xt7cvd6p319g https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7cvd6p319g/data/mets.xml  France  1800-12-09 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Octidi 18 Frimaire, an IX, [9 December 1800] text Le Publiciste, Octidi 18 Frimaire, an IX, [9 December 1800] 1800 1800-12-09 2023 true xt7cvd6p319g section xt7cvd6p319g puree
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5. Prix,
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‘8: aux oeuvres dc piété {Ede re.igiou ,ii—peu-pres comme les
', monies propremeut ,dits; la ‘Secortdefuu‘ mmistere de la pa— _

Htion , on ils l’eront le noviciat & leurs études, &Vrse forme-

 

 

 

 

 

 

LE PUBLECESTE.

8

ocrim 1

Frimaire, an 1X.

 
  
 
 
  

 

I T A L 1 E».
De Home, 13 14. novembre {2'5 brunmz‘re)..

On pnrloit dcpuis cleux inois de la réforme (pic 16 saint—
pcre so propose Ll’étziblir clans lcs oi‘dres monastiques, &
que l’c'tat actuel (les chases paroit reudrc (le plus en plus
nécessairc. Il circule' dans ce moment deux projets (le cettc
rélorme, 8c 1'01] :1 tout lieu dc croire quc leur publication
est airlorisée par le Vatican.

Selon lc premier, on rc'duiroit tons les ortlres re'guliers
aux quatre instituts des benedictius, des dominicains , des
augusiins 8c dos franciscaius , en supprimant tous les ordres
slits re'fermés, ainsi que les uutres. duivant 1e second, pour
Iprévenir tuute dispute sur les régles, l’habit, le nom, 8m.
pn‘rédniroit tous les moin'es in un ordrc soul , qui porteroitle
nom de clergé régulier. ll scroit divisé en quatr‘e congrega—
tions distinguées eutr’ellcs, non par le nom de l’instituteur,
Innis par les dill’e'i‘entes branches de serxfice public auxquels
elles se consacreroient. La' premiére de ces congregations
scroit (le'vouee au inini‘stere de l’autel , é l’excrcice du culte ,

rslc divine 8< des sacremens , commie auxiliaire des cures,- la'
troisi'ernc , £1 l’assistance cles malades dans les maisons par-
ticulicres & (lans les l‘iépitaux , pour donner les secours tem-
porcls, & les'derniercs consolations de la religion :31 l’huma—_
nité soul‘f'rante; la (lei‘niere, £1 l’éclucation Lle la jeunesse
(lens les differeutes branches (1e l’instruction publique , dans
la morale 8c dans les sciences.

D’aprcs cc plan , les individus qui vouclront étre membres
du clergc’ régulier, scront recus dans la premiere congrega-

ront aux vertus religieuses & sociales. Ils passemnt ensuite
dams la congregation ou lcur vocation les appellera, 8c on
ils pourront serendre plus utilcs au public. Ceux qui, par
lcnrs infirmités, leurs longs travaux & leur figc avaucé, ne
seront plus en état. de travailler clans les trois autrcs congre—
gations, rentreront dans la premiere qui leur servira de lieu
ele repos. -

On fixera le tems de la profession religieuse. Les membres
du clerge’ religieux pourront étre tires des cloiires pour rem-
,plir les fonetions de curés. Il paroit par cet article qu’ils nc
feront que des vmux simples. .

ll u’y aura ni riclnesscs superflues ni mendicité dans auCun
corps'rcgulicr; mnis il leur sera assigné uu traitement suf-
liszmt, tel qu’il cmwient é dcs lioulmes qui travaillent au
bien de la société. Les religicux existans (pii ne voudront
entrer dams sucune Clo ces congregations , pourrmxt rentrcr
daus lo clergéséeulicr, moyennant un benefice on unc pension.

A U T R I C HE.
De Fienne, la 25 novembrc (2fl‘imaire).

