xt7dz02z6b80 https://exploreuk.uky.edu/dips/xt7dz02z6b80/data/mets.xml  France  1793-09-01 This bulletin is part of a collection of newspapers and journals published during the French Revolution, collated by unknown person, representing both sides of the revolution. Call Number Rare Books: AP20 .R235 bulletins Rare Books: AP20 .R235 French   This digital resource may be freely searched and displayed in accordance with U. S. copyright laws French Revolution publications France. Assemblée nationale législative (1791-1792) France -- History -- Revolution, 1789-1799 Vedette; ou, Gazette Du Jour, 1 September 1793 text Vedette; ou, Gazette Du Jour, 1 September 1793 1793 1793-09-01 2023 true xt7dz02z6b80 section xt7dz02z6b80 Hm: d:
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ERANc; A 1 s , ue grinds événemens {e préparenf 3 )6
qne ie vols, tout ce que i’entends ,
éécouvrirez , ce qur- vous 1p

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rTendrez , faites—le moi favmr )

iuis en V‘dclzil muice

fur 1e champ , 1e vous ‘cn inftruis ; ce nine you:
)6 13 public fur limuid.

 

L’an deuxie‘me d6 [4 Re’publz'que Fz‘angazse.

Du Dimanche I.cr Septembre 1793 _,

W

AVIS.

EA cherté extraordinaire cle toutes les matieres
premieres, s’est siiigulierenieiit flit sentir sur celles
qui servant 5. l’imprimerie. Toutes ont quadruple de
prix depuis six mois , et nnnoncent encore se porter
plus haut , ensorte qu’on ne peut plus se t:ouver en
proportion avec ses dépenses; l’augmentation légere
que nous sommes force’s de démand-sr 51 nos abonne's ,
n’aura lieu i leur égard que lors de leur renouvel-
lament, et n’empe‘chera p.15 que notr: feuille ne
soit toujours la moins Comma de tous les ouvmges
pe’riodiques , ainsi :

A commencer d’nujouid’hui, premier septembre,
le rix de l’nbounement de cette feuille est de
34 ivres pour l’anne’e, 18 livres pour six mois,
et 9 liv. pour trois mois. On pent méme s’abonner
pour deux mois en envoynnt 6 liv. , il faut affran-
chi: les lettres et l’argenr. '

W

NouszLns ETRANGI‘SRIS.

De Hambourg, 1c X9 4022:. —-y On assure que
le toi de Prusse fatigue de la guerte, songe
ties—sérieusement fi se retirer, et qu’il ne lais-
sera que son contingent £1 l’armée d’Empire. Des
lettres d'Angleterre annoncent un nouvel envoi
dc 5,000 hommes sur le continent.

Fanncs.

Strasbourg, I: 21 x. Aofir, ~33 Le génétal Beat}!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

i:

hamois ayant insisté SUL' sa démission de génétal
en chef de l’armée du Rhin, les teptésentans
du peuple Ruamps et Milhaud, .viennent de le
suspcndre, de toutes fonczions militaires, e: de
lui enjoindre de se retire: :‘1 2.0 lieues des from.

.\ I
tier-es; 1e general Landremont , le tempiace pro-,
visoirement. '

De Bordeaux, [e 24 (1019:. —- Deux navnes
Américains viennent d’atriver; l’un de Philadel-
phia, l’autre de Chesapeack, avec la confirms:
tion des facheuses nouvelles du Cap.

« Suivant la gazette de Neuw—Yorck, les
commissaircs civils , Santhonax et Polverel ,
avoient destitué le généml Calbaud , et l’avorenc
envoyé '3. bord d’un vaisseau. Ils avoient atmé
les gens de couleut et les esclaves, avoxenc
introduit les révolte's clans la ville, et commencé
le 19 juin 5 égorger les blancs. Ceux—‘ci on: ré—
sisté pendant 24 lieures, mais accablés par le
nombre , ils se sont téfugiés sur les batimens on:
se trouvoient sur la rade. 11 a péri envxroni
IO mille ames de tout age et de tout sexe.
La ville a été réduite en cendres, et le 2.; , i!
ne restoit pas so maisons cle bout, on dit qu’il
s’est sauvé 10 mille hornmes sun la flotte Com-
posée d’environ 150 voiles , sous l’escorte de deux

Yaisseau; ct quatre frégates qui an; egg le bonhggs

 

 'd’arriver dansla baie de Chesapeack, le 8 de
guillet. Nous donnerons les details ultérieurs de
cette fatale catastrophe dés qu’ils nous seront
parvenus.

