xt7c599z3f1s https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7c599z3f1s/data/mets.xml  France  1793-03-08 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 8 March 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 8 March 1793 1793 1793-03-08 2023 true xt7c599z3f1s section xt7c599z3f1s grnncl

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ETTE DU

EOUR.»

 

FRANewxs, ale grands événemens (e pl‘é?3ren5§ 173 {“15 fin Fem” : ‘0‘“ u
as )e vois, tout ce que j’entends , fur le champ ,- je VQL!S_611 mfix‘wlb ;_C“-‘ flu: “”15
a éccuvnrez J ce que vous apprendrez , {sures-1e moi favorr J }e le puxmé 1111' lh'f-Ule-

 

Du vendredi 8 mars 1793.

A

W

NOUYELLES érnnucfinss.

D: [a Martinique , ca 20 feptcmbrc. —— PI'O‘
clamation.

u Jean—Antoinc-Pierrede Béhague, lieutenant—
général des armées du roi , gouverneur-général
des Ifles-du-Vent , commandant en chef les forces
de tcrre & dc mer.

n Vu par nous l’nrrété de l’nfemblée coloniale,
en dare du 15 de ce mois de clécembre , don: la
Ieneur fuic :

Emmi: dc: raga/Err; dc: de’lilze’ran'ons dc [’afi‘emblc'e
coloniale dc [a Martinique, dam [:1 firms du
:3 determine I 792..

s: Les colonies frangaifes étoient en paix;elles
faifoienr fleurir le commerce cle la mérropole par
les riches prodné‘tions de leur culture ; ellcs vivi—
fioi ent les manufac’lures du royaume, alimenroient
le tiers ale {es habitans; ellcs lui affirroicn: clans lcs
comptcs refpeélifs des nations commcrgantes, une
balance :1 fon avantage, &: une grande preponde-
rance; elles avoienttout :i efpércr du gouvernement
Patemel de Louis XVI, & les faveurs qn’elles en
avoient déjr‘r obtenues, lenr annongoienr un fou~
verain attentif :‘1 tons les moyens d’accroltre leur
profpe’rité; ellesécoienrheureufes enfin , lorfqu’une
révolunon don: on n’avoit Pu d’abord calculer les

 

 

 

 

fuites, leura fairparmger les fecouffcs qui ont agité
la France , 8: les :1 livrées Cl tous les maux qui
de’folenc , depuis pres de qrmre ans , cette riche
partie de l’Europe.

): Les colons de la Martinique n’ont point été
effiayés des dangers qui n’ont cellié de les environ-
ner duranr 1e Cours de cerre revolution 5 abandon-
nés pour ainli dire {1 leur propre force, ils on:
confinmmenr lurré contre l’anarclrie & les {Aerie-u):
qni avoientjuré [a perte de la colonie, alternative-
ment créée, fulpendue , confervée, detruire &'
cre'ée de nouveau , elle s’efi foumife aveuglérnenc
aux décrets acceptés SC fanétionnés par le roi , 85':
teen avec une futisfaé‘rion particuliére ceux qui
concenoient des clifpofitions bienfaifanies pour les
hommes de couleur. v -

:3 Elle a égalemenr regu , avec refpeét 8: fou-
million , un general , des commitlfiires 8: des
troupes envoyées an mois cle mars 1792. , pour le
rétablrlll‘ment de l’ordre ; «3: 1i elle a repoufrré en
feptembre demicr , les forces nrrivées fous les
ordres de M. cle Rochambeau , c’efi qu’elles
éroient deflirrees i la defiruation de la colonie ;c’e1’c
qu’il falloit les repoullcc ou périr ; les et’rbcs def-af—
trenxde la préfence de ce general it Saint~Domingue,
& les profcriprions qu’il s’eft permis d’y exercer ,
jullitien: plcincmen: la conduite de la colonie en
cette occalion 3 165 colons , garangis par cecre re’lbw,

 

 lution coringeufe des nonveaux dangers qu’ils
avoienr courus , lalres d’une {oumifiion qui les
cntrainoit 31 une perre certaine , our enfin mani—
fefté, dans leurs lerttes an roi, du 8 oétobre, leurs
vérirables & invariables femimens, & {e font ral-
liés fous le pavillon blanc , qui lCUL' rappelloir un
temps de paix «Sc d’union.

