xt79s46h4c4d https://exploreuk.uky.edu/dips/xt79s46h4c4d/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1840 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1840 1792-06-06 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 06 June 1792 text Journal Général de France, 06 June 1792 1792 1792-06-06 2023 true xt79s46h4c4d section xt79s46h4c4d N“ 158.

 

JOURNAL
DE

FR

‘ Du rMcrcredi

U~m¥§fim i6
4.) f

(629)

~34qu ‘ ' .
_._..._. -

,
1

GENERAL
ANCE.

w.

6 Juin 1792..

 

 

 

N O U V E‘ L L E S.
De Vienne, le 25 mai.

L E corps de l’impe’ratrice douairiere a été
déposé le 19 , clans llancien caveauide l’au-
guste famille impériale, chez les RR. PP.
capucins. La cour portera le grand deuil
pendant trois mois, mans les spectacles ne
serout ferinés que trois jours.

M. de Noailles, ci—devant ambassadcur
de sa majesté Lrés-chrétienne , a obtcnu ses
passe-ports, puree que notre cour vient
d’étre informée que M. Bluinendorf, notre
charge d'ufl’uires 51 Paris , en étoit pzirti sans
avoir éprom’e aucun mauvais traitement do
[a nation. ~

Les Tyroliens sont furieux du massacre
qu'on at fair 2‘1 Lille (1e leurs compatriotes
qui y étoient prisonniers. 'l‘ous veulent s’en—
gager pour les venger, et ils arrivent ici en
foule

Toute la capitule a été saisie d’horreur cu
apprenant le massacre de ces prisonniers ,
mis en pieces de sang—Froid par un peuple
l’urieux. Tous nos soldats ont frémi 2‘1 ce
re’cit d’atrocités, incroyables chez une na-
tion, qui , (Zepuis qu’ellc est lib/'0, semble
s’étre dépouillée de tous les sentimens qui
honorent l’espéce humaine. Dieu veuille
que la partie saine de la nation Frangaise
a.t assez de Force et de courage pour empe-
clier la continuation de ces crimes, qui,
sans cela, forceroient tous les peuples it
courir sus £1 ses bétes féroces pour les exter-
miner.

Barisbonne, 20 mai. Les rois de Hongrie
et de Prusse viennent de déclarer aux illus—
tres états e. la diéte : a Que la guerre survenue
avec la France , rendoit indispensable l’asso-

clarion des membres de l'empire Germani-
que , pour lit defense de la patrie commune ;
que pour le maintien de la tranquilliié pu-
blique, et alin de mettre les Frontieres de
l’Empire en sureté , les deux puissanees res-
pectives s’étoient déjéi alliées,de maniére que
par 06 moyen les cercles exposes par leur
Situation , pouvment se promeure un secours
et une assistance cflicaces; sous condition
cependant que chaque état (les memes cer—
cles entre dans la confederation et fournissa
£1 proportion de ses moyens un contingent,
soit en troupes , en argeut on on fourage 3.
mais que dams 1e cas oil ces états envisa—
geussent la guerre présente comme unique—
ment relative e la maison (l’Autriche , les
deux cours royales , y consentant , I’égle-
roient néanmoins leurs operations iiltériuu—
res d’aprés cette niaxime connue , quin’erc
point pour nous , est Conn-e nous. »

Berlin , 24 nzai. Le roi a passe en revue
plusieurs regimens, qui ont exécuté (les
manoeuvres qui l’ont beaucoup satisfuit.
Toute la cour est revenue de Postdam. L’en-i
tiée procliaine des Iroupes Russes en [’0—
logne n’est plus douteuse, l’impératrice de
liussie vient de faire paroitre une declara—
tion relative £1 cet objet. Cette nouvelle n’est:
pas sans importance au milieu de la criso
(lont l’Europe est travaillée; elle V3. com-
plirluer les intéréts de la politique des cours..

