xt79kd1qjz4p https://exploreuk.uky.edu/dips/xt79kd1qjz4p/data/mets.xml  France  1793-04-14 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 14 April 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 14 April 1793 1793 1793-04-14 2023 true xt79kd1qjz4p section xt79kd1qjz4p  
 
 
 
 
  
 
 
 
  
  
   
   
  
 
 
 
 
  
   
   
  
   
   
  
   
   
   
   
   
   
   
   
   

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FAA)”; ms, de grands évenemens {e preparems ye “115.3: {/‘d‘m ~ ”4"“ "7*
we y'e vois, tout ce que j’entends ,4 t'ur 1e champ ,_ }e vous fin mum-5 3f“! flit V011“
écouvrirez , ce que vous apprendrez , faiteS-le moi favou‘ , 1: 1e pubhfi tit .Cure.

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Du, Dimanche 14. Avril 1793.
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N o w v 2 I. L E s f: r n A N s i R 2 5. et principalement ceIui de sa majesté prussmnne;
remplie d’estime encore pout l’ensemble dune'

SCI eCA aux 50 (if d R}! h 4 I I a- -
.I I u [)7 ‘ [e ‘ av: U ' r é lél 60.56 C}. ez la uelle
“ ’ I); HO“ 5] : [nude 8! S]- g 3 q

11 y a eu aujourd’hui une conférence 31 Get: lcs princxpes immuab’les de justice at d’homieur
marsh/aim de plusieuts généraux prussiens, au— flirent jadis sacrés, avant qu’fi force d’attentats,
trichlens et hessois, of: s’est trouvé aussi le de boulversemens et de p‘restiges, on soit'venu-
duc de Btunswic, le Landgrave de HassoCassel '. é en ég‘arer et cortompte cette portion qui , sous
at I: prince Maximilian dc Deux—Ponts, une 1e masque du patriOtisme et de l’hnmanicé,
p‘arrie dc l'atmée prussienne se tt’ouve 2‘1 Gcr- ne parle que d’assassinats er de poignatds‘. Je
mersheim._ On verra sous pen de jours si i’ar- . sais aussi que ce vo:u es: ce‘iui de tout ce qu’il
_mé impétlalo s'avancem sur Landau, ou si ciic y 2. en France d’honnéte, de sensé, de ver—
im on réumssan: ses~ forces faire- le siege de tueux.

I‘Jayence. i Profondément pénétré de ces grandesvérirés,

nc désirant que la ptospériié et la‘ gloire d’un.
pays déchité par tan: de convulsions et de 1.11317
' heurs, je déclare, par 12 présente proclamation,
, _ quc jc sontiendtai , par [O‘JEQS les forces quime

Dc; Mans, 15 5 avril. « Le générnl Du— son: confiécs, les intentions généteuses et bien-
motirier ma communiqué sa déc‘ia-mtion '31 1a fnisantcs du génétal en chef Dmnourier et de
nation frangaise', j’y ttouve lcs sentimens 6: [cs 53. brave armée. Jc déclare €11 outre , que va-
PY’FC'PES d'un hGFl'Hne' VCrtueux , qui aimo véti— nant dc nous batzre récemmcnt , er i piusieurs
rfblemcjil‘ 5:! WHERE, Ct voudtoit fliire cesscr rcptiscs , cn Cnncmis vailians, intrépidus etgé-
lanar'chie et les ca‘lamités qni 1.1 déchirent , en nirc’uX’, jc f‘crai joinclre, si la génétal Dumourier
In: ptocutant 1e bonheur d’une constitution et le demande) tine pnrrie de mes troupes, on
(inn gouyémement 52135 et sohde. Jie sais que route mon arms 51 l’ntmée frangise, pour coo~
Cest‘ 1e vosu unanime de tous les souverains , pc’ter cn minis ct en compngnons d’atmes, dignes
que d'cs faccieux on: armés contte‘ 13- l’mnce , dc s’estimex téciprcquement, d rcndte 51 1a Francis?

[:2 marc’c/zq! prince ,dc Saxe-Cbéom'g, gs'nc'ml
m chef: ties armces dc 5a mtzjcsrc' l’cmpercar
er dc [cm/om: ,. aux Franfois.