v Confidéranr aujourd’hui la conduite hoflille
de la frégate [a Fe'lz'cite’, nouvellement atrivée
dans ces met: 3 conlidérant qu’elle s’oppofe a l’en-
rte'e des bfitimeus de commerce dans nos ports -,
qu’elle atiré fur une golertequifc préfentoir, 8c l’a
confidérablement endommagée ; qu’étanr i la Do—
minique , elle s’ef’c emptellée de mettre El. la voile
:‘1 la vue de la corvette [c Mare’c/zal dc Cafiries,
dans le dellcin de l’enlever ; qu’elle a appellé , :‘r
cet effer , a fon botd les mal-inrenrionnés réfiigiés
:‘1 Rofeau 5 que le projet bien mauifeflé de l’équi-
Page de cette fi‘égare (Sc du fieur Lacrofl'e , fon
commandant, devouoir a la mort les ofllciers ,
matelors , foldars & ciroyens dc couleur qui {e
trouvoient fur la corvette du roi -, que le inéme fort
el’t réfervé :1 tons les officiers de terre & de' mer de
l’adminifiration , 8: a tous les, citoyens qui our
contribué an falut de cette colonie ', qu’elle a fair
circuler des lilles de profcriptions 85 une procla—
mation , qui ne laillenr point dourer combien le's
inflruflions qu’elles a regues font perverl‘es &’ fu-
nelles 5 coufidérant le tenverfement du gouverne-
ment en France & {on inl‘tabilité5confidérant que
le falur de la colonie , dans les circonflances ouelle
fe trouve , exige des mefures exrraordinaires 3
qu’une loi , au-deflus de route infiitution fociale
lui ordonne de pourvoir £1 fa confervation', qu’elle
doir trouver , clans lescolons de toutes les Antilles,
fraternité 6c fecours.

» Les colons de la Martinique exprimanr leut‘
vain unanime par l’organe cle leurs reptéfanrans ,
& perfiflanr dans la declaration it les {entimens
conrenus dans leur lesrre au roi, déclarent, qu’au-
torifes' par les princes , fretes clu toi , ils conferve~
ronr le pavillon blanc , 5c ne r'eCevronr aucune loi
ni Force de la métropole , jufqu’a ce qu’elle foir en

aix ; qu’en attendant , ils {e gouvetneront d’apres
le régime & les loi:~: aéluellemenr exiflantes dans
les colonies , it [e metrenr fous la ptoreétion‘ cles
puillances coaliflies. _

» Que dans ces circonflances dc dangers com-
muns , ils relleront invariable-men: unis fous les
orvlres de M. lc gouvrrnem f‘génei'al , aux ofliciers
tic mer C»; Lli.‘ lu't'l’f: dz: l'munmil‘rmtion , & aux

 

 

 

troupes qui ont conflamment & vié‘rorieufemenr
concourus 311 film cle la colonie.

n Qua: lc fort des titoyens de couleur, donr
trim: a tee immnablement fixé par les atréts clu 5
join C: 5 oelobre dtmier, feta, quelque foienr les
événemens , toujouts inféparables des leui's.

n Qu’en conféqncnce de l’érar deplorable du
royanme , ils ouvrent leurs ports :‘1 toutes les na-
tions commcrgantes de l’Europe at de l’Amétique;
a tous les habitans & négocians de cer archipel 5
les invitent a venir traiter avec eux & a leur fournir
les fecouts donr ils onr befoin.

n L’alleiiiblée coloniale ptie M. le gouverneur
d’approuver la prélente declaration, de la faire
connoitre aux difibrentes puilfances de I’liurope
de l’Amérique, ainli qu’au gouvetncur 8: com-
mandant des forces de terre 86 de met des ifles

. voilines 8; érrangaes.

n Invite en outte M. le gouverneura‘r accé-
le'rer , autanr qu’il dépendm de mi ,lesdifpolitions
néreflaires :‘t la sfiteté c3; 51 la défenfe de la colonie.

Dc Aflzdrid) ca 25 fe’vrier. e: Les modifies
fiangaifes établies clans cetre capitale , ayanr ima-
gine depuis ,quelques temps , des coetles ou des
bonnets de lemme , qu'il leur :1 Flu appeller des
bonnet: dc [a libcrze’, cela a occalionné , le jout du
mardi gras , beaucoup'de rapage an fpec’lacle de la.
Cruz 5 une aélrice , nommée [a Paloma, ayant ofé
paroitre fur le théfitre avec 1111 de ces préremlus
bonners de la liberré , fur obligée , par les cris dri
perterre, qui tépétoitzi rue tete, a‘ [ms 1:: banners,
de le fouler aux pieds. Dcux jours apres, au fpeCn
tacle des danfeuts de corde , il ell atrivé la meme
Chofe a [a due/wife dc Pc’nafiel, qui s’efl vue pa—
reilleinenr obligee de fe défaite , dans la logea
d’un de ces bonners , qu’elle a jetré, de trés~
mauvaife liumeur , au milieu clu partetre , 8c qui
a été aniii—tot foulé aux pieds.

