xt7bcc0tts34 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7bcc0tts34/data/mets.xml  France  1800-11-01 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Décadi 10 Brumaire, an IX, [1 November 1800] text Le Publiciste, Décadi 10 Brumaire, an IX, [1 November 1800] 1800 1800-11-01 2023 true xt7bcc0tts34 section xt7bcc0tts34 ' mé-
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LE PUBLICESTE.

DECADI

IO Brumaire
(fly/mjzw, 14

an I X.
{16’}

 

I T A L I E.
De Milan, le 16 oclobrc (24 vendémz'aire).

L’arrété qui ordonnc la réunion de la Novarese a la Cisal-
pine , est congu en ces termes :

Paris , 1e 20 fructidor (6 septembre) , an 8 de
la république {rangaise , une & indivisible.

Bonaparte , premier consul de la republique, arréte :

1°. A coznpter do I”. vendémiaire (25 septenlbre ), la
riviere de la bezia sera la liinite entre la Lombardie 5c le
Pie’nnnt.

2°. 'l‘ous les pays situés sur la rive gauche de cette riviere,
Seront réunis a la Cisalpine, a commencer du I“. vendé—
miaire. Signe', BONAPARTE.

Cct arrété vient d’élre pulxlié par la commission de gou-
vernement , qui l’a acconfpagné d’nne proclamation au pimple
cisa'pin, dans laquelle, api'cs avoir pnyé un il‘illul de recon—
noissance « au lieros du siecle, an genie laieiifaiaaiit do la
France, qui , dss rives du Nil, ayant entendu nos cris',‘ 88
se ra‘ppelant sa promesse d’accourira notre secours, aprés
une Suite d’yévénemens prodigieux, a , dams un seul jour dc
triumyhe , releve’ n‘otre Vrépulalique nbattuc 8c lui a ranch 5a
d‘ignité premiere» , on invite les‘ dili‘érens peoples qui la
compnscnt a réunir leurs vmux, leuis rfforts 8c lenrs volon-
tés , pour sc rendre dignes éle tant do bienfaits. u Que l’on
n’entende qu’un seul cri dc joie , est—il (lit a la fin, u & (lu’un
seul sentiment de faxnille répéte d’une voix unanime: Viva
la nation franc-aim ; rive l’hmmne dzz siccle, l'inzmorlel
Bonaparte 3 viva la républiquc cisalpine ».

Par un arrété du 8 , lo général en chef Brune a créé une
commission pour jngor les diiférends entre les Italiefiflk les
Frangais. Quatre [taliens sont membres dc cette comiui5<
sion: les liitoyensLatumIa 8c Aldiui , nomniés par le chef
‘ile'l’état—maior; 8c les citoyens Negri 8c Marliani , nommés
Par 10 gouvernement cisalpin

Les biens do l’arulievéqus ale Milan, du chanoine Gum-
brana, 8: des prévéts 'l'averna 8c Maine, ,ont été mis en
séqueslr'e , attendu que malgré l’invitation qui leur a été
fuite de rentrer dans leurs foyers , ils sont~lencore en pays
e'tranger : leurs revenus seront verses dans la caisse dc
religion.

La garnison de Malte‘ , dont la- plus grander partie fut em-
barqne’e le 8 septembre , consistoit en 5 mi'lile hommes, y
compris 500 malades 8c 1000 pan'i‘otes n'mltais. Nombre
d’habitans de la Valette ont pe’ri, faute de‘ vivr'es , pendant
ce long blocus qui a dure’ plus de deux ans : ~27 maisons’ 68
Gene ville ont été de’truites par l’elfet des bombes.

A L L E M A G N E.
D’Augsbowg , le 25 octobrc (ref. brnmairc). i
Lece‘mmissaire orgiOnnateur en chef a frappéyaujours-

 

 
 
 
 
 
 
  
 
  
  
 
 
 
   
 
 
 
  
 
 
 
   
 
 
  
 
 
  
 
   
 
 
 
 
 
  
 
   
 
  
  
  
 
  
  
 
 

d'hui , une nouvelle requisition en nature sur le cerclc dc
Souabe. ‘

Le bruit est général depuis deux jours, que l'arniistice
a été de nouveau prolongé de quatre semaines suivant les
uns , dc quatre mois suivant les antres.

