xt7d7w676x04 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7d7w676x04/data/mets.xml  France  1800-10-24 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Paris : De l'imprimerie de Meymat, rue des Moineaux, n°. 423  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1800 Le Publiciste, Duodi 2 Brumaire, an IX, [24 October 1800] text Le Publiciste, Duodi 2 Brumaire, an IX, [24 October 1800] 1800 1800-10-24 2023 true xt7d7w676x04 section xt7d7w676x04 fly
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UBLlClSTE..

1} Ll O D I 2 Brumaire , an IX.

 

 

 

FRUSSli.

vauzflfrxzzlzfic ‘.

D6 Ber/in , [e :27 Seplembn.’ (5

 

On auuonce qu’il 3' sum (18 grands ("has
éruux a quarante oll‘rcxers superleyrsout regu

1;“:i‘u-HS
déi?! ‘l“““:" fjé'v
leur retraite avvc pensxon.
B O ['I E M E.
De Praflue le Io 04.10er it: vmzdémim're .
~ Cl 7

Uue rés >lulion dc l’elupereur, adressée h l’urcliitluc Charles,
lui n am'mr’e' ‘es pom'ou's les plus érendus pour la lornuiliun
84 l‘orgunisa ion des milices ell Bour‘me & cn lVloravie. L’at—
taclieuimit qu'ont pa 5. A. l}. les lmbitans Lle ces pays.
& leur conliance , ut. lieu (le croire que [(-3
110111er (les {Iolou . qui prentlront les armes pour In
defense rles frontieres de Beliéiue, s'élevera' £1 pres. (lei
50 mile honrues. Dans c0 Infilllent , on eoxuptc envn‘ond
50 mille llommes sous lus nrmos. Eu cas de reprise des hrs‘s-
tililés, les chrps LlQS généraux Simpsrheu & Rieuau (lei-vent
5e repliF'r sur la Bolién’ie , amsi que :es troupes mayengmses;
.& eu se réunissant aux corps do volontuires :le ce royaume ,
gils formeront une :iruiée séxmré: aux ordres do l’archidnc ,

   
  
 

 

 

 

qui .lél‘endra les appnyshes (l’Agra_ centre l’arme’e (Zl’Auge-~
Vail?) gauche de l’armée' de Moreau , s:
elle veul s'm‘aucor le long du Danube. vers Passau 55¢ Lintz.
L’ai‘e droile (la l’uru’iée frzmgaise sera en méme—tems in—
quiétée du COM? du (.l‘yrol. Ce pays est déja'i eouvertde merge
en graude purtie, & le sera totaleiilent au counnencemezit
dc novembre , épwque oh lfS liosiilités pourroieut recom—
mencer.. On 50 ilutte (1210 l‘ar-mée fl'allgdlSl? ne peurroi-t que
dillicilement alors tenter uue entreprise conlre le rl‘yrol;
8: que los élats liéréalitaires sorent i1 l’abri d’uue invasron
jienduut une campaigns: Ll’l‘iivor , tan-t queee postc important
n_e sera pas au pouvoir des Francais.
ALLEMAGNE.

De Halisbomzc, [e 15 oulobre (95 vendc'mz'aire).

reau , 8c menacera

l’éleczeur bavaro- palatin a couclu

un [ruité ole ueutralrté, 8c qu’il
enveie 21 Paris uri minisire pour riégoeier sa paix séparée ,
,sous la mediation du rui (le Prusse. U a rappellé é Amberg
avoit 16 long du Danube, &‘ 'qu’il avoit
On dit qu’il a reliré
trouvmént sur

11 5e confirme qne
avec [e général Morcau

.les troupes qu’il
mises aux ordres du géuéral Kle'nau.
‘aussi lesbrigniles i). la solde anglaise qui se
' l'Iun.