Dc Vienna, ce 17fe'vrier. Les dens précieux 63
Fan‘iotiques, pour {ubvenir aux l‘rais de la guerre ,
conrmuenr avec le meme enmrefiEment. 11 y a
quelqites jours que 8. M. recur une cailre a {on
adrelie , avec le billet fuivanr : u 'Une femme
mariée , qui quoiqu'elle n’air pas le bonheut dlétre
i’ujctte du meillenr dcs péi‘es que l’empire air eu ,
ne lui Cn ell pas moins lincérement atrachée de
tour {on cmur, l; {ripplie dc recevoir le don ci-
joinr , par lequc‘; rile deiite {ubvenir aux befoins
de l’état. n in gill} OJVUJI'.‘ conrenoit une toilette
(iior (lf; l: Vivien: d: Imyco Horins. . . . . Tour le
monde applymlir :‘i 3.0, Blur; ;. icence de la dame, 6:

 

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cherclioit :l deviner {on 110m; l’empereur lui-méme
fur un peu intrigue, mais Ciifinil s’alliirn que ce ne
pouvoir érre que l’impérnrrice ellc-meinc. Effeé‘ti-
vement le lendemain, l’empereur Cmnr enrré CllCZ
elle , vit qu’elle {e fervoir cl“ £1 roxlerre d’argenr.

Dc Ham en Wcflphalie) cs 2.8 janvicr. — Lettres—
pate/Ices du Regent dc France, pour Izon‘zmcr an
licutc/zalzr—gé/zénzl du z‘oyaume. '

cc Louis-Sraniflas—Xavier de France , fils cle
France , oncle du roi , regent du royaume , :1 none
rrés-clier frt‘xeCharles-Philippe cle trance, comre
cl’Arrois , falur :

>2 Le dieu de nos peres, le (lien de Saint-Louis,
qui protegea fi long-temps la monarchie francaife,
ne per-ncrrra pas fans doute qu’clle perille mainte-
nanr fous les coups que lui porrenr des furieux ,
non moins execmbles par leur audacieufe impiété
que par l‘enormiré de leurs forfairs 3 fans doute, &
c’efl notre premier efpoir , le Ciel nous dclliiie :i
étre les riiiiiillres do {a jullice, i venger le fang du
roi notre frére , que ccs monftres vicnnenr de 16-
pandre avec la Plus éronnnnre fe'rocité; c’eft 5 cette
fin , c’ell pour Ielever le trone du roi {on fils , notre
neveu 8c feigneur, pour s’y alleoir & le réiiirégrer
clans lapolTellion cle rous les clroirs de {a couronne,
que nous vous nppelons 1‘1 norre aide, vous Charles—
Philippe de France ,comte d’Arrois.

v Le Premier mite de la régence , dont il faut que
nous prenions la charge, manifeftera , felon 1': van
de notre cmur, la plciue confiance que nous avons
en vous.

v A ces caufes & pour ces lionorables fins, nous
vous avons nommé & inflicué, & par ces prefenres,
vous nommons <3: infiitucns lieutenant-général clu
royaume de France , vous deléguanr tous les pou—
voirs que le regent de France pen: déléguer , &
notammenr celui cle commander en notreabfence
86 en norre prél‘ence fous norre aurorité, les armécs
du roi 3 enrendons que tous les ofliciers cle {a ma-
jeflé , militaires , cle magifirururc 8c cwlls , obéilL
few: 5. vos commandemens , lorfque vous les leur
donnerez, cle par le roi & le regent de France;
voulons que vous afiilliez '3. tons ‘lesconfeils d’émr,
cle jufiice , d’ndminifizrarion it nurres qu’il pnurra

 

 

fees aux cours (lu roynume , lorfqu'elles fcront
rerablics clans l’excrcice dc leur jririlkliifiori: pour
y etre verinecs , regil‘trées, yubliées 8; cxécutées.

n Donne a Ham enNVel‘iplniie , fousnorre feing,
norre {cel ordimire 6: fous le cantreieing .163 mi-
nillrcs d’é‘rat, les maréchaux ale Broglic 8; Callries,
le zécjour du mois de janvier dc l’an I793 , 8c clu
regue du roi le premier. Sign: Louis~8ranillns—
Raving 8: plus has , par le regent de France , le
mare’clml Lie Broglie, le mare’clml cle Callries.