De Francfort, le 25 octobre (5 [rm/Maire).

Le citoyen Louis Bonaparte arriva ici avant—hier, & ro—
partit bier matin pour se rendre a Berlin. On dit qu’il a cu
une conference avec M. le marquis de Luccliesini.

Ce n’est pas un événement indifferent en politiquc de voir
1e marquis de Lu‘cehesini charge de la mission de la cour
de Berlin au congrés de Lunéville. On sait que ce ne'goria-
teur distingué étoit absolumant retiré des affaires depuis
neux ou trois ans qu’il recut sa démission do min‘istre dc V
Prusse a Vienne. Il fut long—terns l’homine deconfiance 8c
l’ami (in grand Frédéric. Le roi actuel, qui a lnirité des
sentimens d’estime dc son'oncle pour cet homtflt‘ célobre , mais
quiavoit laissé pendant-quelque tems ses talcns (lens l’inac—
Lion o‘u los avoit mis le roi son pare , a sans doute cru devoir
l'envoyer concurreminent avec M. le coznte dc Cobentzel ,
l’li’omr-‘vm d’état le plus habile & le plus éclairé qu’ait la
m'nnarchie autriclnenne. M. de Lucchoesini joint h an es—
prit fin & étcntlu des connoissances trés—veriées. . 11 {qt ém-
ployé par FI‘éL éric-Gnillaume dans diiférentes négoéiations
on il de'ploya beauceup de talent. On sait la part qu’il aa
eue an dernicr partage de la Pologne. En x791 , il 'eut une
mission pa‘rt'iculiere 31 Vienne , 8c depuis il y a résidé pen-
dant quatre ans avec le titre de ministre plénipotentiaire
de Prusse. ‘

Les gazettes qui avoient annoncé l’arrivée de 12 mill'e
Prussiens pour renforcer le cordon en Franconie, 8c qui
avoient mémc donné une liste de t'ous les corps & du nombre
d’hommes quiles composoient, disentaujourd’hui que cett'e
nouvelle ne se confirzne Pas. .

On c'crit de VVurlzbou‘rg , le 25, que les Fi-angais ne leis-
sent plus passer le Moin‘pr'es de Dettelbacli; ce qui a donné
lieu au bruit qui siest répandu que les [lostilités recommen-
ceroient le 5 novembre; mais m1 ge’néral Frangais qni est
a Ochsenfort, a, dit-on , assuré gue l’armistice avoit été pro-
longé pour trois mois. :

Suivant une gazette de Prague , il doit se tenir a Cracovib
un congr‘es cntre l’Autriche, la Russia 6: la Prusse. '

De M anheim , le 26 aclobre (fibrinmrire).

II a passé ici , ces jours derniers, un eonvoi d’argenti
prevenant de la contribution de la ville de Francfurt & de
‘ce‘lle du prince d’Ysembourg. La somme. entiere est d’en—i
viron 500 mille francs. On la croit destinée a: payer la solée"
dc quelques garnisons- de l’intérieur qui sont en qetard depuis'
long—team. Celle de Landau fit derniéremcnl ses plaintes an
général Moreau,~qui lui répondit qu’elle n-e fatéoit point

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

partie des troupes sous ses ordrcs; minis qn’il prenoit assez
d’inte’rét ‘au sort des braves vétéruns qui la composcnt ,pour
faire on leur faveurles déinar‘ches les plus actives,
HEPUBLIQUE FRAN guise
De Bourg , [e 24 vendémz'az're.
Le jugement do tribunal do cessation (In 6 vendémiaire,

