xt7dnc5sbp3q https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7dnc5sbp3q/data/mets.xml Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1808 France Fontenai abbé de (Louis-Abel de Bonafons) 1737-1808 1792-05-03 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French Au Bureau du Journal general de France ou affiches, Paris, 1785-1794  This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Journal Général de France, 03 May 1792 text Journal Général de France, 03 May 1792 1792 1792-05-03 2023 true xt7dnc5sbp3q section xt7dnc5sbp3q   
    
 
  
 
  
   
 
 
  
 
 
 
  
 
 
  
 
 
  
 
  
  
 
 
 
 
 
  
 
  
 
 
  
  
 
  
 
  
 
  
  
   

hex:-

 

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N° 124;

 

 

(493)

42 i '-——— a“? flefire’y—m—w ———. ,

 

JOURNAL
D E F R

GENERAL
ANCE.

 

_ L

Du qudi 3

Mai I792.

 

 

FRANCE;

LORSQUE 1e ministre de la guerre a dit A
l‘assemblée ue 1e nombre des morts et des
blesses dans Cl'aiction qui a eu lieu entre Lille
et Tournai , n'étoit que de 250 on 300, i1
n'avoit lui—méme aucuns renseignemens cer-
tains a ce sujet.

Voici la copie de la lettre de M. d’Au-
mont, 51 M. le maréchal de Rochambeau,
recue éValenciennes , le 50 avril, 51 une heure
du matin.

M. le maréchal, M. Chaumont vous a déjé
rendu compte de l’événement mallieureux
de ce matin: tout est ici dans la ferilienta-
tion la plus cruelle; je fais tous mes ef-
forts pour rétablir le calme , puisse-je étre
assez heureux pour réussir. M. BBI'thOlS est
mort. Nous n’avons pas encore l'appergu
net de la perte réelle, tant en homme qu’en
chevaux. Les bataillons et escadrons sont si
futigués qu’il est impOssible qu’ils partent
demain, ni apres demain peut-étre pour
vous rejoindre. Envoyez-moi , M. 1e mare-
chal , des ordres qui puissent fixer ma con-
duite. Si mes forces et mes lumieres ega—
loient mon patriotisme, je pourrois pent-
étre me rendre utile , mais malheureusement
1e zéle ne- suffit pas dans un pareil moment.

 

Nous avons dit hier que Mons n’étoit pas
pris , comme on le répandoit assez généra-
lement. Nous avons encore essuyé un échec
auprés de cette ville. En voici les détails
tels qu’ils ont été donnés par un courrier
arrive mardi, é neuf heures du soir.

M. de Biron parti de Valenciennes le 28
au matin , s’est emparé 1e soir de Quiévrain,
a délogé successivement tous les Autrichiens
des postes qu'ils occupoient entre Quiévrain

 

et Mons, et est arrivé le soir du 29 £1 quel-

que distance de cette ville; alors il a de—

couvert sur la hauteur l’armée Autrichienne

qui avoit pris une position avantugeuse , et

qui paroissoit bien plus considerable qu’on

n’avoit du l'attendre. Ces Circonstances lui

our fair juger que l’ennemi avoit été pré-

venu assez a‘i temps pour prendre des me-

sures défensives. Néanmoins M. de Biron
a passé la nuit du 29 au 50 en presence da
l’ennemi. Il ne nianqua pas le soir meme d3
prévenir M. de Rochambeau de sa situation.

Son armée sembloit étre dans les meilleures
dispositions possibles ; tout—é—coup il fut in-
forme' qu’une pax-tie du regiment de la
Reine s’étoit retiré. 11 se met seul £1 sa pour-
suite; il le raméne, et trouve £1 son retour
son armée dans une tres-grande agitation.

