xt79kd1qjz1x https://exploreuk.uky.edu/dips/xt79kd1qjz1x/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1864 1792-07-10 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 10 July 1792 text Journal Général de France, 10 July 1792 1792 1792-07-10 2023 true xt79kd1qjz1x section xt79kd1qjz1x iloyé~
, de-
nine
:t la

qu’il
nL‘e-
’Au-
une
ren-

(lé-
)"du-

'an—
exu—

Idu

ren-
de-

Ar—
que
reu-
Lée ,
par
3 de
ces.
45
1ille
are-
ca-
mes
gais
5 (13
ns,
tout
ICO-
1t 5!.
me-
)01‘-
Kent
na-

ité ,
en—
OLIL‘
)a_r-

E
1/4

N° Igz.‘

:7: ( 7,65 ) _ {

 

 

«623' fl‘dmt-Lwégfijz:mw ' U i " [Lug - E d‘%¢'

JOURNAL
D E F R

GENERAL
A N ‘C E.

 

 

Du Mizrdi _10

1

Juillct I792.

 

 

MELA’NGES.

1335611111 ([08 registre (In. conscil [In (26/211110-
ment', du weizd/‘cdi Gjufl/ct.

(( D’A pm is l'examen (les pieces relatives
ii la journée du 20 juin, le conseil du dé-
Purtement extraordinairement assemble a re~
connu que le maire de Paris éloit instruit dés
Is 16 juin du rassemblement armé qui de-
voit avoir lieu 1e 20; que le muire de Paris
n’en a instruit ni le directoire ni 1e corps
municipal ;

Que le 19 ,sur les trois heures aprés midi ,
le directoii'e a pris, en presence du maire et
d’ofliciers municipaux administrateurs de la

police , un arrété portant que le maire, lav

municipalité et le commandant seroientpré-
chus do prendre , sans délai, toutes les me—
sm'es qui sont £1 leurs dispositions pour em-
pécher tous rassemblemens qui pourroient
blesser la loi , de faire toutes les dispositions
(le force publique nécessaires pour conte-
nir et réprimer les perturbateurs du repos
public ;

Que le maire de Paris , instruit (lés -lors
de la résolution du directoire , n’a point
(lonné au commundunt—général les ordres
necessaires d’apres ceLte résolution;

Qu’z‘l minuit le maire de Paris et les admi-
nistrateurs (le la police out adressé au direc-
itoire une lettre par laquelle, :iu lieud‘exé—
cuter la loi et de se conformer £1 l’arréié du
directoire, ils proposoient de légaliser l’at-
troupement en autorisant les bataillons £1
marclier et é. réunir sous leurs drupuux et
sous 1e commandement de leurs chefs les
citoyens armés de toutes armes;

Que cette mesure éLoiL‘ 51 la fois illégale ,
injurieusc 2‘1 111 garde natiOnale , et dange—
xreuse ;

llléglee, en cc qrfon ne peut admettre
sous les drupeaux de la garde nationnale que
des cilzoyens inscrits pour le service, ayant
les qualités requises par la loi ;

Injurieuse 2‘1 la gen-(lo nationale , on Ct:
qu’elle tendoit it I‘éunir sous ses drapeaux ,
et '21 faire fraterniser avec les soldats'de la.
loi ,‘des hommes , pour la plupart inconnus
et sans aveu , déjél tous en état de rebellion
ouverte , puisqu'ils s’armoient non—seule~
ment sans requisition, mais méme au mé-
pris des defenses (les magistrats, et par-mi les-
quels , uinsi que l’événement l’a (lémontré,
il existoit des brigands et (les assassins ;

Danscreuse , sous un double rapport ,

1°. En ce qu’un attrOupement.d’liommes ,
sans subordination et sans discipline, arme’s
defourélles ,de piques , de bétons ferrés, mé-
lés de femmes et d’enl‘ans, no pouvoit que
porter 1e de’sordre dans les rangs do la garde
nationale, et mettre la force publique hors
d’e'tat de se mouvoir, et de faire les évolu-
tions qui lui auroient été commandées :

2". En Ce que si l’attroupement , dont la
rebellion él:oit constante, tentoit , dams sa
marche , do so porter 2‘1 des cxcés , le nui—
lzmge de la garde nationule parmi cette trou-
pe séditieuse , rendoit inactive toute force
re’priman e qu’on eflt été obligé do fairs
marcher conire elle , puisque c’eilt éLé op-
poser les gardes nationales les unes aux au—
tres.