qui rejette l'appel des nommés Hyvert, Leprétt‘ne, Gorey

& Amiet, voleurs de diligences , condanmés a moi‘t par
jugemvnt du tribunal criminel de l’Ain, du 2.1 Lliermidor
tprecédent, n’arriva a Bourg que dans la nuit du 2:: an 2'5
vendémiaire. Le commissaire du gouvernement pres le tri-
bunal criminel, informé qu’il s’e'toit rendu a Bourg des par-
"tisrms de ces condom-Jo's, mit le plns grand secret dens
i’expéditiou dos ordres relatifs a l’exécution qui devoitavoir
lieu le lendemain; a onze beures du soir , ses requisitions
étoient realises,- entre deux 3< trois heures du matin , les
condmnne’s furent prévenus de l’arrive'e (1e lenr jugement
par trois pierres lancées do dehors , dans la ebur intérienre
‘des prisons: lc factionnaire placé dans ladite cour a déposé
.de ce fair.

Le 2'5 yondémiaire , sur les sept lieures du mati‘n , Io.
concierge des prisons se présenla a la porte du ' cachet o'u
rétoient enfermés les quatre condamnés , pour faire sortir
1m criininel placé dans le meme cachet : aussi—Lot Hyvert,
Lepréfrc 8c Unyot s’élancerent i1 la porte aruie's (le contelas,
B: cntiérement dégagés do leurs CllaiHCS , qnoique lr urs fers
eussent été visités trois fnis pendant la uuit & trouvés intaci‘si
Le geolier 5e sauva, referma ses portes, & les troiswerimi—
,ncls , aprés a‘mir liine' lrrs ,fers (In nomme’ Amiet , leur coni—
plise , emrerent nuds jusqu’a 1a ceinture , dans la cour du
_, _, . .
preau. ' ‘ q
Depuis ce motnent. jusqu'a celui de .l’exécution , il n’y ent
plus ({n’rmo scene il’horreur 8c de sang; les quatre'condain-
l110's , apres une infinité de bravades 8c d’imprécationgse poi—
, gnarderent; Leprétre , apr‘es avoir palpé l'endroit oil pulpi-

It)”. son cmur , se clonna le coup mortel Sr expire. ;' Unyot
sarvécut aux coups qu'il se donna , 8c périt dans leicacliot
d’uu coup de carabine. Anniet 8c Hyvert .furent souls con-r
(luils vivans au supplice; le dernier s’étoit donné six 21 sept
coups dc couteau , s’éioit scié les arteres , 84 avoit en
I'epuule cassée d’un coup de feu; il s’étoit plongé enticre—
ment lc contcau dans l’estomac, & l’agitant en tons sens, il
'5';;C"i.0,it,: Vans [6 7/0J"Cz,j€ ne puis pas mom'z'r, j’ai l’ume
enact-[we dans la corps. . . . l

. ..’.’.’ Hyvert avoit 20 ans .

> Le caractere audacieux & Fe'roce qu’ont Inontre’ ces qnatre

:c) .ilaumés , prouve que les j‘ugeinens du tribunal criminal

fl: l’Ain , & du tribunal dc cassation des 21 thermidor an 8

k 6 vende'iniaire an 9 , sont des bienfaits pour la société.
De Dijon, [e 4 brumaire.

Le general Macdonald, qui commande en cllefl’armée
files Grisons, avoit envoyé ici 1e général Pully, pour faire
passer éi'cetle nrnae’e les troupes dispnnibles. De ce nombre
dcvoit .élre la 52°. demi-brigade. Uu ordre inattendu du
gouvernement, arrivé hier dans i’apres-midi, en a dispose
mutrement : il portoit qu’elle se rendroit sur-le- champ en
uItulie. Ce beau corps est parti ce malin. Il sera rernplacé
~93!" la 6e. , qui est mandée d’Auxonne, oil elle étoit en gar—

=nison :

' a cantonné’a Beaune‘ trois com-pagnies de grenadiers do la
:6“...dcmi—brigade des canonnicrs de la marine.

elle doit arriver ici auerurd’hui ou demain. Nous '
.allendons aussi cinq demi—brigades du camp d’Amiens. On

(2) .Q—o‘k

De PARIS , 1e 9 brumaire.

Les consuls ont pris, le 4 de ce mois, un arrété, h l’efl'et
de faire payer a domicile uue somme de 25,41 1 francs aux
veuves 8c enfans compris dans les deux états 1)rés:’n,tés par
le ininistre de la guerre, & annexes an present arrcte.