 

 

 

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son roi constitutionnel, la consrirution qu’olle
{their clonné, et par consequent les moycus cle
la rectifier , si la nation la trouvoir impnrfitite,
ct ramencr ainsi en France, comme dans le
reste de l'liurope, la paix, la confiance, la
tranquillité ct le bonheur. Je déclnrc par con-
sequent , sur ma parole d’honncur, que je ne
vienrlrai nullcment sur le terriroire lrancais pour
y flute (les conquétcs , mais uniqricmnet et pure—
ment aux fins que j’ai ci—dessus incliquées. Je
declare :russi sur ma parole d’lionneur, que si
les opérations militaires que l’une on l’nutrc place
forte soit rcmise £1 mes troupes , je no la re—
garderai jamais autrement que comme un depot
sacré; et je m’engage ici, de la maniére la
plus positive et la plus expresse , 21 la rcndre
aussitét que le gouvernement qui sem établi en
France , ou le brave géné al Dumourier le deman—
deront. Je declare enfin quejc donncmi les ordres

les plus se’véres, er prendrai les mesures les plus 3

vigourcuscs et les plus cliicaces, pour que mes
troupes ne commettent aucun exces , nc se per-
mettent pas la morndre exaction , ni la moindre
violence, pour qu’elles respectent par-tout les

personnes et les propriétés sur le territoire {ran-'3

gais, et que quiconque de mon armée oseroit
contre~venir fl mes ordres, soit puni sur-le-
clmmp de la mort la. mort la plus ignomi-
nieuse.

Sig/15’, DE SAXE-COBOURG.

Lamar/70mg, 1e 7 avril. Le quarrier—général
dc l’ennemi esr acruellemenr i Lingefeld; ses.

patrouilles s’avancent assez et sont presque tou-V

jours de 30 5 4o hommes soutenus d’infitnterie
légére. Elles vxennent escarmouclter avec nos,

avanr—posres (lCP'JlS que nous DOUS sommes d6.

nouveau replaces dans une partie dc ceux d’ou
il nous avoit éloignés. Il pnroit qu’il a (les in-
tentions et des projets enttc Selz et Forr‘
Vauban. Nous avons :‘t cet efibr redouble de
surveillance, er nous nous tcnons clans Laue
tetbourg, jusqu’fi ce que, plus fort que nous,
il ne nous force de l’abandonner.

FRANCE.

Names, 8 MM. Les communications sont
toutod-fair rémblies; néanmoins les coutriers
sont toujours escortés par la gendnrmerie, jus-
qu’d Angers. Nous n’avons plus rien Li craindre
pour notre ville, qui a 6:6 enriercment bloquée

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par les brigancls , pendant plus de quinze jours.’
La garde narionale clc Nantes faisoir des scrties
qui réussissoient génémlemenr; mais uue heure
spres que nos dc‘tacltemens s’étoient remis. en
route pour rentrer, les brig-ands revenotent
occuper leurs camps. Notre situation n’esr plus
d'ésesperée , mnis si nous ne comptions sur l’ar-
mée (lo Berruyer qui s’approche, er si les
Anglois avoient 1e ptojet cl’exécuter une des—
cente , nous serious bien embarrassés. Nous
avons cntendu .cette nuit une forte et longue
canonnn‘e, du cane du Loroux, a quatre lieues
cle Nantes. Nous présumons que c’cst l’arm'ee
de Berruyer qui aura attaque pendant la nuit
les brigands retranchés sur un hauteur, réunis
en grand nombre, ayant clu canon et (les chefs
que l’on nous (lit étre assez expérimentés.
On ne peut arriver 2'1 eux que par des routes tie
traverse, impruttcables surtout pour l'nrtillerie.
rroutes nos c6tes son: -.‘1 peu pres dégagees des
brignnds qui les i11Festoicnt.Le généralLabour—
clonnaye 9. 19215563 trois jours fi Nantes ; ll esr re~
parti liier nmtin pour Rénnes. Le tribunal cri—
minel et [:1 commission militaire jugeut scir
et matin. Douze' tétes sonr cléjfi tombées sous
la llaclle de la loi, enrr’autres' celle d’un ci—de.
vant notaire royal , fermier régisseur du Chateau
de Clermonr, ct celle du nommé d’flngae, ci‘
devant noble , Chevalier de Saint-LouisJ seigneut
de Pue, et jouissnnr ole 4o mille livrcs de rente.
—— La guillorine est toujours en permanence.

