xt7d251fng68 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7d251fng68/data/mets.xml  France  1800-02-09 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Le Publiciste, Décadi 20 Pluviôse, an VIII, [9 Februrary 1800] text Le Publiciste, Décadi 20 Pluviôse, an VIII, [9 Februrary 1800] 1800 1800-02-09 2023 true xt7d251fng68 section xt7d251fng68 «It!
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COI‘PS‘

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LE»PUBLICIS

, ' DECADI 20'Plur16se, an'VIII.

Arn've’e a Vz'egme du comle de Kinslzi,
~ au roi d’A’ngletel‘re dcs drapeaux pris a beru

engagement de livrer aux re'publicains ,vingt millefusils
general Lefeé‘vre au premier consul. —— [\‘ozwelles dwerses.

charge do dr-‘pc’c/zes impel-[antes par l’arcln‘duc Charles. —-—Pre'senlation
Igapat/Lam. —~ C'a]11'llzlzlli011‘ (In chef de chouans , Georges , ones

I

r:

 
  
 
 

E? douze pieces dc canons. —-‘1iesult({t do [a [euro clu

 

 

Le prix de l’abonnement du PUBLICISTE est de 15ft”. ,
50 cent. pour trois mois , 26fr..pour six mois , ff 5ofr. *
pour l’année.

Les [oil 5‘ arréte's des consuls sont imprime's textuelle—

‘ment ,~ 6’ dc'livrc's aux sOuscripleurs sans augmentation dc

flur-
P Les [cures 8’ [es abomzemens doivenl‘ élre adresse's ,franc
de port , an directeur du Punmclsre , rue des Moineaux ,
11°. 425 , butle desM’ouli/zs , (‘1 Paris.
W
_A U T R I CLH E.
De Vz'enne , le 25 janvier (5 pluvjése ).

Le comte de Kinsky est arrivé ici en courier de l’armée
du Rhin. II a apporté des dépéches tres—importantes , et rela-
tives , 2‘1 ce qu’on prétend , ‘a des ouvertures que le général
en chef Mareau a été charge de, faire it l’arclaiduc Charles.

Le général de Belle‘gar'de et le commissaire anglais pr'es
l’armée russe , M. Pinto, sont de retour du voyage qu’ils
ont fait it Prague.

On assure de nouveau que M. de Coljentzel sera yappellé
de Pétersbourg, pour ,étrc employé dans des négociations
de paix.

. ' >ALLEMAGNE.

. D’Augsbourg , le 27janvz'er (7 pluvz'o'se. )
. D’apr'es les nouvelles'de Venise,1e conclave n’est pas en-
core prét cl’étre foi‘mé. Une partie cles voix est pour le car—
dinal Mattci, une autre pour le cardinal Valenlini , et une
autre pour le cardinal Bellisomi. Le cardinal Ruffo est tel—
lement indisposé , qu’ou croit qu’il scra forcé de quitter le
conelave. . _ . . >

On assure quefl’empereur de Russie a commandé ii Naples
un superbe calico d'or, enrichi dc pierres précieuses de la
valcur de 60 mille decals , qui sera presenté an nouveau'
’pontife , au nom de 8. M._ I. , et qui lui sorvira 4'1 (lire sa
premielo messe . a son arrivée ii Home. ‘

Les lettrcs de Vienne annoncent que le general Bellegarde
est désigné pour vice—president du eonseil auliquo.

On dit que l’évéque dc Constance Vient dc mourir.

--,».A N G L E T E» R R E.
De Londres , le zg-j‘anvier (9 pluvzl'lse ).

Le lieutenant Harris , file du general de cc nom , qni eom—
mande clans les Indes, a pre’sense’ auu‘oi ( le 25janvier) lcs

du nouvel an :

 
 
  
  
  
 
 
 
 
  
  
  
  
  
  
 
 
  
 
  
   
 
 
 
  
 
 
 
  
  
  
 
  
 
  
 
  
 
  
 
 
 

Orr/parle (lu rapport (le lord Mornington , gouverneur-
général (les Indes. Las dépouilles du royaume (le Typpoo—
Saib lui Ont procure une fortune immense. Il aura cependant
pour ses services de quelques ‘mois ,2 lune pension annuelle
de 6,000 livres sterling‘( 192,300 francs). On (lésigne’ poux‘
son successeur lc lord Cliatam , fjrere de M. Pitt.