Un autre arrété an 7 brumaire, explicatif de celul du 22

.Vfi‘uctidor .d-e‘rnier, décla’re que les villes , forts 8c Chilteaux

: ‘- r ,_ I _ _ , ,
it'd‘ewneuf dop'arkmens reums , seront prowsoxrement conn-

dérés comme postes de guerre , 8c assimilés en tout a ceux
porte's sur l’élat annexé a la loi du Iojuillet 1791.

Un autre arrété du méinc jour applique £1 l’urinée navale,
sauf quelques modifications, la loi du 28 fructidor a117,
relative A la solde do retraite pour l’armée de terre.

-—En execution de l’arrété des consuls , du 28 vende-
miaire , relatif aux individus inscrirs sur la liste des érnigres,
le préfet de la Seine a ordonné qu’il seroit ouvert un regislrc
au secretariat de la prefecture, 2'1 l'cl‘fet d’y recevoir lcs pro-
messes de fidelité a la constitution , qui seront (bites parli-s
citoyens rayés déiiriitivement de la liste des éxnigrés , & in)
autre registre par ceux (loi sollicitent leur radiation. (ies
rcgistres sont onverts depuis 1e 7 brurnoire , 8: tous les cxloycns
rayés jusqu’ici par la convention , par le directoire , 8c par le
premier consul, sont tenus d’aller y deposer leur promesse.

. —- Le x". brumaire , le pref-ct de la Seine , accompagné
ilu seerétaire-genéral de la préfectnre, (In conseil de prerec-
ture , dcs douze maires & arlioints de la commune deParls,
se rcndit , dans l'église de l’Oratoire , pour procéder a l’ouvcr-
tore dos écoles centralos. Tous les éleves , les professeurs, 105
membres du jury d’instruclion , & un concours nombreux de
Litoyens assistercnt iicette ce'réruonic. Le prél'et prononga un
discours analogue 21 la circumstance.

—-Le préfct de police prévient scs concitoyens que lrs
proposes an mesurago de bois & charbmis porteront des‘nr-
mais une canoe de deux metres de longueur , & seront vetus
d’un habit bleu national. Plus, que tout le monde a (lrmt
d’exiger que le inesurage de bois soit fait dans les doublas
stu‘es, ’ ,

-~~ En execution des arrétés du minislre de l’intérieur,
le musée scra ferme'e le 15 brumaire , a quatre lieures (lu
soir. Le 18, les salles qui contiennent les statues, baa—rc—
liefs & bustes antiques seront ouvertes on public.
eutrera lcs 8, 9 8c 10 de chaque decade aux heures accoih
luinée. Le sallon des galeries dcs tableaux & dessins est nio-
mentanéinent feriné pour des travaux particuliers.

-—M. de Cobeutzel éloit avant-liier soir an theatre de la
Republique , dans la loge du ininistre de l'inténeirr. 00
donnoit Andromar/ue & 1:: Carole Le citoyen Talma, d0
retour de Bordeaux, jouoit dans la premiere de ces deux
PIGCI’S. ‘ 1 .

—- M. de Colloredo , qui, assure-t—on , aun grand crédll
sur' l’esprit de lfempeienr , a--le porte—feiiille des afail‘efi
étrangeres pendant l’absence de M». de Cobentzel.

—— On attend é élrasbourg un ambassadeur russe & “fl
envoyé Saxon; on leur rendra les memes honneurs qu'aux
ministies de Prusse & d’Autriche. ,

— Plusieurs journuux ont dit que le général Servan devoil
avoir le porte-feuille de la guerre. Ceile nouvolle est entic-
rement dénué de fondeiuent. {journal (fliciel).

—- Les chevaux andaloux one le roi d’E spa'gne envoie a“
premier consul , étoient a Tours 1e fig vendémxaire, 8: soul

 

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mtenaus it Paris (Kass les premiers jours de la (lécade pro-
.cbaine.