Du quartier-géne’ral de Bron prés [yon 1e 17
A0171.

Dubois-Crancé et Gauthier onr manqué périr
’dans une embuscade : ils alloient a. la decou—
verte. Une fusillade les a salués :i l’instant? et
s’ils ne se fussent pas sauvés :‘1 routes jambes .
ils auroient été tués on fairs prisonniers. Le 18 ,
rien. Le 19 , les Lyonnais ont proposé de donner
vingt—quarre millions pour les frais de la guerre;
de livrer tous les coupables, pourvu qu’ils fus—
sent jugés par un tribunal révolutionnaire, sié-
geant, au moins, cl vingt-cinq lieues de Paris.
.Dubois—Crancé a tépondu qu’on lui livrfir:

19. Tous les coupables , pour en faite justice
sans délai; que les Lyonnais payassent les frais
de la guerte , ou bieu qu’il n’entendroit aucune
proposition. Depuis ce moment les pour--parler
n’ont plus lieu : il faudra réduire en cendres cette
malheureuse ville , qui n’est que trop bien
npprovisionnée de vivres et de munitions de
guerre. »

les uprated/tans du peaplc emloye’x prés Z’arme'e
d6: Alp“ _, aux Iyounair.

Au quartler—ccncral dc 13 Pope, le 2; aofit X793.

'0: L’armée de la république vous a fair bien
an mal, parce que vous l’avez voulu : craignez
que ce Heau ne s’augmente, et que votre en—
tiére desrrucrion ne serve d’exemple zl quiconque
seroit tenté de vous imiter.

a Nous vous envoyons le bulletin de la con-
fvention nationale 5 vous y verrez que nous avons
fair notre‘ devoir, et vous ne doutez pas que
nous persisterons dans l’exécution de ses ot—
dres.

,“ Ne comptez plus sut les Piémontais; ils
sont arrétés :‘1 la sortie de la Maurienne: ne
ccmptezgplus sut les Marseillais; ils ont éié
Batttis; ils sont rentrés :‘L Marseille , er Carteaux
est a. Aix. ,

a Ne 'comptez pas sur 1111 acre de foiblesse
de la partude la Convention nationale; vous le
vcrrez par le dernier décret qu’elle a rendu a
worm: sujet.

.sc. Mais pourquoia en vous soumettant aunt

 

 

 

 

 

 

 

 

Ioix ,’ donteriez—vons de son indulgence?

« Ne elites pas que vous avez juré de mourir‘

- libres; votre liberté ne peut étre que celle que

toute la France a jurée.
« Tout autre 'acre de liberté prérendue est
une rebellion contre la nation entiere n,

De Senlis. —- Le citoyen Bouchatd , sous-i
lieutenant au premier bataillon de l’Oise, figé
de 30 ans , er natif de Plailly pres Senlis , avoit
concu l’inclinarion la plus forte pour Victoire
Gardeil, née clans le meme lieu, et figée de
24. ans; certe jeune citoyenne ne se montra pas
insensible a son amour.

Ils soupiroient l’un et l’autre apres l’instant
ou les nozuds les plus saints pouttoient les unit
et les rendre heureux , maisleur espoir fut trompé.
En vain le jeune Bouchardconjura son pere
de lui accorder son consentement; il n’éprouva

.de 522 part que des orefus; il redoubla ses ins-

tances , elles furenr iuutiles. 11 en instruisit Vic-
roire Gardeil, en lui déclarant que son pére
veuoit de prononcer son artét cle morr, et que

~devant renoncet a la possécler, il n’avoit plus

d’autre parti :‘t ptendre, que de se délivrer du
fardeau de la Vie. ' ’

:7 Tu ne seras pas le seul :‘1 moutir, lui dit
» alors son amanre, et si tu persistes clans ton
n funeste dessein , sois $le que j’aurai assez de
n courage pout imitet ton exemple n.