M

Framfort, 25 nzai. M. le duc regnanc
(le Brunswick 3. prescrit une aurre route
51 la colonne Prussienne , composee de huit
regimens; elle dirigeru SE! marche sur Cas-
sel , Fritzlur et Herborne pour Coblentz , on
elle arrivera 211a lin de juin; c‘est lét que serq
1e quartier’ généralt

 

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( 630

W

film‘gnnn 9.7 27201. Los nouvcaux commis-
sairus do 111 Drome 9111125 Benches-du-RhOne
out fair paroi‘trc une proclamalion qni 11 pro-
(luit un assez bon offer. Dojé plusieurs Fa-
milies émigréos (locerte ville sont renrrées.
Voici nn extrait (11-) (36110 proclamalion.

(c Déjé nous avons appergu (lcs dispositions
an remur (lo llcrn’lrc, (léjé 1a voix (lu vrai
pun-iolisuic so 12111 entcndre , déjil 1’6311’61‘1‘05-
cencc commancu £1 s’;1p{,1:1ismr , 11:3 passions
injustes se 1aisvnt, 11‘s inréruts se conl’on-
(luni’: : bionlOI l'csprit public qni commande
tons 1.5 sacrilims , cx':rccr21 par- rout son
1.11111: influence: el,(:'cs1'alors , CITOYEN’S , (pie
V0115 scrcz vci‘ilzililzmient licureux, (1116 1:1
puisible jouissuncc (11-; 1&1 libcrté V0115 scru
615511101).

1.1mm qua (lo tristes événcmens ont éloi-
gnés (1.; vws l'oyitrs, I‘nntycz avoc assurance
(111m. 1c scin (11: \"0s funn'llvs , 1:1loi VOUS as—
am: s11 IHOI‘dClLlOIl; Vcncz jouir (1n libre
exi-rcici: (11-, V0.) (lroirs. Le temps (165 ($160-
1mm approcllc : c’cst (111 clioix de vos ad-
111111;.Sll'élLCUI‘s, (16 V05 juges , (le vos prél'res
c011.~111.111ioum:ls ; c’est do 121 bonne organi-
sation :11: 111 gin-(lo 1111110111111,x qne (lépcndra
1o 5111111 pubhc (at volre Li'anquiIIiIé future.
Si vous n’assistez pas aux (isse1iilg1ées pri—
n.airias , si voz‘m imlil‘fércnce laissc 1.111 libre
essor 51 1’in1rigno , si 11: vice c1111 vcrtu pésent
égalmnent (lane 1:1 balance (his opinions, 11
no pourru s’éLeililfr aucune confiance entre
lcs igiagistraus ct 1r; pcuple; 112$ aurorirés cons-
tituécs seront avilics , et 1’arbre do la1iberté
no pouz‘rzi s’éluver.

lit vous 1011s,1'n[’ans (le la parrie, qui n’a-
vez pzrs (loiacspéré (1c 1:1 Cliosc publiiluc , \‘OUS
(1111 , soutcnus par votrc couragc 61 par votre
civisnle, (1vcz conwrvé 1a pu' elé (11: V05 prin—
cipes an milieu (les commotion; violent'es
(Tun ébrdnlcment politiquc, lltlfl‘Z—VOLIS (le
(léposc’r vos resscntinwns 5111‘ l’nnlcl (la la
liberté l l’nnlonncz (lcs crrcurs (l’opinionl
Que lcs 1111*5111'1‘5 rupx'cssives11'z1ppal‘ticnnent
désornuiis (1:121 la loil (iltjs‘t uujnnril’liui qu’il
funt 56(11101‘110 puctc dc faini‘ilc, un Irairé
(1’nnion ndcnssuirc 51 min: bOHlIrHH‘; c’est
aujourd’lnii (Inc (165 ci!o~ycns (lUVCnLIS libres
doivcnt sc réunir 5011:» l’etemleml (lu patrio-
tisnie, er jurur tons unsciiilqu: LA CONbTITU-
TION FnANcAisn on 1,1 mon’r. » »