—— Quclques inexactitudes se sent glissécs dans unc de .
nos dernieres fcuillcs; relativement él’afi'ziire dos créanciers
de la pi—dmant ferme-générale : iLu’existe point de cause
floral. contre C'Izauvcliu. la cause plaidée lo (5., a la
cliaiizhre (le vacation du tribunal do premiere instance ,
étoit entre Borcl & plusieurs f'amillcs cles fermiers—généraux _
nu leurs repreisrntans, parmi lrsquels sont les lie'riticrs Bou—
lo ue. C’ost cmunie e'tant an nombre de ceuxvci, par sa
‘fginme, que le Citoycn Cllauvelin s’est trouvé on cause.
‘Bette réclamétiou n’a ricn d’intliviv'iuel; elle est commune
3fi'rtous les hériliers dos fermiers—ge'néraux.

‘ Lcur demande n’a point été rejeltée , mais renvoyéc par
)3 chumbre dc vacation at so puurvoir au principal.

‘ Ce n’est point is citoycu Bureau , mais le citoycn Dela—
malle . depuis long—terns uvantagcusement connu au ban'eau
de Paris , qui a plaidé pour les he'riticrs (les ci—dcvaut fei—
mlers-gerieralix.

‘ . 4- Le citoyen Rioust, que , d’apr‘es un journal de Rouen ,
nous avions dit arrélé 8c conduit au Temple, réclaiue contre
cet article, & nous invite 5 publier qu’il n’cst point, an
Temple 8< qu’il u’a point écrit contre le gouvernement.

-Avnnt-hicr 7 , une portiere dela rue Saint Dominique ,
fauxbourg Saint-Germain, accoucha de trois Iilles, tres-
bien ‘portantes , lesquellcs couiplettent le nombre de vingt—
cinq enfaus qu’a ens cctte lemme ,dont il lui en reste dix.
Elle n’est figée que de trente—sept ans. .

-— Le citoyen Jollivet , conseillcr-d’état , est arrivé Ex
Mayence , 1e 50 vendéiniairc, pour rcmplacer le citoyeu
Shée , en qualité de commissaire-général du gouverncment
pres lesqualrc nouveanx de'partemcns réunis, & de préfet du '
départenie'nt du hient—Tonnerrc. " -

—- Le duc de Parme a nommé' pour son ministre‘ an”
congr‘es, M. Bolla , avocat. -

— On, a publié 51 Florence, an commencement de vendo-
démiaire, une relation authentique de l'apparition d’une
'ame aupres du puils de Rosan . . . . Son motif, s'ans doute ,
'e'toil: d’appuyer du credit de l’autre monde Lin avis qui en
manquoit dans celui-ci. Si nequeo SquTOS acheronta
morebo.

— Le cdinodore Sidney Smith a été relevé de sa croi-
siere par l’ainiral Brikson.

DIPLOMA‘TXF.

L’armistice conclu, le 50 thermizlor, avec la regenee
'd’Alger, par le citoycn Dubois —Thainville , Vient d'étrc
'suivi-d'un traité (1e paix definitif, dont voici les bases
principales: >

« Les relations poliliques 8c commerciales de in répu—
'blique frangaise sont rétablies avec la régeuce d’Alger,
telles qu’ell'es existoient avant la rupture.

n En consequence , .

» 1°. Les anciens traités , conventions , stipulations , seront
nouvellement revétus des signatures du dey Sc cle l’agent de
~la république.

» 2°. La régence d’Alger restitue i: la république franc-
gaise les concessions d’Af'rique , de la méine inaniere & aux
mémes conditions que la France on jouissoit en VCI‘LLI dCS

(‘5)

n 5". L’argent, les efi'ets 8: marchandis'es dontlv es again;
de la re'gence se sont emparés dans les cumptoirs, seront
restitués, déduction faite des soxnmes qni lui out servi h
payer les rcdevanccs dues.

n 4°. Les lismes ne seront exigibles que du jour oh 1(3
Frangais seront rétablis dans les cmnploirs.