Que le (lirectoire: rénni :mssiIOr pour sm-
tuer sur cette proposition, l’u repoussée en
déclarant qu’il ne pouvoit composer avec la.
loi, et que le maire de Paris uyant insisté
par une nouvelle leln‘e , il lui a été répondu
£1 cinq heures du matin que lo directoire
persistoit clans sa resolution;

'Que cependant 1e maire a luissé £11’atfl‘0u‘
peuient tout le temps de se grossir; .

 

  

 

 

I765) ‘

Que le maire de Paris ayant rassemble lc
corps municipal sur lcs neufheures, la- pro-
position faite au clirectoire (lans ’13. mm, er
purlui rejettéo, y a été renouvclee , et_ adop-
tée sans opposiu'on (le la part du mzure;

Que par son arrété , le corps mumc1pal a

. clmrgé le clicf (le légion , commandant-gé—
néral dc la garde nationale, de dormer e‘t
l’iuslant l’ordre pour russemblcr sous les
drapeaux (lcs citoyens (le tous uniformes ,
ct (le routes armes , lesquels marchcroient
ainsi réunis sous la commandement des of-
Iiciers dc bataillons ;

L't qu’z‘t onze heures et demie, 10 com-
mandant-général qu’on avoit retenu jusqu’a-
101's. 2‘1 lu maisou commune, a recu 06: air-
z'élé comme 0r(ll‘G 2‘1 exécuter;

Que non-seulement cettc mesure étoitcon-
traire £1121 loi , et a l’arrété (lu (lirccloirc;
muis encore qu’clle étoit incxécutulwle en ce
moment , puisquc (l’un C(bl’é lu gurdc natio—
nule n’étoit’ pus encore commzmdée , et que
(lo l’uul’re l’auroupemcnt rétoit cléjét formé
er. cn murclxe.

( Domain la suite. )

*—

Toulouse 1“} jail/or.

D’aprcq lcs nouvellcs upporlées par Im on-
,Voyé (le Mourpcllicr ct (lo Nurlmuuc, lax mu-
nicipalilé, l0 district ct lc (lilpurtemcnt out
fuit aflicl'lcr (le coucm‘t‘, le 26 juin , une pio-
clsuuation pour engagcr six ccnts citoyens do
So rumlrc 51 Paris pour y former lc camp.
ll puroii‘ ({uo cc camp éloit (.lcstiné £1 l’cxé-
on ion ‘(lc quelque “rand complot, puisque
luulgré lo w-I‘o, apposé par la, roi, 011 vcut
le former, A «luclquc prix qua ce soil'.

Suns lcs clubislcs, norm Ville jouiroit ici
(la, la plus grumlx: [rauquilliix’n Ces cunemis
(l3 l'orilzu:, (1:: la paix ct (lc la verlu , per-
=s+¥:_:u1:i‘:ut L‘oujoum avoc uclmrncmcut [es mi-
niqn'cs (lu cultc calliol'quc. Si un pr‘étrc
non ussrrmeuu? cst soupgmuué (ll?) (lire lil
111cm!) , ou (la: coul‘cbscr , il est urrélé ct cou—
(luit en prison.

Amsiuht (IHI; lo club cut appris l1 (léflliro
(lc llu'dulg-gzmlc quc couunumloit if. (lou—
rum , il or L1 mof'ion, qui fut poriéo uu dé—
1,1113 incur, (lo rcufirruui' lions lure 1,: 31:12:; in-
591‘“! 513:3, qui so n'mn‘cnt 51 Clioulnubc , {111
fit'i‘llil con-ram: (1:39 corilclirr5; cL lc (léuur-
tomcnt, subordouné, aimi quc tons lesluu-
'l‘rcs pouwirs constitucs , £1 ccltc faction ,
'erth ('le,' 1' ‘mlrc l’arrélé suivant, qui cat at-
rmtzuou-c {1 la constitution , a-‘a la lllJGJlé , it

l’uumanhé , er 1'1 foutes les lois recormucs
par lcs nu'lious policées.