: Nous 111: smnnics cepundant pas sans
inquiétudcs. Ella-s sont fowlécs sur 1’cxis—
teucc (171111 clul1inflrrna1, (1111 nlost tenu que
Imr les brigunils (lo iWonmux, ct (10111 165
chefs $0111 Unprat 1o jcune, 16: juge Raphel,

décrélé (l'afournement personnel, at alll'I‘GS
meneurs (112 1.1 I‘acrion. Ce club clans lcqncl
11 se fair ionrnellcrncnt lcs motions les plus
incomliuires , :1 pris (la la consisrance (lepuis
qua les volontairos nationaux s’y rcnclent
en fonle; mais aucun (:if‘owrn honnéte 11"}r
a encore puru. On y a zurdlé , ces jours (161‘—
niwrs , 1:1 fabrication (11: (11111:: millo piques,
pour arnwr, a-r-on (lit, 16:3 fomnms; nuns
on soil? (pi’ulles soul «lcsrinécsi1urn1crle parli
(lcs 111112111115 (10 Rlonloux.

L1: club n’é’ant coinposé que (Tune soi~
xanmiuo (1e ()rmlins, l’excrénient et la lie
(111 pcuplc , suns fortune ct sans possessions,
on 11,11 nucun fonds pour Fournir (‘1 la Publi-
ca1ion arl‘éuéc; (1'01‘1 1’on conclut qu’on 1e-
vem une confrilml'ion forcée 5111‘ tons lcs
cftoycns, pour Yournir (‘1 cute (lépense , cc
(1111 11 est pus 11110 pcrspcctn’e pcu inquic-
‘tzmte.

0n croit que le Fameux Jourdan a éré 11r-
rélé aux environs (lu SaintEsprit; (l’unrrns
discnf: qu’il a trouvé un usylc (‘1 Niines. (31-110
131313 114.0011 , quc 11513111111133 nutionule a (1&-
cliainée , cs: 111 terrcul‘ (lc tons lcs pays
V01sins.

. W.
Paris , 5 Jain.

Les habitués (113 la terrasse (les Fcuillans
poussent (les cris .(le rage, salon toure la
Force (18 1’cxpression , du (léC'I‘et qui (lé—
Clare qu’il n’y a pas lieu aaccusation con-
tra V1. anort-(lufi'crl‘re. Qu’on imagine
un troupeau (1c betes féroces 51 qui 1’on en-
11‘31’6 tonr-h-conp unc proie (pi’ellos <41’oient
prifetes 2‘1 (lévorcr , er. 1’on aura une idée as-
sez justc (lo 11 fureui' qui agile les motion-
naircs. 11s.\'omissent llaul’enient les injures
11-5 plus alroces conlre 1’z1ssomblée. Tons 1535
(léputés, £1 l’cxception (lo Mcr1in, (16 15:1-
sii'e, Chalmt (at quclques aulres , sont (lcs
gue 1X , dos scéléruls , or untres noms , ac-
compzignés (l’épnhctcs énergiqucs qua nous
épargnos 51110:; luctenrs. La liste civilo a re-
(lonblé (1’ef1‘or1's CI; est: purvenue (‘1 11:5 séduirev
Le pcuplc (#1 11'01) l30n : i1 faut qu’il so leve
tout cmicr : i1 fluit qu’il (levienne cclui (111
14 juilletl — Tcls sont les cris ( ui s’écliap-
pent (16 tons 165 gl‘oupcs. Il’laut avouer
qu’on nc reconnoit pas , nu (lr5crct qu’elle
vient (1e porter , 1a majorité (11>, l’ussemlflée.
Cc l’i’csr pas que nous ayons e11 jamais asscz
bonne opinion (lo M. Duport-(l117'1‘1‘r1re pour
croire qn’il nzérilzit 1‘lionneur (l’aller (‘1 Or-
léuns; nuns (lcpuis quelqucs jonrs cettc im—

powntc mu]oriié avoit si bien soutenu la

 

 I'iauteur :‘i laquelle olle s'étoit élewle tout-£1-
coup, qu’il eioit (liFiicilc dc croire que 1V1.
Duport, qui (asi‘ fouillnnt et accusuteur pu-
blic , di‘u: l'ai‘réter (inns sa marche rapide.