On écrit de Vienne que si 105 hostilités recommcncent, le'
1 i i V’Vvurtemberg doit se rendre h l’armée impé-
riale, 8c couiiuaiidei'en personne‘ses'treupes qui sont é-la
solde anglaise. Ce' prince vient de louer é Vienne un nouvel

due réguant (1e
t V

DC‘Sulgttrll, le 15 oclobre (2'5 vende’mz'airgf_

 

Il parolt certain ([ue le quarlier—général de, l’a‘ifihiée frané
guise qui devoit venir ici, restera ii'Augsbou-rg, :Jnarchcm
méme on avaut aussi—tét que le génér’al lVIoVIIlCJausera de
retour. Des corps de troupes cantounés sur le Nedlcer out: ,
r0911 l’ordre de se tenir préts ‘a marcher au pre iér‘si'gual. ;

De Framy’ortj le 18 octobre (26 7)elldél+2[i‘lfi'e-FGVLLA§H

 

Il est certain que le prince d’Ysembourg a fait sa pai:
sépnrée avec la repulllique frangaise, par l’entremise du.
general Augereau. ()n ne elit pas quelle somme il a été dans
le cas de payer. Les différentes branches de la‘maison de
Nassau ({ui out obtenu 1:1 neutralilé , n’onlpayé jusqu’é pré¢
sent qne deux ou lrois cent mille livres , pour exeiupter leur
pays de toute réquisitieu & contribution ullérieure. Ainsi la
lrrtie ilu cercle du Haul-Rhin , sur la_ rive droite du Rllin,
est actuellement comprise en entier dams la ueutralité!

On continue de répandre le bruit que I2 mille Prussien's
(loivent 5e x‘endrc en Franeonie pour renforcer le cordon de
(lémarcatien , ou, suivant quelques—uus , pour prendre Pos-v.
sessiou'des indemnités'qui seront de'volues au roi cle Prusse
,daus le cercle de Fraueouie.

De sz're, [e 18 octobre (’26 vendémz'az‘rej.

Hier on a donné des ordres Hans le palatirth l’e’vé‘clré
(1e Spire , sur la rive droitc du Rllin, pour qu’un certain
Hombre de puysams aillent travailler 51 la demoliliou des {012
lifieations dz: Pliilipsbuurg. Mais quelques personues croyent
que celte démolitiou sera retardée , atlemlu (rue si 105 l10§li<
lites recommencerit ,‘ il est vmisemblable que les Frangnis
ne voudmnt pas Lléumlir uue place aussi forte , (111i, en cas
de retraite des armées fraugaises-; seroiL un dvs plus forts
boulevard centre une ariuée nutrichienne qui. voudroit
Lenter une invasion sur 'la rive gauche du Rhin , en ce que
Pliilipsbourg forme en quelque sorte la junction entra
Mayeuce 8c Landau , places trop éloiguées l’une ale l’autre.
D’un autre eété, il est recmmu quc le séimu‘ de Philispboucg
est extrémeineut mal-saiu , depuis que les eaux du 'thinJ
ayauL .percé 51 travers 1es fondemens des ramparts, out. pé~
nétré jusques dams les casemates ; en sorte que pour les
rendre habimbles sans danger Pour la troupe, il faudruit
faire des travaux iniuienses clans les liondations du céte' du
Ruin , 8c peut-é‘trelne pourroit-on {as parvenir ('11 faire écouler
les eaux qui out liltré de toutes parts. .

Les malades de la garnison 'de 'Pliilipsbourg , qui ont été
.tréusportés £1 Mayeuce , sent an nombre de plus de 2500
ho’mmes, La ‘ville .est pnesqu’entiérement ,déserte , 8c l’on
n’y compte guere plus gle 150 liabitaus. On sait que par le
bombardement qu’elle a essuyé l’année deruiere, i1 n’y rest:

 

hé'te1‘5ce qui douue lieu de croirequ’il n’cspere pas reteuruer
sitét dams ses e'tats. '

sur Pied gue quinze ou seize .maisons.

 
 

 

 

 

  

 

 

 

’23 d 5

, .7 .
‘gras , de deux ans , 1) s. 4 d. ; um: 01“ grasse , 2 cl. ; une
~oie grasso , dans la cilé , 4 d. ; un cliapon gras , 2 d. 7

(1)

ANGLETERRE.
[)8 Londres, [c 1/, oclobre (22. vernlémim're).