oil l’on rend comple dos progress (pic frmt dans lc mar-lienicnt
(lee. armes les dill‘crens corps dc l’arinée liongroisc, can-
Itonne'e aux environs cl’Oclerrlmurg, grace au zrle 8c 51 I’m:—

itivité (le l’arcliiduc )alatin ui est occuné tous les ’ours
’ 1 l 5

excepte' le dimanclie, £1 faire exerccr, sous ses yeux, les vo—
lontaires liongrois. u Lenr attacllement pom“ ce prince, dit
la gazette, est tel que ,' dans la seule vue ale lui complaire,
ils ont appris, parlour bonne volonté , en trois scmaines ce
qu’ils n’auroient fail en trois mois par les moyons dc rigueur;
('5: il est hers dc deute que 3i 8. A. R. devpit rester encore

uquelques Vinois, l’insurreclion seroit si parfaitemeut orga-

niséc, qu’elle seroit en état (lg so mesurcr avec Pcnnemi».
1 On voil. par cet article seini-ofliciel , que ce n’estpus sans
raison, qu'on a annencé que l’arméc lmngroise ne seroit par.
en éta't cle {sire le service avant trois mois.’ On compte
actuellcment, dams nos armées sur 'l’lnn 84 la Mincio , pres
d’un tiers de no‘uvelles rccrues, qui ne sent pas plus exerq
.cées an manimcnt Lies armes que les liongrois.
L’empereur (loit (lécidéiuent partir apr‘es—dcmain pour

Vl’al‘m’ée d’Allem’aguc.

1Depuis'l’arri‘vée du dernier courier (10 M. de Cobentzel ,\
les 'foncls publics ont éproui’é‘une nouvellc baisse. Presque
tous les pupiers perdent 50 pour cent.

, B 0 H 17‘. M E
De Prague , la 22 nmembre‘ (1“.frz'maz'z‘e).

‘Il circulc ici une proclamation du prince Cliai les, aéresséc
59. tous les liabitans de la Boliéme , 3< [Inns linpielle il leg
exhorte it s’armer pour repousser l’e/zriemi qui m'enl aim—
quer [curs foyers 8c dc'vaster [cur pays. Cctic proclama-
tion , qui ordonne en meme-terns la formétion deflvingt
bataillous , a éte’ assez mal rogue (luns cette ville. On l’a
decllirée clans plusieurs quartiers ; muis elle n’c'n preduira
pas mains son ell’et. On murmure, 8c l’on obéit.

ALLEMAGNE.
Dc ZlIum'c/L , le :27 riovcmbre (5f; inma’re).

M. le comte de Haugwitz , colonel autricliien , est. vcnu
ici clvux fois dons l’espace (ls litzit'jours, (lu quarticngenéral
de VYelz, avec des dépéches importautcs; c'est ce (P‘i await
dormé lieu au bruit que l'armisticc sore-it encore prolong/é ;
niais tout annonce quc lcs hostilite’s recommenceront clemain.
Le corps cle reserve du general l’xicliepsnsc cloit 5e réunir
au centre. L’urnic'e du general Macdmmld est aussi attendue
de la Suisse dons la l-lautc-llaviere. '

D’Augsbozng, [e 28 novembre (7frimaire).

Dans la nuit (l’luer il a passe ici un courier avec des dé— '
péches peur le gév=éral Moreau. Il est, (lit-0n , pnrteur des
dcrniers urdres du souvernement , 8: c’est aujourd’liui quc
les lmstilites auront commence , on qu’il aura éte’ conclu un
nouvcl armistice, ou plutot quc la paix sera proclumée,

 

 

On lit dans la gazette de Prague, du 18 , un long article

puisque cl(‘-puis la declaration des généraux frauguis , citéq

 

 
  
  
 
 
  
   
  
  
 
  
  
 
  
   
  
 
 
 
 
 
 
  
  
  
 
  
 
 
  
 
  
 
  
 
  
 
 
 
 
 
 
   
 
 
   
 
   
 
 
 
 
 
 
  
 
 
  
   
   
   
  
 
 
  
 
  

 

 

  

 

 

 

 

 

(2

(lnns line preclaination an gé‘uérel lliller , la signature de
la paix pent senle prévcnir la reprise des hostililés.
l’lEPtJ BLIQUE FRANQA (SE.

De Strasbourg, le 15fl~imaire

ce meis, jour on les liostilités dcvoient com-
mencor , le générel en chef Mareau est parli (lo Munich
avac lc qum‘tier—géziéml pour Ampi‘ing , pr‘es dc l’eredorll'.
On assure quc Ie méme jour il a ponssé loute sa ligne, 8:
(line le 8 une allaque générale a eu lieu é nolre avantage :
mais on n’a regu jnsqu'ici aueun délail sur ceue affaire. Ce
qiri est certain , c’cst que quelques av‘ant-postes aulrichiens
out commence le‘s hostilités le 5901‘ cles fusillades parliellcs;
mais que sur les rcprésentaéions failes £1 ce sujet an com—
mnnclant (lCS avantpeslcs, is out regu ordre de se lenir
tranquilles : au rcsie , toute l’année l'rangaise éloit posle'e
le 7 snr tome la ligne, 8< préte it flapper un grand coup,
la reprise des hostiiilés paroissemt inevitable. ,

L’in‘mée aulricliiemie emit concentrée en—degh de l’Iz-m ,
rsnr-tout dams la'plaine de Muldol‘f. Comma elle u'esL ni
assez nombreuse , ni assez aguerrie , pour se inesurer avec
l’armée ale Biereau , ellc a regu de Vienne l’orclre posilif de
se tenir pmvisoirement sur la defensive.

