xt7brv0czj6s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7brv0czj6s/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1836 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1836 1792-06-02 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1792  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 02 June 1792 text Journal Général de France, 02 June 1792 1792 1792-06-02 2023 true xt7brv0czj6s section xt7brv0czj6s N° 154.
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JOURNAL
D E r R

GENERAL
ANCE.

 

 

 

Du Samcdi

.. fair: I792.

 

 

MELANGES.

C o M M E nous ne savons point consacrer
une partie de notre journal 3 (les nouvelles
qui ne présentent a‘ucun dégré d'intérét , et
que nous ne voulons poiutfaire un long ré-
Cit (lu grand combat qui a eu lieu pres
(1e Condé, 01‘1 les Autrichiens sont venus
insulter jusques dans le cimetiére de cette
ville, nos troupes qui Ies out poursuivis
lorsqu’ils s’étoient de’jz‘l retires (l’eux-mémes
apres avoir eu trois hommes tue's par le ca—
non de la. place, nous allons revenir sur
quelques objets des séances précédeutes,
(lue nous n’evons pu traiter avec assez d’é-
tendue. vu l’extréme abomlauce (1e matieres
que fournissoit l’assemblee uutiouale.

Il étoit une heure apres minuit quandl’as-
semblée‘porta 1e clécret qui lieencie 1a garde
du roi; mais 0e premier coup ne suffisoit
pas. Taudls que les csprits étoient agités,
que toutes les passions étoient en mouve—
ment , M. Bierlin demande qu'on pronouce
sur Ie champ sur le sort de M. Brissac. Les
tribunes applaudiSsentavec fureur, et sem-
blent demander par leurs cris qu’on leur
immole cette nouvelle victime. Exéde’ de
fatigue , M. Tardiveau se retire. M. Con—
dorcet s’empare alors du fauteuil et 1?. dis-
Cussion s’ouvre.~— M. Becquey, qui est du
parti de l’oppositiou, demamle que l’assem-
blée se respecte assez pour conserver du
moins les appareuces de la justice , et qu’elle
ne décrete pas d’accusation M. de Brissac,
r: uniquement parce qu’il est chefd’une garde
.é qui l’ou reproche des délits. >> Quoil dit
M. Clmbot , M. Becquey prétend qu'il
n'y a lpas de preuves contre M. Brissac-,
cu , pour parler constitutionnellement ,
contre le S“ Cossé, dit Brissac! qu’il écoute
0e trait. —— Le S" Brissac disoit aux gardes

du roi , 51 l’occasion de la poignée (lu sabre
011 ii y a une této (le coq couronnée ; rc sevez-
vous ce que signilie cet embléme? ll signilie
Ce qu’étoient nos péres les Gaulois, adora-
teurs de leurs rois : il signlfie que vous (le-
vez aider 1e vetre :11 reconquérir ses états.»
Je vous le demaude actuellement , 1V1”, s’é—
crie serieusement M. (llmbot, est-i1 un es-
prit plus contre-révolutionnuire , plus 3(l1‘0lt
et plus perfide 2'1 reprocher 2‘1 aucuu de ceux
que vous avez envoye’s é Orleans .9 L’opinant
a ensuite présenté d’autres pieces , mais qui
n'etoient pas signées.

-——Il n’y a que de la canaille qui peut
dénoncer sans signer la dénonciation , (lit
urre vnix. — A l’orclre , le membre qui a.
parle’. ——— C’est moi, s’ecrie IV]. Calvet: oui ,
hi. 1e president, je soutiens que celui qui
accuse un homme d’un crime, et qui cache
‘sou nom, est un léclle et un gredin. —— A
l’abbaye, é l’abbaye, orient plusieurs mem-
bres du cOté droit. M. Lacroix demande
mal-adroitement gu’on Passe répuratiou au
peuple, pour le mot camzil/c. Que vent
dire M. Lacroix, reprend M. Calvet? J’iu—
sulte le peuple! le peuple , c’est moi , j’eu
suis partie intégrante : je ne connois qua
deux e’tats , les honnétes gens et les coquius.
Je dis que les délateurs sont des scélérats;
je dis qu’ils n’ont existe’ quc (Zn/1.9 [cs rel/1’1}:
dcs szcr‘e , dos Styli}; , dens ces temps que
vous me rappelez souvent..... EXCchZ ma
franchise. . . . . M. Guudet ne se conticnt
plus 2 il éclate uvec violence. Ses augustes
collegues répondent 5i ses cris. M. (Ialvet
est envové '21 l'abbaye , ct bientét aprés M.
de BriSSeip est de’crété d’accusution.
:Dans cette meme se’auce, M. Chabot avoin
menace M. Jaucourt , qui lui disputoit la
parole z‘i la tribune, de letléuoucer au 00‘
mite de surveillance. M. JiulCULlrl; se con.

 

  
 
  

   
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
     
     
  
  
  
   
    
   
  

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Toma de dire quelques mots 51 I’oreille ii M.
(-lelior. —— Mossieurs , s’écrie aussitét llllO-
‘norablc membre, je me plains (10 M. Jau-
Courr , (/zzimc menace (/0 can coups tic C'(HIIZ(?.