a Le (lircctoirc , considérzmt quc le grand
nombre des prétres insermentés qui résident
A Toulouse entre pour beaucoup dams lee
alarmes que les ciloyens out concLIGS,ct
qu’il importe 2‘1 la trunquillité publiquc (le
rassurer ccuxvci par dcs umsures qui puis-
scnt conrcuir ou rcpt-liner clillcacel‘uent les-
dils protrr‘s inscrmchtés..... arréte que , dc
cc jour au 15 juillet prochain, lcs mairc et
oflicicrs municipaux cl»; 'il‘oulouse feront um
étut exact de tous les prérrcs insermentés ct
ci-dcvant rcligicux,résicla11t£1 Toulouse, le—
quclétat comb-mum lcs noms , l'e‘igc , le llitLi
(lc unissuucc, le clcrnier domicile et la {la}—
Clardtion (lu logcmcut qu’ils occupant £1 Tou—
louse. Jusqu’u ‘Ce quc lcdit émt soit fair, 165
main: et ofticicrs municipaux suspendront
l’cxpéilition LlCS ccrtilicuts (lo résiclcnce. (Par
conséqucut , plus (le puiemcut pour 165 I‘m?—

. tres non assermentés , Puree (Iuc cct étaL no
sem jumais complcl’. ) ‘

n 10. ll est dél’cmluaux préf'res et aux rc~
ligicux inscrmemés, rosicluus £1 Toulouse ,
do so I‘RSSClHlJlt‘l‘ ('1, nut/Ic- pant nu < (.lclu do.
nomln‘c (le ciuq, £1 pciuc (l’étz'c urrélés commc
perturlmtcurs (lu rcpos public , er conduits
(luns lu mui>ou clue. (:i—(luvum: grit uls corde-

liin's (lo 'l'oulousc , jubrlu’u Cc qu’il bOlL' pourvu
é lcur (lilporl‘alion.

‘n 2". Les mail-e ét offiiciers municipaux
sont cl'rargés ele veiller z". l’cxécuriou du pré-

scut arrélé , cle dresser dos procés-V‘crlmux
‘(lcs urrcsmtious ({u’ils forout , ct do rcmlro
comptc an (lirccloirc (lcux fois lu scmuiuc
(lcs renscigucmous qu’ils aurout pris suz‘ lil
conduit-2 (lcs prélres inscrmcutés...“ Déliv-
béré i1 Toulouse lo 21 juin. Sigué l!mzi&n;.v ,
Vice-pnleidcnt ; Dupmz , ("a/("5 , 1’(://:.7)01'.r“ ,
Gui/'clzgaud, mlministralcurs ; Artful/ml, Pro—
cureur-géuérul-synd2c. :)

Jc vous enrol» ca‘q 11mm _, alin qu’ila 11c
soieut pus oublhls, luraqu:
girauces ct (lr: lax juaticc smut a."
_, ”mwatimzw

Pa/‘z'x 10 Elf/[uh
7 J

Le roi ., comma nous l‘ux'ous (lit , umit Rafa:
ouvrir , i: sou rciour (l1: l’usscmljl-‘Eu , lL‘S pin--
tes ilcs 'l‘uilcr'ics ; mills (lass lu‘igzlnila mu (mi
jusque sous lcs l‘cnclrus (l..': m In Emit}, luuu
lor lours laol'rcui‘s aCi'outuucos. Au milicu
(la lcura~ cris férmms .. ils 5c soul utiuclués Prin—
cipulcmcnl :‘l «lcmumlcr lu [Etc (lo .liuliayr‘rliu
LI: l‘Ol u orrlcnné ulors (Inc li'mmz'cra (lcs 'l’ui-
lerics 1113 IBM: plus permisc uu public , L'L' L‘s

 

 )DHHCS

. grand
ésident
Lns les
.IGS , et
{L10 (le
.1 P1115-
:nt les-
ne , (le
aire et
‘ont nn
ntés at
ise , le-
le liitti
l‘rl (l6;-
it T011—
z-iit, les
ndront
e. (Par
les pre—
état no

LUX re~
llouse ,
lela‘l do.
zomme
)nduits
corde-
pourvu

cipaux
in pre-
erlmux
romlre
Emaine

suz‘ lil.
. Deliv-
Iziéjm ,
{tr/JON :
'1, pro-

i’ils no

as Vagu-

oit Rafi:
-s 1701'-

‘ l I
on} Gil)
?, lint“
milieu
' prin—

«xerox.