M. Pye , notre poele Lauréat ., vient de publier son ode
. elle n’est point guerriere , comme il est
d’usage , sur-tout dons lcs toms d’hostilités avac la France.

Un physieien llabilc s’est présenté liier i1 Saint-James
pour soumettre 51 so majeste' on plan tendant £1 de'truire la
flotte frangaise; n’ayant pu parvenir jusqu’au roi, il a remis
son plan au lord Grenville , dans le moment que celni-ci
sortoit de la cliamlire d’audience. Les 'moyens qu’il pretend
employer , sent 16 gaz inflammable & des ballons.

REPUBLIQUE BATAVE.

De la Hafe, le Sfe'vrier .‘( I4 pluvidse).

Le bruit court; que le genéral Augcreau coznmandera les
troupes bataves; que les 25,000 Francois devront étre au
complet an 10 ventose; qu’il y aura do nouveau un corps
mobile de ‘ 10,000 hommes de la bourgeoisie en garde na—
tionale arméc, 8c quc toute l’armée l'rangaise & batave sera
misc sur lc pied de guerre.

7

Le général Augereau a declare qu'il feroit punir sévére—
ment toutes les fraudes qu’ou commettroit clans la partic
administrative des troupes frangaises. II \‘it ici tl‘cs-retiré
& sans aucun fastc; il ne vent point. de guides, que le
gouvernement hatave est cependant oblige cle lui dormer,
mais dont la formation csl. Ires—cofiteuse.

On commence déja é faire manoeuvrer dons toutes les
villes les difl‘érens corps de gardes nationales. On pretend
qu'on va faireru'ne nouvelle requisition do 18 ii 45 ans ,
pour la défense intériem‘e dc notre république , & que plu-v
sicnrs de nos brigades iront an Rliin. ,

L’adill(lalit—gelié1'al Paetliod commande la garnison fran—
gaisc a la Haye, 31 la place (lu general licwbell. Le general
Gonvion est parli le 1'] pour Utrecht. ll scra employé dans
lcs deparlcmens me’ridionaux de la France. On (lit que c’cst‘.
avec cc general que Bonaparte a fail. son premier service.
Gouvion e'toit alors cepitainc d’nrlillerie , Ck Bonaparte se
trouvoit (tans sa eompagnie.

Le general Desjardins qui a commandé par interim les
troupes frangaises dons celte république, est parti Pour,

 

drapeaux Pris fa Seringapatam,

Berg—op-Zoom, oil i1 restera.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La seconde chambre a rejete' le projct de la premiere,
tendant ii faire vendre par petite partie les domaines natio—
daux provenant de la maison d’Urangc ;ou autres,

Le quartier-genéral , qui devoit partir de la Mayo poar
Utrecht, rosters , dit-on, 1C1.

Les Seances du corps représentalif n’ont pas en cc Ino—
meut beaucoup d’intérét, on parolt sougcr a. nucva‘niuistie
générale , ce (111i, dans ce monieht , pourroxt produire beau—
coup de bien. _ a . .

Dans toute la re'publiqne batave, les cathohqnes remains
out fails des prieres 8c invoqué le Saint-Esprit pour l’elec-
tiorr d’un hon pape. ,

REPUBLIQUE FRANQAJSE.

De Strasbourg, le 14 pluvz'dsc.

. Le citoyen Lahorie, adjudant—général do Morenul, est ici
depnis hier. Il y annonce l’arrivee prochainc du general en
chef. Il paroil; qne Mercau ira vers Mayence. ‘

Les pre'paratil's pour l’ouverture de la campagne sont
imiucuses. ‘ Tout soluble anuoncer qn’elle corninencera
plutot ({u’on u’a cru d’zibord. Les troupes se concentrent
sir differens points; on présu‘ine que ce mouvenlent est
plus ({u'nne simple demonstratmn. .