Du cote du Tyrol, les lioslilités n’avoieut pas encore
commence le 7 an soir : ruais une division compleue étoiL
arrivée dams lcs environs de Reuui , & une autre se portoit
vers la'Schdrniz. Le general Lecourlm éLoiL arrivé le 7 h
Kemplein , 8: c'icit reparti aussi—lot pour VVeilhem‘, oil son
guarlier—géne’ral éloit arrive la veille.

D3 13171131165, 25 I4frimaire.

CIl coniinue é pzanir dc Majence , de Luxembeurg 84 des

cautres depots , une grande qgantilé ale—grease artillerie , de

LC 7 d1?

vmunilions de guerre
l’aitaque gle la ciladelle cle' VVurlzbourg , qui estvdéje éLroi—
lament bloque’e , landis que ;1’ar1née gallo—batav‘e s’avance
clans la. Franconief ’ _

Des avis stirs de la rive droile (in Rliin portent que
l’archiduc Charles -s’avance ve‘rs les fronticres de la Bohéme
pour les couvrir du cété du Haut—Palaliuat , 51 la téte d'eu—
'virOn 55 h 40 mille hommes , la plupait dc nou‘velles
levees.
' De P4311, [(3 x7_ brumaire. ‘

Le ministre de l’intérieur a distribué , aujourd’hui I7 ,
{.le prix aux éleves (lu conservaloire, 5 la suite d’un con—
cert da‘ns leqnel ces jeunes gens out fait briller leurs talens
6c justifié la reputation. do leurs. maitres. ~

——- Le citoyen Legmnd—D‘aussi , membre dye l’institut , 8c
.l’un des conservaleurs de la bibliotheque nationale , mouruL
avanL—hier soir, apr‘es une maladie fort courte , 8e qui n’a_
wit pas paru dangkreuse -( il a été enterré aujourd’hui ,- sou
convoi e'toi; suivi de ses anciens collegues.‘

—— Le pre’fet the police vient de faire alficher un arréié

i regle l’ordre 6; la Inarc‘ne des voiLures qu‘i amenent ou

remmenenl les spectiiteurs du 'I‘h'éiltre Frangais, rue de la

Boi. Ccs voilnres ne 'ponrront arriver q'ue par les rues de la
Loi Be Suint—Honoré; celles qui altendront la sortie se rar—
gei‘on't dans la rue cle Quiberon. Il est expressémcnt'dé
fendn aux cecliers do quilter les )‘éHCS dc leurs chcvaux,
pendant que dcsccndront on remontronl les personnes qu’ils
nuront amenées, 8m. L’oliict de cet arréié est de prévenir
lys accidens , 8c d’assurcr le maintien do ban ordrc 6k (16 la
lranquillilé publiqne.

(111

& d’équipages dc siege ,’dcstinés pom"

 

\
I

-— Par invitalion (les préfels (1435 dc'partemens de l’Ourlhe,‘
LlC la Mcusc—lnférieure & de la Rein, les négociaus de ces l
départcmens onL écril 5 leurs correspondans en Hollande,’ l
(le releuir dams leurs magasius les laines, lea draps, leg

Commie ces espeees (le marchandises soul; snjettes; par leur
natnre, it prcndre lcs germes de la contagion, on craint
qu’elles n’cn soient imprégnées, Sc c’est la cause de cette