 

(767)

portes en sont ferme’es de nouveau. Le roi
pouvoit—il croire que sa lmnté, que la recon-

noissance, auroient quelque prise sur l'ame'

growiére et corrompue (l’une populace qui
depuis long-temps ne connoit plus (le frein?
Ce n’est qne par la force qu’on pourra dé—
sormais la dompter; ce n’est clue parla ter-
renr qu’on parviendra a la faire rentrer dans
les homes (16: l’obéissance. ,

: Une foule nombreuse de sans‘Culottes
ont entoure’ , dimanche , la demeure de M.
Pétion. Plusieurs des amis du ci-devant Inq-
gistrat ont porté le fanatisme jusqu’é e'crire
sur lenr front, Pe’tion ou la mort. On ju-
gera (le la fiayeur qu’inspircnt les dignes
protecteurs de M. Pétion , quand on saura
que le (lépartement n’a pu trouver un seul
.ltomme qui oit osé afficher l’arrété par le-
quel il le suspend, ainsi que le procureur
(l6 la commune. Des scélérats trouvent cha-
que jour des milliers de bras disposes it pla-
carderleurs infeimes productions; et in pre-
miére des am'oaités constituées en est reduite
é ne pouvoir fuire connoitre au peuple les
motifs qui ont dirigé sa conduits , et 51 ne
pouvoir l’e'elairer par les memes moyens que
(les factieux emploient impunément pour
le porter an crime!

M. (le Narbonne est a Paris depuis cleux
fours. Le motif (le son voyage n’est pas en-
core parfaitement connu ; mais ce que nous
pouvons assurer, c’est qii’liie1‘(liincli)il est
parti vers les trois heures un courrier, por-
teur (l’ordres pour 1V 1‘3 Lafayette , Lukner
et Biron. Le premier passe £1 l’armee du
nonl, M. l..ukne‘r é celle du centre, et
N. de Biron a le commaudement de l’urmée
(lu lil1in.

ASSEMBLEIa—NATQN A Lia—LEGISLATIVE.

C’est dam in séunce dn san'iedi soir que
lo departement, le Conseil genih‘al (le l3).
commune, les trilmnnux , les jnges cle paix
se sont reiiilus £1 l‘ussonilnliie , on M. (iirar-
din , president , les a L‘AllOl‘téSL‘l (léposm‘lou-
tes les liaines £1 l’vxemplc (le l’ussemblée,
et a liaire exécnacr sew‘arement routes les
lois. Le clepnrteinez'it étoit resté éilii séance:
5a peiue a—i—elle «in; il’lli) que les tribunes ont
cm; pendant: 1m quart (lilieure , on ilxisant
un l)l'llll_' " invaluable, ('1. [1ch lo (Iii/"(‘Cfalll'C!
(2 [us j.m..»- In: Manual .’ Tire Pv'n'im .’ l’é—
tion on [a rnwt." Cos cris out (9m, répélés
dams lcs ram-s petulant une partie llC la nuit.

Dans la. séunoe du climanoho l’imlalncuble

Grangeneuve a sollicité l’assemblée (le pro—
nonc:-:r sur la question qui lui a été présen-
rée ,, il V a quinze Jours , par un juge depaix,
qui (iemamloits’il pouvoit décerner un man-
dat d’amener contre MxJourneau.

M. Aubert—Dubayet succede A M. Girar-
din (lens la présidence.

M. Charles Lameth écrit qu’il n’a point
meni'lié Lle signatures pour une adresse ,
commo M. (iensonne' Ten & accuse.

Des porleurs (l’eau, (les savoyards , des
churbonniers sont venus assurer l’usselllblée
de leur respect pour la loi.