Ces fuyards avoient répandu le bruit, en.
partant , que le général étoit passé chez l’en-
nemi. Le désordre que cette fausse nou-
velle avoit nécessairement jetté dans l’ar-
mée n'échappa point aux troupes Autri-
chiennes; elles attaquérent; et quoique M.
de Biron ne put parvenir £1 rétablir entiére-
ment l'ordre, il tit sa retraite avec tant d'in-
telligence et de fermeté , que, poursuivi
pendant plus de quatre lieues , il fut im‘
possible £1 l'ennemi de I’entamer; alors il
résolut de reprendre la position qu'il avoit
la veille au-dessus de Quiévrain. Déjé le
poste étoit occupé de nouveau par les Au-
trichiens; é. l’aide d'un seul bataillon , le gé-
néral en chassa les Hulans, et s'y établit:
pour Ie garder , il Iui falloit uu renfort; i1
courut lui-méme chercher un bataillon e1:
deux pieces de canon. Mais alors, soit que
des méprises occasionnées par des nuages de
poussiére, et qui avoient déterminé quel—
ques—uns de nos corps 2'1 tirer les uns sur les
autres, tandis que des partis de Hulans lea

  

 

 

Fuflloient cn 10115 51115, sot que le reste
([13 1211111190 11111111011 éte [1111013 1111115 les bois ,
pour y prendre 11111eine se t1011\ 1t 'épuisé
p111 111 fatigue et par, 111 1111111, 11 f11t1mpos-
5.111e an généml (1L1 réuss1r 11.1ns 5011 projet, ‘
3101‘s toutes 1105 troupes se I‘cpliérent 5111‘
Valenciennes.

On ne peut (111‘13 encore combien nous
avons 11011111 1112 11101111e.()11 11 5311115 111 plus
gr1111111,111111101105111111111111651‘tdr.‘ 1.11til lurie

.113 11111115c11111 11. 11110111111111111111,pour 11s—
5111‘111‘ 1.1 19111115.”, x ’éioit 1111111015, 111'130 trois
1155111111115, 5111‘ 111.5 111111101115 1111 1110111111, Ct
5011:» 1.1 111111011 119 111 1:19.011; 11 y étoii encore
£1 11ml; Injures (111 5011‘, timnt 5111‘ (111811111135
11.11115 (11: 501111111. a11L1‘.c1111;11s 1.1111 10110111111:
(11111. 111 [)11111111. 1‘11. 11.; 1111011 1‘1’est Ijevcnu '1‘1
V111 ‘11Ciz‘11111‘s 11111011111510 1101‘11161‘1113509 .501-
11111‘ ; 11 5'15! 'I"“1‘1’01"é 1'1 111 1111111101111111'1'15
1....111- 109111 1' 111112 1a 11111.1. 111.1 0011101 111101.111
(111115 1‘; 1'1 11 1‘ug11 11:5 Ié11101511'11505 (11: 1'05-
11111.: 131‘ de l'uffcction dos citoyens et 1165
501111115.

“numb-

(701111110 110119 serons sou'vcnt obligés (16
[1111111111135 0111011311; 51511111‘1111X , employés (111115
1125 111115 armées , 110115 allons 1111 (10111161
l'état.

11/7/1111: (11.1 Boo/Imlibeau, COIII/II'EIIIIIII [(I/II'e-
I.'II'1"I‘1.‘ ct sciziémc division.

CIIIIIIIIIIIIII’IIIII. N1. 19 1n111‘écl1a1dcfiocham-
11611111, (I i 11113110111111105.

[.Z'CSIA1"(11‘1-5"gi'llcll'llllfll. RIAI. (I’Aumont ,
d [.1'/[Ia D 11.11J.'301{, ('L Ullll/(C’I‘M/Ilc (11111011,
1'11111é ,I'I / (l/CIICI'L’IIIZCJ‘. Ld111111L011r1 (I firms.
.D'Ilurxilla, ('1 Dumb/(11'. Biron , ('I [(1/ch—
L‘I'I'III‘II'J. 1.111101111, ('I Douay.

1’1 1II'Ll.-.:."I1'(II.I‘ (Z1: lCllIlI/J. )11\'I.R0011111111161111
1115,('I. I'1I'(1/(1]”'11"0 11.011ry, ('I (((IIIb/(II'. .1. D11-
1011 , 1'1 III/1.. L. (11) Noaillcs, ('1 3114171119.
(301101;, (111011105116. 0. Moran, (111. 1.1111161,
310111011 , I'I Saint—Omen D1: (Iarl. D1: '1'011-
1011;101'1 , 11 (10111115 sa (1151111551011.1.11'1011,(z
I (L'lcllclc/HLLS. 11111101121, ('1 Douay. 1111110t,
r1511: '11 1.3011 111111111113.

fill/1110 (/1: [II /'(l}cIIc, C(IIII/JIcImIII /1‘.s ' (1.11-
mi: I110 , [1111111 Inc (I (/IIIIIII'I' IIIc (il'll"'1[.'()/ZS.