Boucharcl sembla pour l’insiant se calmer,‘
et usa de tout son empire sur elle , pour la
détourner cle 5:: resolution.

Deux mois enfin s’étoient écoulés; Vicroite
Gardeil vinr passer quelque temps a Paris; elle
étoit sur le point cle veuir ti Plailly, er comme
elle ne trouvoit point de voiture, le jeunc Bou-
cliartl lui en conduisir une pour la ramenet ?
arrivé :1 Paris, il descend cliez la citoyenne
Bouchard, il y trouve son amante, dine avec
elle , et la reconduit :‘1 Plailly, oL‘i ils arrivérent
le mardi 6 aofitvcrs minuit.

Le lendenmin nos denx amans se reucon—
trent : Victoite Gardeil trouva Bnuchard daus
un 'délire d’imaOinarion , qui fit sur elle l'impres-
si‘on 'lafplus profoude; (les ce moment elle
trimmenga 2i craiudre qu’il ne réalisfit le projet
sinistre qu’il lui avoit confié; elle Court s’armer
cl’un pistolet , er revient aupres de lui , bien dé-
terminée a‘. ne le pas quintet un instant a eta

 

sacrifi
voit
dc cl
Ce
rien
péce
nisrre

minisl
écrite

 W|U(Dfl(b\lv

4.,

me point survivte 5 ce' qu’elle a de plus clier
au monde.

Le jour étoit déjz‘i tombé, Bouchatd s’intro-
duit dans le jardin du citoyen Longe, juge-de-
paix; Victoite Gardeil l’y suit : l’amant se tire
un coup de pistolet dans la bouche, sa mai-
tresse imite son exemple; toute blessée qu’elle
est , elle se traine jusqu’a la porte du juge-de-
paix, et le ptie de venit au secours dc Jean
Bouthard. Ils atrivent; le trouvent étenclu et
sans connoissance : d ce speCtacle, l’amante gé—
néteuse sent redoublet route sa tendresse, et
pendant plus de 3 heures, oubliant sa propte
blessute , elle s’empresse autour de son amant
ellle n’est occupée qu’ti le soulaget et a lui pro—
diguei' les soins les plus tendres. Cependant elle
succombe, et on les emméne l’un et l'autre.

Lents plaies ayant été visitées, ll s’est trouvé
qu’elles n’étoient pas mortelles 3 ils avoient été
tous deux blessés de la méme maniéte, et la balle
n’avoit attaqué que la partie tnucilagineuse du
cetveau.

Toutes les formalitésvde juStice out été rem-
plies; procés-verbaux , audition de témoins,
interrogatones, tien n'a ete negligé pout cons—
tater les faits.

Le code pénal a été ouvett, et grace :‘1 la
nouvelle legislation, on 11’}! a trouvé aucune
peine décetnée contre un acre que le tribunal
de l’opinion peut juger , nmis dont la société
n’a pas Ie droit de demander la punition.

Quelle ame ne setoit pas touches de la vertu
du jeune Bouchatdl .ll avoit 30 ans; les nou~
velles loix lui permettoient de consacrer son
amour sans le COI}:~.CDI€1‘n€Ilt de son pére 5 ii
is savoit, et il ne l’avcit pas disgiiiiziléfiz‘i son
pere pour l’engager a IZ‘JGECL‘C un termefic‘i ses
tefus 5 le pere s’obstine, er le jeune Bouclmrd
sacrifie sans hésiter 5a vie avcc l’union qu-i de;
voit la rendre lieni‘euse, 3‘. l’admimble Ctainte
(le cléplaite cl l’auteut de ses jours.