» 3". Les Francais ne ponrront étrc rctcnus ix Alger
comma esclaves , sous quelque prétexlc que ce soit.

n (3”. Le cunimissaire—général dela republiquc continucra
ii jouir de la prééminencc sur tous les agens dos autn‘s
nations n . »

Le 8 veudémiuire, la paix a été proclamée dans le
diva“ assemble.

Le m‘énm jour , lo cite-yen Dubois—Thainville s’est pro-9
senlé cliez le dry 8: lui a remis ses lettrcs (lo cre’ance.

Ce prince l’a accueilli avec toutes les démunstrqtions (in
l'aniitie' : il a paru fort sensible 51 ce que le citoyen 'f'lminville
lui a dit d’obligeant an 1mm (in premier consul , 8t lui a
répondu : Oizblions le passé , je veux que nous sqyransi/zlus
anus que jarnazs; ,

‘ Les grands de la régence Iui ont donné (les témoigrmgrs
'd’affection non moins satisfaisans , 8c les consuls Lin-angers Sc-
sont empressés de le féiiciter sur 10 weeks de sannission.

Les“ Frangais out do suite rcpris les couleurs nationalcs.
Le pavilion tricolor" flotte sur la maison du commissairc—
général de la républiqne.

Le premier consul a ordonné quc cette nouvclle {Tit
annoncée dans tous les parts de la Mdditerranée par une
" décharge diartillerie. '

VAnIrZ'rn's.

Avant—hier, 7-bruniaire 7 lo eitoyen Bélliunc—Cliarost .
maire‘ du dixieine arrondisseinont, a été inliumé. Le préfet:
'du dép'artémcnt de in Seine , l-e secretairc-général de la pre—
feelurc du departeinent , cclui de la prefecture dc police,
' ies maizes ,' leurs atljoints, 84 les scerétsires tile mai'ric; uric
deputation (10 la société d'ngz‘iculture S: (in lyeée,rlrs arts ,
so 'sont rendus ii trois lieurcs7 21 la man-in ilu dixi. me Lil'l‘tfl.‘
diswmcnt.’ 113 ont été rug .5 par les adioiuts glu inagislmt
respectable , dOut tous les lions eitoyens diiplorent iil perle.
"La cour ée la mairie Sc toutes les sulll-s é.oient tnnducs en
noir. Le cortege, prece'clc' d’un piuuet dc cavaleric 8c de
la garde nationalc sous les arnies , est parti do la inairie ,
fpou ' tiller recevoir les restes (1e Béthuue~CLzar05t , £2 ia porte
cle la maison qu'il liabitoit, rue de Lille. Dcux liulssiers ,
‘couvcrls do manteaux noirs , portoient , sur 8n ux cuussins ,
drappés égaiement on noir , l’épe'e Egl‘éclmrpe duinuirc. lies
pawns suiroient immidiatemcnt l5: cercueil; les alltOl'iil:$
atliriinistiatives de Paris venoicnt cnsuite : la nizzrciie étoic
0uverte8< Fermée par une coinpognie cle Ea gnu-1:3

urznes basses,‘& par rleux pilluels dc cavalcrie.

.~ ..¥
ultimate,

[.e cortegcls’cst rendu daus cet ordre £1 la maiiie (lu
diiieme arrondissemect. Le cercueil a élé plut'é Linus une
grande sulle tendne on non ~ les purcns , lesmnis tlu decérlé ,
(Sc oeux—ci étoieut nombreux), la deputation du lycée ulna-s
pArls, cello tic la société d’Ag‘r' “nilure , um: deputation dn
_l'inslitut des sourds 8v: muets , présidée par le citoyen 5iCHl‘Ll;
li-s autorités administratircs de Paris, ant pris les places qui
leur ethicnt assignées. '

  

Lie citoyen Piault, ladioint Ella meiiie (in diaimnu arron—

 

 

anciens traités 18c conformément z‘i celui tie/1790.

dissemeut a roncnqé l‘élofie dufirertiiwx site 'en (tic la
7 P , a 3 .l

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

('4‘) ’

France vient ile perdre, ou plutot il araconté simplement
l'liistoire de 52 'ie, & ila fait eouler dc‘s pleurs.