(11' unnandanr. \1 (11-111I1'1V0'111: , ('1 ”1'15.

].1' 1.11.4.1 III/Is -g:1'III.I'(III.c. MW. 111; \\ 111311.115-
.lpiu , hayient 1111 1111111. D1; 111‘1111110111.,1'L
.DIw/s. (II-II101111-j11'111113 , ('I .‘ (ll/L . P111.“ 111M,
('1 JVII'IIIIVI'NI. 13111111110, (I [x I'III'11I'I/(1.

.fl/II;'U.‘/I1I:I.I; (IL- caIII/I. 11.111 1.1111110y, ('I
1111111. \.\"11I‘::1\1.‘r , 1'1101:11],('I .l/llU/H’mt’. Fe—
1131 \'\'i. .1711'1'1,:n (IVIIIIJ.11121:1'1111:,(I.1[IIIII—
IIId'I/I. latour- M111111011155, ('I 11110... Ulmzoz,

(494)

   

Toulonsreon , C1 -dcv11nt colonel 11135 1:11.15-
seurs, :1 (10111111511 (11101111551011. T111011.1’1'11s-
11n. Nurhonne. 1101101101: , (I GI'I'eI. DESI'L'SH
(111 (11615511311. 1101111110111". Fésenzac. Gonviouo
IJI‘IIIe'e (.711 LIIIIJHICI' , c'IIIz/II'enaIzI [as Cl'lL-
I/III'L'IIIL‘ CI SI'ICI'éI/w divisions.

COIIIIHZZIIIII'HII. NI. 11311111160118.1110 Lukner,
('I 1S'II'I'IJZIIIIII'0'.

L1".'IHI‘IIuIIs-gézzc’rmvrc. NIL”. (11) (10111 , 1':
SII'IIJZIIJIII'g. 11111110111011: , ('1. licsaufon. '1'011-
101151-011, 11111110114. De 1111111210, Dung, 1x1131-
101‘11111n11, ('1. [.(LI'I’I'ZIZ/l. 1')'1“1'111'11111b111‘es.

I'll.17'u’1:./IIIII.1‘- ({c-I‘aIII/I. 1‘1151'1. De Valence,
('L 1‘1'I'I‘(I.s‘buI.Ig. (1111101115., ('I JI’OIII'g. 1711111131015.
(113 V\"111;1111.I1. Victm‘Broplic ,(118'1/(1511011Ig.
11'111111111140. J)1111111 (1 Allcmuns , ('1. Cu/IIIaI'.
1"111'111'11. L11 511111. , ('L 111:1.(1III'IIII.Farrier,
Jig/(III. P11511110zzy. SC11L1110n , ('1. Mmsbomg.
Thive t (11. Lesser , Ln route pour 51: 191111100.

.. ___(;3‘“.____-

'MELANGES.

Il est bien r1111: que lcs écrivains, méme
165 plus senses, 1105131111556111‘ P118 11111111111111”
par leur 111111'4'111111011 et par 11: (115511 (16 11‘ 011—
[1‘121‘ leur 111113111, 101151111 11 se presente 1111.1111‘
esprit 111113 Itléd 51113111183111 , 11011110 , extraor-
dinaire, 1111115 11111, soutunue 1111.5 3111005 1111,
l'éloquence, ct étayéc 111.11 1113 13111111115 11111'1‘1-
doxes , L‘st 51150131111111 11 (1 ctre. préscntée 50115
1111 jour séduisunt. C est ce que Vient (1e
him. 11: 1 '11ge , l'éloqnent , Z’I'III/IIIIII'al 31. M11-
1011.1, 1111115 511 lcttre £1 1V1. L111'1'fll'olend111.
V0101 comma 115'11xpr1111e 5111‘ 11. 5 jacobins.