Copendant il est certain que le gouvernement frangais
continue 51 tenter toutes les chances de paix. On assure
toujonrs en Allemagne (Inc Bonaparte a lui—ai'iéine e'crit it
c: isujet 31 l’emperenr; niais le calnnet 'de Vienne (alt un‘
grand iiiystere dc cctte ‘lettre, aIHSl que de sa repons‘e.
Aussi toutes les espérances d’nn rapprochenient ne sent-
elles pas encore enticrenient évanouies. On crort (Inc la Prusse
y travaille plus que jainais, & qu’elle-appuye fortenient les
propositions inodéréCS de. la repnbhqne‘francznse. Mals
l’Autriche', on plutot quelqnes persomlcs n'nluentes dans le
cabinet do Vienne, gagliées par l’o'r de l’Anglcterre, ne
negligent rieuvpour le parti qui vent la paix. . ‘ z .

Quoi ([u’il en soit, les‘pre'paratlfs do guerre so pressent
aussi avec une grande activité clans les etats dc l’empereur.
Les arniecs autrichienncs regoivent de nouveaux renforts.

Nous avons clans nos inurs une demi-brigade Chi corps

uxiliaire hclvéttque, arrives hier. Elle se rend a Mayence.
D’autres‘ troupes de la meme nation ont deli; passé par
Belle, 8: paroissent avoir la meme destination.

De Bruxellcs,’le 16 pluvz‘dse.

’Suivant les nouvclles dc la rive droite du Rhin , leprince
Charles vicnt de permettre, avec plusieurs restrictions, la
communication entre Francl‘ort & Triayence. Cenendant elle
est tr'es—ditlicile par le grand nornl'n‘e de troupes autrichiennes,
électomles, ainsi que (le paysans armés , poste's le long du
IVIeiu. Les Francais ont aussi des forces imposantes entre
Hochim 3; Cassel. D’apres les memes "avis ,_ on a ordre de
preparer a Aschall'enhourg 8c dans les envrrons -, des loge—
ineus & des subsistances pour 1m corps de 25 mille Russes
qui deity étre rendu avant le 15 ventose. ,

La gazette dc Bamberg annonee quc- l’armee de Suwarow
marchers en trois colonnes, que la premiere se dn'igera par
le Spcssart 8: les environs, que la seconde traversera le pays
de Fulde pour se reudre daus le v.151nage do Vv’etlaen ,, pen-
pant one to troisieine defilera par le Bcrstrass. . , .

Diverses gazettes autrichieunes annoucent anlourd. 11m
d'nncmaniere positive , quelcpri-micr consul dela repubhque
l‘rwcaise a .écrit une lettre 31 l’empereur d’Alleniagne, pour
112i proposer d’enlrer ennégocialions de paix; qu’en atten—

,_ (, 1;)

 

dant, iloffre un armistice ge’néral , (ant pour l’année d’Ital-ie l ]
que pour celle du Hhin. Les memes feuilles ajontent que le des
Ininistre autrichien a re'pondu it cos ouvertures d’une ma— (1;

niere evasive & dilatoire : aiusi on ne pent s’en prendre

, . , . . POL
qn aux coahses ,51 les malheurs dela guerre n’ont pomt une ' con
lin également desirée par tous les peuples. . ' ti“
7 De PAR“, [a 19 plm‘iése. ( del
. . , . - - 3 n
Georges a capltule. ll s’est' engage a l'ourmr dans lesvmgt- 1a
quatre heures , vingt‘ inille fusils & douze pieces dc canon ]
fonrnis par les AU‘YlalS.
> - ’3 , , . r A - - - ‘ nox
Les Anglms se sonu. elorgnes dcs cotes; llS avment un vans-
4 . , 3 I
scan de ligne & plusreurs fregates. Ils out, en partant , 10]
adressé les plus vil‘s rcproches ii une cornpagnie d’émigrés ‘1
. . . . . , u
qui venorent les reJmndre en ehaloupe. Ils les ont accuses P I
de les avoir trouipe's sur les dispositions dos départemeus fi .
\ . , . . ni
de l’Ouest ou les cher d’msurces apres av01r rccn l’argent
" ’ a D , A r d i la—l
& les munitions de lAugleterre , se sont hates de conclure avc
chacun Ieu‘r pairi. ' ‘ -
, 1 , . m1:
lout annonce que cette guerre est lime. 310
—Une lettre (In general Lefcbvre an premier consul ,, yen
en date (In 18 plnviose , annonce avec details , le résultat mg
heureux de l’expédition dc Chainhcrlhac, an chateau de Pol
Lacheanx. Quinze d’entre les chefs out étélués: Ils étoient, (30“

