e
{encm guéres d‘aillew's de la vole de la polle Pour conﬁer
gnu xxulzqucr lem's dcffjns.

Chiller trouve lc groiet impolitique 38¢ dangereux. Otar
an Dirzﬁoire la ﬁzrveillauce den lerttggzde l’cxtérieur, ce
Taro”, dit il , dunner an pritcudant un moyen facile de cor-
qefpondrc avec fe; agcns dn l'imériaur; aux pre’lats; l‘occa-
{zon d‘inccndier la RzpublEque, ‘agl'aide de mandemens fami-
,t§qu':<, &c.— Clxollet [ermine en demendnnt l'ajo'xmement.

L‘umolqrd 3’y nppof‘e. On n’a pas affez rcﬁéchi , dipil,
fur l'ai‘rété (in Direﬁoire, qui oi'donne l: vériﬁuation deg
lem'es vengm rle 1'éuznger; a qui cette vériﬁcarion ell-Elle
atom ‘03 aux commiﬂhires du Direéfa'n‘e qui n’ont aucuns
ﬁn'veillans tie leur conduite, parmi lesquels fins doure i1
eﬁ da-s hammes prabes, maig garmi lesquels il en ell auﬂ'i
qui «2 font pain: irréprochab'lcs. Ne pou‘ltrz vans donc pa:
Jredcmer des fonilmf’cimxs? qui vous rguzntit mum que n'an
{culzmcnt les lem'ts d»: l'étranger , mis .mC-am cellcs dc
l=intériaur ne feron: p2; vériliées: Pour moi, in la dé-
clam, i'ai raw pluﬁuul's lutrres de ms. famille, qui QVOlenﬁ:
éxé décachctézs (8: moi Quill, & moi 1mm , s'énrie une
lfzrule ale mcm‘bres}; la correfpondame dc: :epréfemzm du
Fcuple, pom-ell: don: Ezra laiﬂ‘ée a la dil‘goﬁtion dc: com-
slxilfaires du Dix-eéloire. I»: demandela qualiion préglable
[at l’ajoarnemenn

 

ngz'és quelqucyrdébats, le‘canfeil srréte que lvesfcepclm

,qui accordoit an Dircé’coire la fuxveillansc fur lu. lcmez

vcnant ac: l'én‘angcr, clt rapprr‘rér.

Conformémem i la dcmmde qué lui an a été fairs, k3
Dircﬁoire exécutif n'znsmar au ccnfvil l'émt ates d" wfes
m‘rlr'réus; cllcs fe .montoianz ‘3 l’époq‘u of; la COEilli--.-ll0n
a été e’mblie , ‘a 230 million: 491,530 liv.; chuis cem-
{zyoque jusqu’au 321' Vcndemiaire (inn-.5 , $1195 {e {cm at-
run-.25 dc x34 millions $76,750. 11v. —-—‘ Cumme‘ eucuw '
dit n'ell nuverr, aucuns {buns fairs pow payer cns d Pen;
{‘35, la Direﬂgireﬁnvite laconl'uil L1 p-ulsldl‘c mus (ex ob-
)ets en conﬁderatxon. — Le meﬂ'ag’c cl't rcnvuyé 3x l'examcn
‘ae la‘commifﬁon des ﬁnances.

De Cologne; 1: 9.9 Aaﬂz.

Nos bourguemeﬁrea et membres du fénat
[opt toujours clétenus 3» Born); ils y [om gar-v
(163 h v\ue,., et mutre l’onlinaire on has ”aim
gvec tres peu d’egards. Cell ce qu’atteﬁe 1m
imprimé que le magiﬁrat a fait eircular, et
dans lequel on engage les bonrgeuis 5 Palm
seller le motif (le cette détention en payant
promptement leur quotepart de la contribution.

   
 

 

 

 

[Le fénat s’c—ﬁ encGre oc-cupé clans pluﬁem‘s
‘feances extranrdinaires, des de‘marcheiouverte
ct (lea menées {sunles qui Ont lieu pour li-
vrer ce pays aux innovations. 11 a réfolu
unanimemem d'oPpofer la fermeié la plus é-
Pergique 2‘1 routes les tentatives qui pourroient
etre faites. L’on ne peut plus douter, en effer,
qu’il n’y ait an plan formé psur introduire un
nouvcl ordre de choles dans les pays ﬁtués
fur la rive gauche du llhin. Les Chefs de cette
clpﬁce (le cumplnt (mt dans les principales
villas, (lea rep-aims 01‘; ils om‘dil‘fcm lea-75‘ m1»
mes; ils répamlent (lea écrits incendiaires dang
lesquela .ils cherchent é égarer les habiians;
mais leuxs fuggeﬁiuns pet-Eden n’ont proeluit;
jusqu’i ce moment aucun eﬁet.

 

 

 

 

*3} Pendant 16’! fbii‘e: d9 Bruﬁn‘; ﬁ/r [a [lid]; , on mm! dam [a libraz‘rz'e d: :7 ..C. Hermmlm
1". Le Thé pectoral (In fez; Dvr’z‘mr 1,9311; Aux , appcfz’e' Blurreinigender Krliuterthée £946., dam hfﬁgm

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