‘cuirs ([ui leur arrivent (1e l'e'h‘anger pour leur compte. i
I
l
l

rmesure. Au surplus, tons les bruils déjii répanelus8< accré- ' '

dite’s , que dos laines d’Espagne avoient apporlé une maladie

épidémiquc dans le déparlement de la Roér , sont absolu-
ment de’nués do [out foudement. ' ' i
- -— Les cliouans om assassiné le curé aesermenlé de Framin i
(Co’Les-du-Nord.) On l’avoit dit mort de ses blessures 5 mais l
i1 reste dcs espérances de le sauver. Ce sysléme d’assassinats , ‘

deviant efi'rayant, 8c sollicite toute l'aLtention (1L1 ministre
de la police. ' .
—-Un de nos journaux contient aujourd’hui les deux trails I!
suivans , que nous croyons clignes (l’élre ofi‘erls é nos lecteurs:
u Lorsque M. de Malide résidoit 2'1 Monlpellier, dent il
étoit évéque, un seigneur anglais vint y passer l’liivcr. Le
prélal fit beaucoup de politesses au lord; ils se se'parerent;
84 n’eurent plus enlr’eux aucune relation. M. (10 Malide'
etant i1 Londrcs dans la plus granule détresse , est reucoulré
par l’homme qu’il avoiL bicn rogu clans son palais episcopal. ‘
u Faites-moi l’lionneur (1e venir demain diner aver: moi n ,  ‘ I
l
l
l

 

lui dit celui-ci. L’autre accepte,‘ 8c en arrivant dans le
salon, il trouve sur la clieiniuée une letlre 33 son alresse.
Il l’ouvre; c’cst un acte par lequcl I’Anglais s’engage h
lni payer une pension de éeux mille éeus, 8: $1 lui dormer ;

on appartcment clans sa unison. Ce n’est pas tout,- quelques ‘1 _

années apres celui—ci meurt, 6c laisse é! l’évéque 2o mille {
livres cle renLe. n ‘

Voici l’autre fails : "

« Le fils d’un conseiller au parlement de Provence 5e»
lie d’amilié, 33 Nice , avec un Anglais. Oblige’ de quiLLcr sa_
pairie , le Frangais se rend ii Londres 84 y relrouve son ami.
«‘Voilz‘i une somme au moyeu de laquelle tu peux faire, 12
» la Blartiuique , une Lrillanle fortune, lui dit l’habitant
n de la Tamise; prcnds, 8c llftte-tol' (1e parlii‘ n Le fils dui
conseiller meurt en arrivant it Ia lYIarlinique; que fail son
ami? il envoie au pere la sommme avancée, 8c y ajoule
deux mille écus ale renle. 7)

—— Les uouvelles cl’Allemagne annoncent que l’em'izereur
a quiité Vienne le 4 frimaire , apr-es avoir Imblié one pro- ,
clamation dans laqneile il expose h 305 sujets la necessité oi}.
il est de continuer la guerre.

-— On 'mande de Londres, 1e 8 frimaire , que le géné‘ral
Abercrombie n’a point fail voile vers l’Egyptc avec son j
arme'e , mais qu’il doit alendre Jams 19 voisinage de l’ItaIie
la determination définilive de l’empereur , 8c , en cas de re-e
prise des hostililés , 'assister dc toutes ses forces les troupei
impe’riales‘ ‘ , ‘

LOTERIE NATIONALE. l
Tirage (16 Drum! lies , du 15 flimaz‘re.

16. 64. 52. 65. 29.,

ll’llNIs'I‘nriE DE LA. POLICE GfiNiin ALE}.
Georges, chef des rebelles du Morbihan, apres avoir
manque £1 toutes les promesses qu’il avoit faites an goui'cr-
nement republicaiu, est passé en Anglcterre, $< a regu do

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cabinet Clo Londrcs l’argcnt 8< les instrntams nécessnircs
pour recommonccr uno insurrection nouvetlc;& il est rc-
venn Jams lo Mol‘liilian , Oll il l'ait lcs derniers efforts pour
sonlcv‘sr lo pays.

Pour forcm‘ ies malhonrcux lvialiitnns ii marcher avcc lui,
il a orgaz‘oisé Line vér‘itable terreur ,- il fusiiic ceux qui refo—
sz‘nt do lc sniv-re, 8< met In fen ii leurs bropi‘iétés. ll enleve
les grains pnr~lout Oil ii on trouve , 8c lcs cmbarque snr les
Yaissennx nnglais.

Ces moyous violens ne lui réussissent pas. Les paysans do
la Cote no voient pins en lni qu’un agent do l’Anglcterre ,
clmrgé par elle d’affamer le pays, 8c de le livrer encore une
fois 51 toutes les horrcurs d la gnerre civile.