J’ai honte , ra$pond 3.ch esprit: M. Jau—
cvurt, (le parlur (lewut l'ussemblée (l’une
currersatiou qua ja Viens cl’zivoir con/iden-
1/1/lcmcnt avec M. Cliabot : cc 11’esr. pus
C urine :1 1m ruprcsenl‘zint (la la nation (Iue
ju lui ai tcnu lo propos tl‘op ridicule qu’il
\‘iunt rla 'ous rapportcr. J’ai (lit 51 M. Ulla-
lmi ([uu ju ‘ne croyois pas qu’il y efit 1111 1110!;
ii Ll.l't; sur mom 00:11pm 2m comité (le surveil-
lance ; il iu’u rélumdu que. je pourrois bien
Jun ermin‘l‘; C’dht it cutie occasion qua j’ui
promis do lui dormer” . . . . Vous suvuz le
I'i'sl‘d , llll'SSlL‘llTS.

Quuixliu -s voix Ci'ieut qu’il fdllt envoyenr
B'i. iil'lil(‘.1‘ £1 l'cu’tl‘é‘a
(l’uu jilrzliiu public put s11 nature , on pen- la.
00ml. scemliiucu dc,» ng’i‘uiriu'x ; félil‘e (lé—
sarumr uu r»prés:eu.laiiL du .s'u/wcrm'lL , swuf
[)I'Q/Vr'idl'zlil‘c (1.; L‘ujmz.’/x1, 7 er uu représenluui‘.‘
qui exliib.) sou liil‘U gum/15 (/6 an [gym/I'd ,
c’csi. um: insult; fuilc {1 la nuiiou ulle-izuému,
at uni: suifc, (lu co systfiuze auti'icliicn , qui
tend ii uvi lir l’amcmlr/Uc uniform/u; l’cxposu ul:
espéi‘e qua l1? rui (libs lh‘anguis lui fvru rumlre
sa szuu, ct qu‘il fun l«:VCX‘ une cousigue
injurieuse an pcuplu ([ue nous repi'é-seeutons.

dig/1c}, l“. Cugbor , (lil‘l)ul.t:‘- n

 

 

, 111001313719.

Pulassieurs , (lit un IDOITIlJI‘C , Jui Vu M.
Rocluiiuluzau lils 1m secrémfiut. {fist-i1 Vi‘ill .
lui Ell-jC (lit, que vous ayez (lonné votm (lain
mission? Uni , m’a — t— 91 1'ép0ulm:i..
Ufi'lfliifl’flillllli311012110213 qil‘iulluur (l’unei‘uei-
niéru uni-uhlc 5:!1' lcs solilnls 7 l'lgkls Lolmz
dour; llt‘KClLli'G (la, You": win.

Plusicurs vol}; El went ici l‘élil'é l0 1:;étizzr

l“. oclizim-

 
   

(lyeRIHimi.

Bl. Baazuimiar. Quols niomens clmisissenr
los q<§31<3i“chan.buuu.

M. . . . . . . Si M. lioohmnlwm He Went
pas, au plus lard , se Miro entendre de-
main..... ( Tumulte.) Lu pcrsonun que vous
Voulez condamner, ii at néceasezirc (p.19
Yous I'cntendicz. (011i, 011i.) S’il he Vient
pas dormer ‘es raibons . vous (Ecrircz £1 toutes
les socie’tés affiliécs, qu’il vous a 'subtilisé
une carts.

Una cane ne suffit pas ponr‘s’inrrodnire
dz as less sociél.és at‘mliéus, s’écrie le pré-

1
wdcnt. (NL:1‘M11.)

1 7

15.5. “you. J’ai renconrré anjourd hui M.
R1unou.yJe lui ai (lit: pzu' qud hasen'd you:
trmxvui—je ici 9 .Mztis , m‘a-t-il 1"épondu , je
Viuns d’egru fuit maréc.2a[»LIt;~,—caznp. Je lui
111 (is 94:11ch pourrpmi L's-s autres‘donnoient
lwuz‘ démission. —— Oh I C’Gst (pl’ils sont pla-
C138 emre ls 0.an e-t 1'21 poi’cnce. J’ai I‘é-
1')[5<1L1€-,:(pmilc \ ont-ils a411aVum?——Jlsfont
conmm ii; \‘wJL-m. H m’z: pzuu que M. Isle-
mm n’cst pus do L1 coalition. Qumnt 51 RI.
Ibehalnbréuu, jc l’di rcncontré, ii} a (pwl-

,qnvs jours , ave-1‘. 3L Paunaicr. Car offloivr
m’a si~ pen suiis; iii. 5111‘ L-s HUL‘SUOZIS que je
111i 0i [Lures , (f'u': j’Appxlyu 1;: demands faitc
(1‘: 1';-.\(:l:.1'n r..1‘—l'-<'la:m:p.

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