Dc Reinsficrg, cc x3 fe’wz‘cr. Le prince Henri
cle Prulle vienr (le faire clever , clans [es jarclins ,
un monument en l’hounc ur du vieillard Lamoignon
de Malsherbes , firlele ami 8: fujet fidéle de (011
iulorrune mairre. L’infcriprion de {on monument
a as compofee par le Chevalier de Boullers.

Dc Neuwicd , ce 26fe'vricr. Le prince u‘e Neu—
wiecl a we arréte dans {on cliizenu , oil il ell gardé
d vue par 60 liommes cle troupes prulliennes. On
allure qu’il s’ngir cle le tranfporcer ailleurs , & dc
lancer contre lui un de'crer de llEmpire, fimpconne
comme il ell d’enirerenir cles relations contraires
51 l’inre’rét public avec la convention narlonale.

Paris. Tous les papiers font remplis de la fu-

: perbe proclanmrion cle Barrere aux Baraves, lorf~

qu’on fem enrré en Hollande, {3c du decret (la 2 ole
cc mois , {urla conduice que doivent y renir les
généraux , pour organifer la Hollande :i la flan-
gaife. Nous croyons devoir differer £1 leg donner ,
unendre qu’on ai: au moins mis le pied en Hol-‘
lande 8c palle Par‘defl‘us B'lae‘ftricht pour etre en
droit (le proclamcr 8v: Lle créer.

§, Santerre, bralleur, comnmnclant-général dis
forces pariliennes 86' mare’clml-de—camp , donne
{a démillion; il v1 renu‘er dans 1'3 brnllErie Ccs
jours-ci. Un plaifnnr , firifanr allulion :‘1 {on grade
8.: an mois , cl}: que Santerre va dunner la dun/1k
[vierre dcmizrs. Les nml‘veillans lui reproclteronc
peut-érre Ll’avoir laille, les 2 8c 3 {aprenalne ,
égorgerg £1 6 mille perfonnes, & pillcr, le 15 {cu
vrier , 4 d 5 mille épiciers; mais on clim :l fa gloirv,
qu‘zi 1.1 journée du 21 janvier, il niir :ou: Pars
lens 105 ail-mes pour faire guillotiner Louis; "ll?
routes les mefiircs Groieut prifcs rent r‘lu’il LR :lm—
pfir point an cns qu’cn eur crié 9‘ rise; on inir quel—

‘x

.I'lb

e de devenir nécellhire 8c urile cl’émblir , ‘1: qu’en notre
a ci- abfence, vous les prélirliez; rous lelclriels porivoirs
{oins :ruronr 1n meme duréc que norre regcnce , s’ils ne
ilerre . ion: refireinrs ou abrogés par norre auroriré.

ut le *1: n Seronr fur les prelexatcs routes les lcrtrrs—
e, & ' parenres expédrées en la forme orrlruaire CY :1.;1.r'.-l~n

qrics mom’cmens en favcur Lie ce coupnl‘lz: (I);

1:407.

all-icy A z

(I) "eux canons 3 mic-miles ercicnf lirnr‘nés 1'ille
fur leclmfazm , 3 ‘ ) noun}. s -

i v - _: 1»
, he, .

 

éroienr charges , on r11; de mouvfmgu: ,

en faire ecli'er l). rune bc :5,

‘9.
V3.

 

 l’on admirerafa profonde polirique de lui avoir fair
couper, fur-le-champ , la parole, lorfque ce célebre
inl'orruné vouloir encore une fois parler an pcuple.

CONvaNTIONNATIoNALE.

Suite dc [afi'mzce du mercrea’i 6 mars.
Difcours dz: pre’fldent a [a Brctec/zc.

a Citoyen, 3 dir 1e préfident en s’adreflhnr :‘t
LabrCEEClie, Lepelletier fur afliiliiné pour avoir
prononcé la condamnairon d’un tyran, & la conven-
tion lui décerna les honneurs de l’apothéofie; mais
£1-cendre inunimée n’a pu jouir de la rcconnoifi
fance publique.

n Brave Labreteche , comme Lepelletier, tn as
verfe ron fang pour cimenter la liberté 5 mais,
grficcs en foienr rendues an génie de la France ,
Ce n’ef’c point ta rombe que nous couvrirons de
Heurs , c’eit fur ton front que les repréfentans du
peuple Vont atraclier la palme clu Civifine 6: de
l’immortaliré. i

n Viens recevoir lc prix de ton courage 8: de
res verrus; que ton exemple enflnmme nos guerri—
ers,.& qu’il apprenne aux clefpotes ce que rrois
millions de Frangais, prérs :‘t t’imiter, peuvenr
cueillir de lauriets avanr de fnccomber n. — Vifs
applaudiflemens.