—— On remarqne que les vols do diligoncc sont touiours
trés-nombrent 5 copendant lactivité aVC-c laiiueile la police
no cesse dc poursuivre [es brigands , a dissons plnsicnrs (le
leurs bandes. La plupart ont trouvé la mort snr lo tliéz‘itre
méme de lenrs crimes; d’autrcs attendant dans les prisons
dos (lépaiteinens le iugement ales tribune-ax, Le sol do In
répuliiique seroil liientét purgé (lo la présonce du (lernier
de ces scélérats , si la justice étoit inoins insinnte, & si tons
les pre’l‘els voient le 2610 (113i distingue plusicurs de ses
magistrats.

MINISTERE DE LA GUERRE.

Le ministre de la gum-re prévient' les militaires pension-
ne's, qui n’anroient point encore fait la rcn'iisc (le la oopie do
leur brcvot aux commiwaires dos guerres de leur départe-
ment , qn‘il est instant cle la lenr faire passer pour que
cenx—ci l’aalrcssent do suite an minislre de la gnerre. La
célénté qu’on apporlera a se conformer é cette invitation,
mettra le ministre 51 lilC‘iHfl d’exécuter les ordres du premier

consul, portant quc toutes les ponsionia 'sc‘i‘ont c’onvcriies

en solde do retraite au 1“.pluviosc prochain.

Les pro’l’ets , sousprél‘ets <3: mairvs, les commissaireswr-
clonnateurs, cominissaires dos guerres cominuniqneront le
présent avis aux niiliiaires brévete’s qui se lrouvent résxder
clans Cline-on de lenr arrondissemcnt.

Le minislre cle la gunrre’recommande égaleme‘nt aux pen—
sionnés d’inrliquer sur la copie dc leur brevet le nom do in
commune qn’ils habitent , le canton 8: 1e département.

- Sig/10', ALEX. BEnTmEn.

Fizz ale [4: leltre au rédacleur dz; Publiciste, sur ['9 Cours
deflioralereligieuse.

La critique a reprocliéii M. Nenker de rappeller les mullienrs
tie la révolution , qn’il l'auilroit , dlt-on. oublier & laisser oublier.
Il taut y aViiir quelque intérét personnel pour invoquer on tel 'oubli.
All! gar(l()ns~nous de laisser afl'oi'nlir la mémoire do ces mnlheurs
qni transmettront £1 nos enl’ans, 21 la France, an mantle enti'er, de
6‘1 granules lcgnns dc morale & (le politique. Ce n’est que pour
l’instruclion dos houimes qua M. Necker en rappelle le souvenir.
Qni nonrroit appercevoir une autre intention clans le passage sni-
vant? «Les mmurs publiques sont une des meilleures garanties do
» la uhax-ité, 8/; (es moours s’alterent sensiblement au milieu (165
v bonleversemens (l’étnts, Bicntot des propriétaires nouveaux suc-
» cedcut ant anciens , 8c comme ils n’ont fail aucun apprentissage
» (la la fortune, ils la dirigent, ils s’en servant i=1 contre~sens. Ils
» out acqnis toubil-COUP one supérioriié qui les étonne , 3’1 ils on
» (ltz-uizinolont l’nsage aux Vils adulateurs don: ils s’environnent. lls
» brisent avcuglement le frein de l’opinion & la barriere des moeurs....
D Voiis (lone , qni disposcz ilu pouvoir snpréme , craignez les bould-
» fort-omens (le tout genre, si vous attachez quelque prix, an regne
n do la mordle; car )1 flint. du terns aux vertus pour gel-flier, pour
» s'élever , poor so fortifier; it comma elles on: l’habitude de
Certains mppnrts & (le certa‘ines proportions avec les institutions
» Socmles, on no dérange pas impunémenz , autour d’clles, lcs idéea
);_ 5: les opinions (111i lent: seri‘oicm de soutien a,

U

 

Lor..~qn’on spit qne n’ost clans in clnsse LIES émigrvis (1115: M. N.
compte ses plus implaialiles enncmis , on trouVei‘n , j’epere , quelqne
génowsité dons cct article. « Lorsque vans frnppez (la la fouvlio
» les particuliers riches , on ins citoycns dans l’nisance; lorsque vuus
» les piécipitcz (In fairs de la l‘nrinne dans un état d’angoisse 8'.
D de privation 5 lorsqne vonscondamncz let; lmnimes accoutumés an);
>> délassemens do l’csprit,éi travailler de leurs mains pour atteinlie
)) an néoessnire absolu; & lorsque ni l’fige ni le sexe n’obtianntnt
» de vous one exception; ne dites pas alors one vuus conno' St}:
;) la hnnté , que mu: connoissez la compassion , qne Von; connolfiacz
» méme la dance '31 gionse immanité 7).