Uri assure quo le clxargé d’alfuire ‘(le Russic prés uolre
cour a dcmandé dc-s passe—ports pour ({uiLLcr la Grande-
Brotngne. Sicotle nouvollo est vraie , ainule’e an refus (pro
{nit l’empcrcur Paul I“. do recevoir M. Slinirp, noire
consul-général , Line rupture anre la Russia & nous scm’ole
éLre tr‘es—procliaine.

Il y a eu mei'credi passé linir. jonrs (pm J. Farnswartl} fut
condamné , aux sessiousvdo Derby . 31 s-pt armies do dzipor—
tation 'pour avoir pi‘is parL r:ux disrnim's tumult/rs. Tiois
~auli‘es sédilieus fureut conduunos 11 um: nnnéo do dépor-
tation , 3c ciuq 31 six niois do travail dans uue Inaisou dc
correction. VV. Elliot, marcliand do cochous, a été con—
dumné 9:1 IO liv. d’amcudo coinuie accapnrcur.

- Dcux individus out élé jngés aux =cssions do Suri'y. Con-
vaincus d’avoir parlicipé aux do . res révoans (l‘un éloii
an pillage de la maison dc M. VV’eaVor, lilill‘f‘l'lafld do fro-
mages , l’autre dans la révolte de la ville do Kiz‘gslon ), ils
out été condzinmés l’un & l’aulre i1 six niois d’cmprisonno-
nement. Le juge , en pronongant leui‘s jugmncns , lour (lit
qu’ils (itoiont lraiLés avec isdulgeucc, dons i’cspc’rauce qu’ils
no .reeommettroientplus do pareillcs l‘autcs , qu’ils ii’avoient
saris dome commises que parce qu’ils n’en avoieni pas connu
la cmséquonce.

Le bourrnau de Winclioster est dans les prisons de coile
ville , pour avoir donné des armies aux mulius dans les
tumulles o;casiounés par la cherlé dos provisions.

Le roi Edouard H donna, on 1515 , l’édil. snivant :

u Eduard, par la grace do Dion , roi d’AngleLorre , 8m.
commie il nous a (ilé porté par les arcliovéques, évéques',
prélats & barons, dos plaintps sur la clmrté dos vivres dans
nolre royaume, nous li'mus les prix suivans, qui ne pour-
ront élre oulro-passés : “Us! buonf nourri d9 grains & term
51 l’c:able, 25 5.; n1! bmanourri de l'ouri’uge, 16 5.5 uue
vacl'io grasse ii Potable» , 12 s.;vune vaclio niédiocre, 105.;
un moulon grub, nourri rle grain, on him convert dc laino,
mi mouton gras, mais londu , 14 s.

 

 

5 un cocuon
ulle
pou'lo grasso , I d. ; deux poulets , I (1.; quatro pigeons ,
1 (1., & (laus la cite' , trois pour lo mC-me prix; vingl-qnatre
oculs , l d. ,' 8c (lans la cilé , vingt pour le méme prix n.
lladlirld dopuis son arreslation éloit demeure en étal d’ar-
l'CSlilliOn a Newgale. Samedi passé, M. 19 duc de Portland
envoyn un ordre pour qu’il fut transféré ii Bedlam , oil on
avoit pruiparé un apparlemeul pour le rcccvoir. Haillicld , er—
rivé a Bedlam , lit quclqu‘objoclion sur lo lieu on on 19 pla-
‘goiL , mais apiés il aiouta: « Il y a beaucoup de gens qui
v valcnt mieux que moi daus cetie maison ; mais il en est
» beauconp plus qui jouissont de leur lilierté, qui mériie—
’n roient plus que moi d étre ronfermés » .