<< 111.1 11101111111, (lit-1,1 061111 111011011 comme
le produit né 05511110 11'11111: constitution 11é-
mocratique, 1111115 un empire dc V1110L' cinq
millions 11'1121111111115', et 1111113111: tout 11,1 111111
111113 Font les jacobins , j1>."1‘.1.s C0111'11111L‘u (11.10
s 11 n cxist011nt p115 , CL-Lte 0011111: '111: on 1 1o-
111111'01t (105 maux plus (/flm (Ib/Is 0721:1301

0111'11‘. 110111011‘110111'115 abus‘11tL1st1111111111101115
1111 p11'11voi1‘, (.t 11 my 1211 11111011 1:1111' , 11,1111
111111101111 systematiquo 1st 1111 1110111, 110 15“"
16111111111111“ et 11 11'Ly 611 unmit 111115' , 111.111‘
existcz ice nous 111‘111‘11'1‘ (11113 111 twannie est
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11 51.1011: rumplacé p111 11118 11111111 1'1 1.10111111111-
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1101111111 s11nsf1‘111n , une souveruirueté vagu—
b0111111, , toujours‘zu‘nuée 0011111: 1.1110- n11§1110 ,
(105 1111'0'11'1111110113, 1.1135 111111110111a11t1-35, tour—
1'1-10111' 0ppr1mans 1:1 01111111111365 , 511115 1111111111,
tans (1111011011: 11111113 121111006 (16 force 01' 11-
111111;; 1111 11111": 1111111150 11n11Lrsel. 110nt1L151110-
L‘curs at 103 11313115 51: t'cc111f011droient 1.111113 tous

 
 
  
  
  
   
  
     
  
    
  
    
   
    
    
 
    
  
 
     
    
 
 
 
 
 
 
  
 
  
    
   
 
   
  
   
 
    
   
  
   
   
  
  
    
   

   

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les partis: enfin, la plus terrible image: (ln
cahos , tel est lo spectacle que presenteroit
la France 7 livrée sans la l‘éggeuce de ses
Clubs , a l’anuroliie absolue rosultante de sa.
constitution, non executable fault: de gou-
Vernenmnt.—— Ainsi la plus inscnsé, le plus
m’ilissanl‘, le plus tyrannique des regimes
est encore pre':l"éral;le a l’muvre des sophis-
tes qui nous ont conduits :31 l’état on nous
sommes . . . .. lls out (létruit les propriétés,
le jour on ils out this 163 prophetairez; it la
merci (les non-propriétaires ; ils out détruit
tout moyon de police et (le sfirété , en cliar-
gcant la multitude d’en iniposer a la multi-
tude. lit si dans leur I’lltlll‘dlSilnCC ils n’avoient
cre’é lcs jacobins . qu'eux seuls n’ont pas le
droit (liiujuriel‘, la constitution , que ceux-ci
Ibulent aux pietls en jurant en son nom,
n’auroit pas memo un club pour asyle. v

L’all‘reux tableau des désordres qu’ont
protluitles furuurs des societés patriotiqurs,
()fl‘re la rélirtation mall’ieureusemcnt trop
complete dos assertions de M. Malouet.
Les trouliles qui ont (lécliiré le plus grand
IlOmL‘l‘e (les Villas, (latent du moment me-
me on ces sociétés se sont fornie'es dans
leur 50in. (J’cst aux clubs tle Nimes et de
lVIUI'SHlllUS qu’ils faut attribuer les malheurs,
es crimes épouvantables qui Ont inondé (le
sang les plus belles contrees de la France.
Par tout les clubs out trainé a lcur suite,
les ln‘igandages , les \‘exations , les mour-
tres, les incendics, les lléaux (le route cs—
pece. Lcur/miwaure «st cello de la mort;
(les qu’elle s’exerce, elle abat (les \‘ictimes.
Nous n’en avons pas moins eté en proie a
‘tous les maux qu’enl‘ante l'mmrcliie; et quoi
qu’en dise _‘\l. Malouct, les jacobins, en
aneantissant la force executrice, en bri-
sant. dans lns mains du roi le foiblo liouvoir
clout la constitution liax'oit lilit tlépositairc ,
ils out augizmme cette anarchic, ct multi—
lilid les (lésordrus. (H's \‘tiril'tis iront paslie—
soin (l’un plus grand developtmemeut pour
éLre genéralemeut senties.

, Wm.mr_l:~urm-——- ,
ASSEMBLEE-NATIOI‘i ALE-LfiGISLA'I‘IVE.

Se'a/zcc cwtraon’linaire (7n mardi soir 1”

ilk/[l 1792.