Cette ce'rémonie fu‘nebre terminée, le cc‘rcueil a repris
le chemiu do so deruiere deiueure; les parepsflc‘ amis l’out

s'uivi. Le préfst du departement 8c les autorités administraw

lives ont accosnpagne’ 1e cercueil 8c les parens, jusqu’a la
porte d'entrée de la iuairie,

 

Le lg'ce'e re’publicain vient de publi‘er son programme
pour l’an 9 Nous y voyons que les travaux de cette année
i'ormoront uldivisions remplies, soit par des cours complets,
soil. par des legons suivies sur‘ des objets distinets; nous y
voyons que la p/g‘siqrte- expérime/Llale sera professée par le
citoyen Butet. , qui terminera son cours par les cxpérienees
Lleclrz'co-g/zlvanz‘t/ucs de Volta; la chimic par le citoyen
Fo‘nrcroy, dont les 24 leeons seront principalement consa-
cro'es aux élémens de cette science; l’lzistoire namrelle
par le citoyen Cuvier, qui traitera successivement les parties
les plus intéressantes du rogue animal; l’anatomie par le
eitoyen Sue , qui expliquera les mysteres de la digestion,
de la circulation ,de la respiration, dc la generation, 8m ,
la litle'ralurc par le citoyen Laharpe‘, qui s’oecupera sur-
tout de l’éloquence & de la philosophic du 18E. siecle;
Z'hisloz're par le citoyen Garat , qui s’attachera a l'liistoire
d’lilgypte; l’e’conomic publique par le citoyen Roederer,
qui tx'aiiera successivement de la propriété, de l’origine
& (l1,- l-a circulation des richesses , du crédit public , des
emprunts 6c des impéts,‘ la philosophic morale , par le

citoyen Degerando , qui dévcloppera la double histoire der

l’intelligcnce & de la sensibilité humaine; lo dessin par le
citoyen Legrand , qui se'propose d’exposer d’abord les prin—
cipes généraux de son art, 840. ac. »

De tels noms appellent la confiance , de tels sujets la

curiosité. Le succés justifiera sans doute l’une éc l’autre,

 

Sur 1%. de Cor’ientzel.

li’empereur, en confiantle département des alfaires étran-
geres 8c la négociation importante de la paix au comte de
Cohentzel, pouvoit dillicilemeut cheisir un homme qui
out plus d’expérience & qui eonui‘it mieux la'politique de
l'Europe. Ce ministre , élevé par un pere qui avoit acquis
in administration la reputation d’un homme integre, doux
& e'elairé, tut dirigé dons ses premiers pas diplomatiques
par le célelsre comte de Kaunitz , qui distingua do bonne
heure ses talcns, & qui ne cessa pas un instant de les’ em-
ployer. Etant fort jeune encore , il fut envoyé ministre en
Danemarck, & développa dans une mission un zele & une
sagesse qui décidereut a lui dormer bientot le poste le plus
dillicile dans la circonstance la plus critique. Ou l’envoyavh
Berlin 'au moment oil Joseph H vouloit s’emparer ale la
llaviere. lie'comte do Cobeutzel nc peut empécher Fré—
déric-le-Graud dc s’armerpour s’opposer a cette conquéte;
mais il se conduisxt dans cette conjoncture délicate avec
mute la délicatesse du négociateur le plus habile. Son acti-
vité pour étre instruit‘. Sc pour informer s tems sa cour (lcs
desseins & des operations do ce‘lle de Berlin , satisfit pleine-
snout l’einpereur, en méme tems que la dignité 5: la sagesse

 

0

de sa cenduite lui me'ritoient l'estime du monarque dent il
vonloit contrarier les vues. A la fin de la guerre 'de Baviere',
il étoit nommé pour alle’r au congr'es de Tesclien; Iuais one
maladie vive l’empécha de s’y trouver8c lui enlevala glnire
'de t‘ermiiner cette‘ guerre. Quelque tcms apues, il .futlclaargé
de la mission de Pétersbourg, & son adresse, seeondée par
la presence do l'empereur qui vint lui—uiéme en Russid’,
renversa dans cette cour to credit de la Prusse. ll forma les
liens d’une alliance intime entre les cabinets dc Pétersbourg
8: de Vienne, conserva constamment sur l’csprit de l’im-
péra’trice l’inlluenee (pie lui avoit donnée sou liabilete'ktr
politique 84 les agrémens de son esprit dans la société. ll
aecompagna cctte princesse en Crimée , & elle l’adm‘itju'sf
qu’ix sa xnort dans sa société la plus intime.