Ces jonrs passés , doux fennnes irlanéaises s'éiant priscs
do nuerelle an sulct dlun tab'iicr piété , [lune (les deux a
tué l’aulre a coups do couleau & de pot d’étain. C’esL
(isms un grenier do Drury-‘Lanp que ce menu”: a été com-
mis. Plusieurs porsnnnes out iéré arrr‘fléos dans la maison. La
,soupahle , fru'iliere de‘profession , s’esl évadée.

REPUBLIQUE‘PHANQ \ISE.
De Metz, [e 26 vendc'miairo.
'fi‘froés gents .geiiscrits qu’on dirigeoit de Metz an de'péc

 

géne’ral s. Schélestat , avec une escortc bien armée , ont com.
iucncé 51 so ré\'oltor a la sorlir dn dcrnier village du dépar.
Lamont; mais arrivés sur les l‘i‘oniicros de la Mouse . ils 5e
sont totalmnrnt (lc'bandris. Poursuivis , ils out arraclié les G'cli-
lzis dos vignos & dcs liaics, & cssayé de tombrr sur 1'95.
corlc. On a li:é sur eux Quelliues— uns onl élé atteinls,
les aulrcs onl élé dispm'sos. On a sauvé la caisse don! ils
vouloieut s’omparer. Un blessé & quelqnos fuyards arréic's
out o'ié COHLiLlils 52 Poni—e‘i-Mousson, avec la rusto du convoi,
réduil. 3: cent I'M-mines. Déiii (pialrc—vingt-dix dcs aulres 5e
sort porlés sur quelqnes Villages a gauche do la Moselle,
d’o'u ils out éLé rcponssés par le général Beauregard.
1)C,PAR1J‘, 1.9 1“- brunzairo.

Ln convcnlion onlrc la répuliliquo frangiiso & les Etats-
Unis (l’.“-.niéi‘iurs
ira-

ant.

des

(5)

Un fincre'détourné de son chemiu sera cense’ pris 21, l’heure
& paye' sur ce laux. ‘

._. Le préfet ale police , instruit qu’un citoyen a présenlé
2i l’iiist'itut limioual des sciences 8( arts, Line composation au
moyen dc laqunlle on pent se raser sans rasoirs, prévient
sos concitoyeizs quils doivent se prémunir contra tomes
personncs qui clicrclieroimit a vendre cette’ compwsitiou ,
laquellc, suivuzit l’avis dc l’iiistitizt , pourroit ameiicr dus
résultats funestes pour ceux qui en feroient usage.

——M’“e. Bonaparte a souscrit pour un étalilissement de
soupes éconouiirlues dams la division des rl‘uileries. Cet
exemplc scra suivi par les gens riches. Car , dit un écrivaiu,
1e moyen de justifier la fortune, est de la rendre utilc aux
pauvres.

-—-Demisér:il)les agitateurs, (lit aujouril’hui le Jaurnuldcs
Défénseizi's (it: [a Patric, sc,plai:ent s répamlre (lans lo
public [65 bruits les plus absurdcs sur des cliangemeus pro-
chains dans la constitution 8c clans les anterités actueles.
Quel que soit le motif dc pareils réves, VOlCl l’uiiiqun rt"-
lions“ a faire a leurs auteurs : Au profit do qui so foroit unc
mouveile révolutiou? —— Du gouvernement, reVétu d‘un
pouvoir immense 8c le’gitime dunt il n’use (rue pour rendre
a la nation son repos 8x 33 prospérité? -—De la nation , qui
jouit sous la protection cle ce gouvernemcnt d’un I‘EPOS 8c
d’une aisance ([u’ellc ne connoissoit plus depuis dix ans?
Or, il est assez diflicile do ceucevoir comment pourroit
.s'opérer une révolutiou dams un pays dout lvs liabiians se—
roient unis au gouvorneinent pour la repousser.

—-- Le Citoyz‘n Molé a prononeé 2'1 Bardeaux l’éloge funebre
du citnyen chouvreur, son camarade, (lou nous avons

,aunoncé hier la uiori. 43: les regrets qu’il laisse aprcs lui.