Cepsndant lejugede—paix dc ocn is, me voulant
rien p‘tendre sut lui clans tine afihite d’une es-
péce aussi rare, a an devoi‘: consulter le mi—
nistre de la justice sur la conduite qu'il avoit
a tenzr.

.Nous donnerons demain la réponse-que le
mmistre lui a faite , ainsi que la lettre qu’il a
écrite an péte de Jean Bouchard.

Pan's? —: Agant- liier au moment de few:

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Pdme’la sut 1e théé‘tfe Frangais; d'es ordtes sui
périeurs son: venus de la part du comite do
salut public , de ne point donnet dc represen;
tation, chacun s’est tetiré.

§ Correspondance des Jacobim.

L’évéque métropolitain de la ville de Boutges;
a la. société mére: Et moi aussi, ie travaille au
bonheur des humains 5 et moi aussi , je maintiens
la discipline de l’église; mais je veux que
l’homme suive ie penchant de la‘natute. J’ai
l’honneur de vous mandet ’que j’ai donné la
bénédiction nuptiale a un de mes vicaires, qui
a épousé la petite mete De’sire’, ancienne reli:
gieuse. (On tit en applaudissant.)

§ Amierzs, 1e 15. On nous patle sans—cesse
des calendes de septembte. Nos ennemis ne
cessent de nous calomniet', mais pour fetmet la
bouche des liommes suspects et aux scelétats
qui ne méritent plus de pardon, voici ce qu’il
faut faite: Rasons la téte de toutes les fenimegs
suspeCtes et anti - révolutionnaires; composons
"une teinture'indéiébile; barbouillons—en la moitié
clu visage des hommes suspects et anti-revolu—
tionnaites, et marquons—les d’une lettre SUI:
l'autte CGté. Ainsi _. nous ne les septembtiserons
pas, mais nous nous moqnerons d’eux.

(On rit , on applaudit ).
CONVENTION NATIONALE
( Présidence de Maximilian Roberspiei‘re. )

Addition :2 [a Se’arzce d’lzier.

Les 62 millions remis d la disposition du
ministte de la guerre pour les subsistances mi«
litaires pendant les 4. derniets mois de l'année
setont 311151 repartis :

.15 millions pour vivtes, pains, tis et legumes;

30 millions pom- foutages et bois de cliaufage.

7 millions pour vitnde.
7 millions pout étapes.
2, millions pour dépenses otdinaites.

Aucune portion de ces 62. millions ne poutm
étte appliqiiée nu payement de l’ai‘i‘iéi‘e'. El sera.
ten-135‘ v’ingt—cinq millions pour satisfizite ce:
art-lets.

Foucroi , au nom du comité d’insttuCtion pu-
blique ptésente une lisre cle 26 liommes do
lettres , qui doivent former 13 commission 0" v:

Ll minatrice des livres élémentairess

 

 .46) ~ .

'v~.

A W

?,7

3: . W
.49 .

W

5“

Cambon Insmiit l’as’semblé'e 'd’un‘e fabrication
'de faux assignars royaux de 200 -, 300, 590,
.et tooo livres , parfaitement imités par les Au-
trichiens, mais sur—rout par les AnglaisJ c’est
ce qui a détermiuéle comité d demander l’en-
dossement et l’enregisrrement de ce papier mon-
11016. ,

Les assignars 2?: face royale, de 5 livres,
et au dessus, serontr annules 21 mature qu’ils
rentretont par la voie des contributioris.

Se’arzce a'u Sumedi 31 [101%.

Les sociétésrépublicaines cle Moulins et du
Puy demandent la taxe des derirees de premiere
icicessité. , _ , .

Lequinio et_Lejeune écrivenr de'Soissons du
26 , pour se plaindre de la condulte Incivique
(les solders qui forment :‘t Laon 1e dépét du
cinquieme regiment. Les autres troupes indigne’es
Se sont prétees a l’arrestarion des-couiables,
er onr donne main forte pour leur ex ‘ution.
Mention honorable de la conduite des 3 batail—
lons qui ont prét‘e’ main $116 ‘2‘: la. Loi.