L’inilulgenue &l’iiu: iité respirent dans tout cct Gui/Iago. Lorsqt o
l'auteur ray 113 [CS or :; (les fanatiquos révoluiionnaircs, il ne Kent
qua provenir l'c retour rlc CBS maux; il est bicn loin do vouloir prov
voquer le ressentiinent &' la hainc. n 0 France! s’écrie-t—il . qne
» (levicndroii-tu it in suite (is tant fle liaines 8-; do tant do crime: 3
» Que ilevienflrois—tu , 5i personne m;- vnulnit lion onblicr, ne Youlmt
y) janiais pal-dunner , 8L si lcs )e:;sentimons imprimés nu loud (in cwnr
» dos liommea vivuns 2e ll“ ismcttoient encore en liéi‘itage? n

Terminons on article déjé trO) long, car on no sunroit twp
ubréger les élnges. L’oiiginalité e yensée 8: il’expression me p-
roit former 1e caratcre princinal do Cours do morale I'eligituc-‘s.
On y retrouve par-tout ce sentiment Lle moralité profondc) eel; ,
amour (lo l’humanilé, celte indulgenle reitu, cette predilection
pour la France, qui distinguont tons les ouvrages de l‘autcnr. Uns
mélsncolie touchante y don-line 8:; 5e communique ‘a toutes les ames
sensibles que (les préventiuns antéiieures n’ont point armées contra
scs impressions. On pourroit citer une foule do benutés el’élo-r
quence , d’idées ingénicuses, (le vues nnuvelles sur tics objets épuisés ,
qu’on citeroit comnzo (les modules, s'ils se trouvoieni clans nos plus
grands éorivains-7 mais lcs moits seuls jouissent (1e mute leur gloire.

On a remarqué dons cet nluvrnge quelque redomlance de dialion ,
quelqnes répétitions des mémes idées, quelqnes tournnres 8t quel~
quos expressions oliscnrss on recherchées, ou incorrectes. Je me
permettrai une autrc observation snr l’emploi de ccrtaines expres—
sions figurées qui me paroiwent contraster trop fortement avea
le fond cles idées : par exemple , dans un beau passage on l’autour
montre que le pouvoir llnmaiu le plus absolu, ne peut pas, avoo
ses seules forces, étre 1e conserrateur de la morale; il ajonlc :
it" faz't [aim sa ronde au’aur des actions des Izommes; il la fait awe
bruit gt ai-ecgipouvantement, &c. Ici le guuvernement se présente Si
Vmui sous la ioune d’une palrouiile , &cette image me parolt disuonie:
Mac la grandeur do l’tlbjet. _ V

Dans nn autre emlroit, l’auteur (lit que Dieu aaura bien préndre
la mesurz dos méclians. Ailleurs il dit 51 l’hommc iniuste : n Eva—
}; luez le bowl-lent qne pent vous procurer cette injustice ,failes
» ce comp/c exactement , & vous verrez que la morale slipule mieux
3) pour vous que votre avarice n. Mnis on voit. dans ces (lifi'ércns
passages , one l e n’est pas par négligcnce , mais avec intention , que
M. Naiker emploie ces figures hasnrrlécs -. il a pensé sans dome que
‘la familiarité méme dc l’imag-z servoit 2'1 dunner plus de reliefs l’nlé! .
On pourroit essayer (le instilier 5&5 hanliesses par des examples tirés
ile Pascal, de Bossuet , dc Jr J. Rousseau.

Quunt an style on général, il me Paroit cnntinuellemant noble:
harmonieux &animé, sans auuuue (i8 ces oppositions artificialles ,
de ces ornemens de rliétorique, si l'amiliers aux ém-ivains dc pro-a
feSSion. L’homme, parliitement pénétré des izlée» & des sentimens
qu’il exprime , n’a pas besnin de 595 ressources. a Cost $1 lui
n qufappartient exclusxvement ce langage ardent , expres~il', formé ,
1) poor ziinsi (lire, (has le moule «la la nature, 8: quis’en éeliappe
» avec explosion re langagc (lont les elliats sont quelquefois six
>1 puissans, & one l’art méma le plus laborienx ne samuit imiter ».