.- Le gouvernemerit frmigais est parvenu 21 vaiucre tous-
le’s Obstacl vs qui S’oppnsoienl'a fies vues d’huinauité en favour
de nos i-unlheurcux compatriozes , prisunuiers parmi les 'I’urcs
'5 Constantinople. Le service dos secours qu’il leur clestiue est
assure. ‘

-——On éGrit (ll? Geneva que $amuel Constant, oncle clu
tribun Baiijaiiiin CousL rt; Vieiit de muurir age (le 71 ans.
Il‘est auteur cle quolqws romans estiiiiés, intitulés : Ca-
mille, ou Leltres (la lieux Fllws d6 «:3 Siecle, [e flfarz'
seeiinzeulal . & Let/res ale Laure; (le plusieurs comédies,
85 d“! (liefques écrits de morale lHOl!lS Cnmius. On tmuve
'partlculiérmucnt dans Camille & clans Laure, 1m esprit
observatmvir; efifin , un style agréablc 8c auiiué, (luuiiiu'un
peu incoorruct, & ce qui est un iiiérite ’plus rare lie Tori—-
ginalilé dans les idées. 1:5 s’étoit allié , par mi premiPr ma—

'r1a(;e, Ea une famille de Geneva, (lupixis lung-(cans diSIin-

guée dans la litterature & les sciences , cello des cit. Pictet ,
51 qui 'nons devons l'excellsznt journal de la fiibliut/im/uc
bl‘z'lmzm'r/ue. Samuel Constant est regretté par ceux qui
l’ont comm, co.miie bun citoyen, z-é'é pour la libcrlé 3c
la Pruspérité de son pays , & comma homine d‘esprit, d’une
sométe’ piquante & d’un caractere élevé.

—— Le satire uiagnilique que’ le directoire batave avoit

woffrrt au general Bruno , est prét , 8c lui svra envoyé par la

voie la plus si‘ire 8c laplus prouipte.

-— ll n’est pas encore certain , mais il lest'extrézi'iement
probable, d’apr'es les papiers :mglais, que la répmisc du
cabinet de Suiiil-Jatnus, relativement a l’ariuisiice mari-
time, a été negative.

 

-- On nousannouce trois uouvellcs (lértouvcrtes ale la part
(les Anglais : l’nne en physique , par 1,9 (loctcur llerscliell ,
(lent le secret cousiste a séparer les rayon: rle la chalezm
d’m'ec ceux de [a humble 5 l’aulre cu I11édETC'ittC, par le
docteur Barton , qui , pas un iiiélange (l’aiz‘ vital Si (16‘ Vin ,
a lmuvé un remade (if/fence con/re [es trifle/“.7013 nervcuscs
6'! comm mute espece dc ‘fl'et'rcs; la troisienie , Cufiu ,
consiste clans une poudre ditc d’encrc chimique , (lent une
tics—petite close délayée dans une 'pinle (l’rm-z, donuts~ une
pinte d’encre iiiclélébile8< (lu plusbcau imir.

-- Les Anglu-Gcrmains rr‘lpandent, depuis quelque toms,
1e bruit tine l’escaclre angluise qui a Purir saccs-ssiwment
devant le Fe’rol 84 (levant (Iatlix, n'a liait stir lrs rules cle
l’Océan clue des apparitimis simulérs , 84 a pour ('ltsliuatinn
réclle uu déliarquemeiit Lle quinze' millv limiimes on lflrrvpte;
mais ce riu’ils ne (lisent pas ‘8‘; cc (iui est plus silt“ (lue (ous
leurs oracles, c’est (iuc le général Meuou , ayam, lira? parti
dc la liaiuc dis Grecs cunlrc lcs Osmanlis , en a lf'il'fill'fi’fllE
grossi sou armée , (lu’il est auisurd’liui plus puissant qua
jamais; maltre Lie I’Egypte enticre, 8-: sur le point dc porter
la guerre en Syria.