Paris, (e 13 avril. Le ccnseil de la commune
s’est encore occupé aujourd’hui de la {Eire hos-
pitaliére projettée pour la reception de 121 mu-
nicipnlité de Liege. l.\'I..Clmumet a fart arréter
l’orclre qui doit y titre observe. U11 groupe de
rambours er un piquet cle cavalerie ouvrironr la
marche; vienclront ensuite les sociétés populaires;
les corps aclministtntifs‘: les juges de tous les
tribunaux , et surtout 1e tribunal révolutionnaire
qui a été plus particultércment (lésigné par le
procureur de la commune; 1a municipalité cle
Liege er celle de Paris , er enfin une deputa-
tion de la. convention nationale. Le cortEge ira
prendreles Liégeois :ileur aubetge, firuxbourg
St. Martin , er les feront passer sous l’arc de
triomphe, que l’orgueuil de Louis XIV elem
jvadis pour des fetes d’une autrc espéce; le Clml‘l'lot
qui contienr les archives de la municipalité de
Liege serct couvert dc divers, emblémes qui rap~

 

    
   
 
  
  
 
 
  
 
 
  
  
  
 
  
 
  
  
  
  
  
  
  
 
 
 
 
  
 
  
 
 
  
  

  

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pelleront Ics, vertus civiques', e_t surtout hospi—
taiieres , (105 nuciens peup1es ‘1ibtes. Pencianth
matche , on chanteta une hymne dont M. Silvmn,
Maréclml , sem 1’auteut , et la musique composée
pat M. Gossec. La fete seta tetn‘iinee pat’un
banquet civiqugc’estM. Real qux a fait attctCt
CCtL’C detniete disposition.

§ Convaincu pat Ies observations qui Iui ont
été f‘aites, que 1e5 precautions prises pout em—
péchet la sortie de Paris, pouvuient en éioignet
tous les (En-angers, et, ce qui SCl‘Oit pis encore,
le ptivet cle subsismnces, ‘c consci1- géne’ta1 a
ai‘tété que 1.1 sortie dcs bni'rietes setoit 111‘)I€:
comme pat e passe, Ct que pout accordet des
passe-ports pout 1’intérieut de 1’Etat , on nicxt—
getoit tien autte chose que ce que prescrit la
loi de citconsmnces décrétc’e pour cet objet.

- § On seta plus sévéte pout l’exe’cution de celle
qui ordonne 1'affiche des noms dcs citoyens sur
la porte ou sut 1e mut dc chaque maison. Ces
afliches ne devtont pas ette piacécs .1 une hauv
teut de p1us de ; pieds; e11es seront écritcs en
catactetes ttés—lisib1cs, et contiendtont non-seu—
1ement 1es noms et pténoms du ptopriétaite‘et
ses locataites, mais on y inscrita 1es surnoms
pat lesquels ils sont connus; on y feta aussi
mention de 12. profession ou du metiet qu’exet—
goit chaque citoyen , s’il n’en a pas acmellement;
et on dim d quel étage i1 eSt loge, si c’est an
premier on an second, &c., sut. 1e devant on
sut lc dettiére.

§ Nos lecteurs doivent remarquet qu’en gé-
nétal nous glissons ttés IégEttment sut les dé~
tails des tixes qui s’élévent :1 1:1 convention 11
en coute 21 un bon citoyen <1’annoncet 3‘. la France
combien Ia representation nationale est aviiie pat
des déuoncintioms, des menaces, dcs propositions
e1e carnage. Des pattis s’aigtissent et sont impa<
tiens de se trouvtt 1es uns avec les auzies 3
comme si des teptésenmns ci’un grand people,
appe1e’s pour s’occupet de son bouilclll', devoient
aYOir d’auttes passions que celie de ce bonhcut;
et voit dans leurs colle’gues dcs amis qui lcut sont
donnés pout y concoutir.