On fait lecture d'uno lettro des mcmbres
(in district (1e \‘alencionnes, apportee par
un courriwr extraordiuairu.
~ a .Lfaruaie (in M. liociaambeau a été for—
cée (lo so midi. r .l. 131105 murs. Nous som—
mcs obliges LlU was dire (1110 l'cntrcprisc

(49s)

 

(les vivrcs et fourages a été tres-malservie:
uno pariic de l’armde n'avoit pas mangé
(lepuis (leux jours. ll rogue (laus les corps
une trés - giaz'itle defiance sur les llommes
et les clmses, (at la :‘rainte de lJ. tlisette
exaspere (encore les «:sprizx. (in non» asssure
que plusieurs do nos \‘olontaires, «instinés
£1 atIaquer, out (-2»; For-c ,s duller as com-
bat, s'ttls on avec des armes qui ne pou-
voient servir. Nous demandom qur: l'as-mu-
blée nous envoie des commissanEs qui de-
vront se concerter avcc nous , pour aviser
aux moyens de rétablir l‘ortlre. n

 

Des murmurcs s’éliEVent, et sur la pro-
position de M. Clieron, l'assemblée decrete
que le ministre de la guerre sera euteutlu,
seance tenant.

Deux juges de paix ont cnsuite apporté
une lettre qu’a regue nn particulier. Ln
void 16 contenu.

u Ce matin , deux mille cinq cents liom“
mes se sout réunis sur la Place d'armes ,
et sont partis sans savoir on ils alloient;
ils ont éte’ places a la gueule du lion, de-
vant liarmee ennemie , supérieure de lucau-
coup en nombre : obliges de rt-lirousser avec
une perte It'es-Consitli'irable , ils sont r we—
nus, (lisant: que leur général 10s avoit trains
et conduits a la bouchgrle. Quelques-uns
pleuroient comme des enfans. Le penple
s’est ameuté ; M. Dillon a regu plusieurs
coups (le Fusil; il est mort eusnite sous ltES
coups de crosse, et maintenant il est pendu
par les pieds a la lantcrne, tout pres de
chez moi. rl‘out le monde plenre.....

» Sig/1e, :DUCHAUFOUR. ))

M. Arthur Dillon , parent et anii (le VI.
Theobald Dillon, maréclial-de-camp , mass-Lu
cré a Lille, (lemancle vengeance contreses
assassins. ll est invité aux lionnetns ole la
séance.

31M. llouyer , Gautlin (st Forliiit, out.
parle sur le proiet présenté par le comité, ,
your [organisation (le la marine.

Le ministre do in gucrre olitienli la pa-
role. —— ll existe , (lans lcs magasins de Lille,
11200 sacs L e grains , ce qui sutllt your nour—
rir 11000 hommes pendant 1(3u:oi~. ll y a,
dam les \"illes Voisiues, 155.321} sacs (lo
grains,ce qui assure la nourrituro dc 135,000
11011111165 , aussi pendant it} mois.

ll y a aussi , taut g. Valenciermes, qua
(lam les autres places, 5 millions do rations
do t’oins , ce qui sullita 50,000 chevaux pour,
trois niois.

Quaint it l’approvisionnemcut des armcs ,_

 
 
 
  
   
  
 
 
 
   
  
  
     
 
    
   
 
    
  
   
   
 
 
 
    
 
   
 
 
 
 
 
  
   
 
    
  
  
  
   
    
  
   
   
  
  

  

 

49

il y a, dans les arsenaux du Nomi , 50,556
ftisils , (luns celui de Vaileiicienncs , 8525.

Pour les fortifications , le ministi‘e (Iui les
51 vues, i1 y a deux lIlOlS , assure que DI.
dc Hochambeau , qui y a domié tons ses
soins, a rendu Vulencienues une (les Villes
les mieux palissaclees.

L’asseuiblée (lécréte qu’il sera donué ail
ministre une copie collationnée du iuémOi-
re, .afin qu’il y réponde. .

Un député de l’Isle-Bourbon est admis £1
'préter son serment.

Séance du mercredi 2 mai 1792.

Quelques dons patriotiques. .

M. Calvet Fait décréter que les maisons
militaires des princes Frangais sout sup-
primées. ‘ .

Des pétitionnaires sont admi's A la. barre
pour un objet qui intéresse, disent-ils , [ls
sureté publique.-— 500 de nos fréresont peri
pour la défense de la liberté. Au milieu des
relations ministérielles.. la voix publique an-
nonce une trahison..... A l'ordre, chamez
de la barre, d Z'Abbaye : tumulte affreux.
M. le president consulte l’assemblée pour
savoir si l'on chassera les pétitionnaires,
l’assembl’ee prononce qu'ils seront chassés.
M. Basire se récrie; on lui Ote la parole et
l’on passe é l’ordre.