—— Les zinriivnnes divisions renaisscnt
du scin (lies lixCLions. Nous nvons vu cmn
ment Rouyi'r a il'aité Brissor. (Jelui—ci s’en
est vengé sur Cliabot, qu’il rogarde comme
un lioniuio absolurneni inepie,’ et qui n'a
pas méme In lmnteux talent do la dénoncia-
tion. Dos 182 piéces que Cliubot avoit an-
noncé avec emphase devoir prouver l’exis-
Lance du comiié autrichien, plusieurs, dit
Brissot , sonr. controuvées , (l’autres insigni-
fiantcs , ct d'uutres absurdcs ; ce sont ses
propres expressions. Mais , nous l‘avons
(lit, ces liziincs particnliérss no nuisent
point an mouvement dc, la H'IEiSSG. De
nouvcaux pmjcls , des projets al‘ti-eux 5e
formant dams l’antre jicobilc. ()n vcut la
guerrc civile , puisqu'on s’obstine ii vouloir
arraclier (lea lJI'LlS du roi , ccitc rcinc auguste
et mallicurcuse, la seulc consolation de ce
monurque quc presse 1'3 poids de la clou-
leur , ct dont la santé est altérée en ce mo-
ment , par les inquiétudes morielles qu’il
éprouve. Les Factieux veulcnt, éi quelque
prix que ce soit , s’assnrer d’un otage, qui,
dans un moment dc péril, soir le garant de
leur propre vie. Lu gzirde nation-rile est le
seul obstacle qu’on air a vaincre pour exé-
cuter cot horrible dessein. Depuis plusieurs
jours, on s’el'l’orce (le l'associer avec les pi-
ques. Si on n’y réussit pas , alors, on 6113
sera dissoum, on l’on iiendra sa force en
écliec, par la llOnVQélll camp qui va se for-
mer aux environs dc Paris.

SSEMBLLf‘iz—NA'UONALE—LEGELATIVE.
Suite (L) [a .s‘e'ancc du lzmdi 4 jui/z.

Quand il s’agit do (lénonciations dont
M. Chubor, est l’organe, on-(loit s’nttemlre
it un tissu do calomnius aussiairoces qu’ah—
Surdes, et qui, (lans un temps oil‘les lois
auroient quwlque vigueur, moneroiont in—
fiiillibleuieut it l’échaffiiud celui qui on se-
roitl‘auteur. Dire que plusieurs jzicobins ar-
dens (in 0016. droit en ont éré tellemcnt in-
dignés, qu’ils om; demumlé (11.16 M. Chabot
ffit emprisonné :‘1 l’dlibaye , c’est dire assez
co qu’il en [‘31th ponser. Voici ceIte série
monstrueusc de preuves , apportées [)éll‘ M.
Cliubot.

M. Dupm‘t, ancien ministre de la justice ,
a (lit a). un députe du Culyados , que la cons-

(631

titutution ne pouvoit se scutcnir telle qu’elle
est.

M. I‘i'Iiinsuy, garde nationals de Valleville,
district do Caudcbcc, écrivoit, au mois de
I’évricr dernier, que les ci—devant nobles ,
('L Wail/<2 tie [curs domestiquex (:5 lies em—
ploy/0's nurcfcrmes , devoieni enlever le roi.

Le 10 l'évrier, un (lomestique, revenu
dc Coblenlz, disoit £1 Mortagne, qu’on de-
voit cmmener 18 mi (le gré on (16: force; et
dans (:6 cas , l’on décideroit qu’il, n’est pas
en état dc: Iii-{Dimer , at MONSIEUR seroit nom-
mé régent du royaume ; si l’nn ne pouvoit
emmener le roi , on le poignarderoit on on
l’empoisonneroit, ct ce crime , qu’on feroit
retouiber sur .les jilCOblnS et l’assemblée na-
tionale, légitimermt la ligue contre la France.

Une leitre de Bordeaux prc’dit l'enléve—
mom: du roi et la gunrre civile.