(Cam's dc Moral: religiauée , tome I,pagc 34/1». )

  
   

 

   

T n 1 B y N A 'r.
Se’ance clu 17 frinmiro

Aprés la lecture do proc'es—verlml , le président donne la
parole é Isnard , pour les observations qne cot oratmxr so
propose do soumettre an lribunat, relativement ii la creation
3: suppression d’oflicns. '
, Nous avons, (lit; Girardin, un rapport important 31 en*
tendre en comité secret.

On demande'le comité secret; mais le rapporteur n'est
pas présent: le trilbnnat prncéée en consequence 5: un scrutiir
pour le remplacement de Thibnut , l’un des mem‘bres de sa:
commission administrative. C’est le.tribun laucourt (Lui an
réuni la glnralité dcs voix,

 

 

 

 

  

 

 

( (

Le yam-team qui doit élre entemlu en coniité secret
n’étunt p'c :n‘rivc', la parole est a lemon]. Cot oruteur repro-
(loit nne motion qu’il a finite en prairiul dcrnier, tondunte
0. cc qu’ancune creation ni suppres 'un Ll’oil'ioe ne puisse
aroir lin" qu'en vertu (l’une loi , 5: :1 ce que tous les actcs
emcut 31 co sujet soient soumis ii l’examen d’unc
c0211 inn spécinle.

L’srateur pause que les notes do gonvernement dont il
vient do parlor, so son-t" excessivement multiplies, cependant
1-131th fonetion qui n’est pas de’léguée en vertu. d’une loi ne
pout dire regardée que comme one commission , al’ailleurs
it y a poor ces places des fixations d’appointemens qui rentrent
clans les (lépenses publiques; or , cos dépcnscs no peuvent étre
consenties qne par le corps législutif.

femoral est loinr de croire‘ qu’il y eit aucune envie d’in—
Vvosicn do pouvoir de la part du gouvernement , il 11’)! a ici
gne ale ces incertitudes qui acemnpagnent toujmn's 8c neces-
snirement les premieres operations cl’nne autorité nonvelle;
mais ces incertitudes, il appariient an gouverneinent de les
faire ccsser; l’orateur dcmanclc done 10 renvoi ('1 l’exarncn
d’une COIBIDlSSl‘On , tant do so proposition que des actes do
gouvernemeot dont il a fail, mention.

L’opinion d’lsnard sera imprilnée. _

Simeon a la parole; il commence par annoncer qn’il au—
roit crn (px'lsnerd uvoit renoncé £1 sa nmtion , qui, lorsqu‘il
l'a faite , n’eut aucnne suite; parce (pie personne ne s'étoit
prevente’ pour l’appnyer. Puisqu’il l'u reproduit, il {ant lui
"‘omlrc. D’nbord , se deniztndc l’orateur, qu’est—ce (iti’un

 

 

  

 

1‘ \"

 

   

0.11 .9 Ce mot L clérivé (lu latin , signitie proprementdevoir,
5c il :zvoit. é‘cé , sous l’ancien regime , particulierement
applique aux devoirs do cenx qui avoient des functions per-

pctncllcs, en qnelque sorte patrimoniales 84 qui exigeoient
tonjours (lea provisions \lu prince 8: one reception. Toutes
les functions qui n’etoient que passageres, s’zlppelloient
charges. Aujounl’hui , exeeple’ 105 places do senateurs £4 de
juges, toutes les fonctions sont amovibles ou temporaires;
il niy a plus ni provisions ni exceptions; (lone il est Clair
qu‘il n’y a plus d’oft'rces : ils ont: tous été supprimés aux
premiers jours de la révolution 5 la nation a declare qn’ellc
ii’en vouloit plus. Comment done so foit~il (pron présente
une opinion fondée Stll‘ les anciennes loix monarchiques
'auxquelles on allie les loix anglaises , aux termrzs (lesquelles
1e mono rqne ne peut cre’er aucun nouvel office, avec appoin-
teinent sans nne loi expresse 1’

Notre loi fondamentale éi nous , c’cstla constitution; elle
a cre'é les grands fonctionnaires essentiellcment nationeux;
Innis elle n’n pas lnis sous des titres particuliers les armées,
les finances, l’instruction ', &c. L’experience a- fait sentir
gue tous cos olijr-ts devoient titre rernis an gouvernement,
{loot la constitution a voulu i‘endre la responsabilité d’au—
taut plus grande qu’elle lui a confié de plus vastcs inoyens.
En un mot, elle a pasé les limites; tout ce qui est en deco
n’est pas au ponvoir du gouvernement, tout ce (pii est au-
delii est abandonné é sa puissance. 8i le gouvernement a
Violé ces liniites, pas de (loute qu’il no faille recourir a: la
calme mois salutaire intervention (ln sénat conscrvateui‘.
l‘r'luis ces violations , oi: sont—elles ? En a— t - on indiqué
aucunc , a—t-en zn‘iicnlé un seul foit? Non“ On a dit que