10115 (la qualité. Le baron d’Hergon a été trouvé cache clans . de
un grenier Scl’usille'. On a saisi beaucoup d’efiets & do cor-

, tur
respondances. Le general Chambcrlhac partoit pour Doni— tiss
front. L’adjudant-général Dormeneau a [res-hie!) conduit tC-n:
cettc expedition. _ , ran

— Le premier consul a charge le ministre de l’intérieur d’u
de faire placer dans la grande galerie des Tuilerics les sta— (1m
tues de Demosthenes, d’Alcxandre, d’Annibal, de Scipion, ave
de Brutus, de Cice'ron, de Caton, do César, de Gustave—- nen
Adolphe , de anenne, du Grand—Condé, dc Duguai— am
Trouin, de Nlallaorong, du prince Eugene, du maréchal dc din":
Saxe, de Washington, (in Grand-Frederic, de B'lir‘alieau, 110:]
de Dngommier, dc Dainpierre , dc Marceau-8c de Jonbert. 50”

— ll se confirine qu’il scra exigé des employés de plu- m0,
sieurs administrations, telles que'la re'gie, les postes, les ye"
douanes, la loterie, les octrois, 840. , un cautiounement en tem
nume’raire; iuais il paroit ne dcvoir étre que de la'moitié cc
de leur traitement annuel, 8c payable par tiers, en dix—huit g, 193
111015. “ Pail

—— Un placard séditieux, avec les mots de nice 16 roi.’ a ‘ 3,
éte' pose, le 15 , sur le grillage qui entourel’arbre de la liberté - 1
2‘1 la porte du corps—de—gardc de la rue Martin. Les treize in: , ,3 mix;

dividus qui e'toient de garde ont été mis aux arréts. Ils ne " fair
sont pas sonpgonnés de complicité , mais on les accuse F

(l’inattention. . ; l'ass
-—Le general de division Sauret , qui avoit obtenu son téte
trattement de réforme , vient d’étre remis en activite’ de écla
service. i _ cen:
—— On mande de Rennes que, depuis la reprise des 1105— la 3
tilités , les chouans ont été battus dams toutes les revncontrcs. ne 1
--Le 5 de ce mois, le citoyen Chaniet , propriélaire 51 Sabl

Chfiteauneuf—du—Rhone, a ‘ét.é sssassiné par.une bande de L

brigands qui lni out vole' environ 24,900 fr. VSllJlt
—— Le courier de Lyon, dn 7 pluviésey a été vole' 86 l’a—lj
pillé entre Valence 8c Lyon. , etm
——- On public on reinede contre la rage , 84 on (lit qu’il a c’es
en a Vienne , en Autriche , beaucoup de succes,‘ c’est aux —~‘
hommes de Part a le juger: - (I,

 :l-ie
rle
ia—
lre

{US

ant ,

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t1

   

('5)

Mettre les vessicatoires s'ur les parties niordues ;' prcndre
des pillules de cautliarides en‘poudre (6 grains); do czinelle
(12 grains),- de suere blanc (42 grains); le tout nus en
poudre finepour en fziire treute pillules avec un pen dc
conserve de rose. Faire/cn niéme terns usage des bums

‘ tiedes dan's la premiere seinaine, tous les soirs,‘ 8: tous les
deux jours , dans les denx autres seinaines. Ne donner aux
malades que des legumes & des fruits’cuits.

-V.inin'rfis.

L’éloge de Washington sera prononcé par Foritunes , an
nom de l’état, domain décédi, au milieu de lo cercnioxnc
pour la présentalion des drapcaux £1 l’liotel des invalides. ,
., I] y u des circonstances on [65 HOIUS‘ Proprcs prouvent
plus que toutes les phrases et tous les discours. _, .