Quatre députations successives sont ve—
nues demander la destitution du departe-
ment, la punition de Lafayette , et le réta-
blissement du maire et du procureur de la
commune.

«La patrie éplorée , disent les petition-
naires ,vient vous demander son pére; toute
1a capitale est en (leuil , et ce deuil va bien—
tét se répzmdre dans tout l’empire. Bandea-
nous nos denx amis , nos deux magistrats
fidelles.... l’unisscz Lafiiyettc , le Don-Qui—
chotte do In cour. n -

La séanoe .du luntli s’est ouverre par une
lettre (l3 .» '2'. ”Wars , adjmlicutaire (les four-
nitures (le l'urmée pendant le ministere (le
1%. Servun. 0:1 l’avoit accusé (i‘avoir cor-
rompu M. Lm‘piigu , on (les pr-.:mier.s commis
du bureau de la. guerre , en lLIi ()ilrant 1:3
mille livres. M. V'Vors nie ce Fait: mais cleux
cléputés ont soatenu qii‘il en étoit convenu
Iui-méine. — Ilenvoyé au comite’ (le sur—
veillence.

M. .Rllul annonce qu’il vient de rccevoir
une lettre , par leiquelle on lui mantle que
deux mille Autricliiens so sonL empurés (lu
fort de Kell, vis-éi-vis Strasbourg); , (le l‘autre
c6”; du Rliin. Ils out lu‘aqué JG piéces (le
canon sur le pont (le Strasbourg: , niais bien-
tOt ils ont été forces de se retire-r. —— D'u-
pres. une motion (lo M. lllml , on a (lécrété
que le ministre de la guuzi‘e (loom-m (les

3
.

renseigucmans snr l‘amxéi: nu llhin.

Le COHlla‘tl (le legislation (-sl: charge (l’une
lettre qui 8;:Ell‘a5llll qu‘un (:i‘iicicr l‘mngais a
die pris lo; amnes 21 la main.

lin memlu-e lit: une (mire lairre qui at-
ri-xi'rc qne plus d», 5o mille limrrmcs so soul;
efforts pour nmrclier £1 llama mi.

Un M. (iuerin veut qu'on suspmule do
leurs fonctious les mllninisn'imfiurs (lu depar—
remenr , pzn'ce qn‘ils sont restés , ainsi qua
les oliiciors numicipaux qu’ils ont condemn—
inés , imznoluiles spectateurs des évéuemens
du 2.0. —— Come motion, evidemment con-

 

  

(768?

iredite par les fairs , est rem'oyée au 00'
miré dos clouxe.
Le Présideut annonce une leLtre (1L1 1‘01.

Laura ([1; mi.

cc Messieurs, j’ai ClIOlSl pour secrétaire de
mon conseil M. .loli , juge au troisieme ar-
rondissement (lo Paris ; il remplztcera M. de
Joly qui passe au ministere de l'intérieur. n

Signe’ LOUIS.

Il sera remis au département du Gard
pour 600 mille livres de petits assignuts de
10 et de 15 sous , pour faciliter les e’cliztnges
mercantilles qui se feront £1 la foire de Beau—
caire.

M. BllSSOL‘ est monté A la tribune , et a
In un discours fort long , oil il a montré (les
intentions trés-pcrverses et tres-criminelles.

cc Nous avons abjuré, a-t-il (lit, toute ai-
gruur, toute personalité ; mais aussi nous
uvons pris l’engagement do ne jumais capi-
tuler sur les principcs.....

u L’Autriclle portc cent mille hommes sur
nos frontieres 3 l’Allemagne augmente de
cinquante mille hommes ses forces déjz‘i for-
IlllClLllJltjs, Cinquante - cinq mille hommes (le
Prusse s’avancent aussi. Lcur armée est (le
troupes d’élite. La Sardaigne nous menace
a‘y’cc vingt— cinq mille lionmles. —— Naples
arme une {lotte contrc nous. Joignez 5t tout
cela quinzeou vingt millc émigrés. La Suisse
garde la neutralité. L’angleterre est neutre
jusqu’z‘i present, mais la puix qu’clle con-
clut avec 'l'ypo-Sultan no clmngcra—t-elle
rien {1 ses dispositions? —— La Hollunde sera-
't-elle tranquille spectatrice (le la gruerre que
fait le beau—fiére (lu stathoudel 9

>) La gnerre qu’on livre uux jacobins est
la guerre au peuplc qui vcut et're libre.

n‘Que nos fcmmes , nos annns, nos pro-
priétés slengloutissent avec nous plutOt que
de [ember aux mains (l’un vuinqueur.