 

 

t)

l'on retranleit comma un office toute délérrulion tie )ouvolr
D D

' pour l’action , la direction; la Lléeision on la consultation,

t

 

avee responsabilite' direcze envers la nation. Sous ces (lor-
nicrs mots, tout coxnmis seroit pour-vu d’un ollice; cur il
n’y en a point qni n’ait une delegation relative :21 l’action ,
la direction , lei decision ou la consultation.

Mois , par responsabilité directe , (pie veut— on (lire?
Trois anterit‘e’s ne sont soumises 21 aucnne responsebilité.
Les Ininislres no peuvent étredénr-ncés qne parletribunat,
accuses qne par le corps ltigislatif,'jngés que par une lliltlle-
conr, d’upr'es unc tlécision (ll! conseil cl'e'int. ist—ce 5 Cox
qn’on borne In reaponsabilité directe? Dbs-lors il 11’)! a dot-
lices que les Ii’lllllSlCi'C’S. Veubon e'tenclre cetle responsabi-
lilo in tons l-es lbnctionnaires qui peuvent élrc pom‘snivis
par lcs luix ordinnires? Alors, pas un commis do barriere
qui n’ait an office Sc qui puissc étrc nomme’ sans one lei.
Cortes , le gonverncment doit pouvoir so donner les agens
dont il a lJGSOlU ; si chacun de ses agens étoit nommé par
une loi , ce n’est plus lc gouvernement qui gouvorneroit,
mais l’autorité legislative.

On a pnrlé des fixations (l’appointemens. C’est ici que le '_

pouvoir législatif pout orréter le gouvcrnenient, s’il multi-
plie inutilement les places, en n’accordant pas les fonds
nécessaires poursnlarier tons les agens. N’est—ce pas le pou-
voir legislatif qui accorde les fonds pour toutes les parties
(in service '2 Ces fonds accoi'dés & reconnus nécessaires,
que lui imporle lenr distribution ontl‘e tel on tel agent qui
aura le nmn de préfet maritime, on celui do cominissaire-
ordonnatenr.

Simeon cnfin voit (lan‘é la proposition faite plutot un
empiétemcnt du corps législatif qu'une repression d’exc‘es
(l’autorité. Il vote pour l’ordre du jour sur la motion

d’lsnard,

Cette preposition est adoptée. Le diseours de Simeon scra.

imprimé.
Le tribunat se .orine en comité secret.

 

Erralum.-— Dans la feuille d’liier, article d’jggn, au
lieu de aprés onze homes dc debuts, G’c. , lisez a/més ooze
jours, €26,

Bourse (la I7frz'maire.

Rentc provisoire , 25 (I165 c. A—Tiers consol. , 54 fr. 50 c;
...Bons§, l {1260 c. -—- Boris d’arrerngc , 86 fr. 25 c. —~ Bons
pour You 8, 94 fr. 75 cent. ~5yndica-t, 00 fr. 00 cent.-
Coupures, 80 fr. 00 cents '

W

Caroline, ou le Tableau, comédie en un ante g: en vers,"par F.
Roger, représentée an théétre de la Republiquc , le 12 vende-
miuire an 9. A Paris, ehez Hnet, libraire , rue Vivienne , n". 9.
Nous ne rcpétorons pastes rlétails on nous sommes entrés sur cetta

jolic cométlie, le leiuleniziin do so premiere representation : on lec-

ture eon. rmera lo jngement que nous en avons porté. On y trouve do

let grace , dc la finesse , un style elegant (it put , un trio‘s-bun tom (10

comedic, tic un dialogue plein (l’espiit. Il nous semble que les ama‘

tours «in theatre peuvent placer beaucoup d’cspérances sur le )eune
uutetlr do not uuvrage.

Manuel pariah] pour Z’an ‘9; contenant la constitution franeuisc,
les norms as: ilemeuies dos antorités , Sun; un vol. iii-1.6. AParis, clieZ

- lcs flares Chexigneuu , rue de la Mounoic.

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