Une autre lutzre (lit que les émigrés se-
ront bienlOC 51 Paris , at donneront la cliusse
aux lirigzinds (lu manége.

Un particulior accuse M. Beaumarchais
d‘avoir aclieté , en pays étranger , cinqunnte
mille fusils, er: (lc lcs avoir (léposés :31 Paris ,
clans 1m lieu suspect.

RIM. Pout-l’i‘ubbé et d’Hervillv , officiers
de. la garde du roi, doivent élré (lécrélés
d’accusation; le «lernier a souscrir. une or-
(lonnnnce par laqimlle le roi distribue des
gmtiiicatious é: ses ci-(ldvnnt gardes, pour
leur conduite distinguée.

Des spectateurs dos tribunes ont ézé payés
pour huer ou applaudir.

La section dc l’Arsenal (lénonce des con-
cilizibules dans l’hétel Lie M. de Montbai‘r _

Conseils secrets tenus par IV}. le comic: (it:
(3 rimzildy , ol‘l'icier an service de l'empercur.

RI. (lo Lanibesc, caclié an donjon (les Tui-
leries , est reparti pour Bruxelles.

M. (in Nivernois se rand journcllenmnt
clicz le‘roi, er y roster (10pm neuf lieuras
jusqu’é midi, (le-léi il va 5: Saim-Ouen, oil
16 mi et la reine le \‘isiiont quclquel‘ois.

Conseils aurricliicns clans l’abbnyc dc Saint-
Dvnys , an clié‘itnau de Buillon, aux Ursa—
lines do Saint-Denys , é Chantilly.

11 part des couri'iers de chez M. 1e cardi-
nul de la Rochcfoucuult , ,archevéque (l;

Iloue

Un ci-devant garde-du—corps so. rend an
conseil , chez 1a reins , sous préiexte (l’un
concert. .

I] y a un conseil a} Aureuil, chez Mme. de
Boui‘flm‘s, qui est revenue pour avoir part
an gdteau; MM. 3eriraml ct Mbnfmorin
y éloient le 17 mai; lcs lcllres sontappor:

 

 323

tsées par (les courriers , qui les déposentdaus
uu tmuc, u i'iugatello , oil s’est reudu L111
grind persommge. . .
uléines conseils £1 Briche , pres saint-De-
nys, et chez M. d’Aguess‘eau, rueVeriindou1‘.
On a vu, uu soii', cent voitures duns le
bois de BouLoO-ue ,ullée do Mildrid; ces mes-
sieurs avoient (les cocardes blunclies.
Une lettre d’uu C(J/‘I‘c‘A‘lIU/lda/IL' stir, 21 C0-
blentz , idit que NI. dc ljroglio uvoit requ,
l; 10 avril, deuxlettres do 3V1. (le Rocha“.-
beau, et une de M. (lo Bi‘issac; qu’nu of—
licier avoit apporté A M. de Bouillt} dos (lé-
péches de M. the Lafayette; que M. Luk-
ner étoit regarde’ couiuie un imbécille; que
I”. de Narbonne avoit écrit que , duns peu,
il seroit de l’autre COLé; que M. de lfiiron
écz‘ivoit 51 M. le comte d‘Artois : <( laisscz-
nous travailler, on connoit l'ouvricrz‘i l’ou-
Vi‘age. >.- —— Le meme correspondent écrivit
la 12 mai: a c’est le vrai moment (l’uttaquer,
dams six semuines, il ne sera plus temps ;
je sais que vous étes trahis par vos gene'—
ruux , suit-tout par Lafayette; s’il m’c’toit
permit dc mc/Jrc [a main 310‘ 563 [ctr/"es,
mus veri‘z'cz [a H'anzc...... n
—— M. Ribbus, comme nous l’avons dit,
est monté 2‘1 la tribune, pour de’noncer la
faction d’Orlénns et ses agens. Il uvoit i1
pl‘éscnter un tableau bien intéressant pair
son horreur n’iéme. ll a retrace 165 crimes
de ce prince régicide, llélri (lans route
I’Europe er charge d’un approbre éternel: il
a présenté payant les assassins quidevoient
Bénétrer (lans le palais , massacrer-le monar-
que sur les marches du tl'One, et étendre
leur Fureuz‘ sucrilége jusqu’ii cet enfant
précieux, uuguste rejetton de tant (le rois.
ll a ruppulé les manoeuvres lionteuses et in—
fanmutus de ce ministre , qui a engage la
France dans une gum-re ii laquelle elle pourra
devoii' son Salut , mais dont les premiers
revels n’appellent pus moins la vengeance
sur la tétu (le celui 2‘1 qui seul on doit les
ianputer. ll a clierché é excitel' l’iudigna-
tion dc l'ussexubiée , contre les Carrel , les
iGoz-sas, les redacteurs de la Clu-onique,
l’anteur Llu Patriote Franguis (Brissol') , er
cotte l‘oule de libellistes impudens , qui font
«lu méticr d’écrire un iul'a‘tme briganrlage.‘
En payant £1 M. l‘liobes le tribut (l'élogcs
u’ou doit an courage et 31 l’intégrité , nous
:lirons cependant qu’il n’ewoit aucuu des