 

  

—- La bibliotheque de Copenliague Cnrisistv . d‘a 5 (306
délails publiés dernierenient , en 250 mile .vulimvs. La
Somme accurdée cliaque année par le gnu-verneuient, pour
l’acquisilion cle nouveaux ouvrcgrs , s’elrve .21 18,coo francs.
La ville dc Copenliaglic pr‘ssedc (‘II outre encore trois hibiio—
tlieqnes PLIlJlqulCS , cellc de l’univrrsité , celle do (“lassen cc
celle (lerllielmstrrn. 011 y compte dix bibliollieques parliu
Culic-rfis tr'es—noznbrcuses. ’

n—On prepare an Alleznagne'un ouvrage qui foraépoqne.
M. SunnClllClliIHCl‘ va fuire paroitrc. a i’airle dos Cfflclfl'cs
Adainliergf-r , Haydn 8c Smieri , unc Hismfre de [a i’lfusl'r/ue
en" n10)lll7i2€ll$, ei-i cinquan‘te volumes inffzrlio‘, clia’cun’ d6
cinquaule feuilles. Cet Gui/rage gignntesque ne cofitcra qua
45o tlorins (12:20 fr.) *M. Sxiiivieiileitli:iei‘ Voyage .en' ce
moment pour cat elfct, 8c la souscription v.1 si liien , que
l’almée procliaine on ceimizericera a imprinu‘r le premier
volume: ll contieridra les plus aneiens chants (l’églisc, ceux
des troubadours , Sun, 8; liilii a liar Philippe de Mm‘i‘e.

5—0“colpnrtehVicnnemwissmxsle mmitcau ,uneeslampe
satyritiue, dans laquelle l’(:iiip~reu1‘ est repi'éseiwté conclié
daus un berceau & criant V: la pair, /a pair. 1% (le'l‘liugut
le bercc 84 lui met dams la bouciie un stigma reuspli dc guiuécs.

Au rédacleur du Publicistc.

Tanclis qu’unc éclataule reparation faite aux msnes ale
Turmme, par l'humme (lu moude le mieux on (Ital ale l’np...
pricier, signahit .5 Paris lc retour (la la paix & prépuroit in
celui clvs proscrils , ic citnyen Riclwu 5 maire rle ‘l'lmuars'q
(lilHS les Dvux‘Sevres, pionongriil I’élogc do Louis 11 de la
Trémouille, we a la baraille de PilViC‘, 65c digne auii .du
Chevalier Bayard. _ '

Parii’ii scs anilileurs , les uns s’ritrnnoivm‘ simplement (le
ce qn’on louoit thi (105 ancicns seigncurs dc lcur “Page; les
autrus vnv'y-iimit dam; crt eloge la g'n'antie (le leni's nape»
rances; un iirfit numlire enii‘i de ces gmis quiil ne that pirs
vouvr qu’au ridicule , s‘eilaii'geit (19 Homer un coritrc-rémw
lulionnaim (la . ,

L’autvmr, ex-dép *6, (leux fois proscrii , est un clegces
houyu»; mu 'essos , éclairés 8: pzz:sil‘les , q i ne trasvrnt (le
bduheur qua clans 1:: ropes, 8:19 FCPOS qu’au milieu des

s l’wrate r.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

(43

affections c'iviles 8c Goriiesiiqiins. ‘
s'entrechcquoient sur le théétre‘ (les places, que lhisoit-il?
lleliré Klaus sa commune, 5 So li. ues de Paris, il me 5011-
geoit qu’ii raviver mitour ale lui les séntimens de pnix (R de
civisuie (lonl: une nine expansive fut toujours romplie.

Eu lisant—svs discours7 je croynis lire unc de crrs exliorta—
lions parliculii‘es , clout les bons Pasteurs de Suisse & (VA—-
mague entretlenneut leur troupeau; 8c si on style ileum
8c uue dissertation rapidc & juste sui- nos conquéto n’eussent
décélé l’ancien législateur , j’aurois cru entenclre uu pare de
famille qui donnoit 51 50.5 eufansmles legzms (lo vertu. Qu'il
seroit 51 desirer que loufes les mores r055en1blnssent it celui-
oil 011 Iercttex'oit nioins l’institulion, 5i belle, si utile
& 5i antique (les curés , la plus lieureuse forine de magistr—
turo. (yi’sit imagine l'limnine, pour enlretenir , pal‘mi les
homiiics, la morale , la paix & lo boulleur. 5. V.