§ Aulieu d’adtesses 5. 13 convention, disoit
Iiiet , aux Jacobins , Albitte, qui toutnent [OH-
jouts au detriment du peup1e , i1 taut se tépnndtc
en actions. Condamnet £1 mot: tout cc qui porte

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mom Ega1ité, avoir 1e dtoit 66' met tout finigré
qu’on rcnconttem titans Paris-7 de chassc't tous
1es aristocrates, 6: tons ceux don: 1e patriotisme
n’est pas it 1:1 hantcut (iu notre. Det‘iarct Ique
1’assemb1ée n’existe que dans 1:5 bone przri‘iotes
de 1.! Montague, tine Linguine tons 1:5 nu—
ttes, et n’cn (init‘i1 tester quc douz; , 1:1 con—
vention scm tonjouts compfette.

C ONVENTION NATIONALI‘.
Suite d: [a séancc du verm’rea’i 1.1 avriz'.

On fait 1;CEU.I‘€ d’nnc leztte de Custines, de
\Veissembourg, 1e 9 :1V1'i1.

Un dc- mes aides~de-camp, nommé Caudcbert,
arriva chez moi 11 y a quelques jouts. Je vois
vorre plan, me dit-i1; vous étes lie avec Du—
moutiet , vous voulez retabiit 1a toyauté. Je pris.
ce discouts pout cc1ui d’un hcmmc egsre’; Cau—
debett avoit ma confiance, je 1e connoissois
honnete et tépublicnin.

Je 1ui demandai comment une patei11e idea
avoit puentret dans 5a tete , 1ui qui me connois—
soit, et je fis tout ce que je pus pour 1e ra-
menet. Le lendenmin i1 s’adtcsse 31 mon sCCte-
mite. Vous étes pent etre, 111i dit-il, un agent
de la Prusse et de 1’Auttiche. Le secretaitc
afecte, vient se p1nindte 2i moi, et me dit clue
Caudebett étoit fou. J’é‘tois dans mon human
:1 expédiet une dépéche :‘1 1.1 convention. Cau~
debut y entra et tecommcnga ses déclanmtions.
Jc sortis pout prendte 1es ofiicicts qui étOiL‘llt
1:1 témoins (12 ce qui se passoir.

A l’insmnt Caudtbert saute sut un P1SEO1C‘: et
1e ditige ti ttois pas centre rm. poitrine. Jc pit-
sente 1’estonmc et je dis: tire. Non, i‘cptit
Caudcbett: ti 1’instant i1 mi: 1e pi£EO1CC dnns so.
bouchestira et tomba etc-min sut 1c pianchet;
comma 11. n’étoit que blesse, je iis 6m les at-
mes , do pent qu’i1 ne s’achevfit : on It: trans-
porte 5. Paris. CEI honnne est né Vertucux, les
tmhisons et nos mnIlieuts lui ont Exit pcrdre
1a ratson; j: regrette bicn since’tement que 1.1
Iépubhquc soit privée dim de scs défcnsums.

Sig/25' , CUSTINES.

Pat une seconde Icttte , Custines I'CHCUVC110
ses plaintes conttc BeutnonviHe qui, pat 1’0tdte
donne ;1 1’atmce dc 1n 1‘7105c11e, d’nbandonner
ks tevets des Vosglts, a expose l’atmée qu‘il
counnazznc , t1 F'CL'IE onus 1es panics tit; 1’a11tinat5

  
 
 
  
  
 
 
 
  
  
 
 
 
 
 
  
  
  
   
  
 
   
  
 
  
 
 
 
 

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’- ._...-..._~ -A

 

 

il accuse il’al’lemblée d’imprudence pour avoir
contié a Kellermann l'armé'e des Alpes , le ijour
meme ou il 1e dénongoit; il retrace 5a conduite
depuis l’assemblée constituante, et conclu qu’il
a toujours éte républicain‘ dans le fond de son

ccnur; il engage la convention ii faire mire tous‘

les in’éréts particuliers, pour s’occnper avec calme
dcs moycns de sanver la patrie; et‘c.

.ie vous envoie copie de la sommarion faite
par le general ennenii, Utmstetd, a la place de
Landau.

Sam/nation fairs cm commandant de [a place
dc Landau, [e 8 avr'il.

V us ave-z sans cloute appris, monsieur, qne
Dumourier Cr la tote tie son armée , a fair arréter
les commissaires de la convention; il les a- fait
coninire '5; Mons , ci’ou il3' ont été transfétés a.
lilaiistticht. Dumonrier a mis son armée sous
la PYOECCEiOH dc l‘armée impériale, il a pro—
clamé Louis XVII, roi de France.