umyens propres ii Fair.) triompher la cause
qu’il soutenoit. Un ()i'gune f‘olblb et ingrut,
unu contenance froide et plus que timide,
aucun moyun oréitoirc. aucun do 005 mou—
vemons qui inlluent si puissamment sur une
nouibreuse ussemblée , un LLLHlltOll‘C futigué
puz‘ uno séance qui avoit déjz‘i dure’ cinq
heures, tout contribuoit £1 uuguienter lo.
(lél‘liveur (pi’uvoit [nit nultre le simple ex-
p0>é Lle Ce (pie M. Ribbus avoit :21 dire.

ll fulloit une bouclie plus réloqucnte , un
oratmu' plus nubile, plus uxorcé, pour forccr
an bllttLIC‘ ceux uxéiue qu’on ‘armquoit in—
(lircctou'ient. Nous regrettons (lo n’avoir pas
V11 51 la tribune M. Rainonrl appuyel‘ (19 $65
tuleus ct (lo 563 moyeus , line cause qui p021—
Voit rejetar sur les Vl‘ills conspiz‘atcurs les
crimes (lont ils out faint dc: clwrelier la
trace (luns ce com'té , dont l'existence suppo‘
sée a servi é voiler des complots ti'op re’els.

Se‘ance (in mardi 5 jiti/L 1792.

Le ministre de la justice annouce que
plusieurs criminels d‘Avignon out été ur—
rétés.

Un membre veut se justiliC—z‘ (les inculpa-
tions (lirigées centre lui par lVI. Chubot:
on passe £1 l’ordl‘o du jour.

M. Nurluonno écrit it l’zissembléc pour se
plaindi'e (l’une déuonciation fairs comre lui
pur M. Lecointre.

M. Lesage , (léputé , accusé la Veille par
M. Chabot, lit une retractation de (:6 ca‘
loinniateur, signée fizz/1901's C/Labot.

Le roi demande 6 millions pour le mi-
nistre de la marine.

Lu dénonciatiou contre M. Duport étoit
£1 l’ordre du jour. Apres uno discussion
longue et bruyante, il a été décrété, 1'1 Line
grunde mujorité, qu’il n’y avoit pas lieu £1
accusation. Le ministro (le l'intéi'ieur se
plaiut de ce que les commis de 1V1. Clienin ,
qui étoit géuéalogisle , caclient des titres do
noblcsse, qui doivent étre bi‘filés suivant un
décret. Renvoye’ au départemont.

. ‘....m

S P E C T A C L E S.
Du 6 juin.
ACAD‘EMI: ROYALE DE MUSIQUE.

A/ceste , 0p. ; et Bacchus ct Ariane , ball.
'l‘uizATnE DE LA NATION. Le l/ieux Cd»

[ibamire ; et [6 Carole.

 

«affirm . I

 

Lu...

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I -.