Ne seroit-ce pas unsignal infaillible d’une revolution
finissante ou finie, qu’une clc'cade oil l’on aurmt vn tout-L17-
‘1a—f0is Bernier et Duboucliet7 (linant Cliez le premier consul
avec l’nrnliassadeur tnrc; Adrien sur le tliéi‘itre et la per—
mission Ll’y faire bientot repuroitre Freiléi'ic ll avec su
gloire et sa bonté (i) 5 les troupes ‘de Paris , qui ont sou—
vent été porte’es ii trente inille lioninics , réduitcs a (lens
mille; le droit de Petition inis ii l’aln'i de toute influence
populaciere, par la decision presque unaninie dn corps
constitué le plus éminennnent populaire; les surveillances
de beaucoup de proserits levees," l’assurnnce de la clu-
ture procliaine dc cette liste on do cc goull're qui englon—
tissoit le crédit public ; la propositition d’un nouveau 55's-

téme adininistratif, i‘epai'ateur des {antes de dix ans , 3&-
rant de 9‘19“; cominc dc prospérite’ intérieure 5 la nouvelle
d’une immense conspz'mlion decor/eerie, L‘? de l'enrdlemenz
dc quartz/126 71}[[[0]‘0j"a[/51€S, regue duns Paris sans troupes,
avec le sourire de la pitie' , par le peuple 8c par le gouver—
neiii’ent\; Carnot rendu aux premieres fenctions de son
arnie; Bartlieleini arrivant de Cayenne , & indiqué aux
dignités patriarcliales de son-Pays; enlin la inert d’un grand
liomrne d’Alnérique epprisc par un peuyle lilire avec une
sorte de douleur de fainille; le deuil du premier V'Vasliingfon
moderne ordonné par le second; des l-ionneurs nationaux
rendus 22 so me’inoire par un orateur de la patrie , dams le
temple de laleoire frangaise, . . . ? Pitt, Grenville, voilii

ce (mi 50 )asse en France dans l’es )ace dc (lix .OUI‘S‘ voilii
l l 2

les re'g‘onses de la France .‘a vos injures. . . . lVoulez-vous la
~paix , voulcz-vous la guerre? .
Sur 16 plan administrali’f proposé par le gouvemcme/zt.
Les divers avantages que pre'sente lc nouveau i‘node ud—

, r3 ministralif, n’ont pasmén’ie besoin de l’expe’riencc pour se

E

I

1 faire sen‘tir. Ce s‘ystéme va enlinreuiédier aux vices promp—
ten1ent8< universellement avoués (le eelui {Iu’avoit adopte
l’assemblée constituante : on devoit pent-étre coinpter 2'1 la
We de ses plus graves inconveniens , que les meinlires
éclaire’s (le cette assemble'e se lulterent do: reconnoitre Sr do
censurer Clix-memes l’adininistrulinn collective , c’est—h—dire,
la deliberation oil doit élre l’exécution , la discussion on il
He faut que l’action , la lenteur oh la rapidité cst indispen-
sable. ‘ ' ‘

Le conflit do juridiction n’c'loit pas inoins fl‘iclmux S: nui-
.silile. Une foule d’objets adiniuistrntils (lependoient tout—51‘
la—foisdii ministre , duinaire, dudél'mrleinont: les autorités
étoient, par consequent, suns cesse exposées 51 se cruiser,
C’est—ii-dire, 5 se centredire ,‘ 8< it rendre leurs decisions nulles
N

(I) Dans la jolie petite piece dos deux Pages.

 

 

on inutiles-, en les inultipliant & en Ies opposant les unes aux
autres.

ll n’y avoit aussi ni unité , ni independence , ni veritable

L liiérareliie administrative. Le Ininistre avoit, dans les corps
adiniuistra'tifs, de prétendus agens dont il e'toit le corres—

pendant beaucoup plus que le surveillant, 84 quc leur in—
te'rét, leur fortune 8c leur ambition portoient beaucoup plutét
2‘1 s’opposer (lu’li obéir z‘i l’autorite'.

Aujourd’liui la dependence constitutionnelle est Lien mar-
quee : du premier consul an maire d’nn village des Py—
rennées, tout se tient : tous les clviaiuons de la grande cliai‘ne
sont bien'lie's ensemble. Le inouvement dn ponvoir setu ra-
Pide, puree qu’il parcourra une ligne dont lui—méine dis-

’ pose tous les points; il trouvera par—tout l’exe’culion , & nulle

part l’opposition,‘ toujours des instruinens ii lui, 8c point
d’obstacles centre lui.