Vous voycz, monsieur, que vousn’avez point
de tems a perdre. Tous les francais bien in-
tentionnés vont se réunir pour le rétablissement
dc la monarchie.. Remettez—moi donc- votre‘
place quii, en cas de tefus ue tarderoit p.15
a are prise.

Sig/2c" URMSTERD.

Ponlletier‘ fait un rapport sur les ge’néranx.

Stingel e: lianoueg il ajoute ‘tles réllexrons tie
son chef. Petion, an nom elu comité, demande
qn’on le censure. Ici tumulte- .flretix. La con-
vention décrete que ces denx généranx seront
conduits cleva'nt le tribunal révolutionnaire.
Guaclet monte 31 la tribune pour répono’re
2‘1 Roberspierre; apriES s’etre justifie , il lit one
piece on il étoit dit: [:2 contra-revolution a son
fin/cw dun; [a com/eation. OuiJ oui) (lit l‘vIarat.
if: oni attire sur l‘i’lamt route l’indignation (l6
l‘assemb'lée. Ii souticut son opinion; on clenuntle
conzre lui nn decret d’accnsation. Danton veut
j‘zstificr Marat; il est 2‘1 son tour refine pat
Fonl’itecl'e, qui invoqzie l’opinion publiquc do
' :rtemens snr le compte cle Marat, et le dé~
‘[ qui condainne a mott lesptovocateurs an

   

 

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meurrre ;'et qui ,v plus que’ Marat, a provoqué
les assassinats?

' Marat se defend er dit que le décret va oc..
casionner les plus grandes 'rumeurs. La seance
se ptolonge e‘n ttmpétes er en éclats jnsqu’z‘i pres
de onze heures dn soir. Enfin on déctete que
Marat sera mis en état- d’arrescation, et que
(les demain on s’oecupera. cle- la question s’il y
a lieu 2‘1 porter contte lui un- décret d’accusation.

Se’ance du Samedi 13 avril.

Dampietre écrit du 9, de Bonchain que
son armée est campée en avant cle cette ville ptéte
a porter du secouts aux villes qui en auroient
besoin. Il dcmande une levée de 40
mille hommes,‘et que les départemens soient
en‘e'tat de requisition permanente. fienvoyé an
comité Cle salut' public.

Les représentans clu peuple écrivent de Va-
lenciennes du 10 que l’ennemi se porte sur Condé,
et que la place les a canonnés toute la journée.
Les soldars sont dans les meilleutes dispositions.
La communication avec Valenciennes le Qnesnoy
est interceptée. Le gén‘e’ral anrricbien a envoyé
1'11 parlementmre aucbef de brigade, Chancel ,
Llul a repondu qn’il étoit disposé a se défendre.

L’aimée de la Hollande est renttée dans le
département du- Nord , et’ partage l’indignation-
de la republique, contre~ la trahison de Du-v
mourier. '

Perion tente" de. Faire rapporter 1e décretf
remlu contre Miranda. . , '

Un inembte établit qu’il paroit que tom-s les
généraux, Cusrines, Dnmouriet, Miranda et
autres avoient adopté, et suivi un méme plan.
On maiitient le décret.

Les commissaires de Valenciennes envoyent
une nouvc—lle proclamation de Cobonrg. On
s’oppose :‘1 ce quelle soit Inc, 6: par un assen—
tinient spontane 6: general, on décréte que
l’on n’enrcnrlra jamais :1 ancune proposition (les
cnncmis, tendant a alterer l’unité et l’indivi~
sibilité de la république, er peine de‘ mort
centre ceuv. qni traiteroicnt avec les puissances
q‘ni n’auroienr pas rcconnu la république.
Rapport surMarar , nouveaux tnmultes, demain details.

 

On {oni'crit :1 Paris an bureau tie in Vedette , boulevard de la porte Saint—Martin, :l celle. Sa.in[.1)'enis‘ No“ 3
‘ a . - . .. u r . . ‘ . 1 o -
Le pi‘iX del Abonnementefi do 27 [mos pour 1 anz'mel i g liv. pour 5x mors , 7 MN 1910.15 ?Oul' ”01's mois. 01‘:

mm. s'abomier pour deux' moi: cn enroyant an afligna: dc cent i‘ols.

 

 

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