L i
Bibliotlmque Flangaise, ouvrage pe'riodiquc , rédigé par

Charles Pougens , meinbre do l’institut national de France ,

de l’institut dc Dologne , Scc. ékc. Numc'ro VI. A Paris ,

cliez Honuert, imprimeur—libraire, rue du Colombior,

n°. 1 160. ,

f Quoique le now do réclacteur de la Bibliotheque Fran—
gaise nous ait inspire un juste intérét pour cettte ouvrage pé—
riotligue , cles qu'il a été annoncé, nous avous Voulu nous
de'fenclre de cette prevention favorable , 8c attenclre qu’il can
sit paru quelques nume’ros pour examiner avec impartialité
si les coopérateurs que ‘s'étoit adjoint le Citoyen Pongens,
rempliroient notre attente 8C suivroient avec ferineté &
succes 1:: but qu’il s’étoit Pl‘OPOSé do drfendre les inte’ré’ls
de la morale {9’ do bongoflt; entreprise dilficile , qui esige
aulant do lumiercs que dc sagesse 8: de courage. Beaucoup
do considerations pouvoientAles ariéter clans leur marehe;
mais ils ont semi que voiler [a wén‘té par respect pour le
resent, c’éloil dds/Lerner l'avenir Tous les véritables amis
des lettres doivent applaudir A la justesse de cette pense'e ,
& encourager les hommes estimables qui 1’ont prise pour
regle de leur conduite.

Les six numéros de ce recneil , qui ont été publiésjusqu’ii
present, nous Ont paru mériter do justes éloges, ,par le
noinhrc 8c la variéié (les obiets dont 011 y rend compte.
En général ,
de la clarté & do l’impartialité £1 celui d’unc diction pure ,
souvent élégante. Nous y avons bien reinarqué quelques
critiques Oll il regne trop d’amertuine 5c peu do justice ;
nous pourrions citer particuliérement celle dont Mme. de
Staél a été l’objet : nous aimons mieux nous contenter de
conseiller aux estimables écrivains qui travaillent 21 cot ou~
vrge, cle se pénétrer de l’esprit de Charles Pougeus,
dout les extraits olfrent des exemples d’analyse sans séclie—
resse, (le critique sans fiel , 8c d’indulgence sans foiblesse.
On voit dans le sixieme numéro qu’il a cherclié 'a réparer
l’injustice de la critique que nOus venous de citer , en don—
nant une analyse du méme ouvrage , faite avec impartialite’
5c écrite avec les égards dont les véritables gens de lettres
pe devroieut jamais s’écarter.

TTERATURE.

Charles Pougens peint la bonté de son caractere, comme 1

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Lorsque taut d'anilnticux _

la plupart de ces analyses réunissent le mérite‘

cello de son esprit, (inns tout ce qu’il écrit. Voici comme il
fieriuine uue do. ses analyses :

u Quels sent, me suis-je dit souveut 31 moi—méme, les
1) fruits dc l‘exliéi'ience? La remit? '34 lo (logm‘itg c'ost ainsi
udu mains quo in pensnis clans ma jeunesse; iuuis apres
navoir vu , examine, compare’ les lminines Lie. cliverscs na—
ntions; apres avwir préalableinent voyage (laws les (liverses
.1) classes de la société, api'bs uvoir clieictié l’liovniue clans les
niiouimes, le pliilosoplie calculateuz' trouve 8: suvoure an
1: fruit inoins auicr. luel est-il '2 L’indulgeuce. n

Mnlheureusmneut la plupart (le nos critiques modernes,
toujours aussi conteus d’eux—mémos que zuécoutcns (les
autres , paroisseut en étm restés aux premieres ponsécs dc la
jeuncsse de Charles l’ougens.

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