> Quant auxlionoraires (les prefets, si l’einpire des circous-
tances a conimandé l’éconon‘iie , on a cependant fait tout
ce qu’exigeoieut la décence 84 les convenances : aucun préfet
n’aura moins (1:! 8,000 francs dans les villes ou la represen—

tation est peu cofiteuse , comine la population peu considé—A

rable &' les traiteinens s’éleveront proportionnellement , de

inaniere 5 ce que le dépositaire 8c le représentant de l’au— "

torité publiquc soit toujo'urs au niveau , si ce n’est des plus
riches , au moins des ricl-ies cito‘yensl ‘

Il sera toujours loge’ aux frais de l’état, independemment
de son traitement.

On ne se rappelle poutuétrc pas que les anciennes inten—l

dances privilégie’es dans des villes frontieres & de grandes gar—
nisons , ne valoient , méine celle de Lyon , que 24,000 francs.

flu rédacteur du Publicisle.

Lord Grenville, qui n’a point recu de la nature une qrande l'aei—
Iité de travail, est un dos liommes les plus leborieux do 1"Iiurope;
8!. il est , de tous les ministres anglais , celui qui parle & écrit le mieux
norrc langne. Aussi ses aniis ont—ils prétendu qne ce‘n’émit as e lui ,
mais ‘51 M, \Vimlham ‘qn’on devoit attribuer 121 note oificie 1e en ré—
ponseh la leLtre de Bonaparte. ' \ -

Puisque lord Grenville entcnd §i parl‘ailement la langue franc-aim .
voudroit—il bien nous expliquer pourquoi il entend si maul un dew
hommes de France qni érrit avee le plus de clarté & (le precision?
Est-c6 qu’il croynit avoir besni'n do pl‘éter an gouvernemeut l-l‘ali"
cais une pi'olassion de Poi politique , qui n’est pas 1a sienna , pour
aroir occasion d’allirmer qu’il n’a point changé do principes it do
caractere, «3: qu’il l'aut par consequent poursuivre avec vignenr ,
contre la France , [a guerre d’cxiermination? . . Nous alluris
soumctrreeu jugemeut de vos lecteurs le texte franeais 8; la true
duelion L111 lord Grenville.

Ce ministre examine les moyens qu’a la France do garantir l’ext’:—'
eulion des truités conclns. Son gnuvernement acluel a reeonnu, par
l’orgune d’nn des principaux agens de la deruiere revolution, qua
tous les depositaires du pouvoir, qui l’avnient précédé , Ii’uvofeu:
eu iii la disposition sincere dc ronclme lu paix, ni eclle ([0 re:-
peeter l‘es engugemens contraetés; que meme , dune 1a supposition
contraire, il ne dependoit pas d’eux d’rli‘rir une guruniie sulli:
sante. Lord Grenville trouve que eerie I.l.i':‘l'ralion ol‘liiielle rél'ute
coniplettenicnt le passage do In note (lu m iistre franqu qui tend
ii excuser les aggressions de la France, par la 'néoessité de se dc-
fendrc. (( Assaillie do toutes parts , dit le citoyen Talleyrand ,, l3.
republique a dfi porter par—tom les efforts de sa dél'ensire ». Lord
Grenville truduit ainsi cette phrase: Acs'ailed on all sides, [lie
republic could not but extend universally [lie ellbrts oflier (li'zl'erisw
universally présenlc un sens indéliui, i]ui l'ait supposer que la
Front? iporte les elfnrts de so defensive meme on clle n’emit’. point.
ElllLl]Uée; ie' qui implique contradiction dans les tonnes; or, ii at
Evident que le cil'oyen Talleyrand a voulu dire, & le l-‘iuncatl; ill:
expresaément r< que la republique assaillie 'de mules parts .1 ilii
porter les c-lForts de sa defensive par—tout on elle etoit. Uiguécv.

Lord Grenville dércloppe ensuite, avec la plus eureme wrulmm r.
les nonséquemes de ce principe , que son ignorance ou sa iuaux‘m-n
fui prele giatuitement an gouvernement frauoais. (( La langue aiiglcw: ,
(tit—ll, ne sauroit rendre tout; la force de l’original. On chqroholéi

    

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*4 )

insinuer cc qu‘on n’a pas osé exprimer; car on a senti que ricn
1x’efit (ate plus horrible que l'expression formellc d’un pareil prin-
cipe. El1 quoi l la France pretend s’attribucr le (lroit de se detenzlre
aux (ll-pens dc qni it. lui plaira l Attaquée injustemenl (in (one ele
l'Allemagne, elle pourra, par cela meme , enraliir l'ltalie ! Parcc
(pie l’Anglcterre lui aura eulevé quelqu’une de ses colonies (les
Antilles , elle aura at qnis l0 zlroit d’aller pinler lu guei re (=11 Egypte!
Cs) nouveansystéme de politique tend a prouver quc q [and la France est
atthnée rl'nn (me, elle est excusable de diriger to one M. Talleyrand
appelle les efforts de sa defense, coutre des états neutrcs uni ne
l'ont point provoqnee )1.