Les rcptésentans du peuple 'p'rés 'de l'armée
an Nord écrivent de Lille du ‘28 qua-les en-
nemis ayanr artaqué les postes ‘de Bong, Tur—
coing er Lannoi, y ont été rePOussés succes-
sivemenr. Nos troupes sont entréesytctbrieuses
dans Turcoing on l’enncmi a ‘abandbnné un
obusier et un canon. II a été repoussé iusqu’r‘t
Courttai, a plus de 3 lieues , a ‘abandonne ces
postes importans. On lui a‘ fair goo prison-
niers parmi lesquels se trouvenr cinq ofllriers.
Nos troupes entrant a Turcoing, ont pillé .les
habirans sous le prétexte qu’ils étoient des
aristocrates; mais- on a fair rendre les objets
pillés. On rapporte plusieuts traits de bravoure
er (l’héroi'smc (les soldars.

Dubois dc Crancé écrit de Lyon du 28, que
l'opiniarreté cles Lyonnais n’a encore cédé ni aux
remontrances , ni aux bombes; néanmoins le Feu
n’a pas cesse’. é les femmes en sorrent; les vivres
commencent a y manquer. Les rebelles ont tenté
une sortie, ils ont éré répousse’s. Ce soir 2.8 ,
on recommenceta le bombardemenr, et quand

 

 

 

 

la‘gamilson de :_Valencienn€s sera arrivée,‘ on
attaquera de vive forte. .

Gaspaiin écrit de‘ Marseille le 25 , qu’on a
livré un combat aux tebelles, qu’ils ont été mis
en. fuite, leurartillerie a été prise, on leur a
fair Goo prisonuiets; 31 dcux lieues de Marseille
llS_'0nt teen une lettte de lcurs Collegttes q‘u’ils
y éroientattendus avec impatience , on a forcé
la marches Cl 8 heures ils sont entres dans Mar-
seille aux Cris Ale viva la raglan/aligns, viva la

' ‘ convention J viva L2 ”wrung/16. L’armée n a colmnis

aurun désordre, on n’oublrta pas de pnnit les

orebelles.

Gasparin et son collégue, en annongantlenr
entree dans Marseille, étrivent qu’ils vont s’oc.
cupet de teduire Toulon on la contra—revo—
lution est Elite; on y a arbore’ la cocarde blanche,
livré ou plutot vendu la ville aux Anglais. Iis
attendent des renforts pour commencer certe
expedition. »

Un aide~de-camp du general Cartaux , qui
a commandé l’arme’e, fair hommage a la con-
vention de trois drapeaux enlevés aux Marseil-
lais qui Sont absolument disperses. :50 ont été
tués a Salon.

On lit plusieurs autres lettres de Cartaux et
des représentans du pcuple, qui confirmcnt ces
dérails.

Sur la motion de Danton on décréte que
les négocians de Marseille supporteront les pertes
que leur révolte a fair éprouver a la republi—
que et aux campagnes qui en ont été le theatre.

Kellermann envoie le bulletin de ses opé-
rations contre Lyon. 11 espére clue la Ville sera
bientét réduite.

Deux particuliers portant des gillets brodés
de flél‘lrs—de-lys et (les sceptres en sautoir, onr
été convaiucus d’avoir par leurs discouts inci-
yiques empéché la requisition, en disant que
si cinq mille se levoient pour obéir, six ‘mille
se levtoient pour les arréter. Le tribunal de
Rouen les a condamnés a huit jonrs de detention.
La convention casse le .jugement , et ordonne
que ces deux particuliers seronr tradiuts au trie
bunal revolutionnaire.

 

On fouscrit i Paris an bureau de cejoumal boulevard de la perte Saint-Martin,i celle Saint-Denis N“. 5'
it: pnx de ‘l’abonnementde ce_ papier nouvelle, ic moirts cher de tous eff de 34 livres pour l’année. ISliV.
pour fixmots gums 901mm: mgis. et pour den; worsen envoymt 6 1w.