Seance du jeudi 7 mars.

Camus, l’un (les coriainifraires dans la Bel—
gique , fait part des difpofitions qu’ils onr prifes
pour merrre en sfireté toutes les polfeflions de [a
mailon du prince d’Orange & de {es revenus, ran:
5 lirerlrt qu’d Klunder, qui a. é:é pris le méme jour
On a motive, dans ces dcux villes, (les munitions.
tres'conlidémbles, plus de 250 pieces de canon &
318 milliers ale pond" f"- :17: narti ClClLl pour faire
le fiege tleVillem in. .iyrenibcrg,qti’on efperc
prendre incell'linmenr , clans lefquelles on trouvera
encore une trés—grande quantité cle munitions. Les
habiransi de Brcia , ayant leur bourguemelh'e £1
leur térc , ont préfenté nu general le bonnet de la
libcrre’ , cn l’appellanr leut libérateur.

On accorde 1 2.0 mille livres au minifire de
lyinterienr, pour qu’il donne les ordres les plus
précis aux corps adniinil‘trarifs de la Mofelle, de la
Aleurrhe , laMeufe 8: la Marne, cle prcndre toures

 

 

lesmefures nécefliires pour prévenir les fuires dela
corruption cle l’air, occafionnépar les monceauxdc
cadavres 86 de chevaux morts , qui font prérs 5.
merrre la pefle dans ccs départemens.

Les commifTaires de la convention i Liege,
éc’rivent de cerre ville , le 3 mars , que le gé-
ne’ral Thouvcnor a rallié routes nos troupes dif—
pcrfées , que les Liégeois veulent parmger nos
périls , 8: ont offert zooo hommes , qui vculenr
etre confondus clans nos garclcs nationules , pour
battre conjoinrcment les l’rulliens. Les généraux
I‘vlirnnda, Thouvenor, Valence ont mis Liege en
sfireté ; fur-rout , ils ont veillé audépoi public, cles
munitions de guerre , de l’or & de l’argent trouves
dans les convens. L21 retraite devanr Macflrichr
s’ell ‘ruite dans le plus grand orrlre 5 &‘ quoique les
nflie’ges uycnr tire plus (1640 mille coups dc canon,
il 11’}! a en que zo ‘nommes dc rues, encore par
leur imprudence.

Une letrre de Liége , du 4 mars , annonce que
les colonnes ennemies our eté reporillées avcc
perre immenfe jufques dans les bois d’Aix—lag
Chapelle.

Le minifire de la guerre vient nnnoncerla prife
de la. ville de Gruyremberg. Malgré les obfiucles
qu’oppofoientles inondations, &{es fortificarims
efcarpées. Dumourier fe Harte qu’au prinremps pro-
chain nous ferons maitres du Rhin jufqu’ti {on
ernbouchure.

On régle le trairemenr de ceux ci—devanr arm-
chés 311:: Mile ClVlle, qui recevront jufqu’au 5 r dév
cembre dernier, le montanr de leur trairemeut s’il
n’excéde pas 1200 livres Sc au-deli , une Iomrne
de 1200 livres pour toure indemniré.

On regle pareillement 1e trairemcnt dc la Gen-
darmcrie , en dega & art-deli de 20 licues cle pofie
dcs frontieres.

On régle le fortdes ofliciers Belges qui enrreront
au fc-rVice dela République; ils retevronr des com—
miflions correfpondanres aux grades qu’ils avoienr.

Une loi tres~imporrantc fut l’égaliré des par—
rages clans la fucccflion a été rendue. On décrete
que tous les enfnns d’une meme famille partageronr
par égale portion , les fucceflions de leurs parens ,
que les péres & mr‘:res ne pourronr faire nucune
difpolition qui nuife £1 l’égalité de ces parrages.

 

On foufcrit :1 Paris an bureau de la Vedette, boulevard de la porte Saint—Martin, i celle Saint—Denis, N°. ::
Le prix del’abormemenr efl de 27 livres pour l’année, 15 lIV.rpOux‘ fix mots, 7 Liv, re fols pour tron mots, @-
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part: a’abonner pout new: mois en envoyautwafligmt de $611:

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