7) Jo ne me rappelle rien dans la conduire passée (les dominateurs
de la France, rien (lens Ies execs dont nous lcs avons crn cnpablcs ,
qni m'ait plus profomlém’ent indigné qne cette horrible déclziration,
plus romltéx que ses fatalcs (tonséquences. Si nous Nations on {out a
reprorlicr 21 la France moderne , si nous ne tio'ivions clans ses an-
nlllCS réVOlutionuaires que la prufes ion do Get infernal principe, en
faurlroitvil duvantagc pour justifier nos allarmes , & seroit—il possible
de se croire en sfireté (lans 1e voisinagr d’un pareil people ? 1)

Le silence ou la re'tracl'ation dc lord Grenville nous apprendra si
son iuiiilcle traduction avoit pour objet le dévoloppement (le (a sage
commit-moire, qui a dfi liaire une prodigiouse impression sur les nobles
lords. Il n’y en a pas (lix , peut—étre , parmi eux , qui Ii’entendent le
franc-dis; comment no s’est—il trouvé persouue pour représentera
lord Grenville que la phrase du citoyea Talleyrand 11c dit pas un
mot do [out cela? Signé , MAS CLE T.

IVon'ce sur les troz's ple'nipolenziaires américaz‘ns enhafe's
par le congrés pour trailerde la paz'x area la France.
1V1. Ellworth est le premier des cinq grands juges qui

composent le tribunal supreme des Etats-Unis, c’est-a-dire ,

la coursupérieure de l’union. Il est mi 51 Connecticut , on il

,a professe' les loix dcpuis son jeune age. Sa vie entiérc a

été employee dans les alfaircs publiques ; il a été membre

de l’ancien congr'es pendant la guerre dc l’indépendance,
membre de la convention qui a fait Ia nouvelle constitution,

84 sénateur au congrés depuis cette époque. C’est un homine

d’une vertu reconnue, d’une austere probité, 8c de moeurs

severes. '

:M. Murray , propriétairc de l’état de Maryland , a cons—
tammcnt fait la guerre de l’indépcndance; il a toujours été
melnbre de la charubrc des rcprésentans des Etats —Unis ,
depuis la nouvelle constitution, qui n’a pas en de de'feu-
seur plus zélé & plus habile que lui. M. Murray cst uncles
meilleurs orateurs du congres. Il étoit un des homiues les
plus estimés 8c les plus distingués par le grand homme
sur la tombe duquel les Etats-Unis versent aujourd’hui , a
taut de titres 8c avec tant d’unanimité , dcs larmes ale dou—
181“:th de reconnoissance.

Mr Davis, propriétairc dans la Caroline du Nord, a par—
tagé aussi les travaux & la gloire de la guerre de l’indé—
pendanco. It a été membre de la convention assemblée a
Philadelphic , en 1787 , pour y discuter la constitution qui
gouverne aujonrd’hui les Etats-Uuis. Depuis ccttc époqu‘e,
il a été gouvcrneur de l’état de la Caroline du nord, 8c 3
réuni dans son administration l’estime& l’approbation de
505 conc1toycns. .

C o N s U L A '1'.