» Qui pourroit , sans fiémir d'inclignarion,
imaginer les l’rnssiens entrant [1 iomplmle—
mont (lans Paris , guides par Ce robelle qui
se (lit grand lionune , purce qu‘il est neveu
du grand Contlé ? lumginez, si vous en awz
le courage , qu’il faillc (Inc les citoyens s’a-
genouillent (levunt un llulun, cl; mendlent
les moindres regards (les princes rebelles.
All! périssc , pcrissc Paris plutét quc (l'of-
frir uu pareil spectacle! a)

. ..\.—n1

Winn? yarn-mud ‘_ _

I‘./"0'Ilzc112:'ur. 0'»: rs Journal, 4711i paroz’t mus [as

"
'«l-A l'm...’

{30:7, :-

Lu cause de nos maux , a continué 1e ftp
roucho opinant, c’esL lei pcrfidie de la cour.
On vous dit de craindre les rois, (le [rapper
les prétres; moi je vous (lis de craindre lil
cour, de fruppcr la cour. M. Brissot s’est
emporté ensuite contre les ministres ac—
tuels (ils étoient tous présens), contrc la
département, contre Lafayette cc qui est
venu avec arrogance (licter des lois au corps
législzitif, contre ceux qui ont Force Luk—
ner dc rctrograder. ll conclut en deman-
dant , 1° qu'on declare que la patrie est en
danger ; z” que lr‘s comités (les douze et de
surveillance ne soient composes que de pa—
triotes; 3" qn’on examine la conduite (lu
roi depuis le commencement de la rétolu‘
tion , pour savoir s’il n'y a pas lieu 51pm-
noncer la destitution contrc lui : 40 que le
sieur Clmmbonus soit (lécre’té d'accusation
pour ll'avoir pas, la premier jour do 501; mi—
nistérc, informé le corps legislatif (les (lan—
gers de la patrie; ['0 qu’il soit fillt un rap—
port sur les ministres (le l‘intérieur et de la
guerre; 6° qu’on poursuive comme enne-
mis de la nation ceux qui. ont tenté d’avilir
l’ztss-zmblée par leurs paroles ou par leurs
écrits; 7° qu'on Passe cesser la lenteur de la
llziute cour nutionale , etc.

Ce discours violent a été interrompu par
de frequens zipplaiulissemens , et l’impres—
sion on a été décrétée.— Pauvres feuillans ,
Yous méritez bien d’etre joués l

Le ministre de la justice annonce que le
(lépartement n'a pu encore envoyer les pie-
ces relatives 51 la suspension do AIM. Pétion
et Manuel. Que le dépurtement soit cassé
et les scellés mis sur les registres, s’écrie l\T.
Tlmriot. Au milieu d'un tuinulte épouvan—
table, on décréte que lo secrétaire du de-
p211 tement serd mantle , Seance tenztnte, et
apportera les registrcs (les deliberations. M.
Lukner , dans (les letl‘res de Valenciennes ,
en date (111 6, rcmercie l'assemblée (lu dé-
cret honorable qui l'ussure qu’il a la con«
fiance de la nation. 11 so plaint de ce qu’on
a (lténoncé (les oFliciers en qui il a mis 5a
conllance. Les ministres rendent comptc
de lie-tat du royaume, ils sont tres-nial ac-
cueillis.

“Les rcgistres rlu (lépnrtemcnt ne se sont
par .rouvés on regle , l’afl‘aire est renvoyée
uu lendemain.

_—"‘;;

vs-rn zuwr-n.

jour‘s, est (1'5 30 liv. pour Paris et 5/. liv.pour!rz
La 311mm as: me Ncuve Sums-Auguscm , Hotel de [a Correspmzda/zcc.