M. Dumourier invite, par une lettre,
l'assemblée é. ratifier promptement’deux trai-
tés passes; l'un, avec le prince de Salm-
Jalm; l'autre , avec le prince (1.6 Lower»-
tein , au sujet des indemnités 11m leur sont
dues.—- Prouvez, messieurs, aloute le m1-
nistre , que la nation Frangaise veut vivre
en bonne harmonie avec les Allemands ,
meme en faisant la guerre & la maison d'Au-

triche. .
Un secrétaire Edit 121 lecture de la lettre

suivante;
K Le malheureux M. Dillon ne nous avoit
oint tralii; ses ordres portoient de joindre
lacs Autrichiens , de les tenir en échec; et
s'ils étoient plus forts, de se réplier sur les
villages voisins. Il avoit rangé son armée sur
deux colonnes , l’une 2‘1 la droite , l’autre h
121 gauche du chemin : on distribuoit le pain,
lorsqu’on vit l’ennemi en force tres-supé-
rieure sur les coteaux voisins. M. Dillon
dounzi l‘ordre de la retraite. Il fut parfaite-
merit exécuté par la colonne é gauche, qui
étoit soutenuc par les chasseurs de Langua-
doc; l’d colonne 2‘1 droite me put l’imiter,

puree que le colonel-general , qui devoit luih

servir d’ari‘iere-garde , avoit suivi les chas-

   

6 )
SuLlI‘S: (les-101's, cctte aile Put en (léroute , so
débautla et arriva par pelolous clans Lille;
011 u'évz'llue notre perm qn’é. cent hommes. n

Trois millions 16o null; livrcs serout re-
mis 51 la disposition (in ministre des contri-
butions, pour étre répurtis entrc les (léparl
temeus, eu proportion de leur: besoius.

M. Dubnyet (lemuude, par amendement
au déoi‘et qui suppriuie les congregations
séculieres , qu’ils soit (léfendu aux reli-
giouses qui restent en commuuautés , de
prendre dc jcunes pensionnaires, pour les
instruire. linvuin M. Becquet oppose de
sages observations. iL’auiendeuient est
adoplé.

Le. ministre de la. guerre écrit au prési-
dent.

c: M. 1e président , je n’ai reou aucunes
nouvelles officielles depuis les dernieres,
dont j'ai donné communication A l’assem-
blée. Je compte les heures avec inquiétude ,
et je n'ai vu encore aucun courrier. Je ne
puis attribuer ce retard qu'aux troubles in-
térieurs. J'ai seulement appris ce matin ,
par un étranger, arrivé de Lille, que M.
Biron y étoit rentré avec son détacliement.
M. Rochambeau m'a écrit que M. Custine
a refuse de s’emparer de Porcntrui; j’ai ins-
tamment recommandé a M. le maréchal de
faire juger par un conseil de guerre tous
les officiers qui refuseront d’obéir aux ordres
de leur général.

 

Une lettre de Valenciennes assure qua
M. Rochambeau a été affecté de ce qu'on
avoit envoyé directement les ordres a des
officiers généraux qui commandent sous lui.
Piqué de cette reserve, on prétend qu’il a.
écrit au roi, et qu'il lui offre 5a démission.

—-— II a d1‘1 se faire une troisiéme attaquo
.21 Fumes; on n’en a pas encore en de nou-
velles.

—— M. de la Fayette marche vers Namur.

—- Du matin au soir , il y a des groupes
politiquan: au Palais—Royal. Le soir, ils
s’y multiplient conside’rablement. Tourmen-
tés du besoin d’apprendre des nouvelles , et
de faire des motions, beaucoup d’ouvriers
s’y rendent, 5i 1a fin de leur journée , et 1h ,
chaque grouppe ,

. . ., . . . S’cmbarquam dam la nouvelle gum-re,
En batant les Germain: , s’unit Ea l’Angletcn-c.

 

Four 1 5 8 liv. cu assignats on a. mo liv. cn ai'gcnt.a
Louis d’o: , I7 liv. 1w sous.