Depnis qu'une guerre cruelle embrase l’Europe, le oomte;

de Cobentzel , en suivaut avec zele ses instructions, a con-
tribue’ sans dout‘e a augineuter notre gloire‘ 8: nos dangers,
par la re'uuion des troupes russes aux troupes autri‘chiennes,‘
maisles amis del’humanité l’ont toujours compté au nombre
des politiques sages qui' osoient prononeor le nom de paix
au milieu du murmura des passions irritées. On ‘a méme

‘ pu jugcr des dispositions plus ou mains pacifi-lues de la eour

de Vienne , sur l’augmentation ou la diminution du crédit
de ce ministrc, aussi son élévation au poste de vice-chan-
celier, & son arrivée en France, font justement espérer
qu’on veut enfin travailler eflicacement s mettre un terme
aux mallieurs dont l'llumanité gémit depuis long—toms.
Le comte de Cobentzel est agé do 47 ans. 11 a passé une
partie de sa jeuuesse en France 8c a fait ses études an col-
lege d’llarcourt, oii il s’est trouvé ,avec, le citoyen Talley-
rand , ministre des relations extérieures- ll sait parfa'tement
notre langue; il est fort instruit dans notre littérature, 8c
connoit sur-tout tres—bien notre theatre. II a composé,‘ pour
la société particuliere de Catherine II, une petite comédie
imprimée dans le Théé‘lre de [Hermitage
Baurse du 9 brumaire.

Rente provis., 25 fr. oo c.7— Tiers consol., 56 Fr. 25' c.
——Bons f, I fr. 68 c. —-’ Boris d’arre’rage , 86 fr. 75 c. ~7-
Bons pour l’an 8 , 92 frf55 c.\7— Syndicat, 79 fr. 504;.
——Coupures, 80 fr. 00 e.

1%“

Cours de Morale religieuse , par M. Necker; 5 vol. in - 8". , édition
ongmalo , sur beau papier & beaux careeterea. A Geneva , de l’impri-

merie do Bonuant; & se ventl chez Paschuud, libraire; & £1 Paris, one?“

Maradau , Iibraire, rue Pavée-SainbAndi-é—deS-Arts, n". 16. Prix,

10 fr. , 8: 15 fr. franc do port. - ‘ '

Trailé des pertes desang chez les femmes enceintes, & des acci-
dens relutifs aux flux Lle l’uterus qui succedeut it l’accouchement,
du docteur A. Pasta, do Bergame; traduit de l’italien , area (165
notes , par‘J. Alibert , 2 vol. iii-8”. Prix, 6 fr, , 8: 8 fr. , franc (lie
port. A Paris, chez Richard, Caille & Ravier , libraires , rue Haute-
feuille , n‘. 11. ' ’
Nous n’ai'rious sur cette partie de la médecine que l’ouvrage dc

Leroux , chirurgieu de Dijon. Gelui. (lu dorteur Pasta lui est bien
supél‘leul‘i mats , écrit en italien , il seroit encore tr‘cs-peu connu eh
France, 51 lo docteur Alibert n’en out enrichi notre nation, par
une- traduction aussi fidellc qu’élégante, & fon'du dans la corps de
l’ouvrage ce que le‘ Traité do Leroux présentoit d’eSSentiet. It a on
outre augmenté cette traduction de notes iutéress'ames puisées 82m!
ses propreu observations , & dans les meilleurs auteurs , afin que en
ouvrage derint un manuel indispensable ‘a tous les praticiens. '

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De lllmprim-erie. de Murmur, rue de'!‘ Moinea‘nx, §I°. 423.

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