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4:
.

LE MEMORIAL;

BECUEIL HISTORIQUE, POLITIQUE ET LITTERAIBE,

( Feuille de tous les jours. )
PAR MM. DE LA HARPE, DE VAUXCELLES ET FONTANE._.

 

Nom'di 19 Ther‘midor , (lll Ve.
Dimauche , 6 aoflt 1797.

 

ITALIE.

Des frontidres a’e Z’Ita/ie, 1e '22-jr11'llct( 4tlzcl'midor).
Le bruit se répzmd (lu’une grundo partie des troupes fran—
guises do l’ai‘mée d’Ilalie no tardera pas A rentrer en France;
16 géuéml Nlussenzt est arrivé 5. l’auloue, (Poi). il doit,
(lit—on, se reudre {L Paris.

La nuiuicipulité do Venise avoit écrit , le mois dernier,
au ministre (les relulious exiérieures dc la république {ran—i
guise ( Lucroix) , sur diil‘érens olijet's relatils '21 son exis-
tence poliiialue : celui-ci vieut de lui {hire one reoonse
ou il dit : << Vous étcs entrés dams lu carriére brilluule ,
>7 mais dil'ficile, de la liberté; je desire que l’exeinple
:0 (L35 autres peoples, qui l’ont couquise, serve Si vous
an uire éviter les fuutes qui en cremrderont , pour eux, la.
)3 JOLUSSEXDCC. 7n

Les amis (1e l’onlre et du lmnheur social out a-pplaudi
A la cloture dos clubs on sociétés Populaires , qui existoient
dans dill'érenles villes. Cello mesure , ordonnée par Bonn—
Parte , lui a suscité la liaine (les anarchistes , qui ne peuvent
Plus donner un [z'brc cours £1 leurs filreurs et 51 leurs l'orl'aits.
A Bergmne , [a socic'tc' (Pinstruvtion publiquefi c’est le nom
clue les clubs avoient pris en Italic) S’étoit ii peine lbrmée ,
qu’elle déclura bieulot 51 la municipalité provisoire, cc (lue
n plosieurs de ses membres n’avoieut pas 121 coufiance 1”"
blique a) , et demandu on consequence leur d'estiiution.
Sommée do produire scs griefs CORtl‘C ces membres , olle s’y
est rol‘usée; et cette discussion afini par la clOture du lieu des
séunces de ceLte société, at par l’arrestalion de son président.
-—A Padoue, les legons qu’-y donnoit la socie’tc’ d’mst/‘uction
Imbligue, et les exhortatious (lii’on y écoutoit , étoient tel-
lement propres it troubler l’ordre et la paix, que sa salle a

egalement éle fermée. La méme chose a eu lieu a Bologne , ‘

ou des citoyeus turbulens alloient jusqu’e‘i forcer les habitans

it so cooper les cheveux 51 1a jacobine, Sous peiue d’élre?

trailés comme uristocrutcs.

AUTPLICHE.

Vz'enne, 16 22 juillet (4 Mm'flzirz’or). lV’I. (loila Fayette,
détenu it Olmutz , a expose a l’empereur , d’uprés .des oer:-
tificuts de mézlocms , le mum‘ais éLat de sa saute, er. zi d6—

mandé en cwnséuueuce la permission d’uller prendrc les

baius duos un lieu quelconque de la filoravie. Sa lVIajest’é‘h
ordouué :1 son miuistre d’iitat de lui faire un rapport 21 cc
sujet. '

(N°.

: N0.

 

Vis consili expers mole ruil Suzi 1

Vim temperatam di quoque provehunt

79-)

In mains :

 

géuérzmx \Verneck et Kray avoit ézé examinée et jugée par
un couseil do guerre. Le fair rr’ost point exact 5 cos généraux
n’ont point élé jugés : la vérité est (1118 l’empereu-r a thIlllé
au bumu de WVernock 5a retruite , nvec uue Pension; mais
ce géuérul :1 cru devoir reliiser la pension.

ALLENIAGNE.
F/‘anrtfort , [c '29 juillct ( I I t/wrmia’or). Des lem‘es de

'Kissengeu portem qu’on y a 11391", le 21 , lu nouvelle que
treme nlille prussiens so sout mis en mzu‘clie du A'liigclebourg;
(lue dix mille liOllllLlGS de ces troupes doivont passer par
le pays de l‘v’leiuingucn , (lix mille , par cclui d’Hilbourg-
liausen , etle resle se porter dans le pays de Cobourg.
Le prince do. Condé Vet le doc (l’Engliion (pie l’on avoit
dit devoir se rendre mi clu‘ueau d’llummelsberg ( voycz [e
2. ) , soul 21 Neberliugen , et il 11’Csp nulleme‘m (1‘195’
tion qu’ils se dépluceronl.
A N G L E T E R R E.
Land/'05, [a premier aoil’t ( 1.75 Mermidor ). Hier marlin ,
M. VVesley, li‘ére du lord Nlornington, eh secrétaire dc
l’ambassade britanuique {‘1 Lille , est m'rivé avec des dé—
péclics du lord Nialmesbury. On Croit (“Nil :1 apporlé la.
réponse du dirccloire exéculifde france aux derniéres pro—
Il ii’a encore rien transpire i1 cot

pesitions de notre cour.

égard 7 toutes les lottres et papicrs de France ayant éié arrétés
£1 Douvres 7 :1 bord du puquebot la Diane , sur lequel est
venu l\'I. VVesley. Quelque puisse étre l’état actuol (105 no—
gociations , il est évident que leur issue dépendra en grands
parlie , des suites qu’aura la lune élcvée entre lo directoiro
et le corps législatif‘de la république fiangaise; c’cst sur
quoi l’on s’uccorde génémlemeut.

U11 unoien ministre de Louis XVI, aujourd’luii en An-
gleterre, a. publié (lemiérement un écrit, uains lequel il
pl‘aide la cause du directoire cnn‘tre' 1e couseil des cimi
cents : il Clierche é. prom'er , duos eel; ozwra-ge, (1‘18 la can-
duite du directoire dams Gene lune, ([u’il soulient Centre 121
majorité du corps l'égislutif, est mu: :rzrc’m'c do so force, et
que les ‘clameurs (les repi‘ésenlaus du peuyle 50m; dos 5124mm
de [cur foibles-5c. Bicu des personnes ne sour pas de Paul:
de l’auteur. ‘ ‘ ‘ ~ .

Les ol'ficiers frnngais , qui sont enf‘ormés coznme prison»
niers au clifiteau- (le ,1’orcliesler, so pluigueut , dams 1m
mémoirc , (les trailemens rigoureux quils éprouvent de la.
Part (111 gmn'ernemenr.

 

On a. annoncé (voyez Ze N0. 65) que la conduite des

Des leures dc Lisbozme,‘d‘u 3’ juillct, nous annoncem