Le 'ministrc de l’intérieur vient de faire aux consuls un
rapport sur le dépouillcment des votes pour l’acccptation ou
le reiet dc la constitution. Il en résulte que les accptans
sent an nombre de 5,011,007, 8c .les refusans sculement
au nombre de 1562; en sorte qu’il ne se trouve qu’un refus
contre environ 2000 acceptans, « Il faut d’ailleurs observer,
a ajouté lo ministrc , quc Ies votes the quelques de'partemcns
no sont pas encore parve1nis;.qu’on n’a pu prendre ccux

do plusienrs départemens de l’Ouest ; qu’enfin presque par— '

tout la briéveté du delai fixé pour rcccvou' les signatures,
cu‘ia fait pcrdre un tres-grand nombre.’ 8i l’on compare scs

 

résultats a deux cumule's des depouillemens dos vote
la constitution (lo 95 & ponr celle dc l’an 5 , ils con:
plus (pic be double d’acccptation , & environ ’le (pram
dcs refus. n ' ‘

A la suite de ce rapport , lcs consuls ont pris l’arrété
su1vant :

Art. 1“. Le résultat dos votes éiuis sur la constitution
scra procla‘nié , public & alliclié clans toutes les communes
do In republiquc.

11. Il sera ce'lébré dons toutos lcs communes, pour l’ac-
ccplation de la constitution, uné fete nationale consacrée a
l’union dos citoyens frangais. .

llI. Cette féte sera célébre’e dans la decade qui suivra
l’enLiere pacification des départemens do l’Ouest.

s pour
' nent
,zlieine

 
  

 

Arre'tc’ (in 18. pluviése , ,an 8.

Bonaparte, premier consul dc la républiqne,arréte:

Art. 1”. Les citoyens Carnot; Petiet , conseillcr d’état;
Villemaury, commissaire-ordonnateur en cllcf; Gauthier,
general de division; Malus, commissaire-ordonnateur en
chef, sont nommés inspecteurs-généraux aux revues.

II. Les citoyens Blanchard, commissaire-ordonnatour en
chef; Bellavaine, général de brigade; Naudin, commis—
saire-ordonnateur; 'llolozan , general de brigade; Darn,
commissaire—ordonuateur en chef; Ledoyen , general de

brigade ; Dennic’s , ‘commissaire-ordonnateur en chef; Fri- ‘ -

rion l’oncle ad'udant —' énéral ‘ Boisnode commissaire-
a ] _ 7 i 1
ordonnateur- Carra bamt—C r , cneral debrl ade ' Sclnell
. . 7 ,, 7 . v
commlssalre — ordonnateur; Vienot—Vaublanc , ad1udant~
géne’ral ; Mayeux, commissaire— ordonnateur , "Monard , '
general de brigade; Buhoz, co1nmissaire—ordonnateurz sont
nommés inspecteurs aux revues.
III. Les cito ens Chaalous commissaire—ordonnatcur '
. ’ . I
Chabclas eneral de brl ade- Catus .,coumnssa1re des '
2 a .
, . .
guerres; Garrcau.—1v1azade, commlssan'e dos guerrcs; Talot.
adjudant - général ; Langeron , comr'nissaire dcs guerres ;

‘Caire, adjudant-général; Gironville , commissaire—ordon—

nateur; Bremont , adjudant-ge’néral, 8c Porto, adjudant—
general , sont nommés sous—inspectcurs aux revues. ' '
' Sigrzé,BONAPAnTE.
Ordre du jour pour la garde des consuls, 6’ pour ‘toutes
les troupes de la republir/ue. (A
Paris, le 18 pluviose, an 8.”
Washington est mort. Ce grand homme s’est battu contre
la tyrannie; il a consolidé la liberté de sa patrie. Sa mér
moire sera toujours chere an peuple frangais ,comme :3 tons

soldats frangaisrqui , conime lui 8c. l-es soldats américains , Sc
battent pour l’égalite'v 8: la liberté. ,‘
En consequence, lc premier consul ordonnc que,pen—l
dant dix jours , des crépes noirs seront suspcndus 2: tous les
drapeaux 8c guidons de la républiquc.
T n 1 B o N A T.

Séalzce du 19 pluric‘lse.

Apr‘es la lecture du proc‘es-verbal, le tribunat se forme
e11 comité secret pour entendre un rapport de sa commis‘
sion des inspectcu‘rs sur les dc’penses de l’intc’rieur du tri—
bunat.

Bozlrse du 19 pluviose.

l’rcnte provisoire ,9 fr. ooc. —— ’Tiers consol. , 17 fr. 5o cJ
—-—Bons%, 1 Fr.5 c_.-— Boris}, .. . . . . “Bonsfi, . 1—.“
Bons d’arrérage , 88 fr". 00 c. -—- Bons pour Pan 8,651}, ' 1

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t 525‘

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